n° 23006 | Fiche technique | 17954 caractères | 17954 3152 Temps de lecture estimé : 13 mn |
12/04/25 |
Présentation: Un texte plutôt soft. Comme j’ai un peu vécu aux Pays-Bas (et en Belgique flamande), j’en profite pour glisser des réminiscences dans mes textes. | ||||
Résumé: Ce matin, je me réveille avec une double idée fixe très obsessionnelle. | ||||
Critères: #humour #couple fh | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Un texte plutôt soft. Comme j’ai un peu vécu aux Pays-Bas (et en Belgique flamande), j’en profite pour glisser des réminiscences dans mes textes. Bonne lecture :)
Vanmorgen word ik wakker met een zeer obsessief vast idee : de twee mooie borsten van mijn schattige vrouw !
Pardon, je vous le refais en français.
Ce matin, je me réveille avec une double idée fixe très obsessionnelle : les deux beaux seins de ma mignonne femme ! Bien sûr, comme la quasi-totalité des femmes, la mienne possède deux nénés, deux lolos, deux roudoudous, deux nibards et j’en passe. Mon vocabulaire made in France est plutôt bon dans ce domaine ! En anglais aussi…
Naturellement, alors qu’elle se redresse pour sortir de notre lit douillet conjugal, j’en profite pour déposer quelques baisers appuyés sur ses belles masses blanches, après lui avoir dit un bonjour matinal un peu embrumé. J’aime bisouter son sein sous la courbe afin que mes lèvres ressentent le poids de son lourd lolo offert.
J’aime les allitérations, même si ce n’est pas évident pour moi, n’étant pas francophone d’origine, d’autant que je me suis mis tardivement à la langue natale de ma femme.
Comme elle est habituée depuis bien des années à mes effusions affectives, ma femme ne dit rien, c’est devenu coutumier pour elle. C’est plutôt mon absence d’assiduité envers elle qui l’inquiéterait. À ce propos, ces assiduités se sont d’ailleurs traduites par deux beaux enfants…
Auparavant, au lever du lit, je profitais d’avoir un beau redressement de la situation pour honteusement profiter de la faiblesse matinale de mon épouse, en allant me nicher entre ses cuisses ou ailleurs, je ne suis pas sectaire concernant l’anatomie de Vania, ma petite femme adorée.
Non, ce n’est pas l’usure du couple et des habitudes, c’est juste que faire l’amour au petit matin ne prédispose pas toujours à posséder une forme éblouissante pour aller ensuite au boulot, surtout quand il y a bien des kilomètres à faire en voiture, sans transport en commun dans le coin. Sans parler du fait entre continuer à lutiner sa moitié et aller turbiner, le choix est vite fait.
De ce fait, je me rattrape plus tard, souvent tard le soir… Et puis, on peut se permettre certaines choses durant les week-ends et les vacances…
La campagne est très belle et très calme, mais elle manque souvent de diverses facilités, surtout pour la proximité des magasins, des écoles, des administrations, sans oublier les transports en commun, je parle ici de véhicule, pas d’autres choses plus intimes.
La campagne française, devrais-je préciser, car je suis néerlandais d’origine, certains lecteurs l’auront deviné à la première phrase qui commence ce court récit. Il y a maintenant dix-sept ans, je suis venu en vacances dans le coin, un peu par hasard, ici dans le Sud de la France, là où il y a du beau et bon soleil la plupart du temps.
Et un jour, paf, mon chemin a croisé celui de Vania.
En une fraction de seconde, cette mignonne Française a mis à terre tout mon plan de carrière et de vie. Initialement, j’avais prévu d’aller ensuite aux States dans une entreprise prestigieuse. Je suis resté ici, en vacances perpétuelles. À la place de savoir maîtriser l’anglais sur le bout des doigts et des ongles, je me suis sérieusement mis au français. Cependant, il m’arrive de servir de guide anglophone aux touristes de passage. Et bien sûr, aussi aux néerlandophones.
À ce propos, nos enfants sont trilingues, ça peut toujours les aider par la suite…
Ce qu’il y a de bien quand on est un non-indigène, c’est qu’on peut se permettre d’avoir des comportements un peu étranges. Dans mon pays natal, on est assez réservé. Ici, en France, je peux me permettre d’être plus démonstratif et exubérant, surtout vis-à-vis de ma femme. Elle ne déteste pas mes marques d’affection, sinon je suppose qu’elle n’aurait pas dit oui à ma demande de mariage, il y a quelques années. Et il est rare qu’elle me demande de me calmer. Donc, naturellement, j’en profite et je profite !
Bien que je sois au boulot, mon idée fixe me tarabusque toujours.
Je ne sais pas pourquoi, une conversation que nous avons eue, il y a presque un mois, remonte à la surface. Alors que nous étions dans la cuisine à préparer le repas du soir, elle m’a soudain demandé, totalement hors contexte :
Pour info, le RR indique un son du fond de la gorge, proche de la jota espagnole, du ch allemand dans nacht, ou du kh de Khomeiny. Cependant, le rr est roulé. Ah oui, le ë indique un e muet.
Je souris devant son effort méritoire :
Vania fait la moue :
Et puis plus rien, plouf ! Parfois ma femme a des idées curieuses, des lubies farfelues, des souhaits singuliers. Je ne sais pas si c’est dû au fait qu’elle soit une femme, qu’elle soit française, ou les deux. Ou tout simplement, parce qu’elle est simplement elle-même, ma Vania à moi que j’ai.
Il est vrai qu’en idées curieuses, je ne suis pas avare !
Je saisis mon smartphone, puis je commence à rédiger un premier petit texte. Mais je n’en suis pas satisfait. De ce fait, je le remanie autrement. Je modifie ensuite quelques mots, puis je contemple ma prose. Je pense que c’est rédigé en bon français. J’aurais préféré l’écrire dans ma langue natale, mais le vocabulaire néerlandais de ma femme est assez limité…
Sauf au lit, je dois le reconnaître ! Curieusement, elle a appris, je ne sais où, plein de mots cochons qui m’excitent énormément. Je salue son méritoire effort ! Dans la foulée, je lui en ai appris d’autres, pires encore !
Hop, je lui envoie ma prose.
Il arrive de temps à autre, pour diverses raisons, que ma femme ne réponde pas, et c’est bien dommage, tant pis. Parfois, elle met du temps pour daigner me faire un retour. Mais cette fois-ci, j’ai rapidement droit à un message en échange :
- — Gros cochon !
Et c’est tout. Pas de oui, pas de non, pas de peut-être, non plus.
Vania est ainsi. Parfois, je ne sais pas sur quel pied danser, la palette allant du néant au nirvana, avec, entre ces deux extrêmes, toutes les nuances possibles et imaginables (mais pas toujours si imaginables que ça). Et ça dépasse allègrement les cinquante niveaux. Je ne sais pas si toutes les Françaises sont ainsi, mais j’aurais tendance à penser qu’elles ont pas mal de points communs, si j’en crois certaines discussions. Aux Pays-Bas, très souvent, un chat, c’est un chat. Point barre. Ici, c’est un tantinet plus subtil, plus pervers, moins direct.
Pour simplifier, dans mon pays natal, on dira sans souci : descends la poubelle, stp.
Ici, on dira plutôt : ah, la poubelle est pleine ! À moi d’en tirer la conclusion qui s’impose.
Une autre façon de comparer la différence culturelle. Avant, je n’avais aucun complexe à dire à ma petite amie, ou elle de me dire : on baise ? Ici, ça ne se passe pas aussi directement, quoique je m’offre parfois ce luxe d’aller droit devant moi.
Il est vrai qu’avec des enfants dans les parages, certaines turpitudes doivent être différées…
Ah les lolos de Vania ! Je ne dis pas que c’est ce que j’ai vu en premier chez elle quand ma route a croisé la sienne, mais disons que ça y a participé. Elle était si mignonne dans sa robe légère d’été ! Elle est toujours aussi mignonne, mais un peu autrement. Depuis ce premier jour, j’ai appris à visiter tous ses paysages et je ne m’en lasse pas…
Ma femme, qui connaît mes inclinations, met souvent des robes légères. Elle sait très bien l’effet que ça me fait, ce qui l’amuse beaucoup.
Elle se moque un peu de moi :
À ces mots, elle se met à rire :
Cette conversation s’était terminée par un grand éclat de rire, puis un gros câlin…
Bon, bref, toujours est-il que les deux lolos de ma femme flottent sous mes yeux et que je suis au boulot sans pouvoir abuser d’eux ! Avoir tout ça, il est l’heure d’aller manger, et, vu la distance, je ne peux pas déjeuner avec ma tendre et chère. T’is een schande (c’est dommage) !
Comme souvent, je me contente d’un sandwich (souvent nettement meilleur que dans mon ancienne vie). Ce qui me laisse assez de temps pour surfer sur le web ou téléphoner à Vania. Mais comme ce midi, elle déjeune avec des copines, ce ne sera pas le cas. Ce qui ne m’interdit pas les SMS…
Alors, penché sur mon smartphone, j’écris :
- — Bon appétit à toi et tes deux beaux lolos !
Pas de réponse. Rien. Le néant.
Entre deux bouchées, je vaque à diverses occupations, comme regarder où aller en vacances prochainement. Il y a quelques tarifs intéressants, mais souvent les avis sont partagés. Comme extirper la bonne information de tout ça ? Soudain, mon téléphone bruisse, une réponse :
- — Encore heureux que j’ai deux lolos ! LOL
Amusé, j’écris aussitôt :
- — Je t’aurais épousée même si tu en avais 3 ou 4 ! Ou même un seul !
La réponse met un peu de temps à venir :
- — Gros crétin ! Bon, arrête tes conneries, je mange avec mes copines et elles veulent savoir ce que t’as écrit !
- — Passe le bonjour à tes copines ! (OYO)
Puis plus rien.
Retournons à nos voyages. Comme souvent, c’est la Tunisie la moins chère des destinations. La Grèce n’est pas mal non plus, avec comme outsider la Bulgarie qui montre de plus en plus le bout de son nez. Quant à l’Espagne, elle est bien placée, mais souvent, on a affaire à des hauts immeubles en tant qu’hôtels, et ça gâche un peu l’effet « vacances ». Perso, je préfère des clubs à dimension plus humaine à ces usines pour vacanciers.
Un jour, on va se retrouver avec des destinations n’ayant qu’un seul et unique hôtel, mais qui comportera deux cents étages ! Ça épargnera peut-être un peu la nature environnante…
Un peu plus tard, un SMS arrive :
- — Repas fini. De retour au boulot.
Un dialogue par écrit s’instaure entre ma femme et moi :
- — Tu as mangé quoi ?
- — Un onglet, une île flottante.
- — Pas d’entrée ?
- — J’ai eu du mal à finir mon dessert !
- — Si tu étais mon dessert, je n’aurais aucun mal à te finir.
- — T’es qu’un obsédé !
Je glisse mon idée fixe dans la conversation :
- — Je veux tes deux melons à déguster pour ce soir !
- — Je te rappelle que nous avons des enfants, deux précisément.
- — Au lit alors. Avec de la chantilly !
- — On n’a plus de chantilly à la maison.
Il y a une solution à tout problème :
- — Geen probleem, j’en achèterai.
- — Oui, c’est ça, rends-toi utile en faisant quelques courses avant de rentrer !
- — OK, je prends quoi ?
- — Fais comme d’hab. Gros bisou, il faut que je travaille.
- — Gros Bz (OYO)
Je constate que Vania n’a pas dit non. Peut-être une ouverture…
Oui, c’est vrai que, depuis que nous avons nos deux enfants, une fille et un garçon, diverses petites folies que nous faisions auparavant doivent être accomplies autrement. Ce n’est pas pour autant que je renie mes enfants. Ce serait assez difficile d’ailleurs, ils me ressemblent beaucoup, tous les deux aussi blonds que moi, et déjà plus grands que la moyenne.
Je sens que l’après-midi va être long, très long. Mais bon, il faut bien gagner sa subsistance sur cette basse terre. Basse, c’est vite dit, car le coin où j’habite actuellement est nettement plus vallonné que ma Hollande natale, ou pour être plus précis, ma Zélande natale, une région dans laquelle il n’est pas rare que les terres soient plus basses que le niveau de la mer. Mais, croisons les doigts, les digues tiennent bon.
Cet après-midi, j’ai toujours en tête cette double idée fixe très obsessionnelle : les deux beaux seins de ma mignonne femme, ses deux nénés, ses deux lolos, ses deux roudoudous, ses deux nibards et j’en passe. Assurément, mon vocabulaire made in France est devenu bien fourni, comme le décolleté de ma douce épouse avec ses deux accouchements. Eh oui, à chaque fois qu’elle était enceinte, les mensurations de mon épouse augmentaient, ce qui est classique. Mais ensuite, ton tour de poitrine ne revenait pas à la normale, il conservait environ quatre-vingts pour cent de son augmentation.
Comme je n’ai rien de particulier à faire, là maintenant, je décide d’envoyer un petit SMS à ma femme, puis, en attendant une éventuelle réponse de sa part, j’irai voir pour un éventuel voyage.
- — Tu as une préférence pour la destination de nos prochaines vacances ?
Curieusement, la réponse fuse presque aussitôt :
- — Au chaud, mais pas trop, avec de belles plages, pas beaucoup d’heures d’avion.
- — OK, donc, plutôt la Méditerranée.
- — Oui.
Retour sur Internet, en modifiant quelques paramètres pour la recherche. On dirait qu’il y a quelques séjours soldés pour Chypre. Ma sœur y est allée, son camp était juste à côté d’un camp militaire, sinon pas de problème. Je sais aussi qu’au sud de cette île, il existe une ville très russophone. Ce serait amusant d’aller voir, mais je ne suis pas certain que ma femme veuille visiter avec moi.
Ah tiens, il y a aussi la Crête en soldes. C’est plus classique. Enfant, avec mes parents, je me rappelle avoir visité le fameux palais du roi Minos, le Labyrinthe, à Cnossos. Mes parents m’ont acheté un disque de Phaistos, qui trône actuellement dans mon salon, un quart de siècle plus tard. Je farfouille parmi les diverses opportunités offertes, puis je sélectionne trois possibilités qui me semblent adéquates, avec ce qu’il faut pour les enfants. Et hop, impression !
Comme il faut quand même que je gagne ma croûte (comme disent les Français), je termine l’après-midi en avançant sur divers dossiers, mais je sais que je n’ai pas intérêt à montrer trop de zèle. Malgré le fait que je ne force pas du tout mon talent, je trouve moyen d’être en avance sur mes collègues. Ceux-ci plaisantent (mi-figue, mi-raisin) en disant que c’est l’efficacité germanique qui s’exprime en moi. Moi, je dis que je suis sans doute plus organisé et plus méthodique qu’eux.
De plus, je dois souvent leur rappeler que je suis un Néerlandais et non un Allemand, nuance !
Il est enfin l’heure, je pars du bureau. Un petit détour par un des deux supermarchés qui est sur ma route et dont je connais bien les rayonnages, ce qui me permet d’aller vite. Je sais, la rigueur germanique à la sauce néerlandaise. Je trouve tout ce que je souhaitais acheter.
Puis c’est le retour à la maison, où ma femme est déjà arrivée, ayant récupéré au passage les enfants. Après notre rituel bisou, je lui ai fait voir mes feuilles imprimées. Intéressée, elle m’a répondu qu’elle regarderait ça demain. Puisqu’il fait beau en cette fin d’après-midi, nous profitons tous de notre piscine hors-sol, ce qui me permet de faire trois choses : me détendre, jouer avec les enfants et reluquer en douce ma Vania adorée dans son bikini bleu.
Les enfants dorment, Vania et moi sommes dans notre chambre. Ostensiblement, je pose la bombe de crème chantilly sur ma table de chevet. En train de lire mes propositions de voyage, ma chère épouse dit calmement :
Toujours est-il qu’elle abaisse le drap, dévoilant deux melons que je convoite depuis ce matin, et aussi depuis des années, sans me lasser.
Comme il convient de ne point faire attendre les Dames, je me penche illico sur cette poitrine si tentante. Puis j’embrasse délicatement un premier téton. Le contraste entre la chair tendre et l’anneau métallique est étrange, mais intéressant. Je comprends fort bien que certains puissent en être fous !
Puis je passe à la phase Chantilly.
S’exclame ma femme, sans doute sous le froid de cette blanche crème. Pourtant, je ne l’ai pas mise au frigo, pour éviter le choc thermique.
Je me régale avec ces tétons, avec ces seins. J’adore les lécher, les croquer, les palper. Je me sens redevenir un bébé, c’est régressif, mais tellement bon. J’ai sous les doigts et sous les lèvres une femme à mon entière disposition. Je sais que Vania est consentante, même si, de temps à autre, elle joue la pauvre femme martyrisée par son débauché d’époux.
Glissant sur une pente savonneuse, je continue à régresser, à savourer cette poitrine aux tétons ornés de chantilly, ces deux masses douces et molles. Non seulement, c’est tout savoureux, ça sent si bon ! Oui, je régresse sévèrement ! Il faut que je me ressaisisse, ce n’est pas digne de la rigueur germanique !
Mais pas maintenant !
Demain sera un autre jour, avec sans doute une nouvelle idée fixe, parfois simple, souvent double, rarement triple. J’aurai la surprise en me réveillant dans le même lit que ma chère épouse. Peut-être que l’idée surgira lors de mon trajet vers le boulot, peut-être en ouvrant un dossier, en causant à une ou une collègue, mais je sais qu’avant midi, je saurais…
Il ne me reste plus qu’à attendre…