n° 23115 | Fiche technique | 14154 caractères | 14154 2373 Temps de lecture estimé : 10 mn |
02/06/25 |
Présentation: Une soirée d’été où la timide Sara retrouve Nathalie et son fiancé dans un jeu de séduction improvisé. | ||||
Résumé: Une soirée d’été improvisée où la timide Sara retrouve Nathalie et son fiancé. La douceur de la soirée invite les trois amis à la séduction, entre bons plats et confidences. | ||||
Critères: #couplea3 ffh | ||||
Auteur : GerryJames (Sympathique épicurien, je partage faits réels et fantasmes) Envoi mini-message |
Tout était parti pour une bonne soirée d’été. Pierre était enjoué, comme à l’accoutumée les veilles de week-end, et bien élégant dans sa chemise sport retroussée sur ses avant-bras. Nathalie raffolait de son rire, qui semblait s’échapper du dernier bouton de sa chemise. Deux années de vie côte à côte n’avaient pas émoussé leurs désirs l’un pour l’autre, et pourtant chacun se savait convoité de part et d’autre.
Leur hôte, Sara – une jeune trentenaire discrète, mais posée – était rapidement passée de simple collègue à camarade de sport, puis confidente. Nathalie et Sara étaient toutes deux brunes et gracieuses. Leurs fines silhouettes faisaient aisément pivoter les têtes quand elles sortaient ensemble pour un café, et elles s’en amusaient. Mais au-delà de ces jeux badins, elles appréciaient réellement la relation d’amitié et d’entraide qu’elles avaient su si rapidement nouer. Sara avait le don de l’écoute et des reparties taquines. Tolérante, elle avait finalement adopté Pierre, le fiancé de Nathalie, dans ce petit cercle d’amitié. Ils se retrouvaient parfois tous les trois pour les longs week-ends à la maison de campagne que Sara avait rachetée à ses parents, près de Narbonne.
Sara avait préparé ce soir sa spécialité culinaire pour le jeune couple : un tagine, servi dans un épais service en terre cuite, au milieu duquel étaient posées de majestueuses bougies. Ses bras brunis par l’été, toujours en perpétuel mouvement, semblaient danser devant les minces flammes. Les deux femmes échangeaient des sourires à la dérobée alors que Pierre élucubrait sur les bienfaits de la campagne et sur la qualité exceptionnelle de la Sono en marche. Elles savaient tout se dire en peu de mots et partaient parfois en éclats de rire complices qui embarrassaient Pierre. Elles se réjouissaient de cette amitié inépuisable.
Ce soir-là pourtant, Sara se faisait plus mystérieuse, sans qu’on ne puisse en découvrir la cause : une lueur joyeuse animait ses pupilles alors qu’elle servait les sorbets faits maison. C’est alors que Pierre lui saisit brusquement la main.
Elle éclata de rire.
Ce fut au tour de Nathalie de s’exclamer :
Pierre rajouta :
Et il profita de la légère gêne des deux amies pour glisser un baiser furtif sur l’avant-bras de Sara. La douceur inattendue de ses lèvres sur sa peau tendre se propagea comme une marée montante de bien-être. Tout en gardant calme et contenance, elle préserva encore un peu de temps en elle cette onde bienfaisante, et camoufla gracieusement sa gêne d’un mouvement de cheveux. Car l’effleurement de ces lèvres tièdes venait d’enfoncer les lourdes portes cadenassées d’un ancien fantasme. Elle ne put s’empêcher d’imaginer furtivement ses lèvres embrasser le creux de son cou. Alors, d’un grand coup de cuillère, elle acheva son sorbet.
Mais si elle se croyait sauvée, ce fut alors au tour de son amie de se saisir de son bras en articulant doucement « pas de jaloux » et de déposer un baiser moqueur, sur le petit tatouage décidément très sollicité.
Sara rit.
Elle sentait surtout les ondes de plaisir entrer en résonance. La chaleur qui se diffusait dans son bas ventre empourprait maintenant son visage. Sara se savait heureusement partiellement dissimulée dans la pénombre tiède. Elle serrait gauchement ses jambes, comme pour mieux contrôler son excitation. Décidément, cette délicieuse soirée était bien stimulante. Malgré elle, la vision soudaine de ses deux amis en plein ébat amoureux s’imposa dans son imaginaire. Comme cela devait être beau, son torse, à lui, bougeant sur ses seins, à elle, leurs pointes tendues au ciel, son sexe arqué déjà braqué vers leur plaisir ultime.
Une voix la tira de cette rêverie :
Ce fut le tour des cafés, et Sara prit son temps pour les préparer à la cuisine, entre de grandes bouffées d’oxygène, comme pour laisser à son cœur papillonnant le temps de trouver la branche où se poser. Elle souhaitait retrouver son grand lit, se reposer de toutes ses émotions inhabituelles, et peut-être rapidement étancher cette flamme grandissante. Elle dormirait bien ce soir, se dit-elle. Pourtant, elle sentait aussi un sourire percer au coin de sa bouche : « Allons, ce sont mes amis, on peut bien s’amuser ! ». Et toujours la chaleur de leurs lèvres rayonnait sur son avant-bras tantôt martyrisé au salon de tatouage. Elle sentit alors la main de son amie se poser délicatement sur sa taille « As-tu besoin d’aide, ma chérie ? » pendant que Pierre, dans un éclat de rire, commençait à les taquiner sur ce temps passé à la cuisine.
La musique envahit la pièce et les bougies swinguaient maintenant rythmiquement dans leur feu de joie. Comme s’ils avaient lu ses regards perdus, ils se mirent à danser devant Sara dans l’obscurité du salon. Tournoyant lentement avec une sensualité affectée, leurs corps s’entrelaçaient amoureusement et leurs silhouettes ne faisaient plus qu’une. Sara percevait l’excitation de leurs corps embrasés. Elle entendait son amie protester, entre deux baisers volés.
Lui continuait son manège de torero dans une danse lente et calculée, en harmonie parfaite avec sa cavalière. Sara se sentit alors si sereine. Elle but lentement son café, à petites lapées, sa main, enfin au repos, sur sa propre cuisse. Ce contact avec elle-même lui fit du bien. Elle reprenait conscience du moment présent. Qu’elle aimerait danser avec quelqu’un maintenant.
Son amie vint s’asseoir à côté d’elle avec un air gêné. Elle posa ses lèvres sur la joue de Sara et conclut :
Elles partagèrent une cigarette, pendant que Pierre continuait de se déhancher devant un public déjà acquis.
Et en un clin d’œil, elles se saisirent des quelques plats.
Une lueur malicieuse brillait à nouveau dans les yeux de Nathalie et Sara ne savait plus quoi faire. Sa tête tournait un peu, et cette main douce et tiède lui propageait un bien-être réconfortant. Le regard et la voix de son amie étaient devenus maintenant plus insistants… presque exigeants. Son sourire s’était effacé et elle la regardait maintenant comme en contemplation. Ses lèvres légèrement teintées de rose s’entrouvrirent encore.
Sa main si douce se resserra un peu plus sur le cou de Sara, puis son index caressa sa bouche.
Sara se sentait défaillir. Que faire ? Elle aimait ce contact envoûtant et directif, pourtant elle ne souhaitait vraiment pas se dévêtir. Elle aimait ce qu’elle ressentait sans le comprendre et sans savoir quoi faire. Elle eut juste l’impulsion de prendre Nathalie dans ses bras quand Pierre entra dans la cuisine dans un grand fracas.
Lentement, Nathalie se dégagea sans émotion et se tourna le plus normalement du monde vers son compagnon.
Et elle sortit avec une affectation un peu exagérée. Sara la vit partir avec regret. Mais Pierre la mit vite à l’aise.
Devant la pression continue et l’intérêt suscité, Sara hésitait. Elle sentit alors son sous-vêtement s’humidifier. Se dévêtir était maintenant hors de question ! Brusquement, Pierre s’agenouilla devant elle, avec un doigt sur la bouche pour lui signifier le silence, et il remonta lentement sa jupe jusqu’à ses cuisses alors qu’elle s’appuyait incrédule contre le frigo. Il continua son lent mouvement, et remonta ses mains jusqu’à sa taille, il sourit devant la moiteur de ses sous-vêtements, mais sans montrer aucune surprise, puis alla droit au petit tatouage, qui dépassait légèrement de l’élastique du sous-vêtement. Il y déposa à nouveau un langoureux baiser.
Cette fois, elle sentit sa langue caresser, comme celle d’un petit chat. La chaleur se propageait si proche de sa vulve. Ses mains se crispèrent quand ses joues mal rasées frottèrent sa cuisse gauche et elle se saisit de ses cheveux.
Il recula alors légèrement sa bouche et lui sourit. Tout s’était passé si vite. Elle entendit la chasse d’eau, il se redressa sans cesser de la regarder. Nathalie entra :
Toute confuse, Sara s’apprêtait à balbutier quelque excuse quand Pierre répondit :
Nathalie regarda Pierre avec un regard admiratif, puis sourit à son amie.
Confuse, elle se trouva au milieu d’eux, et se laissa progressivement aller. Tous trois étaient maintenant en cadence sur les rythmes que Pierre faisait aller et venir. Sara se sentait sensuelle, convoitée, désirée, heureuse. Pierre avait repris ses déhanchements fêtards. Nathalie, plus calme, avait posé ses deux mains sur les hanches de Sara. Son regard dans le sien lui envoyait occasionnellement des flammes sauvages. L’ivresse et l’excitation la gagnèrent. Sara voulut prendre un peu l’air et Nathalie la suivit. Elles s’assirent dans les transats, les yeux accrochés aux étoiles. La nuit chantait de tous ses grillons et brillait de tous ses feux. Pierre s’approcha alors, et se dévêtit complètement avant de descendre dans la piscine. Sara eut juste le temps de voir son dos nu dominant son fessier.
Et elles s’approchèrent pour s’asseoir toutes deux à même le sol, au bord de la piscine. Pierre faisait la planche, les yeux fermés. Elle était sûre qu’il était en érection, car une forme continue s’érigeait fièrement au-dessus du corps. Elle vit d’ailleurs sa main monter lentement le long du sexe, comme pour en éprouver la solidité. Était-ce possible ? Ce sexe dur et brut retenait maintenant toute son attention. Elle avait envie de le toucher. Sara savait maintenant qu’elle ne pouvait pas se refuser à l’amour. Elle ne savait juste pas lequel. Nathalie lui prit doucement le menton et tourna sa tête vers elle.
Et prestement, Nathalie s’assit derrière Sara. Sara sentit la poitrine de son amie presser son dos, sa respiration sur sa nuque la faisait frissonner. Les cheveux de Nathalie se mêlèrent aux siens. Elle n’en pouvait plus d’attendre et serra les mains de son amie qui lui caressaient les épaules :
Les mains de Nathalie glissèrent alors des épaules à la poitrine de Sara, lui expédiant de nouveaux torrents de plaisir, pendant que Pierre caressait son sexe devenu maintenant granit. Sara se sentait frêle. Nathalie torturait le bout de ses seins de savantes caresses. Ses mamelons se gorgeaient d’une excitation incontrôlable. Allait-elle jouir ? Nathalie trouva le chemin de son bas ventre et glissa une main entre ses jambes. Sara ne disait plus rien, elle s’abandonnait complètement à son amie. Sa respiration haletante se calquait sur celle de Nathalie, dont elle sentait le souffle brûlant dans son cou. Son regard croisa alors celui de Pierre.
Il se caressait vers elle, pour elle, pendant qu’elle se liquéfiait sous des doigts qui bientôt la pénétrèrent. Des mots étaient murmurés à son oreille, mais elle ne les entendait plus. Quand d’autres mains indiscrètes atteignirent sa vulve, elle se donna follement, écartant ses jambes tremblantes, agrippant ses seins et cherchant désespérément à embrasser son amie pendant que des flots de jouissances se répandaient en elle.
Sara s’allongea extasiée au bord de la piscine. Le sexe nu, la jupe remontée, les yeux semi-clos et un sourire gourmand sur ses lèvres. Elle avait la certitude que son amie souriait aussi. Et encore une fois, elle sentit des lèvres se poser sur ses jambes, des lèvres tièdes qui s’approchaient encore tout près de son intimité. Elle et lui, à genoux devant son corps relaxé, embrassaient ensemble et doucement ses cuisses en remontant leurs mains sur son ventre. Elle entrevit le sexe de Pierre en parfaite érection, maintenant si proche du sien.
Pierre regarda alors le sexe de Sara, et tout en la caressant, il dit à sa compagne :
Elle se sentit pénétrée avec une immense douceur, ses jambes l’enserrèrent. Elle offrit son corps à Pierre et ses lèvres à l’autre bouche gourmande. Ses mains, ses hanches montaient et descendaient alors qu’il la remplissait de tout son sexe. Pierre haletait pour elle, et en elle. Sara le serra fort dans ses bras avec une infinie tendresse alors qu’il se vidait de plaisir sans retenue. La jouissance les emporta tous encore et encore, alors que leurs mains et leurs lèvres se mêlaient avec un appétit renouvelé.
Puis, enfin, l’apaisement finit par gagner les trois amis. Le bien-être flottait encore. Ils ne faisaient plus qu’un. Quelques couvertures et coussins furent jetés. Sara se glissa de nouveau entre eux, en priant que le matin ne vienne pas.