n° 22966 | Fiche technique | 39845 caractères | 39845 6899 Temps de lecture estimé : 28 mn |
10/03/25 |
Présentation: Un texte à la fois explicite et intimiste. Oreilles chastes et amateurs de câlin pastel, s’abstenir. | ||||
Résumé: Depuis environ deux mois, Chantal, mon épouse, assiste à d’obscures réunions de femmes chaque vendredi soir. Au début, je me disais que c’était une forme d’engagement social, de ressourcement, mais après quelques séances, j’ai commencé à douter. | ||||
Critères: #québec #érotisme #candaulisme #couple #lesbienne #bisexuel #voyeur #fellation #fsodoh fh voiture ffontaine cunnilingu anulingus 69 fist fsodo hdanus hsodo | ||||
Auteur : anneadam Envoi mini-message |
Depuis environ deux mois, Chantal, mon épouse, assiste à d’obscures réunions de femmes chaque vendredi soir. Au début, je me disais que c’était une forme d’engagement social, de ressourcement, mais, après quelques séances j’ai commencé à douter de la nature de ses rencontres. C’est qu’à son retour, elle est toujours dans un état qui me laisse perplexe. Elle revient entreprenante, enjouée et formidablement excitée. Non pas que ma femme soit timide côté sexe, loin de là, nous sommes fréquents et enthousiastes au lit. Il y a belle lurette que nous perfectionnons toutes une gamme d’activités qui débordent largement du cadre reproductif. L’intensité de nos vendredis soir a connu une élévation dont il m’est ardu de faire ici grief. Néanmoins, il y a matière à se questionner. J’y trouve mon compte, ce n’est pas l’enjeu. En fait, ce qui me trouble c’est que je vois mal comment une rencontre dans un club social peut lui coller l’envie de baiser avec un tel tonus. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit, fellation endiablée, colibri déjanté, sodomie puissante, éjaculation a bouche que veux-tu et j’en passe. En d’autres circonstances, je ne ferais que profiter du théâtre, mais là, je m’interroge sur ce qui se trame réellement dans ses réunions. J’ai tâté le terrain, je l’ai questionnée, mais, pour toute réponse j’ai été invité à la patience. Elle m’affirme que je serai bien assez vite au fait de choses que je ne soupçonne pas. Ma curiosité est piquée.
Vendredi dernier, alors que nos corps humides et encore bouillants de plaisir s’allongeaient côte à côte, elle m’a annoncé que j’étais invité à l’accompagner le vendredi suivant. Elle me promettait un moment inoubliable à la condition que je m’abandonne aux jeux sans chercher à en prendre les rênes. Sur le coup, je n’ai pas posé de question, il faut dire que tout cela me semblait un programme des plus inspirant.
À mesure que le jour J approchait, je devenais de plus en plus curieux. Est-ce qu’il y aurait du sexe ? Son oui catégorique m’a fait bander. Est-ce que cela impliquerait d’autres personnes que nous deux ? Sur ce point, elle n’a pas donné de réponse claire. Cela laisse croire que oui. Rien pour atténuer mon excitation ; inutile de chercher à m’en cacher. Je vois d’un bon œil cette ouverture au libertinage. D’ailleurs, nous avons déjà abordé le sujet et, même si nous n’avons jamais franchi le seuil, nous avons bien établi qu’il y a un intérêt réciproque pour cet univers sans toutefois préciser la nature de nos fantasmes. Quant à savoir ce qui s’y tramerait, pas moyen d’avoir l’heure juste. Je devais simplement être prêt à tout, propre et bien mis. La semaine s’écoula dans une ambiance des plus érotiques. Nous avons fait l’amour chaque jour, souvent le matin et le soir au retour du boulot. La veille, nous l’avons même fait le matin dans la salle de bain, après le dîner dans sa berline et le soir sur la table de la cuisine. Et voilà que nous sommes déjà vendredi. Ai-je besoin de préciser que je suis fébrile, enthousiaste et un brin nerveux ?
Un peu plus tard, nous arrivons au lieu de rencontre et, contrairement à ce que je pensais, nous n’atterrissons pas dans une salle communautaire ou un sous-sol d’église. La voiture de ma femme se gare plutôt dans la cour d’une grande maison, qui pourrait très bien être qualifiée de manoir. Aucune inscription toutefois qui puisse identifier qu’il s’agit d’un lieu public.
Elle me tend une pilule bleue. Je n’ai jamais pris de ce truc et je ne comprends pas pourquoi elle doute de mes capacités. Voyant ma stupéfaction, elle ajoute :
Je souris et j’avale le cachet en buvant une rasade d’eau. Décidément, cette soirée risque d’être particulièrement épicée.
Elle est de toute évidence aussi excitée que moi.
Nous contournons l’entrée principale pour rejoindre une porte plus modeste située sur le côté du bâtiment. À peine entrés, une rumeur de voix féminines parvient à mes oreilles. L’endroit est luxueux sans être faste, couleur chaude, plancher de bois franc couvert de tapis turc, boiserie fine, meuble victorien, lumière tamisée sans limiter la vue. Une grande femme aux cheveux blancs bouclés nous accueille avec un sourire affable.
Je reconnais qu’à ce moment, je suis dans un état d’hébétement complet. Je réfléchis quelques secondes avant de demander :
Du tac au tac, comme si je lui demandais les ingrédients d’un dessert, elle me répond :
En fait, je réfléchis à toute vitesse. J’ai seulement des questions en tête, mais je comprends vite que je n’aurai les réponses qu’en jouant.
Chantal me prend par la main et m’entraîne à sa suite, nous franchissons la porte qui sépare le boudoir de la pièce principale. De nombreux coussins, des causeuses et une méridienne s’offrent aux femmes qui ont déjà pris place. Je remarque que deux d’entre elles me regardent avec une attention soutenue. L’une d’elles est une rouquine délicate et menue qui chuchote à l’oreille de sa copine en souriant. La copine, plus grande, a les cheveux presque rasés, un piercing dans le nez et un corps à la musculature saillante. J’ai un pressentiment que ma femme confirme rapidement :
Ainsi donc, elle a utilisé ma liste de fantasmes. Je lui ai remis ce répertoire de mes envies au Nouvel An dernier. Cinquante scénarios couvrant une grande gamme de plaisir des plus raffinés aux plus juteux, certains impliquant une équipe élargie. Bien sûr, nous en avons réalisé certains en cours d’année, mais il reste passablement de matière disponible. Étant d’un naturel proactif, mon épouse a trouvé le moyen de mettre à profit ces surplus. De toute évidence, les deux femmes devant moi en ont été particulièrement inspirées. En constatant l’extrême tension qui règne déjà dans mon caleçon, je redoute le moment où la pilule iconique commencera à faire effet. Je souris en lui demandant :
Elle me prend la main et la pose contre son caleçon sous sa robe, il est chaud et moite.
Je suis totalement interloqué par l’aveu de Chantal, c’est la première fois qu’elle s’ouvre à moi sur ce fantasme. Du coup, je dois admettre que l’idée m’excite follement. C’est à ce moment que la femme qui nous a accueillis s’avance devant le groupe pour prendre la parole.
Ma femme se lève et se dirige vers l’avant, elle est tout sourire et je la trouve violemment désirable avec sa démarche aguicheuse et sa chevelure remontée pour former une charmante toque. De toute l’assistance, c’est elle que je trouve la plus belle. Elle a un petit rire nerveux avant de déballer son sac.
L’assistance rigole un peu en applaudissant gentiment. Chantal quitte le devant pour se diriger vers moi. Elle me fixe sans défaillir et m’embrasse goulûment avant de s’asseoir à mes côtés. Je suis un peu étourdi, et je réalise que je suis toujours fermement bandé lorsque ma femme me caresse doucement au travers de mon pantalon. C’est au tour de Viviane et de Judith de prendre la parole. L’ambiance est attentive et empreinte d’un érotisme de plus en plus chargé. Viviane s’avance timidement vers le micro et nous parle de sa petite voix mélodieuse d’un ton empreint de douceur.
Elle cède le pas à Judith, qui parle d’un ton beaucoup plus assumé, sa voix est forte et franche :
Elle me fait un pouce en l’air avec un clin d’œil avant de poursuivre.
Elle fait un pas de recul et Mme Line reprend la parole.
Chantal me regarde avec des yeux amoureux, je suis troublé par la situation. Je l’étreins et l’embrasse, je me sens profondément attaché à elle et, pendant un instant, je me demande si je ne vais pas simplement laisser tomber. J’ai soudainement un peu peur. Mais ma femme lit facilement en moi et elle me chuchote à l’oreille :
À ce moment, je suis en panne d’inspiration, j’aimerais tellement lui dire quelque chose de sensible, de sexy et d’intelligent, mais je suis trop décontenancé. Je ne parviens qu’à lui murmurer un : « Je t’aime » du fond du cœur et je l’embrasse. Elle finit par me pousser vers le canapé où les deux filles s’embrassent déjà. Mon cœur bat violemment dans ma poitrine. Ce moment me semble irréel et pourtant il se produit bel et bien. Je m’avance en prenant une grande inspiration.
Lorsque j’arrive à la méridienne, Judith tourne la tête vers moi et me sourit pendant que Viviane continue de lui bécoter le cou et les oreilles. Elle me tend une main que je saisis et elle m’attire à elle. À ce moment, le temps semble s’arrêter. Je franchis un espace encore inconnu. Tout me semble surréel. Lorsque mes lèvres effleurent les siennes, je suis happé, englouti dans un univers mystérieux. Nos bouches s’unissent, se dévorent sans modération. Quelques secondes plus tard, le souffle de Viviane se mêle aux nôtres et nous nous embrassons passionnément. J’ai le réflexe de prendre Judith par la taille, mais, lorsque je m’aperçois de mon initiative, je retire ma main, mais elle me rattrape immédiatement et m’invite sous son t-shirt. Sa peau est douce et ferme, à ma grande surprise, sa musculature forte et son énergie virile m’excitent énormément. Viviane commence à déboutonner ma chemise et Judith fait valser ses mains sur ma poitrine parfaitement épilée. Mes sensations se superposent et s’enchevêtrent alors que nos vêtements se retrouvent un à un sur le plancher. Lorsque je me retrouve totalement nu, Viviane ne porte plus que ses bas de coton blanc, et Judith son sous-vêtement de dentelle rouge écarlate. Je bande férocement en regardant les deux femmes s’agiter autour de moi. Viviane se couche sur la méridienne et invite Judith sur son visage, elle fait glisser sa culotte de côté et commence à caresser sa fente. Je lis le plaisir sur le visage de cette cavalière athlétique alors qu’elle s’empare de mon pénis d’une main qui me surprend par son expérience. Je caresse ses épaules fortes, puis ses seins qui s’avèrent fermes et ronds, ma main descend le long de son ventre, glisse sur ces abdominaux ciselés, puis elle m’attire à elle pour gober mon sexe. Je tressaille lorsqu’elle attaque mon frein de sa langue en faisant glisser mon membre dans sa bouche. C’est à la fois délicieux et totalement différent de la manière avec laquelle Chantal s’y prend. Je me retourne nerveusement vers ma femme, elle me sourit, une de ses mains disparaît sous un coussin déposé entre ses cuisses, je devine qu’elle se caresse déjà. Je pense à la vue que j’offre et je me positionne pour lui présenter mon sexe tuméfié qui glisse entre les lèvres de Judith.
Mon regard se pose sur Viviane, sa peau blanche est lumineuse, elle est d’une beauté surannée. Son sexe imberbe laisse entrevoir ses petites lèvres roses, je m’affole. Je dois réfréner une violente envie de la goûter, que dis-je, de la lécher comme un possédé. Je tente de reprendre mon calme par de grandes inspirations, mais mon rythme est à nouveau bousculé lorsque Judith laisse sortir mon sexe de sa bouche pour se mettre à lécher la chatte de son amoureuse. Sa main me branle habilement, cette fois, je ne parviens pas à empêcher mes mains de caresser doucement leurs corps, des cajoleries qui oscillent sur la nuque de Judith et les fesses de Viviane. Devrais-je demander si elles souhaitent ces caresses ? Leurs mouvements langoureux et la chaleur qu’elles dégagent me laissent croire qu’elles apprécient, mais j’hésite tout de même. Je retire mes mains, immédiatement, Viviane reprend mon bras et ramène mes doigts contre elle, plus bas même, entre ses fesses. Je la caresse doucement, elle me maintient en place, me guidant jusqu’à son cul que j’effleure de l’index. Le contact de son anus mouillé de salive et de cyprine fait naître en moi une intense passion sodomite. Judith relève son visage d’entre les cuisses de Viviane et m’interpelle :
Nous nous y appliquons passionnément, alors que je caresse l’entrée de son vagin, je sens ses doigts fins me saisir par la nuque et elle m’entraîne plus bas, tout en bas. Ma langue la dévore, entre en elle légèrement. Je la sens frémir. Je remonte, et ma langue se mêle à celle de Judith. Je suis pris d’une ivresse sans nom. Je retourne à son cul, la lèche, la pénètre, sens sous ma langue chacun de ses frissons. Alors que je cherche un moyen de laisser l’assistance voir le spectacle, Judith me sort de ma réflexion :
Je m’approche. Mon érection est monumentale, elle saisit mon sexe et le branle, le suce, et le pose à l’entrée de la vulve rosie et gonflée qui le réclame. Je la pénètre très facilement, en fait, je reste stupéfait par la souplesse de sa chatte. Judith lèche avidement Viviane pendant que je la pilonne vigoureusement, sauvagement même, puis Judith me fait sortir et entrer de Viviane pour me sucer en alternance. Nous nous affolons à jouer ainsi. Selon toute vraisemblance, cet élément de ma liste nous était commun. Alors que je me rapproche dangereusement du point de non-retour, surtout parce que la bouche de Judith est un délice inégalé, mes excuses à ma femme, qui demeure une extraordinaire suceuse, voilà qu’elle dirige ma queue vers la rose de sa copine. Elle applique une abondante rasade de gel lubrifiant à ma queue et au charmant cul qu’elle m’offre. Cette fois, je calme mon ardeur, je ne force pas, laissant le loisir à cette beauté féerique de se laisser pénétrer à son rythme. J’apprécie cette petite pause qui me permet de repousser un peu l’inévitable, mais le répit est de courte durée, car, en quelques mouvements du bassin, elle s’ouvre et mon gland ressent la délicieuse et singulière étreinte avec une volupté presque fatale. Puis elle cesse tout mouvement, je demeure en elle à ressentir ses spasmes réguliers alors qu’elle apprivoise mon sexe, tout de même assez épais. Judith aussi a ralenti et elle la lèche maintenant lentement en poussant sa langue profondément dans sa chatte, remontant sur ses lèvres jusqu’à son clitoris. Après quelques secondes de ce doux manège, Judith fait sortir mon sexe formidablement bandé, tout luisant et rougi, du cul ouvert de Viviane. À ma grande surprise, elle me suce avec une lubricité exacerbée qui fait exploser mon excitation. Après quelques grands mouvements délicieux, elle me fait plonger à nouveau, mais, cette fois, les deux femmes impriment un mouvement beaucoup plus sauvage à mon bassin. Viviane, dont la bouche est pleine du sexe de Judith, gémit à l’étouffer, je n’en peux plus et je me sens prêt à rendre les armes. Judith embrasse le clitoris de Viviane, glissant d’abord deux doigts, puis trois, puis quatre, et, ce qui me laisse sans voix, toute sa main dans sa chatte qui s’étire docilement. La pression sur mon sexe est insoutenable, je tente par tous les moyens de me contenir, mais Judith sort sa main et une salve formidable jaillis sur mon ventre et dégouline le long de ma queue. Viviane hurle en jouissant et ses mains se saisissent de mes fesses, ses ongles acérés tirent sur ma peau pour me pousser plus fort et plus loin en elle. Ça y est, je commence à gémir, Judith replonge sa main dans le sexe de son amoureuse, je hurle que je vais jouir. Judith me fait sortir d’un coup sec juste au moment où mon sperme crache un premier jet sur son menton et ses lèvres. Elle s’empare à nouveau de ma queue qui pulse sous l’assaut des caresses que me prodigue sa bouche experte. Nouvelle douche de Viviane avant que Judith ne me replonge en elle. Au terme de quelques coups démentiels, Viviane s’agite, son corps tout entier est secoué de spasmes effrayants avant de s’écrouler, haletant, allongé sur la méridienne.
Judith me rappelle que je n’ai rempli que la moitié du contrat en venant m’embrasser passionnément. J’ai à peine le temps de m’inquiéter de l’état mi-croquant de mon sexe que je me sens bander à nouveau. Le goût de mon sperme sur ses lèvres, le contact de son corps athlétique et la vigueur intarissable de son étreinte m’excite à mourir. Depuis le début, c’est vraiment avec elle que la chimie opère. Si j’ai senti que je n’étais qu’un instrument pour Viviane, le désir entre moi et Judith est immense et cela me cause un moment de panique mêlée d’extase. Je me retourne vers ma femme, elle est maintenant côte à côte avec Line et elles se masturbent mutuellement, ses yeux témoignent de l’intensité de son plaisir. Elle m’envoie un baiser volant auquel je réponds par un sourire amoureux. Mon corps est nimbé de sueur, mes cheveux collent à mon front. Je me consacre alors entièrement au plaisir de Judith, dont l’appétit me déconcerte. Viviane s’assied au bout de la méridienne en respirant fort et sa copine m’invite à prendre la place laissée vacante. Elle retire son slip avec empressement avant de monter sur mon visage. Empoignant ma queue fermement, elle me branle bien, merveilleusement bien. Je bande si fort que je sens pulser mon sang dans mes veines gonflées. Je suis empli de joie en découvrant son intimité, qui est si distincte de celle de Chantal et de Viviane. Son odeur me transporte, elle est unique, inoubliable. Je plonge ma langue en elle alors qu’elle prend le plein contrôle de la situation. Ses deux mains s’appliquent à jouer avec mon sexe et mes boules. Bientôt, elle commence à me doigter furieusement. Elle me fait cavaler de son bourgeon à son cul en bougeant son bassin, partageant le même enthousiasme que sa copine. Mon excitation grandit, si cela est encore possible, alors que les doigts de Judith quittent mon anus pour laisser place à ce que je présume être un gode. Voilà que je me fais enculer, trop violemment toutefois. J’attrape les hanches qui me pilonnent et force un rythme plus lent en augmentant l’amplitude, je m’en délecte alors. Judith me branle fort, je la lèche en poussant ma langue en elle jusqu’à ce qu’elle jouisse en m’inondant la bouche. Mais les deux femmes ont une idée claire en tête et elles ne s’arrêtent que lorsque je râle en éjaculant à nouveau. Cette fois, je crois bien que je dois jeter l’éponge. De toute évidence, Judith n’a que faire de ma capitulation et elle se lève de mon visage pour venir s’asseoir sur mon sexe auquel elle se frotte vigoureusement.
S’il y a une seule chose qui me fasse systématiquement craquer, c’est bien cela et, comme par magie, alors que je me suis déjà vidé deux fois, mon sexe obéit à mon désir, infatigable. Judith s’empale alors très lentement sur moi. Son cul me prend sur toute la longueur et je sens mes couilles s’écraser contre ses fesses rebondies. Je sens chaque repli de son antre, chaque soubresaut de son corps, et il se passe alors quelque chose qui me bouleverse. Sa fougue a cédé le pas à une lenteur délicieuse, je ne peux décrocher mon regard du sien, audacieux et fragile à la fois. Viviane glisse sa main sur son sexe et tente de lui lécher le clitoris, mais la position est impossible. Alors, Judith me fait sortir d’elle très doucement. Je vois mon pénis faire gonfler sa chatte avant d’être ceinturé de l’ourlet de chair qui l’enlace, puis son anus ouvert pulse d’excitation. La scène marque mon esprit. Elle me fait dos en me faisant à nouveau entrer en elle. Après m’avoir apprivoisé en quelques poussées, elle s’allonge sur moi en offrant son sexe à Viviane. De mes mains libres, je caresse son corps noueux, ses tétons durcis, sa gorge, ses cuisses puissantes. Elle oscille sur moi, me pousse jusqu’au plus profond d’elle, pendant que Viviane la lèche visiblement habilement. Le moment contraste tellement avec le reste de cette séance, c’est si doux, si sensuel et je ressens une communion profonde entre nous. Nos orgasmes se fondent en une marée qui s’étend en d’innombrables vagues. Nos épidermes sont électrifiés. Ma queue et son cul se renvoient l’écho de délectables ondes de plaisir. Puis la digue saute, elle explose en noyant la bouche de Viviane et je suis à nouveau envahi de spasmes délicieux. Pour être parfaitement honnête, l’intensité de mon orgasme m’apparaît alors inégalée.
Nous restons ainsi, son corps alangui contre moi pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que Viviane vienne l’embrasser tendrement. Je la quitte à regret. Je me tourne vers Chantal, dont les joues rosies et le sourire mielleux me font croire qu’elle a apprécié l’expérience. Je prends mes vêtements, je me retourne vers les filles qui s’étreignent tendrement. J’ai envie d’embrasser Judith, mais je comprends à son regard que mon moment est passé. Je rejoins Chantal, nu et encore à demi bandé. Mon état mêle l’exaltation et la gêne. Je m’assieds à ses côtés, nos lèvres s’unissent et je sens notre connexion plus vivante que jamais. Line, qui n’était déjà plus à ses côtés, prend alors la parole doucement :
Après une dizaine de longues respirations, elle nous invite à plonger en nous, à voir ce qui nous a touchés, ce qui nous a mis inconfortables, ce qui a été éveillé. Puis elle cède la place à celles qui désirent prendre la parole. La première à lever la main est une femme dans la cinquantaine tout en rondeur.
Judith se lève, embrasse Viviane et se racle la gorge.
Elle s’est arrêtée net, j’ai l’impression qu’elle a étouffé un sanglot, je n’ai pas compris ce qui l’émouvait alors. Puis, Line a annoncé la prochaine rencontre, on l’a salué, elle et les femmes, avant de remballer nos vêtements pour reprendre la route. Cette fois, c’est moi qui ai pris le volant.
En fait, je n’ai absolument pas besoin de réfléchir et c’est ce qui m’embête un peu. J’hésite parce que ce que je vais dire pourrait possiblement la blesser ou à tout le moins lui faire sentir qu’elle est en concurrence et je ne veux absolument pas que ça se produise. Du même coup, nous avons toujours mis à l’avant l’honnêteté dans nos échanges et c’est, au-delà du sexe, le ciment de notre relation. Alors je lui réponds, un peu malicieusement, parce que je pense qu’elle connaît la réponse à sa question.
Elle pose alors sa main sur mon sexe par-dessus mon pantalon. À ma stupéfaction, je sens à nouveau mon érection gonfler. Elle me parle de l’excitation qu’elle a ressentie de me voir bander avec les deux femmes. De manière surprenante, ce n’est pas tant les images, mais les sensations qu’elle a perçues sur mon visage qui animent le plus son discours. Tout en déballant son sac, elle me fait retrouver toute ma fermeté, détache ma braguette et me branle merveilleusement bien. Je dois rester très attentif, car je tiens toujours le volant et nous sommes tout de même sur l’autoroute. Puis elle me parle de mes éjaculations qu’elle a vues virevolter. C’est un fétiche avoué, Chantal adore voir le sperme jaillir de mon sexe, enfin de tous les sexes, je crois. L’épisode de fisting l’a aussi fortement excitée, de même que le moment où Viviane m’a sodomisé. Puis elle termine en me disant qu’elle croit que mon moment préféré a été celui où j’ai très passionnellement pris Judith alors qu’elle était couchée sur moi.
Son propos me va droit au cœur, du coup, je débande. J’imagine les pires scénarios et je sens une rage lancinante monter en moi. Chantal s’en aperçoit et me ramène à son désir.
Elle ne se contente pas de me branler, cette fois, elle me suce énergiquement. Elle y met toute la gomme et, en moins de deux, je suis à nouveau fermement érigé, c’est absolument délicieux. Je dérape un peu vers la gauche, mais un coup de klaxon me ramène entre les lignes de la route.
Je m’exécute, le projet est un peu débile, mais l’excitation prend le dessus. J’ai à peine le temps de mettre les feux clignotants que mon épouse s’enfourche sur moi, elle n’a pas remis son slip et sa jupe me laisse tout le loisir de la prendre de plein gré. Ma verge à nouveau en plein déploiement, merci à la pilule des temps moderne, je m’enfonce d’un trait délicieux en elle. Sa chatte est parfaitement détrempée et brûlante, son étreinte est divine. Elle sautille sur moi, euphorique. Je me saisis de ses beaux seins gonflés d’excitation, que je suce à pleine bouche comme un goinfre. J’adore sentir sa chatte chauffée à bloc, serrer mon gland et ma tige entière, son désir est immense et elle jouit longuement sur ma bite en plantant ses griffes dans mon cou. Je ressens les contractions de son orgasme avec bonheur. Son odeur m’enivre et je l’étreins longuement contre moi. Malheureusement, ce moment divin est interrompu lorsque je réalise que des lumières rouges et bleues intermittentes éclairent la voiture. L’instant d’après, on cogne à la fenêtre. Chantal, toujours à cheval sur ma bite, le regard hagard, se tourne vers la policière qui nous éblouit de sa lampe torche.
On redémarre pour se rendre, sagement cette fois, jusqu’à la maison. Alors qu’on se remet de nos émotions, je finis par oser poser à Chantal une question qui m’intrigue.
Je suis à deux doigts de me décrocher la mâchoire, mais je me contiens, d’ailleurs, aussi déconcertante que soit l’idée, elle ne me déplaît pas.
C’est comme ça que nous sommes devenues des libertins, moi et Chantal. Je vous raconterai peut-être la suite un de ces quatre.