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Temps de lecture estimé : 4 mn
26/11/00
Résumé:  Un matin en amphi de droit, le prof était mortellement ennuyeux...
Critères:  f école voir exhib fmast
Auteur : Wilco  (Jeune homme, 25 ans, rêveur dans l'âme)      

Série : Les Bonheurs de Sophie

Chapitre 01 / 04
Les Bonheurs de Sophie 1



LES BONHEURS DE SOPHIE


(1ère Partie)


Bonjour, je m’appelle Sophie, j’ai 23 ans et je suis étudiante en économie dans une grande ville du sud.

Je vais vous raconter comment une jeune fille tout ce qu’il y a de plus rangée peut devenir en quelques mois une assoiffée de sexe notoire.


La première expérience qui a bouleversé ma vie s’est déroulée il y a environ six mois.

Jusqu’à ce moment là, je n’étais pas plus portée sur les plaisirs de la chair que ça, faute de confiance en moi, faute d’expériences aussi.

Bien sûr, comme toutes les filles sages de mon âge, j’avais déjà couché avec plusieurs garçons, non pas que ça me déplaise mais je n’en avais pas tiré un immense plaisir. Quelques moments agréables, rien de plus. Peut être étais-je tombée sur des incapables ? Ou étais-je frigide ? Je dois avouer que le fait de ne jamais avoir connu d’orgasme comme j’en entendais parler me donnait sérieusement à réfléchir. Je n’étais pas une sainte, loin de là, mais assez timide de nature je n’osais aborder le sujet auprès de mes rares ami(e)s.

Par contre il m’arrivait de me masturber, et le plaisir que je me procurai restait inégalé.


Un matin comme les autres, je me rendais en amphi pour un cours de droit. Le prof était mortellement ennuyeux, incapable de me tirer des limbes du sommeil. On était à peine une trentaine, normal vue l’heure, et je commençais à me demander ce que je faisais là.

Je scrutais la salle du regard, dans l’espoir d’y trouver de quoi me distraire, lorsque j’entendis d’étranges petits bruits derrière moi.

Je n’y aurais guère prêté attention s’ils n’avaient été accompagnés de gémissements étouffés, ce qui titilla sévèrement ma curiosité. Et oui ! La timidité n’empêche pas la curiosité, bien au contraire.


Pas franchement originale, je décidais de faire tomber un stylo pour espionner en douce. Je me retournais sur une scène plutôt inhabituelle à la Fac : sous une jupe courte, deux cuisses serrées sur une main qui s’agitait frénétiquement. Des cuisses de filles, rondes, crémeuses. Je me retournais d’un coup, écarlate. Que vouliez-vous que je pense ? A mi-chemin entre l’amusement et la pudeur, je me rendis compte que tout cela m’excitait terriblement. Mon entrejambe devenait moite peu à peu, et je ne savais plus quoi faire.

Soudain, j’entendis une voix derrière mon épaule :

"Le spectacle t’a plu ? Ne te gène pas pour regarder, j’adore ça !"

"Euhh. répondis-je, merci, mais ça ne me regarde pas."

"Mon œil, tu es tellement émoustillée que je te sens rougir !"

"Oui, et alors ? C’est normal non ?"

"Oui, ce qui n’est pas normal c’est que tu sois gênée !" fit la voix en riant.


Là on peut dire qu’elle avait mis le doigt dessus. Je ne me sentais effectivement pas très à l’aise avec le sexe.


"Laisse-toi aller, tu verras, ça libère." M’encouragea-t-elle.


Il n’y avait personne d’autre sur plusieurs rang à la ronde. Le prof étant très loin et absorbé par son discours, il y avait peu de chances pour qu’il remarque quoi que ce soit. Et bien, croyez le ou pas, mais j’ai glissé une main dans mon Jean, sous ma culotte de coton. Je réalisais alors à quel point elle m’avait fait de l’effet : j’étais littéralement trempée !

J’écartais mes lèvres de deux doigts, et je fis glisser ma main je long de mon clitoris tout collant. Je frissonnais, j’étais morte de honte, mais quelque chose d’inconnu me poussait à continuer. Je malaxais à présent mon bouton entre deux doigts, provocant de tendres spasmes de plaisir. J’avais envie de jouir, je savais qu’elle m’observait sans même connaître son visage.


"Détends-toi, personne ne peut nous voir d’ici. Dis-moi, tu es toute mouillée cochonne ?"

"Oh. oui, fis-je."

"Fais ce que je te dis, mets un doigt dans ta chatte, très lentement, et caresse ton clitoris en même temps."


Je m’exécutais en serrant les dents pour ne pas me trahir. Je pouvais presque entendre sa respiration derrière ma nuque, je la sentais qui tremblait aux portes de l’orgasme.


"Maintenant fais le plus vite ! Fais toi jouir !"


Ces mots me firent l’effet d’une bombe. Je dégoulinais à l’intérieur de mon jean, ma culotte n’était plus qu’un morceau de tissus trempé, déformé par les va et viens de ma main.

Mes doigts glissaient comme sur du beurre et avant d’avoir pu m’y préparer, j’explosais d’un orgasme comme je n’en avais jamais eu, mettant un grand coup de pied dans la tablette de ma place.

Tout le monde se retourna, et s’il n’existait pas de couleur plus rouge que le rouge, je venais de l’inventer.


"Excusez-moi, dis-je au comble de la gêne."

L’attention se recentra sur le cours.

J’étais paralysée de honte par ce que je venais de faire, mais en même temps un sentiment nouveau avait germé : je m’en foutais totalement !

J’avais joui, si fort que la terre en avait tremblé, et j’avais adoré ça.


Repensant à ma bienfaitrice, je me retournais brusquement, mais il n’y avait pas âme qui vive jusqu’en haut de l’amphi.


Avais-je rêvé ? Sinon qui pouvait bien être cette muse sexuelle ?

Bien décidée à en savoir plus, je décidais de partir à sa recherche et je quittais l’amphi…


(à suivre.)