n° 22968 | Fiche technique | 61233 caractères | 61233 11044 Temps de lecture estimé : 45 mn |
12/03/25 |
Présentation: Une histoire plutôt soft et fort classique se passant sur la côte belge et flamande, avec un peu de néerlandais dedans. | ||||
Résumé: De Haan est une station balnéaire belge située entre Ostende et Gant. Elle a eu son heure de gloire, en témoignent divers belles maisons et bâtiments qui lui donnent un parfum suranné, où on pourrait s’attendre à croiser des femmes en crinoline. | ||||
Critères: #romantisme fh jeunes vacances plage #multilingue | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Une histoire plutôt soft et fort classique se passant sur la côte belge et flamande, avec un peu de néerlandais dedans. Bonne lecture :)
De Haan est une station balnéaire belge située entre Ostende et Gant. Elle a eu son heure de gloire, en témoignent divers belles maisons et bâtiments qui lui donnent un parfum suranné, où on pourrait s’attendre à croiser des femmes en crinoline et des messieurs en canotier, avec l’illusion de reculer d’un bon siècle.
Mon oncle et ma tante adorent cet endroit, même s’ils ne parlent pas flamand ou néerlandais. Les commerçants et la plupart des autochtones savent s’exprimer dans la langue de Molière et souvent mieux que certains francophones natifs.
Depuis l’arrivée de l’euro, il y a trois ans, faire des achats est devenu plus simple. Les commerçants du coin ont un peu râlé, car avant, ils acceptaient l’argent français avec un taux qui leur était favorable. En contrepartie de cette simplification, en France comme en Belgique, j’ai eu la nette impression que les prix ont été tirés vers le haut. Arrondir à un euro n’a pas la même incidence que d’arrondir à un franc, qu’il soit français ou belge…
En cet été 2005, pour fêter mon diplôme, ils m’ont emmené dans leur bagage. La route n’est pas longue à partir de Lille : dans les quatre-vingt-dix kilomètres. Nous sommes partis en fin d’après-midi, mon oncle ayant des choses à clôturer dans son entreprise. C’est en route dans la voiture que j’apprends la réelle signification de ma venue de la bouche de ma tante Joséphine.
Un peu surpris et vexé, je m’exclame :
Je me penche vers la sœur de mon père, installée sur le siège passager :
Ma tante grimace fugacement :
Ma tante précise :
Peu après, sur l’écran du téléphone (dernier cri) de ma tante, je découvre Elke encadrée par ses sœurs Saskia et Eline. Il faut reconnaître qu’elle a du mal à lutter, mais elle est néanmoins mignonne à sa façon. Je m’attendais à nettement pire. Cela dit, la beauté est une chose, le caractère en est une autre.
Bah, je verrai sur place…
Curieusement, c’est mon oncle qui me répond d’un ton amusé :
Une fois de plus, c’est mon oncle qui prend la parole :
De Panne est plus proche que De Haan, mais je présume que la plupart des gens du coin vont justement au même endroit, d’où le choix de cette autre ville pour ne pas revoir les mêmes têtes. De plus, je trouve que De Haan est très pittoresque. Ma tante me confirme :
Assez désinvolte, ma tante répond :
En effet, Elke est une jeune fille de taille moyenne, un peu ronde, plutôt brune, très éloignée du physique scandinave de ses blondinettes de sœurs. Si j’ai bien regardé l’écran, elle a néanmoins des yeux plutôt clairs, comme sa fratrie. Je suppose que ça doit être lassant d’être toujours comparée à ses deux canons de frangines. Quant à moi, je suis une grande perche, comme on dit, avec des cheveux blond-roux, ma principale particularité visible, en plus de ma taille.
Connaissant aussi un peu d’allemand, je déduis que le prénom Elke signifie « noble » ou quelque chose dans le genre. Il faudra que je vérifie, mais un prénom ne signifie rien quant à la personne qui le porte. Malgré l’air un peu farouche de la donzelle, j’ai un a priori positif.
Comme déjà dit, je verrai sur place…
Pour info, la station balnéaire De Haan (en français Le Coq-sur-Mer) a été mise en place à la fin du XIXe et au début XXe siècle, avec l’aval et l’appui de puissantes familles belges, dont celle du Roi de l’époque. Plus ou moins inspiré du plan de la ville d’Arcachon, De Haan contient beaucoup de bâtiments d’époque, d’allure normande (je sais, ça fait un peu mélange des genres). De plus, une loi locale interdit qu’on dénature les lieux, la localité ayant ainsi conservé un indéniable cachet Belle Époque.
La personnalité la plus connue est Albert Einstein qui s’est installé en 1933 dans cette ville, son séjour en Allemagne étant devenu trop risqué. Quand plus tard sa tête sera mise à prix par les nazis, il s’exilera en Angleterre, puis aux États-Unis. On peut admirer sa statue sur un banc dans un petit jardin public proche de la villa qu’il habitait. Nombre de gens se font photographier à cet endroit, assis ou debout à côté du savant.
La ville est aussi associée à la plupart des personnalités belges d’avant la Première Guerre mondiale, avec en première position le roi Léopold II (dont le bilan est très contrasté, allant du meilleur au pire), quelques autres têtes couronnées et aussi divers peintres et écrivains qui appréciaient l’endroit.
Déambuler dans la ville offre un réel dépaysement, avec en prime l’impression d’être hors du temps. J’y suis venu plusieurs fois, mais je ne me lasse pas de m’y promener plus ou moins aléatoirement, à la découverte de curiosités typiques.
Il m’est arrivé de prendre le Kusttram (le tram de la côte) pour aller me balader ailleurs, dans d’autres villes ou dans les dunes. Tout ça pour dire que je connais déjà les lieux, y étant venu pour la première fois quand j’avais sept ans, si je ne me trompe pas. J’en ai actuellement le triple.
Après la ville, les personnes…
La famille Vandersteen est composée de cinq personnes, dont trois filles. Curieusement, il y a un air de ressemblance très fort entre la mère et le père alors qu’ils n’ont aucun ancêtre connu en commun. Cet air de ressemblance s’étend aux enfants.
La mère, le père et les deux filles aînées sont indéniablement au-dessus du panier en ce qui concerne la beauté physique, c’en est même effrayant. Comparativement, la petite dernière (Elke) est normale, elle fait pâle figure, bien loin d’être moche. Je dirais même qu’elle est mignonne à sa façon, mais je comprends l’impression qu’elle peut avoir de se sentir un vilain petit canard, si j’en crois les dires de ma tante.
J’ai déjà rencontré par deux ou trois fois cette famille chez mon oncle et ma tante, mais Elke n’était pas présente. Je me rappelle vaguement les avoir croisés à De Haan quand j’étais nettement plus jeune, mais je n’en garde aucun souvenir marquant. En réalité, c’est uniquement parce que ma tante me l’a dit et redit plusieurs fois que je le sais. Je me demande si je ne me suis pas fabriqué de faux souvenirs…
Indéniablement, Saskia et Eline sont très belles, elles ne manquent certainement pas de soupirants. Pour moi, elles sont trop belles, même si je ne détesterais pas lutiner un peu avec elles. Mais je sais faire la différence entre fantasme et réalité.
Après avoir dit bonjour à tout le monde, je discute en français depuis quelques minutes avec Eline qui fait la réflexion suivante :
Du coin de l’œil, je constate que sa petite sœur semble un peu étonnée de mon flegme envers sa sœur. Il faudra que je lui pose la question. Ce que je fais un peu plus tard, quand j’essaye de converser avec elle :
Elle est surprise par mon abord direct. Après un petit silence, elle répond :
Oui, elle a un petit accent, mais ça ajoute un certain charme. Par amusement, je réponds en néerlandais (traduction faite) :
Elle est assez étonnée :
Ma réponse la surprend une fois de plus. Je vois bien qu’elle hésite sur la suite à donner : soit m’envoyer promener, ou soit abonder dans mon sens. Finalement, elle se décide, me répondant toujours en français :
Très dubitative, elle lâche :
Que je traduis illico en « gros pervers de Français », ce qui n’est pas tout à fait faux. Mais je vois bien que ma répartie un peu leste l’amuse, ce qui est un bon point, car je reconnais avoir forcé la dose pour un premier contact. Ou bien ça passe, ou bien ça casse…
Elke semble apprécier ma présence, tout au moins, elle la tolère. Mais, vu nos discussions, je suppose que c’est un peu plus qu’une simple tolérance. Comme ma tante l’avait dit, nous avons, elle et moi, divers points communs, sans toutefois nous ressembler trop. Finalement, ce séjour sur la côte flamande se passe bien : Elke approfondit son français et je commence à savoir m’exprimer potablement en néerlandais.
Nos dialogues sont souvent des étranges mélanges, avec une phrase dans une langue et la suivante dans l’autre. Mais généralement, elle parle en français, et je lui réponds dans sa langue maternelle. Et parfois, nous nous rectifions l’un l’autre, sans chercher à diminuer la personne qui a fait la faute.
Par la suite, pour le confort des lectrices et lecteurs, les dialogues seront traduits correctement, malgré les multiples fautes de part et d’autre.
Au début, on va dire qu’elle et moi, on ne savait pas sur quel pied danser. Je lui ai proposé d’aller faire un petit tour, histoire de discuter sans oreille indiscrète. Elle a accepté, souhaitant elle aussi mettre les choses au clair. Après avoir déballé notre version, nous avons constaté que nous étions sur le même bateau. J’ai pris les choses en main :
De ce fait, le premier jour est consacré à nous connaître, tout en nous baladant. Nous découvrons avec plaisir que nous avons plein de points en commun et que le courant passe plutôt bien. Je vois une nette différence entre la tête qu’elle faisait au matin et celle qu’elle fait déjà à midi quand nous déjeunons au-dehors à deux. Perso, je constate que c’est nettement plus pénible que prévu.
Elke est de taille moyenne, mais à côté des membres de sa famille, elle semble petite. Idem pour la couleur de ses cheveux, elle est châtain clair, mais semble brune. Quand on contemple son visage, son père et sa mère ne peuvent pas la renier : même ovale, même nez, même bouche, mêmes yeux bleu-vert. Si j’étais un publiciste, je dirais qu’Elke est la version « abordable » de la famille Vandersteen. Elle a son petit caractère, elle sait ce qu’elle veut et ne s’en cache pas.
Le deuxième jour, nous bavardons beaucoup et nous allons surtout à la plage. Bien qu’elle ait mis un maillot une pièce très sage, je constate que l’anatomie d’Elke est très appétissante. Mais c’est juste une constatation venant de ma part. Néanmoins, j’ai bien senti que le thermomètre avait augmenté de quelques degrés…
Le soir, ma chère tante me fait un petit reproche :
Elle continue sur sa lancée :
Le troisième jour, vers dix heures, tandis que nous nous dirigeons à pied vers la zeedijk (la digue) qui mène à la plage et aux commerces, Elke me fait remarquer sans fard :
Tout en souriant, j’abonde dans son sens :
Elle hoche la tête :
Elle se met à rire de bon cœur, ce qui surprendrait bien des personnes, à commencer par sa famille. Même si je ne la connais que depuis peu de jours, je trouve (comme l’a si bien dit ma tante) qu’elle est devenue plus ouverte. Il lui fallait sans doute quelqu’un avec qui parler, sans être rabrouée et comparée systématiquement à ses deux aînées.
Je récapitule : nous en sommes au troisième jour (quatrième, si je compte le soir de notre arrivée), tout se déroule très bien entre elle et moi. Il faut reconnaître qu’Elke possède quelques atouts fort intéressants auxquels je ne suis pas insensible. Hier, quand nous sommes remontés sur la digue après avoir quitté la plage, elle est passée devant moi. À la hauteur de mon nez et de mes yeux, j’ai eu droit à un splendide popotin qui ondulait gracieusement. J’ai failli avoir un geste malheureux !
Car, comme déjà évoqué, Elke n’est pas une jeune fille négligeable. Bon d’accord, elle n’a pas la grâce aérienne, voire éthérée, de ses sœurs, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut la cacher sous le tapis, car elle a ce qu’il faut là où il faut, surtout quand on aime les belles pâtisseries un peu débordantes. Ce qui est mon cas.
Ce matin, quand je l’ai vue en bikini avant qu’elle ne revête une grande tunique de plage, encore heureux que mon sac de plage était devant moi, ce qui a permis d’éviter une situation gênante. Il faut avouer qu’Elke avait mal ajusté le haut, ce qui la rendait très érotique, du moins à mes yeux. Je me suis étonné moi-même… Je savais que j’avais une inclination pour la chair fraîche, j’en ai eu confirmation.
Un peu plus tard, étant installés sur la plage, nous revenons de la baignade. L’eau n’est pas à la même température qu’en Méditerranée, mais ce n’est pas le Pôle Nord. Et puis, je suis habitué, peut-être moins que ma voisine. Le seul avantage de l’eau froide est de rétrécir une certaine partie de mon anatomie trop intéressée par ma voisine. Quoique l’eau est plus tiède que froide, mais ça aide quand même.
Jeu de mots royalement vaseux et totalement intraduisible exploitant la ville, le prénom et le pronom possessif. Allongée sur sa serviette, Elke lève les yeux au ciel :
J’apprécie l’effort de la rime. J’en rajoute une louche :
Les yeux fermés, elle chantonne :
Elle continue de fermer ostensiblement les yeux, s’abîmant dans un faux sommeil.
Je dépose un premier baiser sur son front. Elle ne bouge pas. Par amusement, je dépose le suivant sur le bout de son nez. Elle ne bouge pas plus. Entraîné par mon élan, je me penche sur ses lèvres pour y déposer un furtif baiser volé. Elle ne bouge toujours pas, mais je constate qu’elle est en train de rougir.
Qu’est-ce que je dois penser de tout ceci ? Elle n’ose rien dire, prisonnière de son petit jeu ? Elle n’est pas contre ? Ou bien, finalement, ça ne veut rien dire ?
J’ai la curieuse impression que ma future action va conditionner bien des choses, comme si j’étais à un carrefour, devant me décider devant plusieurs voies possibles. C’est un sentiment diffus, mais puissant.
J’opte pour la possibilité la plus risquée, mais la plus tentante : je l’embrasse posément. Je ressens comme un choc électrique. De son côté, Elke frémit sous mon baiser, restant néanmoins inerte, puis, soudain, elle y répond en jetant ses bras autour de mon cou.
Ce n’est pas la première fois que j’embrasse une fille. J’ai même déjà embrassé des femmes, mais il est clair et net qu’aujourd’hui, il y a quelque chose en plus, et pas un petit quelque chose !
La machine s’emballe, j’ai l’impression d’être en chute libre ! Je veux que ce baiser dure longtemps, très longtemps, que nos lèvres se soudent, que nos langues se lient. Mes mains voraces caressent fiévreusement ce corps qui me tente tant.
Quand nous nous détachons, ses yeux brillent, à la fois d’excitation et de colère. Comme j’ai de bons réflexes, j’évite de justesse une gifle.
Assez interdite, Elke se fige sur place, son bras toujours en l’air. À moi de bien répondre. Autant jouer la franchise :
Toujours allongée sur le dos, elle réagit assez vivement :
Elle se redresse un peu, me regardant avec des gros yeux ronds :
Au milieu du bruit des vagues, le temps est suspendu. Il va falloir que je dise quelque chose d’intelligent, mais en pareil moment, c’est souvent un truc plat ou une imbécillité qui sort. Oui, Elke me plaît, il me suffisait de le dire pour que ce soit une évidence. Comme quoi…
Toujours penché sur elle, j’approche mon nez du sien :
Je la regarde droit dans les yeux :
Je sens confusément que le temps des paroles est révolu et que celui des actes s’ouvre. Alors, je l’embrasse à nouveau, et on ne peut pas dire qu’elle s’y oppose farouchement !
Bien que je continuerais bien à l’embrasser durant des heures, il faut reprendre son souffle à un moment ou à un autre. C’est à regret que nos lèvres se séparent, mais je laisse une main sur un sein que j’ai eu grand plaisir de peloter. Clignant des yeux, assez stupéfait par la tournure des événements, je m’exclame :
Allongée sur le dos, reprenant son souffle, Elke se met à l’unisson en flamand :
Tiens, je n’avais jamais fait attention que « vrai » et « où » étaient homophones en néerlandais… Waar et onwaar (vrai et faux). Revenons à nos moutons… j’enchaîne en français :
Elke se redresse sur ses coudes :
Ma main toujours sur son sein, j’ajoute précipitamment :
Sans lâcher son sein fort doux (je constate avec plaisir qu’elle ne me rabroue pas), je continue mon argumentaire :
Avec un petit sourire amusé et avide, je me penche à nouveau sur elle :
J’abonde dans son sens en l’embrassant à nouveau, sans me retenir. Elle aussi ne semble pas vouloir se modérer. L’après-midi passe à une allure folle, le temps semble se contracter au fil de nos baisers de plus en plus fiévreux et langoureux.
Les jours suivants, nous recommençons. Pour l’instant, Elke ne souhaite pas que ça se sache, donc nous ne nous affichons pas devant des personnes connues. Elle se justifie :
Un peu plus tard, j’en sais un peu plus : les deux seuls petits copains qu’elle a ramenés chez elle ont eu le coup de foudre pour ses sœurs. Je comprends que ça puisse refroidir la fille ou la femme la mieux disposée.
Parfois, je ne peux pas m’empêcher de regarder Elke d’une certaine façon que je pourrais parfois qualifier d’avide. Elle aussi. Mais, curieusement personne ne fait attention. Parfois, je constate que ma nouvelle petite amie est quasiment invisible aux yeux de la plupart des personnes présentes. C’est moche pour elle, mais quelque part, ça nous arrange.
Nous nous tenons à carreau quand nous sommes avec la famille, mais nous rattrapons le temps perdu quand nous sommes loin de leur regard, surtout sur la plage. C’est ainsi que je n’ignore plus rien de ses seins et de ses tétons que je câline et pelote sans complexe. Et visiblement, ma petite Flamande aime beaucoup que je m’occupe aussi ainsi d’elle.
Je reconnais avoir un côté démonstratif et tactile, ce qui ne déplaît pas à Elke :
Pas besoin de traduction, surtout avec le dernier mot de cette réponse. Je la fais taire en l’embrassant voluptueusement. Elle colle sensuellement son mignon petit corps contre le mien, et je sais qu’elle ne fait pas semblant.
Comme nous sommes majeurs tous les deux et que les simples bisous et caresses sont d’aimables agaceries qui mettent en appétit, nous avons décidé de franchir une étape supplémentaire dans notre relation. Ce ne sera pas une grande première, ni pour elle ni pour moi, car nous ne sommes plus vierges tous les deux.
Nos familles étant parties à Bruges/Brugge, autant en profiter, n’est-ce pas ? Même si cette ville n’est pas très loin, comme ils ont prévu de déjeuner sur place, ça nous laisse un peu de temps devant nous.
Pour donner le change, Elke et moi sommes partis comme d’habitude vers la plage, tandis que tout le monde se préparait à partir vers la Venise du Nord. On ne peut pas dire que nos familles aient beaucoup insisté pour qu’on les accompagne. Peut-être que j’irai plus tard avec ma petite amie faire un petit tour, mais ce sera en amoureux, avec personne sur le dos.
Quelques minutes plus tard, nous sommes revenus sur nos pas. Tandis que nous approchons de l’appartement, je demande à ma petite amie :
Arrivés dans ma chambre, nous nous embrassons tout de suite, nos mains ne tiennent plus en place. Côté sexe, les jeunes filles belges sont souvent moins complexées que les Françaises, je m’en suis aperçu plus d’une fois et mes amis masculins aussi. Je constate avec plaisir qu’Elke est dans la norme à ce sujet.
Peu de temps plus tard, nous sommes nus tous les deux. J’en profite pour caresser et embrasser la moindre courbe que je décèle chez Elke. Visiblement, elle aime beaucoup ma ferveur envers sa petite personne. De son côté, elle ne reste pas inactive, ce n’est pas une étoile des mers ou du ciel qui attend béatement qu’on l’adore. Ses mains parcourent elles aussi mon corps, idem pour ses lèvres.
Nous nous offrons une petite pause pour mieux enchaîner la suite des réjouissances. De ce fait, avec naturel, elle est en train de me masturber, tandis que mes doigts taquinent sa fente et un certain petit bouton rose qui y est niché.
C’est elle qui prend la parole en premier :
Sans lâcher ma verge qu’elle câline, Elke sourit :
Mon autre main s’amuse avec un téton très érigé. Elke indique de cette façon qu’elle est excitée, je m’en étais déjà rendu-compte auparavant. Elle mouille déjà, ce qui est une autre manière de montrer le même état.
Je me redresse, elle m’interroge :
Elle rougit fugacement, pensant peut-être à la faveur qu’elle m’a accordée hier, quand j’ai pu plonger ma tête entre ses cuisses et la faire jouir de ma langue.
Ce n’est pas la première fois que ma verge a le plaisir d’être entre les lèvres d’Elke. Elle m’a très vite accordé ce plaisir, mais était plus réticente à ce que je lui accorde l’équivalence. Curieusement, en contrepartie, je pouvais croquer ses fesses et même taquiner son petit puits sombre. Chaque personne possède ses propres frontières en la matière.
Avec application, je lèche cette mignonne fente odorante et dégoulinante surmontée d’un petit bosquet. En même temps, Elke s’applique plus bas autour de ma colonne de chair. Un échange de bons procédés. Je sens que je vais avoir quelques difficultés à me retenir, mais je sais aussi que je serai à nouveau en forme peu après, les joies de la jeunesse. Mais j’aimerais éjaculer pendant que ma petite amie jouit, un petit fantasme à assouvir.
Alors je me retiens comme je peux. Surtout que je sais qu’Elke se fera un plaisir de tout avaler sans rechigner, et même de nettoyer ensuite mon outil. C’est la bonne surprise que j’ai pu avoir la première fois avec elle.
Indiscutablement, je peux affirmer avoir tiré le gros lot avec elle. Je ne sais pas si en néerlandais, on conserve le jeu de mots… Peut-être que j’aurais confirmation d’avoir tiré le très gros lot tout à l’heure, une fois que nous serons épuisés tous les deux…
Après l’apéritif vient le moment des choses plus sérieuses…
Les premières fois ne sont pas toujours évidentes, car on ne connaît pas encore bien l’autre, ses limites, ses attentes. Avec Elke, je suis déjà allé assez loin pour avoir une petite idée générale, afin de ne pas me louper. La donzelle n’est pas une oie blanche qui s’effarouche d’un rien. Mais en contrepartie, elle a matière à comparaison.
Pour en revenir aux généralités, si on rate cette première fois, ça engage mal les suites à venir, bien que souvent les femmes soient consolatrices, conciliantes et accommodantes. De l’autre côté, si on en fait de trop, on installe des perspectives qui deviendront parfois irréalistes par la suite. Il faut trouver un juste milieu, mais quand même tiré vers le haut.
La partie n’est pas toujours facile, côté masculin. Elle l’est un peu plus, côté féminin, car la demoiselle peut se permettre une certaine passivité. Il est facile pour certaines personnes de jouer les étoiles de mer inertes, de quoi traumatiser certaines âmes sensibles. J’exagère ? À peine ! Je songe à Armand qui a subi deux échecs consécutifs avec deux femmes différentes. Il broyait du noir, songeant à finir ses jours dans une poubelle. Encore heureux que la troisième, ayant eu vent de la chose, l’ait carrément pris en main. Depuis, ça va nettement mieux, mais la remontée de la pente fut laborieuse.
Mais là maintenant, ce n’est pas d’Armand dont il s’agit, mais de moi.
Elke vient de jouir de la grosse léchouille que je viens de faire, elle récupère petit à petit de sa jouissance, tandis que je couvre son corps alangui de bisous et de caresses. Ce qui ne m’empêche pas de cogiter.
Entrer en elle par une levrette me semble un peu rapide. Je vais donc essayer par un classique missionnaire, puisqu’elle est allongée sur le dos, jambes écartées. Mais avant, une autre petite léchouille pour se remettre tous les deux dans le bain.
Elke frémit à nouveau de plus en plus. Si je ne dis pas de bêtise, elle va jouir dans peu de temps. Je continue donc mes coups de langue dans sa fente et surtout autour de son petit bouton rose si sensible. Je vois bien qu’elle essaye de se retenir pour mieux profiter, mais je sais qu’elle finira bientôt par céder.
Tandis qu’elle est en train de jouir, elle repousse ma tête. J’en profite pour me redresser, puis pour enfiler un préservatif. J’aurais préféré sans, mais il vaut mieux être prudent. Encapuchonné, je me fais un plaisir de diriger ma lance vers l’objectif et, peu après, j’ai le grand plaisir d’entrer en elle. Elke émet un petit hoquet, mais elle ouvre encore plus les jambes, les bras tendus vers moi.
Les mains de ma nouvelle amante sur mon dos, j’explore son intimité, bien décidé à profiter aussi bien pour elle que pour moi. Nouant à présent ses jambes autour des miens, elle murmure des tas de « encore » dans sa langue natale. Et je ne pense pas qu’elle simule.
Je n’ai pas trop le temps de cogiter, car mon propre plaisir survient sans prévenir, tel un loup sur un agneau. Je me tends, je tente de résister, mais c’est peine perdue. Alors je me laisse aller, faisant sauter toutes mes digues !
Elke m’accompagne à nouveau dans cette jouissance qui devient double. Sauf erreur de ma part, notre première fois commence bien, très bien !
Trois à un est l’actuel bilan. Je sais qu’une femme a plus de facilités pour enchaîner les jouissances qu’un homme, et puis il y a une grosse satisfaction à faire décoller plusieurs fois son amante vers le septième ciel. Ça prouve par A plus B qu’on n’est pas manchot.
Nous sommes en train de récupérer afin de mieux continuer. Telle une chatte, Elke est blottie contre moi :
Ce que femme veut, Dieu le veut. Il ne convient d’aller à l’encontre d’une telle demande…
J’ai l’impression que nous sommes en train de tester une à une les diverses positions du Kâma-sûtra, afin de retenir celles qui nous sont les plus profitables, mais pour l’instant, toutes nous conviennent.
Actuellement, c’est l’Amazone, Elke dessus, accroupie-assise sur moi qui suis allongé sur le dos. Ma verge entre profondément en elle qui contrôle le joystick que je lui offre. Elle me demande soudain :
Elle sourit perversement :
Ce n’est pas une parole en l’air… Depuis tout à l’heure, je constate qu’elle sait jouer sans complexe avec ma verge et son vagin qu’elle contracte à sa guise. Oui, Elke n’est pas une débutante, et ça me convient parfaitement. Je sens que je vais adorer faire des heures supplémentaires avec pareille partenaire !
Beaucoup plus tard, elle et moi sommes lessivés, épuisés, vidés, rincés, mais parfaitement heureux d’avoir côtoyé et dépassé tant de fois les nuages et même les étoiles.
Nous avons eu confirmation que nous nous entendions aussi très bien sur le plan sexuel. C’est comme si plein de portes fermées s’ouvraient devant nous. Ce matin, nous baladons au-dehors, loin des regards indiscrets de nos familles, je la questionne :
Son sourire est lumineux :
Puis nous nous embrassons. Quand nos lèvres se dessoudent, toujours plaquée et blottie contre moi, Elke me demande :
Elle ne répond rien, mais sa mimique est expressive. Je fais rapidement le point : elle a des études à poursuivre, j’ai eu mon diplôme, et normalement une place au chaud qui m’attend mi-septembre aux environs de Lille. Je loue déjà un petit appartement un peu à l’écart du centre-ville, miraculeusement pas loin de mon futur employeur. Donc, c’est largement jouable, peu importe la nationalité.
Jamais je n’aurais cru avoir un tel coup de cœur, ici et maintenant. Après les vacances, j’avais prévu de m’installer posément dans la vie professionnelle, puis de me chercher par la suite une éventuelle compagne. J’ai déjà eu des aventures, je ne le nie pas. Mais avec Elke, c’est différent. Je sens que j’ai envie de construire quelque chose avec elle.
Ma compagne trouble mes pensées :
Elle me regarde :
Aussitôt, elle devient féline :
Comme très souvent, notre conversation se termine sur un énorme baiser fougueux et sensuel qui aurait sans doute été interdit sur les grands écrans de l’âge d’or du cinéma hollywoodien !
Ce matin, main dans la main, nous nous baladons dans la ville sans but précis. Machinalement, nous nous dirigeons vers la grande place centrale toute ronde, le Parkdomein. Alors que nous parlions de l’actualité, Elke bifurque soudain :
Après une courte pause, elle précise :
Je m’étonne un peu :
Sa réponse est fuyante :
Sa réplique est brève :
Ah, j’ai peut-être fait une bourde. Je comprends que je ne dois pas trop insister, même si je sais depuis le début que je ne suis pas son premier homme en matière de sexe. Toujours main dans la main, nous continuons à avancer dans la rue. Quelques secondes plus tard, Elke tient à mettre les choses au point :
Je plaisante :
Prestement, elle m’entraîne sur le côté, puis elle me fait face :
Elle cherche ses mots. J’essaye de répondre à sa place :
Elke se met à rougir :
Pour détendre l’atmosphère, je bifurque :
Reprenant notre promenade après un petit bisou, nous passons à autre chose. Vers midi, nous déjeunons en tête à tête dans un petit restau à l’écart. Puis nous retournons aux appartements pour prendre diverses affaires et nos vélos. Une grosse demi-heure plus tard, nous arrivons au pied des dunes, sur une plage moins fréquentée, car plus difficile d’accès.
Déjà torse nu, j’étends les serviettes sur le sable et je les bloque conjointement avec le grand sac. Durant ce temps, Elke ôte ses vêtements, ayant mis son bikini par-dessous. J’ouvre de grands yeux :
Trois timbres-poste : un sur chaque téton et un sur sa fente, et on ne peut pas dire que tout soit nickel dissimulé. Elle rougit, je continue :
Pour éviter les débordements, je remonte un peu mon short :
Je me contente de rire, ce qui m’évite de répondre. Nous nous allongeons sur les serviettes, j’ai du mal à détacher mes yeux du corps offert de ma nouvelle petite amie. Quelques minutes plus tard, elle se retourne sur le ventre, fesses dénudées, si on excepte une ficelle que je devine plutôt que je vois, coincée dans son sillon. Elke a un splendide popotin accueillant, je le sais déjà, j’en ai profité auparavant, mais là, sous le soleil, c’est encore plus flagrant.
Je m’étonne à moitié :
Pendant que j’y suis, ayant appris le néerlandais en dilettante, en lisant surtout des BD, je demande, histoire de changer de conversation et de me refroidir un peu :
Me voici définitivement fixé, j’aurais dû demander avant cette confirmation linguistique. Regardant plus bas, je soupire :
Je soupire à nouveau :
Elle se met à sourire :
Elke se met à rire. J’en profite pour venir la coller, cette fille me fait trop d’effet ! Bien sûr, ça dégénère en multiples bisous et mains qui s’égarent. Je fais néanmoins attention de ne pas trop déranger son bikini, même si celui-ci est vraiment atomique dans les deux sens du terme. En tout cas, quand je me décolle momentanément de ce corps qui m’attire tant, je vois bien que ses tétons sont érigés, poussant le peu de tissu vers le haut.
Enlacés sur la plage, un peu sur le côté pour ne gêner personne, nous nous embrassons fiévreusement. Elke m’a avoué que j’étais aussi l’un des rares garçons à savoir embrasser et à ne pas vouloir tout de suite la pénétrer. Rare garçon, c’est flatteur. De l’autre côté, Elke n’est pas une oie blanche, d’autres hommes sont venus avant moi, mais à prime vue, je possède pour la mignonne Flamande un statut particulier.
Pas le temps d’être jaloux inutilement. De plus, Elke possède un minimum d’expérience que bien des filles bien plus âgées lui envieraient. Avec tout ça, mon sexe m’arrive plus à rester dans mon maillot et vient s’écraser contre le ventre un peu rondouillet de ma petite amie. Celle-ci se fait un plaisir de se frotter contre lui, ce qui accentue l’envie que j’ai de cette petite vicieuse. Momentanément, je me dessoude de ses lèvres pour chuchoter :
Je reconnais bien là l’esprit pratique flamand !
Un peu plus tard, une fois de plus, nous venons de faire l’amour dans ma chambre et c’est toujours aussi fantastique et électrique. Mais faire des cabrioles n’est pas de tout repos, il faut bien accepter de faire des petites pauses de récupération un peu avant de continuer.
Nous avons inversé, elle parle néerlandais, je parle français, c’est plus simple, surtout quand on est épuisé, avec les yeux pas vraiment en face des trous. Le corps luisant de sueur, Elke me confie à mi-voix :
Je suis un peu étonné, je réfléchis fugacement à voix haute :
Elle me regarde avec un air un peu bizarre :
Un peu renversée vers l’arrière, elle se met à rire :
Tout en souriant, je caresse sa poitrine :
Se laissant toujours faire, Elke a un petit geste :
Elle plisse légèrement des yeux :
Jouant avec un téton bien érigé, je me mets à rire :
Jouant avec ses cheveux, elle se met aussi à rire :
Ma petite amie baisse un peu la voix :
S’agitant un peu, elle se met à rougir fugacement :
S’asseyant en tailleur, Elke rectifie :
Profitant de la nouvelle position de mon amante, je capture ses deux seins, confirmant à ma façon :
Je ne m’attendais pas à cette révélation :
À ces mots, elle me regarde avec des grands yeux :
Tandis que je pelote délicatement ses seins que j’adore avoir en main, elle marque une légère pause avant de me répondre :
Elle grimace un peu :
Se laissant toujours peloter, Elke hausse des sourcils :
Soupesant ses deux mignonnes masses, je me mets à rire :
Prestement, elle se blottit contre moi :
Inutile de préciser que nous avons remis le couvert avec joie et passion, elle et moi…
Le lendemain, après en avoir discuté sur la plage un long moment, nous décidons de nous afficher et d’annoncer la couleur, au soir, lors du repas prévu avec les deux familles au restaurant. Autour de la table, c’est visiblement une surprise pour tout le monde. C’est Saskia qui réagit la première :
Ma tante intervient :
Je me penche sur ma voisine et je l’embrasse sur les lèvres. Elle se laisse faire, ou plutôt, elle m’accompagne dans mon baiser. Puis, quand le baiser se termine, balayant toute la table du regard, Elke prend la parole en français :
Affichant un grand sourire moqueur, sa grande sœur devance les autres convives :
Et pour enfoncer le clou (qui l’est déjà bien), elle m’embrasse à son tour, mais à pleine bouche, sans aucun complexe. Si le message n’est pas reçu cinq sur cinq autour de la table, alors c’est désespérant !
Le lendemain matin, tandis que mon oncle dort toujours (impossible qu’il se lève avant neuf heures), lors du petit déjeuner, grande spécialiste mondiale des pieds dans le plat, ma tante me gronde à moitié :
Ma tante veut en savoir plus :
Elle insiste :
Elle râle :
Hier soir, Elke et moi, nous nous sommes éclipsés après le dessert pour aller nous balader main dans la main sur la digue. Je me doute bien que ça a dû bien jaser dans notre dos. Puisque ma tante parle de mes géniteurs, je précise :
Mes parents se posaient quelques questions, car je ne leur ai jamais présenté mes petites copines. Je savais qu’avec ces dernières, ce n’était pas bien sérieux. Ma chère tante s’est une fois de plus mêlée de mes affaires. Bien qu’un peu agacé, je reste flegmatique :
Croissant en main, je me mets à rire :
Quelque chose fait tilt en moi :
Un peu embêtée, ma tante ne répond rien, mais sa tête vaut toutes les réponses. C’est une hypothèse à laquelle je n’avais pas songé : me mettre Elke sous le nez pour que je me tourne vers une de ses sœurs ? Pourquoi ma tante a-t-elle envisagé ce genre de combinaison ? Je sais qu’elle est amie avec les Vandersteen et qu’elle est assez admirative envers les deux filles aînées. Comme elle n’a pas eu d’enfant, je suis un peu son fils de substitution. Ceci pourrait expliquer cela…
Me redressant de toute ma hauteur, je croise les bras :
Elle se fige, puis me regarde attentivement :
En réalité, je n’en sais rien, je suis dans le flou, mais il est vrai que j’ai envie de faire un bon bout de chemin avec Elke. Peut-être que je me fais du cinéma, que je m’emballe trop, que je mets la charrue avant les bœufs, mais l’idée de faire la route avec elle me plaît bien.
Et comme j’ai coutume de le dire : je verrai…
Attablées sur une terrasse face à la mer, Eline et Saskia sont en train de faire causette, la plage de De Haan brillant sous le soleil d’août. Je m’approche d’elles avec des boissons. Elke me suit juste derrière avec des gaufres.
Alors que nous sommes à quatre autour de la table, l’une des sœurs s’exclame soudain :
Demande Saskia qui a déjà dévoré la moitié de sa gaufre. Se redressant complètement sur son siège, l’interpellée développe sa pensée :
Elke ne dit rien, elle laisse couler. C’est une chose qu’elle sait mieux gérer à présent. Jouant avec son verre, Eline fronce des sourcils :
C’est curieux comme elles parlent de nous comme si nous étions absents, alors que nous sommes juste à côté d’elles, sur la même table ! Regardant la plage bondée et la mer qui miroite, Eline devient songeuse :
Puis les deux sœurs regardent l’horizon baigné de soleil, semblant s’abîmer dans cette contemplation. Moi, j’en profite pour faire un petit bisou sur les lèvres de celle qui est devenue ma femme et la mère de nos enfants.