n° 22997 | Fiche technique | 23643 caractères | 23643 4134 Temps de lecture estimé : 17 mn |
03/04/25 |
Présentation: Une gentillette histoire imaginée à partir de diverses photos de ce vêtement typique. | ||||
Résumé: Quand on a joyeusement dépassé l’âge de la retraite, il n’est pas rare qu’on se souvienne de choses qui se sont passées, il y a plus d’un demi-siècle, mais ce souvenir-là est si vivace, si présent, qu’on a l’impression que c’était hier ou avant-hier. | ||||
Critères: #initiation fh jeunes | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Une gentillette histoire imaginée à partir de diverses photos de ce vêtement typique. Bonne lecture :)
Quand on a joyeusement dépassé l’âge de la retraite, il n’est pas rare qu’on se souvienne de choses qui se sont passées, il y a plus d’un demi-siècle, mais ce souvenir-là est si vivace, si présent, qu’on a l’impression que c’était hier ou avant-hier.
Angela…
À l’époque, juste après la guerre, quand j’habitais dans le Jura, j’étais jeune, beau, grand et mince. J’ai un peu changé depuis… J’ai perdu quelques centimètres en hauteur (l’âge tasse les gens) et j’en ai gagné beaucoup autour du ventre… Autant à la beauté, tout est relatif…
Que je vous raconte ça comme si j’y étais…
Angela (un prénom prédestiné) fait partie d’une classe d’Autrichiens (pas d’Allemands, nuance) débarquée chez nous pour un échange scolaire avec notre lycée, il y a trois jours, en ce début du mois de juin. Exactement douze filles et quinze garçons.
Notre lycée est très en avance sur son époque. Même si la mixité n’était pas vraiment de mise en classe, les deux sexes peuvent quand même se côtoyer dans la cour de récréation et à la cantine (sous surveillance, il est vrai). Ce qui est un très gros progrès par rapport à l’écrasante majorité des autres lycées de l’Hexagone, où c’est carrément la ségrégation, avec un bâtiment à part pour chaque sexe, et si possible, loin de l’autre. D’ailleurs, concernant notre école, certaines âmes pudiques et passéistes crient en permanence au scandale, à la honte, à l’ignominie et à la décadence des mœurs !
La guerre, je l’ai connue, elle est encore fraîche dans ma mémoire, et je n’en garde certainement pas un souvenir merveilleux. Malheureusement pour lui et aussi pour nous, mon père en est revenu abîmé, mais vivant. Tous mes camarades ne peuvent pas en dire autant, hélas.
Revenons à Angela…
Angela est plus âgée que moi d’environ un an, elle est la parfaite incarnation de la grande Germanique style Bavaroise, dotée de deux longues tresses blondes dans le dos, avec des yeux d’un vert intense. Une vraie beauté (du moins pour moi), avec son visage faussement poupin. Côté habillement, elle porte une robe en cuir, proche de la salopette, certains jours en rouge, et d’autres en vert, avec une chemisette blanche en dessous. Dès le départ, elle a spontanément attiré mon attention, car ma mère, qui est d’origine suisse alémanique, s’habille parfois de la même façon.
Quoique… ce n’est pas la seule raison…
De mon côté, ma mère m’a habitué à porter des culottes tyroliennes, sans doute par tradition en souvenir de son pays natal. En France comme en Suisse (où j’ai beaucoup de cousins et peu de cousines), les garçons sont rarement en pantalon, même en hiver (les gambettes à l’air, ça forme un homme et aussi une femme). Quant aux filles, c’est robe ou jupe. Pour elles, le pantalon étant un signe de… comment dire… pas bien, de mauvais genre, de très mauvais genre !
En fin d’après-midi, nous nous discutons avec quelques élèves autrichiens dans un café, et plus je la contemple, que je l’écoute, plus je flashe sur elle. Je bénis intérieurement ma mère de m’avoir forcé à parler avec elle l’allemand depuis ma tendre enfance, même si celui qu’elle m’a appris est assez dialectal, mais j’ai un net avantage sur la plupart des francophones présents autour de moi.
D’ailleurs, je sers souvent d’interprète, ce qui est valorisant, mais embêtant, car je ne peux pas vraiment me focaliser à fond sur Angela.
Assis à côté d’elle sur une grosse banquette verte à une table du café, pris d’un coup de folie, je pose timidement ma main sur ses genoux. Puis, voyant qu’aucune gifle ne s’abat illico sur ma joue, je décide de la laisser là où elle est. Puis m’enhardissant, je la caresse délicatement. Ensuite, je remonte lentement vers le haut de ses cuisses. Angela me laisse faire, elle continue de bavarder comme si de rien n’était…
Inutile de dire que mes hormones me travaillent terriblement… Hélas, je sens qu’il va falloir que je me contente de ça, c’est déjà pas mal. Je maudis le fait que nous ne soyons pas seuls tous les deux… Mais je compte me rattraper demain, jeudi.
C’était l’époque où le jeudi était sans école. Je sais, ça remonte…
On parlait d’ailleurs de la semaine des quatre jeudis, mais à bien y réfléchir, cette expression était un tantinet fausse, car on allait aussi le samedi en classe, mais pas jusqu’à la fin de l’après-midi. En clair, seul le dimanche était férié, et encore, car il était presque obligatoire de faire acte de présence le matin lors de la messe pour ne pas être considéré comme un paria dans le village où tout le monde connaît tout le monde.
Plus précisément, où tout le monde surveille tout le monde.
Le lendemain, me levant à la même heure que d’habitude, je mets mon tyrolien pour aller au lycée. Mon père étant déjà parti travailler, j’annonce à ma mère que je sors matinalement.
Ma chère génitrice m’interpelle :
Mon explication est largement plausible, ma mère acquiesce :
Lorsqu’elle me voit arriver habillée de la sorte, Angela est un peu surprise de me voir vêtu ainsi, pensant que ce genre de culotte n’était pas coutumier en France. La dernière guerre est encore fort présente dans les mémoires, et ça n’incline pas à ce qu’on rappelle trop ce qui est germanique. Mais ses yeux riaient de bon augure.
Et comme j’en ai l’habitude, à la Bavaroise, je n’ai rien mis sous le mien. En dehors des jours d’école, à l’âge du primaire, déjà, ma mère ne me faisait pas souvent mettre de slip quand j’avais ma culotte tyrolienne. Elle disait que ces culottes de cuir étaient faites à l’origine pour être portées comme ça. Et depuis qu’à mes 12 ans, j’avais eu ce nouveau tyrolien, quand je le mettais, je n’avais jamais de slip dessous, me trouvant mieux ainsi, plus à l’aise, plus pratique…
Pour la forme, je fais un peu de sport avec tout le monde, mais assez vite, je réussis à m’isoler avec l’objet de mon désir.
Angela n’a pas fait beaucoup de difficulté pour que je l’entraîne un peu plus loin. Bien que je n’en ai pas la certitude, je pense qu’elle attendait que je le fasse. Je reconnais avoir rencontré quelques difficultés à trouver les bons mots, les bons arguments, mais je présume que ma bonne volonté devait se voir comme le nez au milieu de la figure.
Nous parlons d’un peu de tout et de rien. Après avoir expliqué la composition de ma famille, Agela hoche la tête :
Elle se met à rire :
Momentanément, je me suis posé la question d’un éventuel complexe d’Œdipe, mais j’ai vite compris qu’elle disait ça pour plaisanter. Durant la matinée, je me demande comment réussir à avancer dans mon approche. Plusieurs fois, j’ai réussi à poser ma main sur la sienne, j’ai même réussi à lui caresser le genou puis la cuisse, mais nous avons souvent été dérangés. Pourquoi ne peut-on pas être tranquille au moins cinq minutes ?
Alors que je pense avoir le champ libre, ma main étant en train de caresser voluptueusement une cuisse appétissante, Angela plisse des yeux :
Elle tourne la tête vers le fronton d’un bâtiment sur lequel trône une grande horloge :
Hélas pour moins, c’est direction la cantine. Double malheur, je ne suis pas à la même table qu’Angela. Après le repas, c’est quartier libre, j’en profite pour rejoindre mon autrichienne préférée, et m’isoler à nouveau un peu avec elle.
Je crois qu’on appelle ça l’audace des débutants : je dépose un petit baiser sur ses lèvres toutes roses. Quand je recule ma tête, je suis tout rouge, je me demande si je n’ai pas dépassé les limites. De son côté, elle me demande de façon narquoise :
Inutile de me le dire deux fois, car même si je suis un débutant, je sais reconnaître un feu vert quand j’en vois un ! Nous nous regardons intensément, je me colle contre son corps, puis je l’embrasse maladroitement. C’est la première fois que j’embrasse une fille à pleine bouche. Angela ne recule pas, elle ne se refuse pas. Nos lèvres, puis nos langues se rencontrent. Je suis un peu surpris par ce contact à la fois humide et électrisant.
Elle est plus expérimentée que moi, elle sait se servir de ses lèvres et de sa langue, alors je suis le tempo, je suis là pour apprendre, je n’ai aucune honte à me l’avouer. Je reconnais avoir parfois fantasmé sur une femme mature qui m’aurait initié, mais une fille légèrement plus âgée que moi, s’y connaissant, c’est très bien ainsi !
De mon côté, mes mains ne restent pas inactives, serrant d’abord sa taille. Puis, instinctivement, l’une d’elles remonte le long de son dos, entre ses tresses, s’égarant plus haut dans ses cheveux, en appui, comme pour mieux souder nos lèvres.
J’avoue que c’est très excitant d’embrasser de plus en plus voracement une fille qui n’est pas née de la dernière pluie. Après une certaine hésitation, mon autre main quitte sa taille pour descendre vers ses reins puis ses fesses. Quand j’arrive à destination, Angela ondule carrément contre la bosse qui déforme mon short. J’apprécie beaucoup son initiative, sans parler de ses courbes que je caresse avec délectation !
J’apprends beaucoup de choses en peu de temps. Pourvu que ça continue ainsi !
S’embrasser, c’est très bien ; reprendre son souffle, c’est mieux. Sans trop me décoller de ce corps qui m’affole, je garde toujours Angela captive entre mes bras, mon nez sur le bout du sien, un filet de salive reliant incongrûment nos bouches.
Cette fois-ci, c’est elle qui m’embrasse. Une fois de plus, j’ai l’impression d’être sur des montagnes russes, avec une profusion de sensations fortes. Ma main glisse sous son espèce de salopette, pour venir cueillir un sein bien rond. Ce simple contact m’électrise. Embrasser une fille tout en la pelotant, c’est franchement bon !
Elle se met à rire :
Normalement, cet après-midi avant au moins seize heures, signe du Destin avec un D majuscule, il n’y a personne chez moi, à la maison. Qui ne risque rien n’a rien :
Elle réfléchit un peu, peut-être pour la forme, peut-être réellement, puis elle m’annonce :
Je suis tellement content de sa réponse que je l’embrasse à nouveau ! Et pas un petit et bref bisou, oh non !
Pour aller chez moi, nous prenons le bus, ça ira plus vite. Nous nous asseyons sur une banquette dans le fond, nos jeux de mains sur les cuisses du matin ont repris. Assez vite, elle glisse ses doigts, puis sa main sous le tissu de ma culotte, mon short étant à la fois court et large, en particulier les Tyroliens. De plus, ma mère l’avait acheté volontairement trop grand pour qu’il dure plusieurs années.
Bien sûr, Angela rencontre très vite mon service trois-pièces, puisqu’aucune barrière n’existe. Ma tige est déjà bien rigide, dure comme du bronze ! Son regard se fait intense, tandis qu’elle commence à jouer avec mon intimité.
Après quelques palpations, elle murmure :
Je ne sais pas trop ce que je dois penser de cette assertion. Pour ma part, je fais la même chose, glissant ma main sous la partie basse de sa robe bavaroise. Contrairement à moi, elle possède une petite culotte. Après avoir dépassé le haut de ses cuisses, mes doigts s’enfouissent dans un bosquet soyeux que je devine être blond.
La vie étant mal faite, nous arrivons un peu trop vite à l’arrêt de bus où nous devons descendre.
La maison est à nous, ma mère rentre la première vers seize heures, peut-être plus tard. Quant aux autres membres de ma famille, il ne faut pas les attendre avant au moins dix-huit heures. Nous grimpons tout de suite dans ma chambre. Pour une fois, je bénis ma mère d’être tatillonne sur le rangement. Pour preuve, la réflexion d’Angela :
J’en conclus que ce n’est pas la première fois qu’elle met les pieds en pareil lieu et en pareille circonstance, à moins qu’elle ne parle en général. Peu importe ! Assez fébrile, je suis debout, face à elle. Elle et moi sommes à peu près de la même taille, car elle est un peu plus âgée, et à nos âges, les mois se comptent en centimètres. Le bas de mon ventre et surtout mes bijoux de famille sont déjà envahis de chaleur.
Comme il faut bien commencer par quelque chose, et comme j’ai envie de recommencer, je prends l’initiative de l’embrasser, tout en me coulant contre elle. J’essaye de refaire ce qu’elle m’a fait, il n’y a pas si longtemps. Rien ne vaut la mise en pratique dans un bref délai !
J’ai la nette impression que c’est plus torride, plus sensuel, voire un peu… euh… débauché… je n’arrive pas à trouver le bon mot. D’autant qu’Angela ne reste pas passive. En tout cas, ça me fait beaucoup d’effets ! Je commence à comprendre pourquoi certains hommes dérapent dans certaines circonstances.
Une sensation intense de chute libre sans parachute !
Durant ce temps, je la serre contre moi, pressant contre son corps. Je sens ses seins écrasés contre mon torse, mes mains descendent jusqu’à son popotin et glissent sur le cuir lisse et doux de sa robe traditionnelle, à la rencontre de belles fesses charnues que je caresse. De son côté, elle passe ses mains sous ma chemise, dans mon dos, puis sous la ceinture de ma culotte. Avec application, elle malaxe mes fesses, c’est agréable.
Aucun de nous n’a toujours dit quoi que ce soit…
Peu après, Angela me repousse, puis s’accroupissant, elle déboutonne prestement l’avant de mon tyrolien. Ma verge déjà bien raide, n’étant pas gênée par un slip ou autre, jaillit en dehors de son trop étroit endroit, droite comme la colonne d’un temple grec ou romain.
Contrairement à un boutonnage classique, j’ai toujours trouvé la bavette avant de mon short avec son double boutonnage (gauche et droite) très pratique pour me soulager contre un arbre. Mais je n’avais pas songé à cette autre utilisation. Il est vrai que je débute… Retenu par la ceinture, le tyrolien reste en place, sans tomber sur les genoux ou les pieds, tout en offrant une large ouverture.
Tandis que je suis toujours debout, Angela s’assied sur le bord du lit, puis elle se penche sur mon bas-ventre, empoignant ma verge, et avant que je réalise pleinement ou que je puisse dire quoi que ce soit, elle est en train de copieusement me pomper avec sa bouche. Elle sait si bien s’y prendre que, pour la première fois, je ne m’appartiens plus. Je gémis sous sa douce caresse, je n’arrive plus à me contrôler, mon corps m’échappe. N’en pouvant plus, j’arque mon dos, puis je lâche plusieurs saccades dans sa bouche. Je comprends illico qu’elle continue de me sucer tout en avalant, ce qui me procure un plaisir supplémentaire.
Une fois de plus, je sens confusément que je ne suis pas son premier garçon. Mais, comme le dit si bien mon grand-père paternel, peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse…
Puis elle s’arrête pour s’essuyer la bouche. Elle se redresse, enlevant ma chemise, défaisant la ceinture, puis le dernier bouton qui retient encore mon tyrolien qui chute aussitôt à mes pieds. Elle-même se déshabille complètement. C’est la première fois que je contemple une fille toute nue, et Dieu que c’est beau !
Puis elle se couche posément sur le dos, totalement offerte :
Je découvre pour la première fois le contact de sa peau si douce, de ses seins à la fois fermes et mous, de son odeur, plein d’autres choses. Tout ceci m’électrise et me redonne instantanément toute la vigueur que j’ai perdue après avoir giclé dans sa bouche si accueillante. Je ne pensais pas que cela pouvait être aussi bon. C’est vraiment la journée des découvertes !
À nouveau, je l’embrasse à pleine bouche. Nos bouches sont devenues plus voraces…
Prenant ma verge en main, elle me guide. C’est elle qui prend les initiatives, elle est un peu plus âgée que moi et nettement plus expérimentée aussi. C’est pour moi une révélation, une sensation extraordinaire, de chaleur, d’une étreinte très douce, un feu d’artifice quand je pénètre en elle !
Aujourd’hui encore, je me souviens très bien de cette toute première fois.
Puis, spontanément, je m’enfonce petit à petit le plus loin possible en elle, y allant par à-coups lents et puissants, comme pour me frayer un chemin dans son intimité. Je comprends vite que si, parfois, je ressors pour mieux replonger en elle, ça lui fait beaucoup d’effets. Alors, je reproduis ce mode d’emploi, tout en variant un peu les modalités, pour découvrir la meilleure option.
Je constate avec fierté sur son visage que mes improvisations lui plaisent beaucoup, alors je continue, je persévère, continuant les complets va-et-vient en elle. J’essaye d’être le plus attentif à ses réactions. Je me souviens alors d’une petite phrase de ma mère :
À un moment, je ressors complètement, mais ma verge dérape un peu vers le haut, quand je tente de replonger dans sa fente totalement détrempée. Elle a un petit sursaut, je m’inquiète, mais je constate bien vite qu’elle éprouve un grand plaisir, alors je recommence, plongeant en elle, puis ressortant pour me frotter vers le haut de sa fente, vers son pubis tout blondinet.
Je sens qu’elle va bientôt exploser à son tour, je m’applique du mieux que je peux, et à prime vue, je m’y prends plutôt bien. Elle frémit de la tête aux pieds :
Moi aussi, je ressens quelque chose de puissant monter en moi, quelque chose de différent par rapport à tout à l’heure quand j’ai éjaculé dans sa bouche. Là maintenant, je suis en train de bientôt faire jouir une fille, ma fierté de coq atteint peu à peu des cimes. Je sais aussi que je vais incessamment mélanger mes cris aux siens.
Ses cris déclenchent ma jouissance, j’ouvre toutes les vannes, je me déverse, je me vide, tandis qu’elle s’agite férocement sous son orgasme, se tordant dans tous les sens. Il y a un plaisir indicible à inonder de tout son sperme l’objet de son désir et de sa convoitise, telle une marque d’appartenance, de propriété. Je découvre plein de sensations à la fois jouissives et étranges.
Oui, Angela est à moi, rien qu’à moi !
Je perds le fils du temps, étant au septième ciel, entouré de nuées blanches et bleutées, enveloppé dans du coton douillet et chaud, avec aucune envie de redescendre sur terre. Je me sens vide, épuisé, mais pleinement heureux.
Plus bas, je sens que je mollis en elle, repu, rassasié, apaisé. Irrésistiblement, je sens que je redescends vers le sol. J’aurais aimé rester là-haut. Peut-être y suis-je resté longtemps, je ne sais pas, le temps n’existait plus.
Une chose est sûre : mon pucelage s’est envolé…
Reprenant tant bien que mal mes esprits, je ressors lentement, puis je m’allonge à côté d’Angela pour la capturer aussitôt dans mes bras. Elle apprécie visiblement cette séance câlinerie :
Contrairement à ce qu’elle vient de murmurer, je suis égoïste, car j’ai besoin de la serrer contre moi, de sentir sa chaleur, sa douceur. Mais je retiens cette importante leçon. Notre câlin dure plusieurs minutes, puis à nouveau, j’ai irrésistiblement envie d’elle.
Alors nous recommençons une nouvelle fois…
Puis encore une autre, avec ravissement…
Assez épuisé, je suis assis sur mon lit. Elle se rhabille lentement devant moi, m’offrant un strip-tease inversé, tandis qu’elle me regarde droit dans les yeux, avec un petit sourire satisfait. Le dernier vêtement remis, elle se penche sur moi pour me faire un petit bisou sur les lèvres :
Elle s’assied à côté de moi :
Angela sourit :
À mon tour, après m’être essuyé, je me rhabille à mon tour, je réajuste ma culotte tyrolienne, puis j’enfile ma chemise. Et avant de sortir, je l’ai fougueusement embrassée, laissant mes mains se balader partout sur son corps juvénile à qui je venais de faire l’amour plusieurs fois.
Angela et moi, nous nous sommes revus plusieurs fois avant son retour en Autriche. Nous avons batifolé, pour ne pas dire « baisouillé » plusieurs fois ci et là. Sous l’égide de ma jeune prof, j’ai appris à déguster avec application ses divers fruits interdits, dont une certaine petite baie qu’il faut dénicher sous un repli. À chaque fois, le nirvana, avec un petit truc en plus, une ou plusieurs découvertes supplémentaires.
Puis, elle est repartie en Autriche, je lui ai écrit plusieurs fois, elle m’a répondu, mais nous n’avions pas grand-chose à nous dire, sachant que nos lettres pouvaient être lues par d’autres yeux. De plus, des mots ne remplacent pas des actes, et, petit à petit, nous nous sommes perdus de vue.
Mais, presque soixante ans plus tard, j’ai toujours gardé précieusement en moi son souvenir…