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n° 23029Fiche technique5316 caractères5316
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Temps de lecture estimé : 4 mn
02/05/25
Résumé:  Ce texte est un hommage vibrant, librement inspiré de la célèbre tirade du nez de Cyrano de Bergerac, à un auteur que j’apprécie et qui est très impliqué. Ma façon de lui témoigner toute ma reconnaissance et toute mon affection.
Critères:  #exercice #humour #pastiche
Auteur : Maryse      Envoi mini-message

Poésie
Quel panache dans ta plume !

À toi, L’artiste qui, malgré quelques notes assassines, continue de nous inspirer avec éclat et panache.

Il arrive, parfois, que l’on veuille éteindre une lumière en soufflant dessus. Sans toujours penser à mal, d’ailleurs. Sans forcément évaluer la conséquence de ce simple geste.

Mais certaines flammes, au lieu de faiblir, s’élèvent plus haut. Comme la tienne.

Ce texte, rapidement écrit pour rester dans l’actualité, est un soutien, un hommage :

À l’écrivain que j’admire,

À la plume que je lis avec respect,

Et à ton panache, qui, toujours, surmonte les attaques stériles.

J’aurais voulu être capable d’écrire en alexandrins, Mais je n’ai ni ton art ni ta fougue !

Continue comme ça !



Note : Nul ; Commentaire : Néant ; Signature : Sans…


Ah ! Non ! C’est un peu court, obscur inconnu !

On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…

En variant le ton, par exemple, tenez :


Agressif :

Moi, Monsieur, si j’avais votre plume – des plus sommaires, convenez-en –

Je m’en irais la noyer dans l’encrier de ma honte,

Et prier pour que l’oubli gomme à jamais mon style sans panache !


Amical :

Mais quelle fougue, quelle fièvre éclatante !

On sent la nuit blanche, l’âme en transe,

Et la plume courir comme un feu follet sur la page…


Descriptif :

C’est une plume d’orfèvre au manche bien poli,

Où l’encre affleure avec une discrète majesté.

Chaque mot qui s’y suspend semble vouloir éclore,

Comme une goutte de sens en équilibre sur le fil de l’écrit.


Curieux :

D’où vous vient un tel art ? Malgré tous mes efforts,

Je n’arrive à votre cheville.

J’aimerais bien percer votre secret…


Gracieux :

Aimez-vous à ce point vos lecteurs

Que, de votre bienveillance, vous vous préoccupâtes

De combler de votre imagination fertile, leurs âmes gourmandes ?


Truculent :

Cette plume ! Quelle saveur, quel délice !

On la savoure tout entière, on ne laisse rien : les idées, les émotions, même la tournure des phrases !

Un festin de style, un banquet de mots !

Elle fait rire, elle fait grincer, elle fait saliver !

Avec elle, adieu la tiédeur, adieu la banalité !


Tragique :

Cette plume saigne. Oui, chaque mot en témoigne.

Elle griffe le papier comme on crie dans la nuit,

Et l’on sent, sous la page, l’auteur qui s’épanouit,

Trop vrai, trop fécond, trop grand pour qu’on le raille.


Dramatique :

Vous vouliez l’humilier ? Vous l’avez exalté !

Vous vouliez le museler, vous avez galvanisé son verbe, aiguisé son feu !

Tout lecteur devient témoin, tout silence s’indigne,

Et la page accuse vos coups… sans les sentir.


Lyrique :

Chaque mot que vous tracez porte la force de son sens.

Ils nous arrachent à notre gravité, ils nous élèvent.

Et l’on entend, au fil de la lecture, des battements d’ailes,

Ce sont les phrases qui nous donnent l’élan de prendre notre envol…


Épique :

Elle est l’éclair du verbe, au-dessus de la mêlée.

Le chant de Prométhée, la torche des cœurs brisés,

Le feu des esprits libres !

Elle chevauche la langue comme un vent de tempête,

Et assèche nos marécages de clarté.


Militaire :

C’est une arme, Monsieur ! Une lame affûtée !

Elle tranche l’ennui, elle transperce la bêtise,

Et jamais elle ne recule au front de l’émotion.


Théâtral :

Ce n’est pas une plume, c’est un drapeau !

Le panache des mots, brandi contre vents et critiques.

Un Cyrano défiant tous les noblions du Pauvre Mot !


Pratique :

Mais comment diable affûtez-vous votre plume ?

À la lime du lexique ? Au papier de verre du style ?

Il faut, j’imagine, tout un atelier d’artisans

Pour que le trait soit si net et la rature si rare.


Animalier :

C’est une plume d’oiseau rare, migrateur de l’âme,

Elle plane haut, elle fend les vents du doute.

Quand elle frôle la page, on croit entendre le vent

Et le frisson des grands arbres en été.


Rustique :

Eh ben ça ! C’est-y pas une belle plume, ça, ma foi !

Elle laboure la page comme on retourne la terre :

Droite, honnête, sans chichis, sans manières.

Un bon coup de plume, et hop, la vérité sort comme la culture avec du bon grain.


Prévenant :

Prenez garde, lecteur : une plume ainsi trempée

Dans le feu, dans le cœur, dans la mémoire,

Peut alléger ce que vous auriez voulu oublier.

Mais sachez que, toujours, vous vous en sortirez plus grand !


Tendre :

Elle console, cette plume. Elle sait murmurer

À ceux que la vie heurte

Des mots plus doux que le silence,

Des phrases réconfortantes,

Qui vous soufflent que vous n’êtes plus seuls.


Pédant :

Observez la structure, la métrique, le style !

C’est d’un classicisme teinté de moderne,

Une élégance sobre avec fugue grammaticale,

Un chef-d’œuvre d’équilibre et de verbe exact.


Admiratif :

C’est un burin de diamant, oui, un burin de vérité,

Qui taille dans le verbe des éclats de lumière,

Et grave, dans nos cœurs, des phrases éternelles.


Ironique :

Ah, vraiment, écrire ainsi, quel fâcheux défaut !

Trop d’esprit, trop d’élan, trop d’idées… c’est trop !

Cela attise la convoitise, empêche de dormir.

Mieux vaudrait un style fade, une imagination stérile,

Un texte sans écho.

Pourquoi grandir, lorsqu’on peut raser le sol ?


Conclusion

Amis lecteurs, notez avec conscience.

Car sous cette plume

Palpite une âme entière,

Qui a peiné pour écrire, pour offrir le meilleur d’elle-même.

Alors, plutôt que de critiquer d’emblée,

Appréciez ce qu’elle dit : ses mots, son émotion,

Et le fragment de celui qui y a mis tout son cœur.

Si le texte vous touche, poursuivez, laissez-vous emporter

Et savourez tout son éclat.

Sinon, passez votre chemin… d’autres récits vous attendent.