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n° 22977Fiche technique11105 caractères11105
2020
Temps de lecture estimé : 9 mn
20/03/25
Présentation:  Collection : les clichés ont la vie dure.
Résumé:  Une fête d’anniversaire et une fête de fin de saison de basket… Une supportrice et un champion. Un black, une blonde et quelques clichés.
Critères:  #érotisme #volupté #rencontre fh sport boitenuit douche réveil
Auteur : Carla.moore            Envoi mini-message

Collection : Les clichés ont la vie dure
Don’

Je le regarde. Il est de dos : long corps sculpté, épaules larges, muscles fins, ébène. Son boxer blanc moule ses jolies fesses bien fermes. Il est beau. En tout cas, il me plaît dans la lumière de cette fin de matinée…


Je suis assise à la table de sa petite cuisine. Il s’affaire à la cafetière. Je repense à cette nuit merveilleuse et à ce réveil si particulier. Ça ravive à nouveau mes sens, mes désirs.


Il se retourne, une tasse dans chaque main et le sourire aux lèvres. Son visage d’ange montre qu’il est satisfait et heureux. Je ne peux m’empêcher d’admirer ses pectoraux et ses abdos de sportif de haut niveau. Une véritable haute montagne.


Don’ (prononcer Done) est le pivot vedette de l’équipe de basket de la région depuis deux ans. Enfin, je devrais dire « était », car il vient de signer un contrat mirobolant avec un club en NBA et va partir d’ici quelques jours.


Hier soir, toute l’équipe se retrouvait dans cette boîte pour fêter la fin de la saison. Une saison excellente puisque « nous » avons fini deuxièmes du championnat. Et Don’ a eu aussi les honneurs, car il est le meilleur marqueur de cette compétition.

Ça fait deux ans que je l’admire de manière anonyme au milieu des supporters.


Hier soir, par hasard (et par chance, surtout) les copines et moi sommes sorties entre filles pour fêter l’anniversaire de Margaux et nous nous sommes retrouvées dans le même restaurant que le groupe : joueurs, staff, conjointes éventuelles.


Il y avait une grosse ambiance, rires, chants… Le Président a fait un discours pompeux, mais n’a pas réussi à casser l’ambiance, d’autant plus qu’il a ordonné une tournée générale de Champagne pour le groupe, mais aussi pour les autres clients du resto.

Le coach s’est levé à son tour :



Marine, qui est la plus délurée de nous trois, nous dit :



Mes amies continuent ainsi à délirer sur le charme des gars et leurs désirs d’y succomber.



Je réponds :



Marine se tourne vers elle :



Éclats de rire, et c’est reparti pour encore un dialogue plutôt graveleux dont je vous fais grâce, notamment sur la longueur et la largeur des « bites » des noirs.


Les lumières s’éteignent et un gâteau, toutes bougies allumées, arrive à notre table au son d’un « Joyeux anniversaire » entonné par tout le restaurant. Margaux rougit et souffle les bougies sous les applaudissements.


Quelques minutes plus tard, le groupe de basketteurs se lève et commence à partir. Marine entend qu’une grosse partie se retrouve au « K », une boîte à la périphérie de la ville.



La décision est prise sans hésiter. Nous voilà donc au « K ».


Bizarrement, le parking est relativement vide pour un vendredi.


Le videur nous signale que la soirée est privatisée et qu’on ne peut pas rentrer.



Il parle dans un talkie. Quelques instants plus tard, voilà Don’ qui vient en personne.



Je suis charmée par son accent américain. Il est tout près, je peux presque le toucher. Je perçois le « minaudement » de mes deux amies, mais je remarque surtout, et pour mon plus grand plaisir, que Don’ n’a d’yeux que pour moi ; il nous laisse nous installer à une table excentrée et retourne vers deux de ses futurs anciens coéquipiers. Un rapide coup d’œil m’informe que c’est le seul groupe composé uniquement d’hommes. La boîte semble vide par rapport aux autres fois où je suis venue. Au comptoir, Don’ et ses copains discutent, rigolent en nous jetant des regards fréquents.



Marine se surpasse en vulgarité ce soir. Je ne la reconnais pas. Les gars se tournent souvent vers nous ; je les soupçonne d’avoir le même type de dialogue que mes deux copines, et avec le même niveau de langage (en anglais). Ils se décident enfin : ils viennent vers nous et nous invitent à danser. Très vite, dans les déhanchements, le corps de Don vient dialoguer avec le mien. Leur discussion est harmonieuse. Nos yeux se sourient. Sans un mot, tout est dit.


Soudain, il me prend la main et m’entraîne un peu à l’écart, dans une alcôve où la musique est moins forte. Mon cœur bat rapidement et pas à cause de la violence de la danse.


Un serveur nous a vus, il arrive immédiatement avec deux coupes de champagne et nous laisse.



Don’ sourit. Il ME sourit. Je sens mon visage s’éclairer de plaisir, de désir. Je dois dire quelque chose pour ne pas paraître bécasse.



(Quelle cruche, ça, c’est de la conversation !)



J’ai pris l’air le plus étonné possible alors que je suis impatiente d’entendre le type de baratin que cet Américain va pratiquer pour me « séduire ». S’il savait que ça fait deux ans qu’il m’attire et qu’il n’a qu’à m’entraîner dans son lit pour que je lui montre combien je le désire. Devant mon mutisme, il enchaîne :



Il a remarqué, il m’a remarquée… Je sens des vibrations intérieures. Je suis flattée. Je fonds de plaisir.


Il laisse un temps pour que je parle, mais, comme je ne dis toujours rien, il continue :



Silence, regards, sourires.


Qu’est-ce qu’il attend ? Je suis conquise, prête depuis deux ans, il le sait.


Je prends ma coupe et la porte à mes lèvres… j’ai pas vraiment soif de liquide là. Il faut meubler ce silence si intense.



Je dis ça en claquant nos verres.


Ma timidité a volé en éclats. Son verre aussi. Il est trempé. Ça le fait rire dans un premier temps, puis il approche son beau visage du mien et me donne un baiser des plus merveilleux de sensualité.


Nos corps sont maintenant collés.


Un nouveau baiser plus long… nos langues se caressent. Nos mains visitent nos corps.


Il glisse sa bouche sur ma joue, mon cou, puis remonte contre mon oreille :



Mon ventre reçoit comme un appel d’air.



Le long du trajet, je redescends sur terre, je le regarde conduire. Combien de filles a-t-il emmenées ainsi chez lui : il a tout pour plaire. Oh, et puis tant pis ; je serai la millième. De toute façon, d’ici quelques jours, il est en Amérique. Soudain, je pense à la conversation sur la taille. Je n’ai que des capotes de taille standard.



Dans son appartement, ma robe tombe très vite, mes dessous suivent de très près. Un expert pour dévêtir une femme. S’il est rapide, il n’en oublie pas d’être sensuel. Ses caresses sont d’une douceur exquise.


Il ne semble pas déçu par mon physique. Au contraire.


Je suis déjà mouillée. J’ai eu chaud dans cette boîte, je dois sentir aigre.



Il me guide jusque dans la salle d’eau, me regarde entrer dans la cabine de verre. Je me sens une œuvre d’art sous son regard qui n’a rien de vulgaire.


Je vais lui faire un beau spectacle, bien coquin.


Mais, sans attendre, il se déshabille. Le haut est magnifique, musclé et élancé à la fois. Le plus bel homme que j’ai jamais approché, il n’y a pas de doute. Et il est pour moi.


Son boxer tombe et il vient vers moi.


Il bande !


Oh mon dieu ! Qu’il est petit ! Je ne vous dis pas la réaction de Marine et Margaux si elles le voyaient ! Moi qui avais peur dans la voiture d’une fellation pénible ou d’une sodomie impossible… crainte qu’il fasse craquer les préservatifs standards.


Il bande et son pénis est le plus petit que j’ai jamais vu. En dessous de la moyenne et par rapport à ses deux mètres et quelques, il paraît encore plus court.


Il m’embrasse. L’eau chaude coule sur nous. Nous nous enlaçons. La texture de sa peau est incroyablement douce et lisse. Il reprend ses caresses, me savonne…


Combien d’orgasmes ai-je eus cette nuit ? Je ne sais pas. Mais s’il a pénétré alternativement et plusieurs fois mon ventre, mes fesses, ma bouche, ce sont surtout ses deux mains, sa langue et ses lèvres qui m’ont donné les plus grands plaisirs. Elles ont caressé, mordillé, léché, embrassé chaque parcelle de mon épiderme. Sa tendresse a alterné avec sa fougue.

Don’ est un excellent basketteur, mais aussi un sublime amant. L’amant de la vie.



Je suis assise à la table de sa petite cuisine. Il s’affaire à la cafetière. Je pense à cette nuit merveilleuse, à ce réveil si particulier. Cette pensée ravive à nouveau mes sens, mes désirs :


Je dors, une langue humide et épaisse mouille mes lèvres entrouvertes. Un frisson de plaisir parcourt tout mon être. J’ouvre la bouche pour accueillir l’intruse, mais celle-ci s’enfuit, glisse sur mon nez, mes paupières, c’est bon, c’est tendre. Dans une course très lente, elle poursuit désormais son chemin vers mon oreille. Là, pour l’accompagner, des dents mordillent le lobe. Mon corps à peine réveillé est en ébullition, mes pointes se tendent, une chaleur envahit à nouveau mon ventre, mon bouton se redresser, semble dire « Ne m’oublie pas, je suis là ».


C’est merveilleux.


La langue, accompagnée des dents complices, rejoint (sans jamais lâcher mon épiderme) les seins, leur bout foncé, dur comme jamais. Nouvelles tensions. La course se poursuit jusque sur mon capuchon où les lèvres prennent le relais. Elles l’aspirent, l’englobent, le relâchent et recommencent jusqu’à ce qu’un jet chaud trempe mes cuisses entrouvertes.


La langue prend alors le relais pour nettoyer ce suc alors que mon corps s’apaise.


Quel réveil !


  • — Hello Baby, rejoins-moi à la cuisine, je vais nous faire du café.

Je le regarde. Il est de dos, corps sculpté, épaules larges, muscles fins. Son boxer blanc moule ses jolies fesses bien fermes. Il est beau. En tout cas, il me plaît dans la lumière de cette fin de matinée…