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n° 23133Fiche technique19891 caractères19891
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Temps de lecture estimé : 15 mn
08/06/25
Résumé:  Lily découvre l’amour et ce qui va avec.
Critères:  #initiation #premiersémois ff jeunes vacances
Auteur : Lily Tendresse      Envoi mini-message
Les premiers jours de sa nouvelle vie

J0 Samedi


La route défile devant nous, maman conduit, je somnole, repensant à cette année scolaire qui finit. Je viens d’avoir mon bac, je viens d’avoir 18 ans… Je quitte Mende pour une nouvelle vie d’étudiante à Narbonne. Maman a trouvé un poste dans une nouvelle boîte mieux rémunéré, voire très bien rémunéré, à Narbonne aussi. Elle nous a trouvé une belle maison, à Gruissan, avec piscine et tout et tout. C’est une quadra moderne, dynamique, mais aussi aimante et protectrice. Je l’aime de tout mon cœur. Est-ce que je regrette mes années lycée ? Pas vraiment. Je suis très timide, complexée au moins par cette timidité, je n’ai pas eu beaucoup d’amis, souvent seule avec un livre. J’espère pouvoir me libérer avec ce nouveau départ.

Le déménagement est déjà sur place, dans ma chambre, c’est un lit et des cartons… La flemme. Repas frugal sur la terrasse, nous profitons du début de soirée, l’eau de la piscine reflète les derniers rayons de soleil.



Je me blottis dans les bras de ma mère, pour le gros câlin du soir.



De ma chambre, j’entends les clapotis de l’eau, je ne savais pas qu’elle avait déjà sorti son maillot.



J1 Dimanche


Je me réveille, reposée, maman m’a laissée dormir, je l’entends bricoler en bas. J’ai aussi le souvenir de son passage environ une heure plus tôt, elle vient me voir tous les matins avant de partir, sans me réveiller. Un bisou, une caresse, un mot doux. Souvent, elle tire la couverture sur moi. Bref, c’est un de nos rituels, pour me rassurer, me dire qu’elle est là pour moi, même si elle part travailler. Je descends en pyjama, tout ensommeillée, et fais un gros câlin à ma mère.



Petit-déjeuner, habillage : culotte larges bords, soutien-gorge blanc sans armature qui ne soutient rien, vu que mes seins taille A tiennent tout seul. Une robe d’été un peu longue, une queue-de-cheval et je passe inaperçue. On va faire quelques courses ce dimanche matin (oui, c’est ouvert dans les zones touristiques), puis début du rangement. D’abord, la cuisine pour pouvoir manger confortablement. L’après-midi, c’est au tour du salon. Meubles à remonter, livres, hi-fi. 16 h, maman décrète une pause boissons fraîches et baignade.

Nous montons dans nos chambres à la recherche des affaires de piscine. Je trouve tout dans un carton, mon maillot et celui de ma mère.



Elle récupère son bikini, j’enfile mon maillot de natation. Et c’est parti pour mon premier bain. On plonge dans l’eau tiède, je pourrais y rester des heures…



Pendant cinq minutes, elle bronze, allongée sur le dos. Puis elle se retourne. Rapidement, elle défait le nœud de son soutien-gorge pour éviter la marque. Moi, j’en profite pour somnoler, ce n’est pas avec mon maillot que je vais avoir un bronzage impeccable !

Quand on se relève, le haut de ma mère pendouille un peu, dévoilant légèrement sa poitrine, mais elle ne s’offusque de rien et rattache tranquillement son haut. On enfile un short et on repart travailler deux heures, avant le repas.

Devant notre salade fraîche, on fait le bilan de la journée.



On s’installe ensuite dehors pour profiter de la fraîcheur du soir devant la piscine. Je me blottis contre ma mère pour ce moment privilégié dans ses bras. Ce soir, elle est juste en bikini et je profite de la chaleur de sa peau, c’est très agréable.




J2 Lundi


Il fait vraiment plus chaud qu’à Mende, j’ai dormi sans drap. Quand ma mère est passée ce matin pour le geste affectueux du matin, j’ai senti une caresse sur mon ventre, elle a dû remettre mon pyjama en place. Une main sur ma joue et un « je t’aime » à l’oreille.

Je déjeune tranquillement sur la terrasse en pyjama, mon vieux pyjama petit bateau, tout doux et rose, que je n’ai pas pu jeter lors du déménagement. Oui, je suis un peu conservatrice, old school. Puis je me prépare, me déshabille et enfile vite une culotte en coton rose pâle, le même soutien-gorge qu’hier et une robe d’été qui descend jusqu’aux genoux et cache mes épaules. Un coup de brosse dans les cheveux et sur les dents, et c’est parti. Je marche sur le trottoir, rêveuse, quand quelqu’un sort de son jardin et que je manque de percuter.



Je continue jusqu’à la supérette, mais je sens la présence de cette personne toujours derrière moi… Elle entre même dans le magasin. Me suit-elle ? Au détour d’un rayon, je la vois enfin, elle fait juste ses courses. Elle est belle, blonde, assez grande, avec des formes que je jalouse au premier regard, et une robe spaghetti assez courte. Quinze minutes plus tard, nous sortons simultanément du magasin, on se regarde amusées par cette coïncidence, elle commence :



On arrive devant chez Alex, elle me propose de poser ses courses puis de m’accompagner chez moi, avouant sa curiosité. Deux minutes plus tard, elle s’extasie :



Alex entre timidement et, pendant que je range mes courses, s’avance vers la porte-fenêtre donnant sur la terrasse.



Alex est déjà sur la terrasse, je monte dans ma chambre pour mettre mon maillot de bain une pièce bleu marine, qui date de mes années de natation en club. Je l’enfile vite, m’entoure d’une serviette et en prends une pour Alex.



Alex attrape le bas de sa robe et la tire vers le haut, dévoilant un joli tanga en dentelle blanche et ses seins nus. Je reste bouche bée, je rougis, je reste bloquée deux secondes alors qu’Alex plonge déjà dans l’eau. Je pose ma serviette sur un transat et entre sagement dans l’eau. Alex est déjà sur moi, m’éclaboussant et montant sur mon dos. Je ressens des choses contradictoires, de la joie d’avoir trouvé au moins une copine, de la gêne de me sentir si contrite dans mes complexes, mais aussi de l’excitation due au contact de la poitrine d’Alex sur mon dos. Je me détends un peu et commence à jouer dans l’eau, course, éclaboussures, bagarre… Au bout d’un moment, je sors de l’eau et me pose sur un transat. Alex barbote encore un peu, puis remonte les marches face à moi. Une vraie sirène. Je voudrais détourner le regard, mais je ne peux pas. Honteuse, je regarde ses seins assez gros, mais qui semblent tellement fermes, et son tanga, translucide avec l’eau. Alex s’étend sur le transat à côté de moi, se tourne vers moi et entame la discussion :



Alex, toujours de profil sur son transat, touche un de ses seins avec sa main et le caresse. Je suis surprise et rougis un peu.



Je rougis encore plus même si je les regardais avant qu’elle ne me le dise.



Je reste interloquée. Je n’ose pas bouger, je la regarde dans les yeux puis détourne le regard, mes joues s’empourprent. Alex se redresse, s’assoit juste devant moi et met ses seins bien en vue.



Je m’assois face à elle, ce n’est pas dur. Je regarde ses seins, puis son visage et son sourire encourageant. Je rebaisse les yeux sur sa poitrine, qu’elle est belle. Cette pensée me fait encore rougir. Bon, que fais-je ? Je me lance, tiraillée par l’envie de vaincre un tabou pour moi et mon complexe sur la profondeur de mes bonnets. Je pose mes mains sur mes épaules et passe mes doigts sous les bretelles, les tire vers le bas. Le tissu du maillot s’enroule sur le haut de ma poitrine qui reste cachée. Je fais une pause, respire, entends à peine les encouragements d’Alex. Et je reprends la descente jusqu’à l’apparition de mes tétons, tendus par le plaisir. Je m’immobilise un peu, puis termine le travail. Je descends le maillot sous le galbe de ma petite poitrine, puis jusqu’au nombril. Je relève mes yeux vers Alex qui me prend dans ses bras en criant de grands bravos. Elle me serre fort, je ressens ses seins contre les miens. En fait, c’est le premier contact aussi intime que je vis avec quelqu’un. Ma vie sexuelle, c’est le calme plat : un bisou sur la bouche d’un garçon pour faire comme tout le monde à 14 ans, puis des années de réflexions sur ma propre orientation et enfin quelques copines que j’ai aimées d’un amour platonique et sûrement pas réciproque.



Je me lève et suis tractée jusqu’au bord du bassin sans avoir pu répondre. Et elle saute, m’entraînant encore par la main. Les premières brasses sont un révélateur, l’eau glisse sur ma peau, et quand je me mets sur le dos, l’air sur mes tétons qui pointent hors de l’eau procure un contraste très agréable.

Fin de ce second bain, et fin de la matinée.



Je ne sais pas si c’est une blague ou si sa demande est sérieuse, mais maintenant, la requête n’est pas insurmontable. Seul mon maillot humide me gêne. Je m’entoure d’un paréo et me tortille pour enlever le bas.

Le repas de midi est agréable, nos échanges sont gais, nous avons pas mal de goûts communs.

Malheureusement pour moi, l’après-midi doit être plus productif. Je dois déballer mes cartons dans ma chambre, travail qui ne m’enchante pas et qui devrait durer un peu. Après la vaisselle, j’explique la situation à Alex qui spontanément me propose son aide. Je tergiverse un peu, ne voulant pas abuser de cette amitié naissante, mais elle insiste, voulant profiter de la piscine après !

Nous voilà dans ma chambre, elle toujours avec son tanga blanc et moi mon paréo. C’est bizarre de travailler torse nu, mais la vue est belle et je laisse de temps en temps mes yeux traîner sur les courbes envoûtantes d’Alex.

Après le montage d’une étagère pour les livres qui nous a donné du fil à retordre et quelques crises de fou rire, on ouvre les cartons. Finalement, elle tombe sur ma boîte de sous-vêtements. Elle prend une culotte blanche entre deux doigts, me la montre, en sort une 2e, une 3e…



Mais Alex m’empêche de passer et garde la boîte à culottes.



Alex verse le contenu dans le tiroir prévu pour, puis me prend dans ses bras.



Le rangement à deux est forcément rapide, bien sûr Alex se moque de ma garde-robe très peu sexy à son goût. Et de mes pyjamas aussi.

Les tâches fastidieuses étant terminées, je propose la baignade, Alex, joyeuse, me pousse un peu dans le couloir et marche malencontreusement sur un coin de mon paréo. En faisant un puis deux pas de plus, le paréo se déroule et je me retrouve fesses à l’air. Alex éclate de rire, je mets en urgence mes mains sur ma toison, rougissant de honte. Cette fois Alex ne m’aide pas, trop occupée à rire et à me regarder me contorsionner pour cacher mon intimité et ramasser mon paréo.



Malgré ces mots rassurants, je reste bien cachée et remets mon paréo que je monte au-dessus des seins. Ouf.



Sur la terrasse, je récupère mon maillot et retourne à l’abri de la maison pour l’enfiler sans me contorsionner, à l’abri du regard d’Alex. Je ressors maillot remonté jusqu’aux épaules, je compense ces moments de panique dans le couloir par un moment dans ma zone de confort, cachée dans ma tenue.



Je hausse les épaules. Alex s’approche de moi et me prend dans ses bras.



Elle les descend tout doucement, attendant ma réaction. Mais sa douceur me remet en confiance, et j’aime ces effleurements, je ressens une pointe d’excitation à cet effeuillage. Je la laisse faire. Et cela dure une éternité, millimètre par millimètre, je sens les bretelles descendre, puis le liseré du haut du maillot glisser sur ma poitrine. Je sens aussi mes tétons pointer et mes joues rougir parce que j’ai honte de ressentir du plaisir. Le liseré du haut du maillot atteint mes tétons, Alex continue sa descente, je sens mes pointes de seins tirées vers le bas par le maillot, le pincement est très légèrement douloureux, mais au moment où ils sortent du maillot comme des petits diables sur ressort, je sens une onde de plaisir parcourir ma colonne vertébrale et j’expulse un souffle à peine audible.

Alex continue la descente, libérant totalement ma poitrine, sans accélération. Le maillot arrive maintenant à mon nombril, mais je ne peux arrêter cette caresse et Alex continue d’avancer. Elle a mis ses pouces sur les côtés du maillot et frôle ma peau. Ils arrivent sur mes hanches. Le maillot se tend du fait de la largeur de mon bassin, je ressens un peu plus l’élastique sur le bas de mon ventre. Il atteint la lisière de mes poils pubiens.

J’attrape les poignets d’Alex pour l’immobiliser et pose ma tête dans le creux de son cou. Je souffle dans son oreille :



Elle respecte complètement ma demande, lâche mon maillot et me prend la main pour m’amener vers les marches de la piscine.



Et nous entrons dans l’eau. Le temps passe, nous nageons, jouons, rions, puis on s’installe sur la terrasse pour une citronnade fraîche.



Alex se lève et récupère sa robe. Elle entre dans la maison, puis dans ma chambre, et redescend habillée. Devant la porte, on échange nos numéros et au moment de la bise d’au revoir, Alex tourne la tête pour un smack sur mes lèvres. Je n’ai pas le temps de réagir qu’elle est déjà dehors.

J’erre doucement dans la maison, seins nus, réfléchissant à ce que je venais de vivre. Une fée est entrée dans ma vie, mais n’est-ce pas un rêve ? J’essaye de prolonger cet état de grâce, de sensations douces, je suis sur la terrasse devant la piscine et ose : j’abaisse mon maillot jusqu’à mes pieds et plonge nue dans l’eau. Je profite du glissement de l’eau sur mon corps, mes seins, mon sexe. Je me sens vivante, je me sens femme, je ne pense plus à mes complexes. Et je comprends maintenant ma mère.

Quelques instants plus tard, j’entends le portillon du jardin, c’est elle ! Je sors de la piscine, m’entoure d’une serviette et monte dans ma chambre. Ma mère entre dans la maison, m’appelle. À peine sèche, j’enfile ma robe sans sous-vêtements et descends à sa rencontre.



Elle m’écarte un peu d’elle et me regarde de haut en bas.



J’ai noté un minuscule arrêt de son mouvement de tête quand ses yeux étaient à hauteur de ma poitrine. Je me regarde et constate que mes tétons déforment ma robe, je n’ai pas d’autre choix que les ignorer…

La soirée est agréable, je raconte ma rencontre improbable avec Alex en omettant nos jeux torse nu, puis nous allons nous coucher.

En cherchant mon pyjama, je tombe sur le tanga blanc d’Alex, oublié près de mon oreiller. Je le détends délicatement devant mes yeux, et finis par l’enfiler, nous avons quasiment la même taille de hanche. La sensation est nouvelle, l’arrière en dentelle entre dans mes fesses. Ce n’est pas désagréable, et ce d’autant moins que c’est excitant. J’enlève ma robe, me regarde dans le miroir de l’armoire et me vois pour la première fois comme une fille assez sexy, torse nu avec cette belle dentelle blanche. Bon, je vois un peu trop mes poils pubiens par transparence !

Je me couche, sans pyjama, et ma main ne tarde pas à passer sous la dentelle. Je caresse délicatement mon clitoris en repensant aux nouvelles sensations de cette journée. Mon téléphone vibre : « Alors tu as trouvé mon cadeau ? »

Avec l’excitation, je fais un geste incompréhensible, je prends un selfie de mes fesses légèrement couvertes par le tanga qui montre que j’ai bien trouvé son sous-vêtement. À peine envoyé, je panique, ne sachant pas comment va réagir la destinataire. Quelques minutes s’écoulent qui me semble une éternité, finalement un seul émoticône apparaît, un cœur rouge.