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n° 00281Fiche technique15620 caractères15620
Temps de lecture estimé : 10 mn
09/04/00
corrigé 19/07/07
Résumé:  Le stress du déménagement, les cartons, un article de l'Express illustré d'un angelot de Michel-Ange et Jérôme devant elle. Elle décide d'aller prendre une douche et de le séduire !
Critères:  fh fplusag extracon
Auteur : Dominique276  (Domi)

Série : L'angelot de Michel-Ange

Chapitre 01 / 02
L'angelot de Michel-Ange ( I )



(…) viens, dresse

Ta caresse

De chaud satin violet

Qui dans ma main se harnache

En panache

Soudain d’opale et de lait.


Verlaine






Pourquoi, pourquoi la femme lisse et tranquille que j’étais encore (avant qu’Internet, et l’âge peut-être, le cap de la quarantaine ! m’amènent à quelque peu me dévergonder - virtuellement !) est-elle passée à l’acte, cet inoubliable jour de juin 1989 ? Cela n’aurait dû rester qu’à l’état de fantasme fugitif, d’image déraisonnable aussitôt enfuie. Et puis. Et puis.


Il n’y a pas nécessairement de réponse à tous les pourquoi. C’était écrit, voilà tout. À vous de lire, maintenant


Cela ne serait jamais arrivé sans un incroyable concours de circonstances et un comportement dont je ne me serai vraiment pas cru capable. Et pourtant, même si ça me paraît toujours irréel, c’est bien ainsi que les choses se sont passées, en cet après-midi de la fin juin 1989, et la femme de cette histoire, c’est bien moi ; 34 ans alors, mariée, deux enfants.


Nous habitions à l’époque à N. et devions déménager dans une huitaine de jours pour nous installer à R. Mon mari était parti amener les grands chez ses parents, pour ne pas les avoir dans nos jambes pendant les préparatifs. Il ne devait rentrer que tard le dimanche soir. J’étais donc seule pendant le week-end, bien décidée à me reposer avant de me lancer dans la fastidieuse tâche des cartons. En fin de matinée, dimanche, j’avais accueilli Jérôme, un bon camarade de classe de mon fils. Ses parents avaient dû partir précipitamment le vendredi, pour raison de famille, à l’autre bout de la France ; leurs voisins, qui l’avaient hébergé jusque-là, devaient également partir le dimanche, et sa mère avait donc fait appel à moi pour le repas du midi et pour faire la soudure, jusqu’à leur retour en soirée.


Voilà comment je me suis retrouvée seule avec lui pour l’après-midi. Je l’aimais bien, Jérôme, et j’aurai apprécié qu’Éric, mon fils, n’ait des copains que comme lui. Il avait une bonne bouille, volontaire et fine à la fois, l’esprit vif et, pour parachever le tout, était naturellement gentil et poli (des jeunes gens comme ça existaient encore à l’époque !). Nous avons déjeuné ensemble et, probablement pour évacuer le stress dû à la perspective des jours pénibles à venir (quiconque a déménagé saura de quoi je parle), j’avais bu à table, contrairement à mon habitude, deux, trois verres de vin. Ce qui, j’imagine (ou n’est-ce qu’un alibi facile ?) eut quelque influence sur ce qu’il advint par la suite.


Nous étions installés dans le salon et je lisais l’Express. J’en vins à un article sur une statue dans le hall du centre culturel français à Washington, faisant l’objet d’une polémique sur son attribution ou non à Michel-Ange. Une photo de l’objet du litige illustrait le reportage. C’était la représentation, dans un marbre lumineux, d’un jeune homme nu. Les traits de son visage étaient fins et réguliers et ce qui attirait irrésistiblement mon regard, c’était, dans son entrecuisse, une adorable bourse surmontée d’une verge toute mignonne.


Il me vint alors à l’esprit que tout de marbre qu’il soit, ce gentil zizi, ce devrait être bon de le prendre tout chaud dans la main, de le sentir vivre, palpiter, durcir, grossir. Je levai alors la tête et regardai Jérôme. Il était assis en tailleur en face de moi, lové au creux du fauteuil, plongé dans la lecture d’une bédé. Mes yeux ne purent s’empêcher de s’attarder sur son entrejambe, que moulait sans excès, mais nettement, le bermuda gris de coton léger qu’il portait en cette journée d’été.


Il était vraiment mignon, avec un visage décidé, d’épais cheveux châtains et de grands yeux clairs. À l’instant où je le regardai, toute chose, toute troublée de ma statue, il leva la tête de son bouquin, vit que je le regardai et, avant de replonger dans sa lecture, me fit un radieux sourire qui fit naître une pointe au ventre que je connaissais bien et me décida, incompréhensiblement mais irrésistiblement, à passer à l’acte.


Jérôme était vraiment craquant et l’envie quasi obsessionnelle de le caresser, aussi déraisonnable qu’elle puisse être, ne me quittait plus. Elle me titillait le ventre et l’esprit. Je sentais que c’était l’occasion ou jamais d’assouvir ce fantasme, de rassasier l’appétit d’ogresse que j’avais de lui : notre départ prochain, notre solitude rare de l’instant et cette certitude de vouloir franchir le pas ou du moins essayer. Ce défi donné à moi-même. Cette tentation exquise de passer au-delà du miroir, de quitter pour une fois le réel si raisonnable, d’explorer ce versant inconnu de ma sensualité.


Oui, mais comment faire pour ni le brusquer, ce qui n’est vraiment pas dans ma nature, ni l’effaroucher ? Pour lui donner l’envie à lui aussi de. Pour éveiller sa curiosité de mon corps, son désir. Sans lui donner le sentiment de lui imposer un contact physique qu’il ne désirerait pas, sans m’imposer. Il me vint alors une idée, dont j’espérais, sans en être trop sûre, qu’elle pourrait marcher et que je pourrais alors, sans crainte ni remord, croquer ce petit bout de lui à quoi j’avais tant appétit.


En faisant la veille la chambre d’Éric, après son départ, j’avais trouvé sous son matelas un numéro de Penthouse, avec des photos plutôt belles et particulièrement suggestives, sans être pornographiques ni vulgaires (bien que pour certaines limite-limite). Jérôme avait presque fini sa bédé. D’une voix que j’avais craint mal assurée, mais au fond très naturelle, je lui indiquai, primo, que j’allais lui chercher un stock d’albums dans la chambre d’Éric, qu’il pourrait faire son choix et, secundo, qu’après, j’irais prendre une douche, le laissant lire seul. Évidemment, je glissai Penthouse entre les albums, en espérant qu’il allait défaire la pile pour faire son choix et trouver le magazine. Je déposai les bédés à côté de lui et filai dare-dare vers la salle de bains, laissant le destin accomplir son œuvre.


La douche aurait pu apaiser mes sens, mon trouble, les battements de mon cœur, mon excitation. Il n’en fut rien, bien au contraire, et je dus même résister à l’envie, moi à qui cela arrive si rarement, de me caresser sous le jet chaud et tentateur. En sortant, je me dis que le plus dur, mais aussi le plus troublant, restait à faire. Je me séchai sommairement et, en laissant couler la douche, pour faire du bruit, m’approchai à pas de loup et jetai un coup d’œil rapide, suffisant pour l’apercevoir intensément plongé dans la contemplation fort intéressée des belles déshabillées qui avaient produit l’effet attendu et nettement visible sous le tissu léger du bermuda. Je repartis, toujours aussi silencieusement, vers la salle de bains, où je fis assez de bruit et pris suffisamment de temps pour lui permettre de ne pas être surpris à mon retour et de revenir à une position moins compromettante…


L’étape n°1 était franchie et le but atteint : éveiller ses sens et le rendre réceptif à mon propre corps tiède et vivant, fleurant bon le savon, après celui des poupées de papier glacé. J’avais juste passé une culotte simplette en coton et un peignoir bleu clair que j’avais pris soin d’agencer de telle façon que, sans pouvoir y voir l’effet d’une volonté, il puisse s’entrouvrir assez largement pour laisser apercevoir la courbe de mes seins. Qui pointaient d’ailleurs plus qu’il n’était raisonnable, ce qui leur donnait belle et fière allure et ne pouvait que renforcer l’effet attendu.


Je respirai profondément et revins dans cette tenue au salon, où l’air de rien, je retrouvai Jérôme, le teint rosi, profondément absorbé dans un Astérix. Je posai mes deux mains sur les bras de son fauteuil, ouvrant, par l’entrebâillement prémédité, discret mais amplement suffisant du peignoir, une perspective plongeante sur ma poitrine en liberté, qui attira irrésistiblement son regard et me parut accroître sa rougeur.


Je fis comme si de rien n’était et lui demandai s’il voulait bien m’aider à me sécher les cheveux, que j’avais alors mi-longs. Il répondit vivement, d’une voix un peu rauque un « Oui, madame » plein de charme. À ma demande, il apporta un tabouret qui était dans l’angle de la pièce. Je m’assis et lui tendis la serviette. Il se plaça derrière moi, me frottant doucement les cheveux. Je pensai que c’était mieux de lui tourner le dos, pour qu’il ne se sente pas gêné par mon regard et qu’il puisse me reluquer tout à son aise. J’avais juste fait glisser légèrement le peignoir pour dénuder mes épaules et croisé mes jambes pour le faire glisser sur le côté, découvrir ainsi mes cuisses et lui laisser la possibilité d’entrevoir ma culotte. Je le sentais appliqué à faire bouger lentement la serviette, l’esprit et les yeux ailleurs, et je savais bien où.


Je le sentais se rapprocher, se donner le meilleur angle pour plonger le regard vers la courbe de mes seins, mes cuisses et ce qu’il pouvait apercevoir de mon slip. Je fis un léger mouvement de recul pour sentir dans mon dos cette protubérance que j’attendais trouver et qui était bien là, présente au rendez-vous. Puis je m’avançai légèrement à nouveau pour ne pas prolonger le contact. Probablement pour mieux voir, ou mieux me sécher sur le côté, ou les deux, il se plaça sur ma droite. Je regardai toujours devant moi.



Il ne me répondit pas. J’entendais sa respiration s’accélérer et je commençai à ressentir une amorce de suintement dans mon entrejambe.


C’est alors que j’entourai sa cuisse gauche avec ma main, à distance respectueuse du tendre objet de ma convoitise et commençai à la caresser d’une douce pression. Le mouvement de la serviette s’arrêta un court instant ; j’entendis ou crus entendre comme un soupir ; puis le mouvement de la serviette reprit ; il se remit dans mon dos, moi lui caressant toujours la cuisse, montant progressivement, descendant puis remontant jusqu’à sentir le tendre et troublant contact sur le dos de ma main de sa bourse lisse, de ses testicules, de la base de sa queue. Je le sentis au même moment se pencher, sa main gauche venant effleurer mon épaule droite, s’y poser, puis rapidement descendre vers mon sein et le caresser furtivement, puis aussitôt remonter.


Je me retournai alors vers lui, pris la serviette que je posai par terre, mis ses deux mains dans les miennes et, le regardant, je lui dis que s’il en avait envie, nous pourrions continuer et aller faire la sieste. D’une voix étranglée, il me répondit :



Je réajustai mon peignoir et nous allâmes dans ma chambre. Je me suis assise au bord du lit, lui tenant les deux mains, lui debout devant moi.



Ce qu’il fit docilement, pendant que je recommençai à lui palper la cuisse et à lui caresser plus franchement l’entrejambe. Puis d’une main légèrement tremblante, je défis son bouton, fis glisser la fermeture Éclair et descendre le short.


Il portait un caleçon gonflé par son érection. Je le fis s’allonger à mon côté, me rassasiant de la vue de sa protubérance et ne résistant pas plus longtemps à ma curiosité, à l’envie que j’avais de lui, je fis tomber son sous-vêtement. Il était là, près de moi, rougissant, abandonné à mes mains, en son état de nature, troublante statue à la queue bellement dressée, non plus de marbre mais de chair pâle, frémissante, fraîche et tendre. Les boucles noires de son pubis, sa peau lisse et blanche, parsemée de quelques grains de beauté, le rendait terriblement appétissant.


Je lui caressai le torse, le ventre et, infiniment lentement, ma main glissa de côté sur sa hanche, sa cuisse, puis remonta par l’intérieur. Douce sensation, trouble émotion que de cueillir au creux de ma paume sa bourse tiède, la soupeser, lui imprimer un léger mouvement, de faire rouler entre mes doigts ses couilles, d’enserrer tendrement, délicatement la base de sa tige et de monter doucement, descendre, monter. De sentir vivre et palpiter les veines gonflées irriguant son membre de son jeune sang ardent et vigoureux. Je ne voulais que le branler, me repaître de la vue de son sexe d’homme et de sa jouissance. L’envie de le bécoter, de le biser, de le baisouiller, de le mignoter était trop forte.


Je couvris son ventre de petits bisous mouillés, puis sa verge, faisant glisser tout du long la pression de mes lèvres humides, puis ma langue, la léchant de la base jusqu’au gland rose décalotté où je cueillais et me délectai en la savourant la goutte de rosée qui s’était formée. Je sentis à nouveau sa main glisser furtivement sur mon sein, pincer mon bout dressé et descendre rapidement sur mon ventre, glisser sous l’élastique de ma culotte pour atteindre mon pubis. J’arrêtai alors son geste et, gentiment mais fermement, j’enlevai sa main de mon corps. Je ne voulais pas pousser les choses trop loin. C’est ainsi que je résistai à mon désir de le faire jouir dans ma bouche, de le sentir jaillir et inonder ma gorge, de m’emplir du parfum sauvage de sa semence.


Je me reculai un peu, toute attendrie, pour mieux le regarder dans toute sa nudité offerte et, me penchant doucement, dégageant mes seins de mon peignoir, j’en frottai délicatement avec leurs pointes dressées la pointe de sa grosse bite, puis la pressait tendrement entre leurs tièdes rondeurs. Sa respiration s’accélérait de plus en plus, ses joues s’empourpraient, ses lèvres laissaient passer de faibles gémissements et quelques gouttes de sueur perlaient à son front, collant ses mèches brunes.


La caresse de mes doigts se fit plus rapide, plus insistante sur sa queue, plus précise à la base de son gland. Je dirigeai son sexe vers mon ventre blanc et, de l’index de mon autre main, je glissai de sa bourse gonflée de sa semence vers son anus, que j’élargis doucement. L’effet attendu fut immédiat, ses yeux chavirèrent, un profond gémissement rauque sortit de sa poitrine et je sentis, entre mes doigts serrant sa tige, la pression du sperme laiteux jaillissant en longues saccades tièdes sur ma main, mon ventre, mes seins. Quelle extraordinaire sensation. J’étalai son sperme chaud, animal, sa blanche liqueur sur ma peau. J’essuyai ses cheveux collés. Ce que j’ai ressenti alors était très fort, très particulier, très inhabituel. Indicible.


Avant de partir, il me fit la bise et, se penchant, murmura rapidement à mon oreille :