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n° 23057Fiche technique38270 caractères38270
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Temps de lecture estimé : 27 mn
13/05/25
Résumé:  Que faire lorsqu’on se retrouve à poil sans téléphone et sans argent au milieu de la forêt ?
Critères:  #lesbienne #voyeur #masturbation #fellation ffh jeunes inconnu vacances forêt voir nudisme hmast fellation cunnilingu hdanus uro
Auteur : Revilo79      Envoi mini-message
Le vieux moulin

La chaleur était devenue suffocante. Nicolas ne s’attendait pas à une telle température, lui qui avait exprès choisi une randonnée en forêt dans les montagnes. Cela faisait maintenant quelques jours qu’il arpentait à pied la région, profitant d’une semaine de vacances, et jusqu’à présent les températures étaient restées clémentes malgré le fait que nous soyons déjà fin juin. Mais aujourd’hui le soleil de l’après-midi se montrait implacable et Nicolas était en nage, le t-shirt trempé collant à sa peau sous son sac à dos. Il s’arrêta un instant, essuya son front transpirant et sortit sa gourde. Elle était presque vide, alors qu’il lui restait encore au moins une heure de marche avant de rejoindre le village et le gîte qu’il avait loué.

Randonneur aguerri, il ne se faisait pas trop de soucis sur ce point. Il connaissait son corps et savait qu’il arriverait sans problème à se passer d’eau durant les quelques kilomètres qu’il lui restait à parcourir, d’autant plus qu’il s’agissait d’une longue descente. Mais il aurait vraiment aimé pouvoir s’asperger le visage.

Il but encore une gorgée et rangea la gourde dans son sac qu’il remit sur ses épaules, grimaçant au contact désagréable du t-shirt humide contre son dos. Il reprit sa marche.


Le chemin descendait doucement à travers une forêt où les pins alternaient avec les chênes. En contrebas du vallon, sur sa droite, il lui semblait entendre le bruit d’un ruisseau. Nicolas ne se voyait pas descendre là-bas au milieu de la forêt, mais si le chemin se rapprochait un peu, il tenterait tout de même de couper à travers les taillis pour rejoindre l’eau.

Il n’en eut pas besoin. Quelques dizaines de mètres plus loin, un petit sentier à peine visible s’enfonçait dans les bois, semblant se diriger vers le fond du vallon. Quittant le chemin balisé, Nicolas bifurqua sans hésiter, allongeant la foulée sans s’en rendre compte. Après quelques minutes, il fut récompensé lorsqu’il déboucha non seulement sur le petit torrent dont il entendait le vrombissement depuis tout à l’heure, mais, encore mieux, sur un étang noyé sous la végétation.


L’étendue d’eau n’était pas grande, une quinzaine de mètres de large tout au plus. Les berges étaient envahies de roseaux et de taillis. Mais l’endroit semblait si accueillant, par cette forte chaleur, que Nicolas s’en approcha sans hésiter. Il repéra ce qui semblait être une petite plage de l’autre côté et se fraya un chemin jusqu’à là-bas à travers la végétation, dérangeant en passant un couple de canard qui s’envola en protestant.

Il posa son sac à dos par terre et s’agenouilla au-dessus de l’eau, trempant son visage dans l’étang avec une immense satisfaction. L’eau était tiède, pourtant elle lui apporta immédiatement une impression de fraîcheur bienvenue et il s’aspergea copieusement.

Hésitant, il regarda ensuite autour de lui. Il se sentait seul au monde, au milieu des roseaux, dans cette forêt dense, caché dans les montagnes, et effectivement il ne vit personne aux alentours. Le sentier qu’il avait suivi se perdait au bord de l’étang où il finissait en cul-de-sac. Aucun bruit ne parvenait jusqu’ici à part le glouglou du ruisseau qui se déversait à quelques mètres de là, et le chant des oiseaux. N’y tenant plus, Nicolas ôta son t-shirt trempé et ses lourdes chaussures de marche. Ses chaussettes et son short suivirent le même chemin. Hésitant encore un peu, il jeta un nouveau regard autour de lui, puis, rassuré, il ôta son caleçon et, entièrement nu, il entra doucement dans l’eau.


Son pied tâtonnait prudemment le fond, s’attendant à trouver de la vase, mais à cet endroit le sol semblait gravillonneux et ferme. Il eut bientôt de l’eau jusqu’à la taille et s’immergea alors entièrement, savourant la fraîcheur du bain. Il nagea doucement, atteignit trop vite à son goût l’autre rive de l’étang, revint de l’autre côté, fit un peu la planche, sur le dos, le regard perdu vers le ciel.

Il trouvait là exactement ce qu’il était venu chercher : le calme et la paix, après le divorce qui venait de mettre fin à 11 années de mariage. La procédure avait beau avoir été « à l’amiable » elle avait tout de même généré pas mal de stress, et c’était pourquoi il avait décidé un peu à la dernière minute de se prendre cette semaine de repos, loin de tout, dans ces montagnes aux forêts calmes et aux petits villages épars que l’exode rural avait transformé en déserts.

Voyant le temps avancer, il repartit vers la petite plage. Il réalisa qu’en fait il s’en fichait de l’heure, il était seul maintenant et n’avait aucun impératif. Il en riait en atteignant la rive, mais il redevint vite grave.


S’était-il trompé d’endroit ? Non, impossible, l’étang était tout petit et il n’y avait qu’une seule plage de ce genre sur la rive. Et pourtant ni son sac à dos, ni ses vêtements, ni ses chaussures n’étaient là. Il regarda partout, d’abord circonspect puis carrément paniqué, il fouilla les taillis, regarda dans les joncs, et même dans l’eau, mais il dut vite se rendre à l’évidence : ses affaires avaient disparu.

Dans son sac à dos, il y avait les clés du gîte, son téléphone, sa carte bancaire, ses papiers, les clés de la Peugeot qu’il avait louée à la gare.



Il insista :



Il se sentait parfaitement con, la bite à l’air, l’eau séchant peu à peu sur sa peau trop blanche pour résister longtemps à ce soleil estival.

Il poussa un juron, ce n’était visiblement pas une farce, mais un vrai vol en bonne et due forme. Il réalisa qu’il ne pouvait pas attendre ici. Sa voiture était garée à environ 4 kilomètres, sur l’un des parkings situés au départ des randonnées balisées qui sillonnaient le massif montagneux. Le chemin y descendait en droite ligne, le voleur allait peut-être avoir la mauvaise idée d’essayer les clés sur les voitures qui y étaient garées. Nicolas aurait déjà assez d’emmerdes avec la disparition de ses papiers pour ne pas avoir en plus à devoir faire jouer son assurance pour le vol d’une voiture. Il devait arriver là-bas au plus vite.

Il partit au petit trot dans le sentier. Il fouilla le sol du regard, plusieurs personnes étaient passées là récemment, il voyait des traces de chaussures, de roues de vélo, mais impossible à dire si ces empreintes étaient fraiches ou si elles dataient des jours précédents. Il tenta d’accélérer l’allure, mais dut vite se rendre à l’évidence arrivé sur le chemin principal : ses pieds nus n’étaient pas du tout adaptés à la course sur un chemin plein de pierres tranchantes qui lui déchiraient la voûte plantaire.

Il jura, et jura encore, se sentant bel et bien impuissant. Nu comme un ver, il ne savait plus quoi faire. Atteindre le village et expliquer son cas à la première personne qu’il croiserait ? En espérant qu’il tomberait sur quelqu’un de compréhensif qui ne hurlerait pas à l’attentat à la pudeur…

Il marchait doucement, sur la pointe des pieds, essayant de ne pas se blesser. L’effet du bain s’était totalement estompé et il dégoulinait de sueur. Il se sentait très con.



Une voix de femme, derrière lui. Il sursauta et se retourna tout en pressant ses mains contre son sexe.

Une jeune fille en tenue de jogging était à environ 10 mètres en amont sur le chemin. Elle s’était arrêtée, n’osant pas avancer plus. Nicolas se dit qu’il devait ressembler à un satyre, à se balader à poil dans la nature, et il bredouilla :



Elle n’osait toujours pas approcher, elle semblait même prête à partir en courant dans la direction opposée.



Elle éclata de rire, ce qui vexa un peu Nicolas, qui ne voyait rien de drôle dans la situation, puis elle approcha :



Elle rit de plus belle tout en arrivant à sa hauteur. Elle était jeune, peut-être une vingtaine d’années, des cheveux noirs, longs, attachés en une queue-de-cheval, un short moulant et un t-shirt rose fluo qui laissait deviner un corps fin et musclé.



Nicolas lui jeta un regard surpris.



Ils se mirent à marcher côte à côte, elle d’un pas assuré, lui de façon plus maladroite tout en gardant une main devant son sexe. Il se sentait extrêmement gêné de se balader ainsi nu aux côtés de la jeune femme, mais elle, visiblement, s’en fichait, et même semblait s’en amuser.



Elle tourna la tête vers l’arrière et s’écria :



Nicolas ne réfléchit pas, il se jeta dans les broussailles, trébucha et s’écroula de tout son long sur le sol au pied d’un grand pin. Il essaya de se relever, buta contre une racine et tomba à nouveau, roulant sur les aiguilles de conifère qui vinrent se planter sur son corps nu. Il entendit le rire de Maryline au-dessus de lui :



Il se releva péniblement, chassant les aiguilles de pin qui étaient restées fichées dans sa peau. Il réalisa qu’il ne cachait plus son sexe et plaqua une main entre ses jambes, ce qui fit sourire la jeune femme.



Il reprit le chemin tout en gardant tout de même sa main sur sa queue. Il n’avait visiblement pas goûté la plaisanterie, et ils se remirent en marche en silence. Au bout de quelques instants, un grondement sourd retentit et Maryline leva les yeux :



Elle obliqua vers un petit sentier que Nicolas n’avait même pas remarqué, et il la suivit. Au bout de quelques pas, ils arrivèrent à une vieille bâtisse de pierres à moitié écroulée, étouffée par la végétation.



Il ne répondit pas. Sur un chemin en contrebas, une vieille voiture dont le pot d’échappement avait connu des jours meilleurs se garait à proximité.



Maryline entraîna Nicolas vers une lourde porte en bois. De son côté, Cécile était sortie de la voiture avec un sac à la main et venait vers eux. Elle avait environ le même âge que son amie, le teint mat, de longs cheveux bouclés aux reflets roux et semblait plutôt petite. Ce n’était clairement pas elle qui allait pouvoir prêter des vêtements à Nicolas…

Il entra à la suite de Maryline dans la bâtisse, s’inquiétant vaguement du fait qu’elle pouvait bien s’effondrer sur lui d’une seconde à l’autre. Cécile les rejoignit et Nicolas senti son regard pénétrant se poser instantanément sur lui. Elle ne s’attendait sûrement pas à voir un homme nu avec son amie en rentrant de ses courses. Maryline lui expliqua la situation et elles se mirent à rire toutes les deux. Nicolas s’en offusqua :



Il se sentait con, à poil devant elles, les mains pressées contre sa bite afin d’essayer de rester décent.



Nicolas soupira, visiblement contrarié.



Les deux jeunes femmes se regardèrent, gênées.



Elles éclatèrent de rire à nouveau.

Il regarda autour de lui, le moulin était en piteux état. Un mur était en partie effondré, un enchevêtrement de poutres bloquait tout un côté… Il y régnait une chaleur suffocante et lourde, un courant d’air aurait été le bienvenu, mais le vent ne semblait pas vouloir s’engouffrer à l’intérieur. La pièce où ils étaient, mesurait environ cinq mètres de côté, un seau rempli d’eau, un réchaud à gaz et quelques ustensiles vieillots et abîmés constituaient une sorte de coin cuisine. Une vieille table de bois brut occupait l’un des angles, avec une simple chaise et un tabouret posés autour. Si les deux filles avaient l’intention de rénover cet endroit, elles en auraient pour un bout de temps…

Maryline suivit son regard et désigna une bâche en plastique bleue posée du côté du mur effondré.



Elles rirent toutes les deux puis Maryline raconta la blague qu’elle avait faite à Nicolas un peu plus tôt sur le chemin.

Dehors, un coup de tonnerre violent roula entre les montagnes, faisant sursauter tout le monde. Cécile se rapprocha de Maryline.



Maryline prit son amie dans ses bras et la serra contre elle :



Nicolas se demanda un instant quel genre d’amies elles étaient l’une pour l’autre.



Un autre coup de tonnerre retentit, un peu plus lointain, et il vit Cécile frissonner dans les bras de son amie.



Elle se serrèrent l’une contre l’autre encore plus fort. Nicolas vit Maryline faire monter et descendre peu à peu ses mains dans le dos de son amie, puis celles-ci vinrent se placer sur les fesses de Cécile, commençant à les malaxer. Il tourna la tête, par pudeur, sentant la gêne lui monter au visage.



Nicolas restait debout, ne sachant trop quoi faire. Dehors, les coups de tonnerre se succédaient, et le bruit de la pluie qui tombe commença à vrombir, d’abord doucement et de façon feutrée, puis de plus en plus fort. Il voulut parler, demander quelque chose aux filles, mais il cherchait ses mots, ne sachant trop s’il devait proposer de s’éclipser pour les laisser seules (mais pour aller où ?) ou juste dire une banalité pour leur rappeler qu’il était toujours là. Il se tourna vers elles juste au moment où elles commençaient à s’embrasser, leurs bouches s’écrasant l’une contre l’autre, et il ne put proférer aucun son.

Maryline caressait maintenant tout le corps de son amie, une main lui enserrant les fesses pendant que l’autre remontait sur son ventre pour venir agripper ses seins. Sa poigne était forte, elle serrait sans ménagement les formes de Cécile pendant que celle-ci se frottait contre elle de façon langoureuse tout en continuant de chercher sa bouche.

Nicolas avait peur de regarder avec trop d’insistance, il ne voulait pas passer pour un pervers, mais il ne pouvait pas non plus rester de marbre. Il se racla la gorge doucement, puis plus fort, mais aucune des deux jeunes femmes ne leva les yeux vers lui. Elles l’ignoraient totalement. Malgré lui, il commençait à bander et ses mains, plaquées sur le bas de son ventre, parvenaient difficilement à cacher cela. Avisant le tabouret près de lui, il s’y assit, espérant être plus discret.

Il ne savait pas trop à quel jeu les filles jouaient, mais il devait bien admettre que la situation n’était pas si désagréable et il se mit à regarder avec plus d’insistance.


Maryline avait dénudé le haut du corps de Cécile, et Nicolas apprécia les courbes généreuses de la demoiselle. Ses seins étaient plaqués contre le torse de son amie et cela mettait encore plus en valeur leur rondeur charnue et attirante. Sa peau mate se confondait avec l’ombre pesante que l’orage avait jetée dans la pièce, et cette atmosphère moite et chargée d’électricité excitait au plus haut point les sens de Nicolas. Malgré lui, il se penchait vers l’avant pour essayer d’en voir le plus possible, n’essayant même plus de dissimuler son intérêt, ni son érection.

Tout en continuant à l’embrasser, Cécile glissa une main dans le short de Maryline et le fit descendre doucement, dévoilant des fesses musclées à la peau pâle, rondes et fermes. Les deux jeunes femmes se frottaient l’une contre l’autre sans retenue, sans jamais cesser de s’embrasser. Au gré de leurs mouvements, Nicolas voyait parfois une langue venir fouiller une bouche, ou un doigt se glisser dans un repli de peau, cherchant une zone sensible.


Le tonnerre grondait et la lumière des éclairs provoquait parfois un flash par les ouvertures des fenêtres, créant des reflets sur la peau des deux amantes. La pluie tombait drue, et Nicolas aurait pu percevoir le bruit de quelques gouttières provenant du toit défoncé du moulin s’il avait pu se concentrer là-dessus, mais il était tellement monopolisé par le spectacle de l’amour saphique de ses deux hôtesses que son cerveau s’était déconnecté. Sa main commença à effleurer sa queue tendue, d’abord doucement et discrètement, puis de façon plus appuyée, et très vite la légère caresse devint une franche masturbation.


Le pantalon aux chevilles, Cécile était nue dans les bras de Maryline. Leurs bouches toujours collées, les deux femmes se caressaient, et peu à peu il était clair que Cécile s’abandonnait totalement aux mouvements de son amie. Les mains allaient droit au but, sans hésitation. Aucun mot n’était échangé. Elles se connaissaient bien et elles savaient apparemment parfaitement comment se satisfaire l’une l’autre. Combien de fois avaient-elles offert ce spectacle ? Nicolas sentait le plaisir monter dans sa queue dure comme du bois, son souffle s’accélérait.

La main de Maryline s’était enfoncée entre les cuisses de Cécile qui écartait légèrement les jambes pour faciliter l’accès à ses orifices. Elle descendait le bassin, allant au-devant de la caresse de son amie. Entre deux baisers, ses gémissements emplissaient l’air lourd et suffocant du moulin, que l’averse ne parvenait pas à refroidir. Ça sentait l’eau sur la terre trop chaude, l’ozone, l’électricité, les hormones et la sensualité.

Ces mains qui tourbillonnaient, agiles, sur des corps dénudés, rendaient fou Nicolas. Maryline avait elle aussi enlevé le reste de ses vêtements et ses formes menues se lovaient contre celles plus généreuses de son amie, alors que la peau sombre de Cécile tranchait avec celle plus blanche de son amante.

Les cuisses tremblantes, Cécile jouissait. Les doigts de Maryline enfoncés en elle la faisaient décoller et elle laissa échapper un cri au moment où les vagues de plaisir déferlaient dans le bas de son ventre. Elle bascula la tête en arrière, se laissant aller de tout son poids sur la main de sa compagne qui restait plaquée entre ses cuisses. Nicolas vit son corps se détendre peu à peu, toujours debout contre Maryline.



Elles s’embrassèrent de façon langoureuse puis elles s’écartèrent l’une de l’autre, comme si rien ne s’était passé. Les yeux de Cécile se posèrent sur Nicolas et sa bite dure qu’il astiquait.



Se sentant pris en faute, il bredouilla :



Gêné, il débanda immédiatement, ne sachant plus trop quoi ajouter.



Cécile rit aussi, ce qui acheva de faire rougir de honte Nicolas qui se tortillait sur son tabouret, se demandant quelle conduite adopter. Mais Cécile se désintéressa vite de lui :



Sans chercher à se rhabiller, comme si sa nudité était parfaitement naturelle, elle se dirigea vers la porte mais resta un instant immobile.



Elle revint au milieu de la pièce. Maryline ouvrit une cannette de bière et la tendit à Nicolas qui l’accepta bien volontiers, d’une part cela lui permettait de se donner une contenance en faisant quelque chose, et d’autre part il se rendit compte qu’il crevait de soif. Il but plusieurs gorgées d’un seul coup pendant que Maryline en ouvrait une autre. Elle leva sa bière vers lui avec un clin d’œil et se mit à boire également.

Cécile avait attrapé un vieux seau en plastique qui avait connu des jours meilleurs. Elle le posa au sol et s’accroupit dessus, se mettant à pisser sans chercher à dissimuler quoi que ce soit. Le jet vrombit contre le plastique avec un bruit sonore qui résonna dans le silence lourd du moulin. Maryline lui apporta une bière, elle la prit et en but une gorgée sans arrêter de pisser. Elles échangèrent un regard complice que Nicolas ne vit pas, tant il ne pouvait détourner le regard de l’entrejambe de la jeune femme et du liquide qui en jaillissait.

Cécile se redressa une fois son pipi terminé et sans chercher à s’essuyer elle prit le sceau et alla le poser à l’écart.



Maryline faisait chauffer de l’eau sur le réchaud à gaz, elle avait déjà presque fini sa bière. Nicolas s’aperçut qu’il avait tellement soif qu’il avait lui-même terminé sa cannette. Constatant qu’il était ridicule de sentir pudique maintenant qu’ils étaient nus tous les trois, il se leva sans chercher à dissimuler sa queue et s’approcha de Maryline avec sa bière vide à la main. Elle devina ses intentions et lui indiqua le pack :



L’obscurité devenait de plus en plus impénétrable, Cécile alluma deux bougies dont la lueur jaune tremblotante réussit à dissiper un peu les ombres.



Elle fouilla parmi les ustensiles étalés à côté du réchaud, en profitant pour déposer un bisou léger sur la joue de Maryline, et trouva un tire-bouchon. Elle sortit des gobelets en carton pendant que Nicolas sifflait sa bière. Il avait totalement oublié le vol de ses affaires, les gamins à vélo, la Peugeot, le gîte, son portable… Il se sentait bien, en compagnie de ces deux filles. À bien y réfléchir, il se rendit même compte que cela faisait des années qu’il n’avait pas été aussi détendu. Il prit le vin que lui tendait Cécile et en but trois gorgées. Son palais d’amateur éclairé protesta un peu en sentant le côté râpeux et bon marché du breuvage, mais il s’en fichait, cela lui rappela ses jeunes années quand il faisait la bringue avec ses potes et que son budget ne lui permettait pas de se payer de meilleures bouteilles.

Le gobelet à la main, il retourna s’asseoir sur le tabouret. Il buvait trop vite, l’alcool lui montait un peu à la tête. Il se sentait euphorique.



Cécile rit tout en adressant un regard complice à Maryline.



Elles rirent à nouveau et Nicolas comprit le sous-entendu. La réparation du moulin n’était probablement qu’un prétexte à des activités plus licencieuses.

Cécile avait sorti des assiettes en carton et Maryline versa copieusement de la sauce tomate sur les pâtes avant de servir. Se rendant compte qu’il n’y avait qu’un tabouret et une chaise et qu’ils étaient trois, Nicolas proposa de laisser sa place assise à Cécile, mais celle-ci l’ignora et se hissa sur la table, s’installant dessus en position du lotus, sans vraiment se préoccuper du fait que Nicolas avait une vue parfaitement dégagée sur sa vulve. Il resta un instant à regarder le clito et les grandes lèvres proéminentes de la jeune femme, et la légère toison de poils noirs qui surmontait le tout. Il souriait en piochant dans ses pâtes.

Il se rendit compte qu’il crevait de faim et s’explosa le ventre à coup de spaghettis. L’ambiance était détendue, légèrement grivoise, vaguement sensuelle. La bouteille de vin fut bue en entier, chacun y apportant sa contribution, et les effets de l’alcool déridèrent les langues. Le fait que tout le monde soit nu et impudique joua aussi incontestablement un rôle. Les rires fusaient, chacun y allant de sa blague ou de sa remarque humoristique, les joues rougissaient et les esprits montaient peu à peu en température. La nuit était désormais complètement tombée et seules les deux petites bougies éclairaient encore quelque chose à l’intérieur du moulin.

Toujours sur la table, Cécile bascula vers l’arrière et étira ses jambes sous les yeux de Nicolas et de Maryline. La chatte exposée sans aucune pudeur, elle défia l’homme du regard. Il tourna la tête vers l’autre femme, comme pour demander la permission, et Maryline se pencha vers lui pour lui murmurer :



Il n’hésita plus une seule seconde et se pencha au-dessus de la table, repoussant la bouteille de vin vide et une assiette sale. Cécile lui agrippa la nuque et l’attira vers elle, soulevant son bassin pour aller au-devant de sa bouche qui se referma sur la vulve de la jeune femme.

Elle avait le goût de mouille, de sueur et de pisse, elle était chaude, déjà légèrement humide. Nicolas darda sa langue et l’enfonça dans la grotte qui lui était offerte.



Elle resserra ses cuisses autour du visage de Nicolas, comme pour le capturer en elle. Son ventre frémissait de désir pendant que la bouche goulue de l’homme la dévorait.

Maryline passa derrière Nicolas et appuya contre lui de tout son poids, le poussant encore plus contre l’autre femme.



Elle avait beau être menue, elle n’en était pas moins forte et elle le plaqua contre la table avec fermeté, l’immobilisant entre les jambes de son amie. Il faut dire qu’il ne cherchait pas vraiment à se libérer de cette étreinte, et au contraire l’acceptait de tout son être. Maryline passa une main par en dessous et il sentit ses doigts venir se fermer sur ses couilles. Sa queue était déjà dure comme le bois de la table. Maryline se mit à alterner de douces caresses et des serrages plus brutaux sur les boules de Nicolas, le faisant gémir alors qu’il ressentait la poigne de la jeune femme. Il en brouta Cécile avec encore plus d’intensité, sa bouche plaquée sur les grandes lèvres gonflées de désir, sa langue s’insinuant dans la vulve ouverte ou effleurant le clitoris dur.

Ses mains glissaient le long des jambes et des hanches de sa partenaire pendant qu’il étouffait entre ses cuisses, et très vite les gémissements de plaisir de Cécile vinrent se joindre à ceux de Nicolas. Il remarquait pourtant que Maryline prenait bien garde à ne pas lui toucher la queue, il aurait pourtant tellement aimé sentir sa main sur son gland. Mais il avait bien compris le message, c’était donnant/donnant, et il s’appliqua comme jamais il ne l’avait fait lors d’un cuni.

Le goût de la mouille de Cécile emplissait sa bouche et l’enivrait aussi sûrement que le vin qu’il avait bu avant. Il devenait fou de désir, surtout avec la main de Maryline qui lui pétrissait les couilles. Il aurait tout donné pour pouvoir les pénétrer tour à tour, l’une après l’autre, pour les chevaucher et les défoncer par tous les orifices.

L’une de ses mains tentait de se faufiler sous Cécile, cherchant son anus, mais la position était difficile et il n’arrivait pas à le stimuler comme il l’aurait voulu. Elle l’aida un peu en bougeant le bassin.



Il flatta la rondelle d’un doigt, la sentant spasmer autour de sa phalange. Il s’introduisit plus loin pendant que sa langue continuait de fouiller l’intimité de sa partenaire.



Tout en continuant à serrer ses couilles d’une main, elle passa son autre main entre les fesses de Nicolas et vint jouer avec son petit trou. Il sentit sa bite faire des bonds contre le bois de la table, il devenait dingue de désir. Ses gémissements s’étouffaient entre les cuisses de Cécile, dont il sentit l’anus se serrer autour de son doigt pendant qu’une quantité de mouille plus grande inondait sa bouche.



Nicolas continuait de lécher la chatte dégoulinante de Cécile, il n’aurait arrêté pour rien au monde, il la butinerait aussi longtemps qu’elle le voudrait. Elle relâcha l’étreinte de ses cuisses et se redressa, lui indiquant qu’elle en avait eu assez.



Maryline le poussa sur la table et il s’y allongea sur le dos, la queue dure tendue vers le ciel. Le bois sous lui avait gardé un peu de la chaleur corporelle de Cécile. Cette dernière se plaça à sa gauche pendant que Maryline était à droite. Elles se penchèrent toutes le deux vers sa bite et il ferma les yeux, un sourire épanoui se dessinant sur ses lèvres encore recouvertes de mouille.

Maryline agrippa à nouveau ses couilles et les serra à la limite de la douleur, mais cette fois son autre main se posa sur la queue de Nicolas et commença à le caresser.



Elle pencha son visage entre les jambes de l’homme et pendant que son amie caressait les couilles et la base de la verge elle en prit le gland dans sa bouche chaude et humide et l’aspira. Lorsqu’en plus elle passa sa main sous ses fesses et vint présenter un doigt à l’entrée de son anus, Nicolas s’abandonna totalement aux caresses des deux filles.

Maryline serrait ses couilles et caressait la base de sa queue, et, venant se pencher vers lui, elle embrassa sa poitrine, s’attardant longuement sur ses tétons qu’elle suçota, provoquant des décharges de plaisir dans son torse. Cécile pendant ce temps avait totalement introduit l’un de ses doigts dans sa rondelle alors que sa bouche englobait son gland dur et douloureux tant il était empli de désir.

Nicolas se crispa, tendu comme un arc, il tenta de se retenir le plus longtemps possible afin de continuer à savourer le plaisir intense qu’elles lui prodiguaient, mais il s’avoua vite vaincu.



Cécile se redressa, laissant toutefois son doigt dans l’anus de Nicolas.



Elle rit pendant que Maryline lui répondait :



Elle se mit à branler le gland de Nicolas encore luisant de la salive de Cécile. Elle le serra plutôt fort, mais il s’en fichait, il la laissait faire bien volontiers. Il poussa un râle pendant que Cécile faisait bouger son doigt et que Maryline serrait toujours ses couilles et il se mit à gicler avec une impressionnante violence, de longs et puissants jets qui inondèrent son ventre, ses cuisses et les mains de Maryline.

Vidé, au sens propre comme au sens figuré, il bascula la tête en arrière alors que les deux filles s’écartaient doucement de lui. Maryline essuya sa main pleine de sperme sur la poitrine de Nicolas, elle lui souriait. Cécile rit, comme d’habitude, puis s’exclama :



La marche, la chaleur, les émotions, l’alcool et l’orgasme avaient laissé Nicolas sans force, il n’arrivait plus à trouver le courage de se relever et il resta étendu sur la table. Il ferma les yeux… juste un instant…

Lorsqu’il les rouvrit, l’une des deux bougies était éteinte et l’autre menaçait de subir le même sort tant il ne restait presque plus de cire. Il se rendit compte qu’il avait dormi un certain temps. Il se redressa, sentant un début de migraine naître à la base de son crâne, et il lui fallut quelques instants pour retrouver ses esprits.

La pièce était déserte, aucune trace des deux filles. La bouteille vide, le pack de bière, le réchaud à gaz et les assiettes sales avaient disparues, il ne restait dans la pièce que le sceau qui avait servi de toilettes.



C’est alors qu’il remarqua deux choses. La première, c’était une lettre griffonnée d’une écriture hâtive qui avait été posée sur son torse. Il ne s’en était pas rendu compte en s’éveillant et elle glissa au sol. C’est en se penchant pour la ramasser qu’il vit la deuxième chose : son sac à dos était posé au pied de la table.

Fébrilement, il le ramassa et en inventoria le contenu : ses clés, son téléphone, ses vêtements… rien ne manquait.

Il lut la lettre :


Nicolas,


Quand tu liras ça, nous serons parties (oui, je sais, ça fait cliché de dire ça).

Tes affaires sont près de la table, rien ne manque, nous ne sommes pas des voleuses…

Nous t’avons vu te baigner, nous avons décidé de te jouer un petit tour. Cécile a pris tes affaires et est partie au moulin, et moi je suis restée pour faire comme si je te surprenais à poil dans la forêt.

Le temps que je t’amène au moulin, Cécile avait eu le temps d’arriver avant nous, de prendre sa voiture et d’aller rouler un peu plus loin avant de revenir, pour faire croire qu’elle rentrait de courses à ce moment-là.

Bien sûr, elle n’a pas peur de l’orage.

Bien sûr, ces orages ne sont pas aussi violents que ce qu’on t’a fait croire, et nous aurions pu prendre la voiture pour t’emmener au village.

Bien sûr, il n’y a pas de petit caïd et sa bande, il n’y a plus que quelques vieux qui vivent dans le village, tous les jeunes sont partis depuis longtemps.

Bien sûr, nous aurions aussi pu ne pas piquer tes fringues et te laisser finir ta randonnée tranquillement.

Mais ça aurait été moins drôle, tu ne trouves pas ?

Ce moulin est en ruine, il n’appartient à personne, et nous n’avons pas l’intention de le rénover. Nous y venons juste de temps en temps boire quelques bières, baiser un peu et nous promener dans la forêt.

Alors, quand on t’a vu, on s’est dit qu’on allait pimenter un peu notre soirée.

Ravies de t’avoir connu, on te dit adieu. On n’aime pas forcément les gens qui s’incrustent dans nos vies, les aventures sans lendemain ça nous convient très bien, respecte cela s’il te plaît.


Bisous,

Maryline et Cécile



Il chiffonna la lettre et la jeta dans un coin, puis il enfila ses vêtements et ses chaussures et vérifia sur son téléphone sa position GPS afin de retrouver son chemin vers la Peugeot. Il allait sortir lorsqu’il s’arrêta sur le seuil. Un léger sourire apparut sur son visage, et il fit demi-tour. Il ramassa la feuille, la déplia soigneusement et la rangea dans son sac à dos.



Il partit dans la nuit en souriant.