n° 22958 | Fiche technique | 21435 caractères | 21435 3790 Temps de lecture estimé : 16 mn |
05/03/25 |
Présentation: Un texte plausible pas trop long, inspiré d’une photo personnelle. | ||||
Résumé: Lors d’un salon de l’érotisme, se laissant aller à son versant de coquine, ma chère épouse Valérie (dite Valy) s’est habillée de façon sexy. | ||||
Critères: #chronique #initiation #occasion #couple #exhibitionniste jardin exhib #nosex #salon | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Un texte plausible pas trop long, inspiré d’une photo personnelle. Bonne lecture :)
Lors d’un salon de l’érotisme, se laissant aller à son versant de coquine, ma chère épouse Valérie (dite Valy) s’est habillée de façon sexy. Fidèle à une habitude vestimentaire de plusieurs années, elle s’est habillée de noir de la tête aux pieds. Commençons par le bas avec des talons aiguilles pas trop hauts, car elle aura à marcher dans les allées du salon, et ce, durant plusieurs heures. Puis des bas de couleur ébène épousant admirablement ses belles gambettes qui disparaissent sous une jupette plissée assez courte, sujette aux sautes de vent coquin et autres mouvements intempestifs.
Ensuite arrive un bustier à attaches métalliques par devant qui moule sa silhouette charnelle, laissant à l’air libre ses seins voluptueux et hypnotiques. Une chemisette sombre fortement translucide, composée d’une sorte de filet à petites mailles enveloppe son buste luxurieux, ses épaules et ses bras. Dans un décolleté en lune, bien mise en avant, sa poitrine avenante aux tétons mignons décorés de bijoux-pinces en forme de disque précolombien attire irrésistiblement les regards souvent très envieux.
Enfin, un collier canin ceint son cou, avec un demi-anneau où accrocher une laisse. Le visage de ma chère femme disparaît presque sous sa longue chevelure sombre aux multiples mèches qui dégouline sensuellement devant ses yeux, son nez et sa bouche.
Son regard brille, mélange d’amusement et de provocation.
Inutile de préciser qu’elle a un certain succès dans les allées et parfois dans les stands. Plus d’une fois, elle est prise pour une préposée des lieux, voire organisatrice, alors qu’elle est en réalité une simple visiteuse.
Depuis le début de notre arrivée, divers visiteurs l’abordent, souvent pour prendre des photos en sa compagnie, la féliciter ou lui faire un petit coucou. Tout ceci flatte mon épouse qui ne déteste pas vérifier et constater la puissance de ses charmes bien visibles.
Notre « dévergondage » est assez récent. Il est lié à diverses choses, comme notre âge (la quarantaine), les enfants devenus grands, un désir de changement sans tout chambouler. Une solution de facilité est d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, mais cette solution ne me plaît pas trop. De plus, elle est risquée pour notre couple. Nous en avons discuté plusieurs fois entre nous.
Notre façon de pimenter notre vie quotidienne a été la découverte des salons de l’érotisme, une bonne façon de découvrir des nouveautés en tout genre, y compris certains gadgets dont on se demande parfois à quoi ça peut bien servir. La première fois, voyant que diverses personnes faisaient de l’exhibition, ça a titillé ma femme. Donc, quand nous avons fait un autre salon, sa tenue était devenue plus échancrée. De fil en aiguille, Valy en a révélé de plus en plus, sans toutefois tout dévoiler. Point trop n’en faut…
Parfois, pour épicer autrement notre vie quotidienne, nous nous lançons des défis, des gages plus ou moins pimentés. Aujourd’hui, c’est à mon tour de faire une suggestion. Me souvenant du dernier salon et faisant un rapprochement, je propose :
Le défi est donc relevé. Je ne vais pas vous redécrire la tenue, puisque c’est la même. Mais cette fois-ci, le décor est très différent, voire un peu inquiétant, je le concède. Avant, je me renseigne un peu. J’apprends alors que le parc municipal est divisé en diverses parties ayant une thématique bien spécifique, chose que j’ignorais, je ne savais pas que c’était implicitement réglementé.
Grosso modo, il y a cinq zones :
1. la zone pro réservée aux travailleurs et travailleuses du sexe ;
2. la zone Exhibition où on se montre, où on s’affiche, mais sans plus (sauf affinité) ;
3. la zone rencontre Gay (et rarement lesbienne) ;
4. la zone rencontre hétéro, pour celles et ceux qui recherchent le frisson ;
5. Et enfin, la zone neutre, interdite aux exaltations et exhibitions.
À prime vue, la Police ferme les yeux, tant que tout ce petit monde reste dans son coin, l’actuel commissaire étant nettement moins puritain que l’ancien. De temps à autre, une patrouille vérifie si la zone neutre mérite son appellation. On raconte que, parfois, les policiers s’en vont faire causette ci et là, et en profitent pour tenter leur chance. C’est ce que j’ai ouï, mais faut-il donner du crédit à ce genre de racontars ? Peut-être est-ce arrivé une ou deux fois, et qu’on en a fait une généralité…
La voiture étant stationnée près de l’entrée la plus proche de la partie « Exhibition », nous nous baladons main dans la main sur diverses allées macadamisées ou pavées qui contournent le petit lac artificiel qui est le centre de cette zone. Pour l’instant, personne, nous sommes encore trop près de la partie Neutre. Je suppose qu’il faut aller de l’autre côté du lac. Je conserve à la main le gilet que ma femme avait mis pour aller de la voiture à l’actuel endroit où nous sommes.
Certains tronçons sont éclairés, d’autres non. De l’autre côté d’une grande pelouse, nous voyons deux couples en train de discuter, du moins, nous le supposons. Nous arrivons sur une grande allée qui longe la berge du lac, avec divers bancs dont certains sont déjà occupés par des voyeurs qui attendent pour se rincer l’œil. Il y a même un couple un peu plus loin.
D’un pas régulier, nous avançons encore un peu sur le chemin asphalté. Encore quelques pas, et nous serons sans doute complètement dans le bain.
Nous passons devant un banc sur lequel sont assis deux hommes assez âgés. Ils nous suivent copieusement du regard, sans dire un seul mot, sans rien tenter. Le banc suivant est occupé par un homme plus jeune et plus actif, du moins de la langue, avec un langage assez cru (je préfère oublier de retranscrire ce qu’il a dit). Mais il reste assis, n’osant pas s’avancer vers nous.
Ma femme me confie :
Après un léger virage, surgissant de derrière un énorme arbre majestueux, un homme trentenaire plutôt bien fait de sa personne nous aborde posément :
Le ton est badin, mais ferme. Assez subjuguée, Valy répond :
Il s’incline légèrement devant ma femme :
Je sais très bien que ce n’est pas moi qui intéresse ce Stéphane. Tout en souriant légèrement, je réponds flegmatiquement :
Se tournant à nouveau vers ma femme, l’inconnu tend la main vers elle :
Valy affiche un large sourire approbateur. Aussitôt, l’homme se fait un plaisir de placer sa main sous un sein afin d’en évaluer le poids, puis, posément, il malaxe délicatement la tendre masse, avant de venir taquiner le bijou et aussi le téton qui en est captif.
Se souvenant de ma présence, l’homme se tourne vers moi :
Je réponds placidement :
Ma femme et Stéphane discutent de longs instants. De temps à autre, sans complexe, Stéphane se fait un plaisir de la toucher, de la peloter, avec un certain tact tactile, sachant visiblement jusqu’où aller très loin sans que ce ne soit trop loin. Cet homme sait comment s’y prendre. Je ne détesterais pas avoir une partie de sa connaissance en la matière. Puis, armés de leur smartphone, ils échangent leur coordonnée.
Après des salutations et une petite main aux fesses assez leste de la part de Stéphane, Valy et moi continuons notre chemin. Elle se justifie tout de suite :
Je vois bien qu’elle est tentée, mais elle se demande si le passage à l’acte se justifie forcément. Oui, l’homme est beau, il a de l’expérience, mais la plupart des femmes n’aiment pas trop être un simple numéro dans une longue liste. Elles adorent être l’Unique avec un U majuscule.
Ce qui est d’ailleurs le cas de beaucoup d’hommes.
Un peu plus loin, nous rencontrons un homme soigné de sa personne qui doit avoir la soixantaine. Se levant lentement de son banc puis s’approchant à petits pas de nous, il nous adresse la parole en premier :
L’homme nous tend un album photos à l’ancienne, avec plein de clichés. Le prenant en main, fort curieuse de nature, Valy tourne les pages qui affichent des femmes de tout âge dans diverses poses et décors, le tout de façon très esthétique :
Quelques pages plus loin, ma femme s’exclame :
Valy montre du doigt une photo ayant un arrière-plan dans le style du Premier Empire, époque où la photographie n’existait pas. L’homme répond :
Peu après, nous convenons d’une date pour que Valy puisse essayer quelques tenues et être photographiée habillée de la sorte. Le photographe écrit la date et l’heure sur une carte de visite qu’il nous remet. Puis, nous saluant respectivement, nous prenons congé.
À prime vue, nous avons fait deux contacts sérieux et différents. Pas la peine d’en ajouter d’autres. Valy et moi, nous en discuterons sérieusement demain à tête reposée, la nuit portant conseil. Ce qui ne nous empêche pas de faire le point.
Le premier contact est clairement sexuel, un homme très différent de moi qui cherche juste à donner et à se donner du bon temps. J’ai bien vu que ma femme semblait émoustillée, il est vrai que cet homme n’est pas un Quasimodo. De plus, il sait ce qu’il veut, il émane de lui un certain charisme. À nouveau, ma femme me confie :
Oui, il faudrait que je me remue un peu plus, je commence à avoir une bouée qui se dessine du côté du nombril…
Le second contact semble plutôt artistique, son book a bien défendu sa cause, mais on sait que ça peut éventuellement déboucher sur d’autres horizons. Ma femme me confie :
Je n’ai jamais bien su ce qui avait pu se passer entre cet homme et ma femme, et elle ne me dira rien, car c’est son jardin secret. Le spectre est large entre un simple fantasme ado de la part de Valy et le fait qu’il a peut-être été son initiateur aux joies du sexe. Car quand j’ai rencontré ma future épouse, elle n’était pas néophyte en la matière.
Je n’ai pas à juger du passé de ma femme, nous ne nous connaissions pas. Certains hommes veulent des femmes vierges afin de les initier, d’être le premier. Pour ma part, ce critère n’a pas d’importance. À la limite, je préfère une femme qui a de la pratique et qui reste avec moi en pleine connaissance de cause qu’une débutante qui n’a aucune expérience pour faire la comparaison.
Toujours main dans la main, nous nous éloignons du lac vers la partie nord du parc, celle qui est la plus éloignée des entrées, et qui borde l’arrière de tout un quartier. Je sais que c’est la zone « Rencontre hétéro », j’ai juste envie de jeter un coup d’œil par curiosité, sans toutefois y mettre vraiment les pieds.
Main dans la main, nous nous aventurons un peu plus loin vers un endroit plus arboré qui semble être la frontière entre les deux zones. L’éclairage est moins lumineux, il y a plus de coins et de recoins d’ombre autour de nous. Je parie qu’il doit déjà s’y passer des choses très croquignolesques par ici !
Soudain, j’entends sur ma droite :
Surpris et intrigué, je pivote aussitôt en direction de la voix pour découvrir que c’est l’un de mes cousins qui vient de m’apostropher. Amusé, je réponds aussitôt :
Celui-ci ouvre de grands yeux en découvrant à présent la tenue de ma femme :
En tout cas, il semble apprécier cette nouvelle facette de ma chérie, je ne peux certainement pas le lui reprocher. Surprise supplémentaire, Jenna, la femme de mon cousin, sort à son tour de la pénombre :
La tenue de Jenna est assez proche de celle de mon épouse. À croire qu’elles ont copié l’une sur l’autre, alors que nous ignorions complètement cet aspect de nos vies respectives. La poitrine de Jenna est différente, disons qu’elle est plus sujette à la gravité, ce qui donne à ma cousine par alliance un air plus canaille, accentué par ses cheveux qui dégoulinent eux aussi sur son visage, son cou et le haut de sa poitrine. Tout comme mon cousin aime l’exhibition de ma femme, j’apprécie cette vision très différente de son épouse, car d’habitude, son habillement est plus austère, sans compter son perpétuel chignon, ce soir défait, et qui la change beaucoup physiquement.
Comme j’ai l’âme pratique, je me dirige vers Jenna pour lui faire la bise :
C’est à présent Valy qui fait la bise à Jenna, puis à Laurent. La femme de mon cousin demande à sa consœur en exhibition :
Ma femme se met à rire, ce qui fait osciller sa poitrine de façon aguichante :
Valy continue de s’amuser de la situation totalement imprévue :
Sans complexe, ouvrant largement les bras, Jenna montre son habit, puis elle pivote sur elle-même. Recto comme verso, je constate en effet des ressemblances avec ma femme, un fait qui ne m’avait pas sauté aux yeux auparavant, pourtant je connais cette personne depuis bien des années. Revenue à sa position de départ, elle annonce :
Jenna est un peu dubitative :
Valy touche le bras de Jenna :
À la fois amusé et un peu agacé, Laurent intervient auprès de sa femme :
Il se tourne vers moi :
Je le pensais très fort, mais, comme mon cousin l’a dit avant moi, qu’il en assume la responsabilité. Curieusement, bien qu’elles aient tout entendu, Valy et Jenna ne protestent pas. Elles sont déjà en train de planifier la future sortie au prochain salon. Il est vrai qu’être à deux couples, c’est mieux que d’y être à un seul.
La probabilité de rencontrer mon cousin et sa femme était très faible, pourtant c’est ce qui vient d’arriver. Pourquoi bouder les caprices du destin ou du hasard ? Laurent a toujours été assez timoré pour ce qui est de la foule, ce qui explique qu’ils n’ont pas encore mis le pied dans un salon. Sa femme l’est nettement moins. Je sens confusément que mutualiser les loisirs de nos deux couples sera profitable. Je parie que mon cousin pense la même chose.
Tandis que nos femmes discutent toujours entre elles, j’explique à Laurent :
Je me penche un peu plus sur mon interlocuteur :
Laurent reste rêveur, il imagine sans doute bien des choses, et il n’a pas tort. Peu après, Jenna s’approche de moi :
À ma grande surprise, elle me prend posément la main pour m’entraîner vers la zone « Exhibition ». Son mari fait de même avec ma femme qui n’émet aucune protestation, se prenant elle aussi au jeu. Quelque chose me dit que Jenna et Laurent ne font peut-être pas que de l’exhib, à moins que l’occasion ne fasse le larron.
Nous sommes à présent deux couples en train de longer à nouveau le lac artificiel. La grosse différence par rapport à il y a quelques minutes est que je donne la main à Jenna, et que Laurent en fait de même avec Valy, nos couples étant inversés.
C’est juste un premier pas dans une certaine direction. Peut-être sera-t-il le seul, mais qui sait…