n° 23016 | Fiche technique | 19594 caractères | 19594 3334 Temps de lecture estimé : 14 mn |
23/04/25 |
Résumé: Quatre amies restent complices jusque dans la folie furieuse… | ||||
Critères: #drame #volupté #masturbation f nympho ffontaine fmast amitié | ||||
Auteur : calpurnia Envoi mini-message |
Annabelle, Bambi, Camille et Diane se réunissent le premier dimanche après-midi de chaque mois. Le plus souvent, la séance a lieu chez Annabelle, parce que c’est plus simple : comme elle est célibataire, son appartement est disponible pour la sororité complice des quatre femmes.
Elles se sont rencontrées par hasard dans un train. Au fil du voyage et de leur conversation, elles ont découvert leur passion commune : les jouets coquins qui donnent du plaisir. Au début, elles rougissaient un peu d’évoquer entre inconnues un sujet si intime, mais elles se sont senties si bien en phase que les paroles se sont déployées naturellement. Puis, sans se dégonfler, elles ont réalisé le projet de former un groupe secret de partage autour de cette activité. Diane a proposé ce nom : le club des veuves noires, en référence à la série de nouvelles d’Isaac Asimov, le club des veufs noirs, qui n’admet que des hommes parmi eux, afin de résoudre des énigmes. Les quatre amies n’ont par contre aucun mystère sur lequel débattre. Elles se masturbent ensemble, aidées de leurs vibromasseurs et de leurs godemichets, et cela suffit à leur bonheur commun.
Elles se parlent, aussi, de choses qu’elles ne peuvent révéler nulle part, sous peine d’être jugées comme bizarres, voire perverses : leurs fantasmes érotiques favoris. La discrétion fait partie des règles d’or des latrodectus hasselti, cet arachnide de taille modeste qui vit principalement en Australie et dont le venin est un neurotoxique très douloureux, voire mortel pour les personnes fragiles. De même, les veuves ne sont pas spécialement belles, sans être laides non plus ; leur physique n’attire pas l’attention des hommes. Annabelle, la plus jeune, a vingt-neuf ans, et Diane, la plus vieille, en a quarante-cinq. Pour l’anniversaire de la création de leur club, elles ont posé ensemble pour une photo, vêtues de noir avec un foulard rouge, comme le corps de l’animal qui les a inspirées.
À chaque rendez-vous, elles font cercle dans des fauteuils et se déshabillent complètement. Il faut renoncer à sa pudeur pour devenir une veuve noire. L’appartement d’Annabelle est bien chauffé et fleure bon le stupre féminin. Elles ont des regards bienveillants les unes pour les autres, se félicitant mutuellement pour leurs efforts afin de garder la ligne ou d’arrêter de fumer. Dans leur sac à main, elles ont emmené leurs jouets favoris qu’elles s’échangent parfois. Pendant ce temps, le mari de Camille jongle avec couches et biberons et croit que sa dame s’adonne avec ses copines à des parties de cartes ou de Monopoly. Celui de Bambi est au courant ; il n’y voit pas d’objection, tant qu’aucun homme n’est présent, ce qui est la seconde règle d’or de leur club : uniquement des femmes. Aucune des quatre n’est lesbienne. En général, elles ne se touchent pas. Bref, il ne s’agit pas d’orgies saphiques.
Dès la première rencontre, il y a deux ans, Diane a créé la surprise en arborant un bracelet électronique attaché à sa cheville. Cinq ans plus tôt, elle avait été condamnée à neuf ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son conjoint avec préméditation. Elle est sortie de prison après avoir purgé quatre ans, le restant de la peine étant aménagé : elle n’a pas le droit de quitter la ville ni d’entrer en contact avec la famille de celui qu’elle a tué.
Jean-Pierre était un époux alcoolique et violent qui frappait Diane lorsqu’il s’énervait pour des broutilles, ce qui arrivait facilement. Maladivement jaloux, il ne parvenait pas à admettre qu’il vivait avec une femme libre. Il imaginait qu’elle le trompait avec toutes sortes d’amants, alors il la giflait, la frappait sans retenue. La plainte qu’elle avait déposée n’avait rien donné, mais au cours du procès, le ministère public s’est avéré un peu gêné à cause de cela, d’où une réquisition assez légère compte tenu des faits : elle a exécuté son mari d’une balle tirée dans l’anus, traversant le tronc et la tête pour ressortir au sommet du crâne. Comme cette mort brutale ne l’empêchait pas de bander, elle s’est ensuite assise sur le corps sans vie et a fait l’amour avec lui une dernière fois, juste avant de se rendre à la police, détail sordide qui a glacé les jurés ; dommage, avec tous les bleus qu’elle avait sur la peau, elle aurait pu obtenir la légitime défense. Le fusil était à lui après tout, et outre la chasse, il s’en était souvent servi pour la menacer. Mais c’était elle qui a appuyé sur la queue de détente, sans aucune hésitation, alors qu’il croyait jouer au bondage et à la domination : cette nuit-là, il a perdu la partie, définitivement. Diane ne regrette rien. Toute nue, toute frêle avec quarante-cinq kilos, elle arbore son bracelet comme un trophée et ne craint pas d’évoquer sa vie durant son incarcération. Finalement, en étant la seule authentique veuve du groupe, autant que par la dangerosité de la bestiole à huit pattes, elle justifie l’appellation de leur club. N’ont-elles pas autant de bras à elles quatre ? Sur la photo encadrée au mur du salon où elles ont l’habitude de se réunir, elle se sont disposées de manière à mimer la forme de l’araignée, dans un éclat de rire.
La gourmande Annabelle confectionne toujours de très bons gâteaux pour régaler ses amies au cours de leurs rencontres. Devant elles, elle ne craint pas d’avouer son fantasme favori : l’exobiophilie, c’est-à-dire l’attirance sexuelle pour les extraterrestres. Elle rêve d’amours sur des astres lointains, d’épais tentacules pénétrants jusqu’au plus profond de ses gaines intimes. L’ufologie n’a plus de secrets pour elle. Elle est persuadée que les grands de ce monde cachent aux peuples des contacts avec ces êtres venus d’ailleurs. Peut-être cherchent-ils des femmes volontaires pour une expérience de reproduction interplanétaire ? Elle veut en être ! En attendant, elle regarde en boucle les exploits de son héros préféré, de l’Alien d’Hans Rudi Giger à l’appétit implacable des superprédateurs galactiques. Pour ses trente-cinq ans, les trois autres filles lui ont offert un cadeau très spécial : un long godemichet en slime, une matière à la fois souple et d’aspect gluant, voire répugnant, ce qui correspond à l’idée qu’elle se fait d’un tentacule des mondes lointains.
De son côté, Bambi s’excite sur la perspective de se faire dévorer par un animal, lion, tigre, crocodile ou bien tyrannosaure après un voyage dans le temps. Camille, plus classiquement, préférerait l’intrusion inopinée d’un cambrioleur au sexe frétillant, ou bien d’un groupe de plusieurs monte-en-l’air pour une tournante assez brutale. Sommes-nous proches du fantasme du viol ? Cependant, Camille consent par avance à toutes ces éteintes, y compris les plus imprévues : elle veut de la sueur et de l’énergie, le rut dans toute sa sauvagerie, alors que son mari est un modèle de douceur et de tendresse attentionnée – elle l’a choisi et l’aime pour cela, c’est une contradiction qu’elle assume. Diane se contente de ses souvenirs sanglants qui sont bien réels et qui inspirent ses plaisirs intimes.
Mais aujourd’hui, Bambi a une bien triste nouvelle à annoncer à ses amies : elle vient de découvrir qu’elle est atteinte d’une tumeur maligne au cerveau, très agressive. Son mal est inopérable. L’oncologue lui donne au maximum un an avant d’y succomber. Les trois autres membres du club sont atterrées. Elles n’ont plus le cœur à s’adonner aux plaisirs vibratoires.
Médicalement, il n’y a donc aucun espoir. Olivier, son mari, n’a pas pu supporter ce coup du sort : sitôt la nouvelle apprise, il a fait sa valise et il est parti. Heureusement, ils n’ont pas d’enfant. Le seul symptôme qu’elle ressent, pour le moment, est de parvenir à de fulgurants orgasmes confinant à l’extase, grâce à son vibromasseur. Elle a trouvé cela étonnant, ce qui l’a conduite à consulter. Peut-être ce signe est-il dû à la tumeur qui appuie sur une zone particulière de son cerveau ? Chaque fois qu’elle se stimule ou bien qu’elle fait l’amour, elle pousse des cris et des gémissements de damnée. Elle espère mourir d’épectase avant que le crabe ait le temps de lui régler son compte. Mais son cœur est solide ; elle sait que cela ne se produira probablement pas.
Pour la soutenir, le club des veuves noires décide à l’unanimité d’augmenter la fréquence de leurs rencontres jusqu’à une réunion par semaine. La fois suivante, Bambi est tout sourire. Elle a fait son choix, et montre une photo de son nouveau compagnon nommé Sobek.
Sobek est un authentique crocodile soudanais qu’elle vient d’adopter après l’avoir acheté à grands frais à un trafiquant. Il est enfermé dans une cage assez grande, dans le jardin de Bambi. L’animal reste placide la plupart du temps, mais quand elle lui jette quelques poulets, il s’anime d’une manière fulgurante pour les faire disparaître dans la gueule en un rien de temps.
Chacune des trois amies y va de ses protestations.
***
Bambi ne plaisante pas. Chez elle, ses trois amies réunies découvrent son nouveau compagnon, tout vert et recouvert d’écailles, et dont le nom est celui d’une divinité de l’Égypte ancienne ayant pris l’apparence d’un crocodile, animal sacré, maître des eaux et de la fertilité. Un sas permet de se glisser à l’intérieur de la cage sans risque d’évasion pour son hôte. Bambi s’est habillée d’une longue robe noire, dos nu et ornée de dentelles, élégante et parfumée, maquillée avec soin. Elle sort de chez le coiffeur et l’esthéticienne. Elle a rédigé son testament, posé en évidence sur la table, où elle précise qu’il ne faut surtout pas faire de mal à l’innocent Sobek, malgré tout ce qui va arriver.
D’un geste, elle retire son vêtement, puis, sans traîner ni se hâter, comme si elle se déshabillait pour aller se coucher, son soutien-gorge, sa culotte et enfin ses chaussures. Alors qu’elle était abondamment poilue depuis son adolescence, la voilà parfaitement épilée – peut-être Sobek n’aimerait-il pas la toison pubienne ? Il semble qu’elle ait un peu maigri. Elle n’a gardé sur elle que ses lunettes et ses bijoux qui tintent au soleil de midi, dont un grand collier d’or hérité de sa famille. Elle recouvre entièrement son corps d’une huile parfumée qui la rend toute brillante. Elle a sorti les flûtes et verse du champagne à ses amies. Pour elle-même, elle vide au goulot une bouteille entière, ce qui lui procure une légère ivresse sur laquelle elle compte pour l’aider à franchir le pas.
Annabelle et Camille trinquent, mais elles trouvent la boisson amère et pleurent en continu. Elles ont peur de s’évanouir à la vue du sang que le repas de Sobek ne manquera pas de faire gicler. Bambi s’avance vers elles et tente de les consoler en les prenant tendrement dans ses bras. L’expérience du meurtre, ainsi que la prison, ont endurci le cœur de Diane dont les yeux restent secs, même si l’émotion la trouble, sans qu’elle le manifeste. Chacune a fait le vœu de respecter le choix de Bambi, en se rappelant que le cancer du cerveau l’aurait de toute manière occise dans un délai assez court.
Il est temps de réaliser ce qui est prévu. Bambi ouvre le sas grillagé et se glisse à l’intérieur. Assises dans l’herbe, les trois femmes se tiennent par la main en s’agrippant très fort l’une à l’autre. Elles se soutiennent mutuellement.
Une fois la porte de la cage refermée, Sobek demeure parfaitement immobile en face de Bambi. Impossible de savoir ce que pense l’animal dont le regard reste éternellement froid, inexpressif. Qu’attend-il pour déguster sa maîtresse ? Il est à jeun depuis plus d’une semaine, il doit être affamé, et pourtant, il ne se jette pas sur la proie comme il le fait toujours avec les volailles qu’elle lui lance habituellement. Bambi s’assied en tailleur et se caresse avec sa main, car elle ne veut pas utiliser son vibromasseur afin de ne pas effrayer Sobek. Malgré cela, son plaisir monte en flèche, comme jamais, et bientôt elle est saisie par un orgasme fabuleux qui la propulse hors de son corps, tandis qu’une petite flaque se forme sous sa vulve. Elle se voit elle-même, dans la cage, face à son crocodile impassible et se demande si elle est déjà morte. Mais non, après cette courte extase, elle retourne en elle et continue à se toucher pour que la volupté revienne, encore plus intense. Bambi, sans cesser de tripoter frénétiquement son clitoris d’une main et d’insérer l’autre dans son vagin, déclame à Sobek le poème d’amour qu’elle avait préparé pour lui :
Ô Sobek, fils de Neith
et d’Osiris ou Seth !
Avatar du vrai dieu de la fertilité,
Accepte mon offrande, aimable déité !
Daigne aujourd’hui manger ton humble et douce proie
Que ta gueule dentée m’attrape et me foudroie !
Te suis-je appétissante, ô divin crocodile ?
Je me suis mise nue en oblation docile
Pour que ma chair soit douce à ton désir féroce.
L’anéantissement qui semble si atroce
Est mon vœu le plus cher : j’ai voulu cette gloire.
Cette coupe de sang, je brûle de la boire.
Je ne crains ni douleur ni règne de la nuit
Car je sais que mon corps fragile te séduit :
Viens donc briser mes os, monstre de mon fantasme !
Daigne donc me cueillir au sommet de l’orgasme.
L’homme, la femme aussi ne sont-ils pas voués
À la dévoration ? Car mon sort est noué :
La peur est là, malgré l’incroyable incendie
Dans mon ventre profond, prêt pour la tragédie
De finir maintenant : c’est l’ultime moment ;
Je suis née pour cela, offre-moi ce tourment !
Abandonnée, je suis ma propre immolatrice.
Je t’ouvre dévêtue l’espace de mes cuisses.
Par quel morceau de moi souhaites-tu commencer ?
Je mouille abondamment, viens donc m’ensemencer
En plantant tous tes crocs dans ma pulpe femelle
Pour l’ultime banquet de ma folie charnelle !
Kamikaze pour toi, héroïne d’un jour
Me voici exposée et brûlante d’amour.
Pour l’instant merveilleux, la sanglante insanie
De volupté bestiale et de nymphomanie,
Je te donne ma chair en toute déraison
Comme meurt le bourgeon quand vient la floraison.
Sous tes yeux étonnés vois ma fleur sexuelle
Ouverte pour lancer notre agape cruelle.
Elle est toute esbaudie ; elle sait la promesse
D’un merveilleux festin dont la table se dresse.
Sens mes ovaires en feu : je vais bientôt jouir
Viens donc me délivrer, car il me faut mourir !
Mourir pour échapper à la tumeur maligne
Afin de m’en aller d’une façon plus digne ;
Mourir pour exulter sans retour dans mon corps
Quitte à payer mon rêve effroyable au prix fort.
Bambi se demande si elle rêve dans son lit, une main glissée inconsciemment sous sa chemise de nuit, ou si son fantasme se réalise réellement. Elle jouit à nouveau et sa voix se brise sur les derniers mots de son texte. La mouille gicle jusque sur la tête du crocodile qui reste résolument impassible. Maintenant, elle n’en peut plus de se caresser. Elle transpire par chaque pore de sa peau. Elle a fini par irriter sa vulve, à force de la stimuler. Elle est déçue de ne pas mourir en plein orgasme. Sans plaisir sexuel, la peur reprend le dessus. Elle se met à trembler. L’angoisse la paralyse ; elle ferme les yeux pour ne plus voir Sobek. Il faut que celui-ci se dépêche de consommer son repas. Manifestement, il ne veut pas dévorer sa maîtresse.
Peut-être qu’il n’a vraiment pas faim, ou bien n’est-il pas si bête. Il a peut-être conscience que si elle disparaît, elle ne pourra plus le nourrir, comme elle l’a fait chaque jour avec générosité, car elle l’a toujours traité comme un roi. Bambi finit par se décider à sortir de la cage, intacte, à l’instar du prophète Daniel et de sainte Blandine dont les lions de l’arène n’ont pas voulu se nourrir. Mais elle est déçue. Ses compagnes ne savent pas si elles doivent regretter cet échec qui scelle la victoire de la maladie, ou bien se réjouir de voir encore le corps tout rose et nu de leur amie marcher à nouveau parmi les roses du jardin.
***
Quelques jours plus tard, nouvelle réunion du club des veuves noires. Bambi arrive toute rayonnante de joie. Elle sort d’un rendez-vous avec son médecin. Extrêmement confus, celui-ci lui a avoué avoir malencontreusement échangé deux résultats d’imagerie, de sorte qu’en réalité, Bambi n’est pas malade. Aucun cancer ne ronge son cerveau. Quant à l’excitation sexuelle provoquée par la prétendue tumeur, tout cela était dû à son imagination. Vraiment, il est désolé pour la frayeur qu’il lui a causée. Ce n’est pas si fréquent qu’un praticien demande pardon à une patiente pour une erreur qu’il a commise. Il ignorait tout de l’épisode du crocodile ; Bambi lui a alors tout raconté. Il s’est senti encore plus coupable d’être passé à deux doigts de déclencher un suicide. Il est jeune et plutôt séduisant ; elle peut lui demander les faveurs qu’elle veut.
En attendant, Bambi va revendre Sobek à un zoo, pour qu’il y coule des jours heureux – il peut espérer vivre jusqu’à une soixantaine d’années. Elle a déjà trouvé un établissement qui se montre intéressé. Non qu’elle soit fâchée contre son reptile, mais il lui coûte un peu cher en nourriture. Elle se dit qu’il est bien possible que le crocodile ait refusé de la manger parce qu’il savait, dans son intuition animale, que sa maîtresse n’était pas malade. Les autres filles partagent son analyse. Dès demain, elles vont toutes se rendre dans le jardin de Bambi afin de dire au revoir à cette brave bête qui comprend tout mieux que les humains.
Olivier va bientôt revenir. Bambi lui a téléphoné pour lui annoncer la bonne nouvelle. Elle a bon cœur et lui pardonne cette lâcheté. Seulement, avant de remettre les pieds dans la maison, il veut attendre que Sobek soit parti, parce qu’il a peur de lui, même enfermé dans une cage.
Maintenant, le principal problème de Bambi est d’avoir perdu son principal fantasme, puisqu’elle l’a réalisé, même d’une façon incomplète. Elle va devoir s’en trouver un nouveau pour l’acte sexuel comme pour la masturbation, ce qui n’est pas chose facile. Heureusement, ses amies sont là pour lui donner des idées : dans ce domaine, elles regorgent d’imagination et partagent entre elles toutes les images qui leur viennent à l’esprit.
Chacune imagine la scène, ce qui provoque un concert de gémissements orgasmiques. Dangereuses, les veuves noires ? Mais non ! Elles sont seulement des femmes libres qui assument leur excentricité.