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Temps de lecture estimé : 6 mn
27/11/00
Résumé:  Cette Léa n'est vraiment pas un ange...
Critères:  #fantastique fh toilettes noculotte intermast fellation cunnilingu
Auteur : Wilco  (Jeune homme, 25 ans, rêveur dans l'âme)      

Série : Les Bonheurs de Sophie

Chapitre 02 / 04
Les bonheurs de Sophie (2)



LES BONHEURS DE SOPHIE


(2e Partie)


En sortant de l’amphi, j’arpentais les couloirs et les escaliers, mais comme tous les vendredis matins, les personnes qui s’étaient levées étaient en cours. J’ai bien croisé quelques petits groupes ici et là, mais pas de fille en mini jupe à l’horizon.


Plutôt déçue, je décidais donc d’aller faire un tour aux toilettes pour y abandonner ma culotte devenue inconfortable. Je m’enfermais dans une cabine, et au moment où je baissais mon pantalon, j’entendis à nouveau sa voix :

"Pas très pratique hein ? Moi je dis que le mieux est de ne jamais en porter. C’est bon pour les résignées du sexe."

"Qui es tu ?"

"Bouuuuh ! Je suis le fantôme de ta conscience !"

"?!"

"Mais non je plaisante. Disons que je suis ici pour m’occuper de ton cas. Alors, tu la quittes cette culotte ?"


Malgré sa proximité, je n’arrivais pas à saisir où elle se trouvait. J’enlevais néanmoins ma culotte et la jetais à la poubelle. J’étais libérée, mais le contact du jean n’étais guère plus agréable.

"Et voilà, tu as compris tout l’intérêt des jupes !"

"Mais enfin, où es tu ?" demandais-je à bout.

"Partout, nulle part, qui sait ?"


En me retournant pour sortir je tombais nez à nez avec elle, frôlant l’infarctus.

"M..ma. mais comment es tu entrée?"

"Je n’ai pas besoin d’entrer, je suis là, c’est tout ! Je pense qu’on peut faire les présentations maintenant, moi c’est Léa, et toi tu es Sophie bien sûr. J’ai de la chance, tu es plutôt mignonne, j’aurais pu tomber sur bien pire !"

"Merci pour le compliment, mais pourquoi ’tomber’, et puis je te connais d’abord ?"

"Toi non, mais moi oui, j’ai potassé ta vie depuis ta naissance, je sais tout de toi. Par exemple, tu te souviens du jour ou tu as caressé le sexe de ce garçon au jardin d’enfant ?"

"Mais comment sais-tu ça ? Je n’en ai jamais parlé à qui que ce soit !"

"Justement, c’est bien là le problème, tu es une refoulée, et je suis là pour y remédier en veillant sur toi."

"Tu veux dire que tu es. mon ange gardien ?"

"Bien sûr que non, c’est pas très catholique comme mission, disons que je suis ta muse sexuelle. Tadâh ! C’est moi !" fit Léa tout sourire.

J’écarquillais les yeux sur son visage, adorable au demeurant :

"Alors tu n’existes pas ?"

"J’existe pour toi seulement ma chérie, je suis aussi réelle que l’orgasme que tu as eu tout à l’heure. Aussi humaine, à quelques détails près ceci dit."

"Quel genre de détails ?"

"Je n’éprouve aucunement certains sentiments : honte, pudeur, timidité, etc., fonctionnalité oblige ça aurait été plutôt gênant."


Me voilà bien, affublée d’une muse sexuelle alors que je n’avais rien demandé. Soit j’étais carrément folle, soit j’avais une chance inouïe !

J’entendis un bruit dans la cabine à côté.


"Et qu’est-ce que je suis sensée faire avec toi ? Chuchotais-je à couvert"

"Tu n’es pas obligée de me parler, tu sais, sinon on va vite te prendre pour une illuminée."

Effectivement, sa voix n’était pas audible pour les autres, et elle entendait mes pensées.


"Dépêchons-nous, fit Léa, voilà l’occasion de prendre ta première leçon !"

Elle désigna la cabine voisine.

"Sors et va faire une petite gâterie à ton voisin !"

"Mais je ne le connais même pas !"

"Justement, ohlàlà, ça ne rentre pas vite dis-moi, fais-moi un peu confiance, je suis là pour t’aider."


Je sortais de ma cabine, et frappais à la porte voisine.

"Oui ?"

"Euhhh."

’J’ai envie de toi’ me souffla Léa.

’m..’

’Ne discute pas, obéis !’


"J’ai envie de toi" dis-je.

Je sentis l’étonnement filtrer au travers de la porte.

"Qui est là ? Si c’est une blague c’est pas drôle."

La porte s’ouvrit, découvrant un garçon d’une vingtaine d’années, brun aux yeux marrons. Pas vraiment un athlète, mais avec beaucoup de charme et des lèvres à croquer.

"C’est toi qui m’a parlé ?"

"O..oui, j’ai envie de toi."

"Et tu es qui ?"

Je me dérobais de répondre en lui sautant dessus. J’aurais pourtant juré ne pas avoir bougé !

Nous basculâmes dans la cabine et je fermais la porte.

Le garçon ne voulait pas en savoir plus visiblement, il m’embrassait déjà à pleine bouche et avait passé une main sous mon tee-shirt, tentant de libérer mes seins.

Une chaleur commençait à se saisir de mon bas ventre, et mes bras semblaient ne plus m’obéir. Je défis sa braguette et sortais son membre dur comme de la pierre comme un diable sort de sa boîte. Il m’avait enlevé mon tee-shirt et gobait maintenant mes seins en malaxant mes fesses.


Je recommençais à mouiller, en l’absence de culotte mon jus coulait le long de mes cuisses. Mon jean me gênait, je défis donc les boutons et le baissais. Il se jeta aussitôt sur moi dans le but avoué de me bouffer la chatte. Sa langue était plutôt maladroite, mais bon dieu, quel pied je prenais ! En plein milieu de la Fac, sachant que n’importe qui pouvait pénétrer à tout moment dans la pièce aussi sûrement que sa langue pénétrait ma fente.

J’étais déjà au début d’un premier orgasme, quand je lui pris la tête en lui glissant "Bouffe-moi ! Fais moi jouir dans ta bouche !"

(J’avais dit ça ? Moi ?)

Et l’explosion, encore plus forte que dans l’amphi. Je mouillais dans sa bouche, sur son visage, ses lèvres étaient ruisselantes de mon plaisir.


Je me baissais pour l’embrasser, et passais ma langue sur sa bouche, goûtant pour la première fois à ce nectar que j’ignorais si savoureux.


’Voilà, prends des initiatives ! Tu fais d’énormes progrès ! Bon, maintenant tu devrais pouvoir te débrouiller toute seule, à tout à l’heure, amuses toi bien !’

C’était Léa. était-ce elle qui avait guidé mes gestes ? Qui m’avait jeté sur lui ?


Une chose était sûre, maintenant j’agissais de mon propre chef, et avec une détermination à briser des montagnes.

Le garçon se relevant, son sexe toujours à l’air libre arriva à hauteur de ma bouche. Je happais vigoureusement son gland et fis rouler ma langue autour.


Tout à coup, du bruit. Quelqu’un entra dans la cabine de gauche. Paniqué, le propriétaire du sexe que je suçais me fit signe d’arrêter.

Je le fixais du regard, et fit un non de la main en esquissant un sourire.

(pas facile avec une bite dans la bouche).

Non seulement je devenais vraiment vicieuse, mais j’aimais de plus de plus ça !

J’engouffrais son pénis jusqu’à la garde et l’aspirais de tout mon souffle. Il se mit à trembler et se couvrit la bouche, laissant échapper un gémissement. Ma salive descendait en filet sur ses testicules que mes mains caressaient soigneusement. Les va et viens de ma tête se firent plus rapides, et il ne tint pas bien longtemps la cadence. Quelques secondes à peine, et il crachait tout son foutre chaud au fond de ma gorge. Je toussais sur le coup, peu habituée, mais je me levais néanmoins fièrement en essuyant un goutte perdue à la commissure de mes lèvres.

Je lui offrais un large sourire qu’il me rendit avec un baiser, puis il sortit.

J’entendais rire dehors, et, sortant à mon tour, je découvrais que plusieurs personnes avaient tout écouté.

Pour la première fois de ma vie, je n’avais pas honte de ce que j’avais fait. J’en avais eu envie, je l’avais fait, et j’avais de nouveau joui. Je commençais à comprendre.


Je traversais l’assemblée médusée par ma contenance, et sortis des toilettes.


Léa était juchée sur une rampe.

’Alors ? Heureuse ? Lança-t-elle triomphante’

’Inouï !. mais quand même, si je le croise maintenant, et tous ces gens qui m’ont vue.’

’Justement, c’est la morale de la première leçon: Tu n’es pas moins bien que les autres, tu n’es pas mieux non plus. Tu n’es pas un objet sexuel, mais pas non plus un être supérieur, c’est moi l’être supérieur ici (rires). Tu es juste un être humain qui ne doit se priver d’aucun plaisir du moment que tu en as envie. Fais le spontanément, fais le fièrement, et fais le bien. Tu verras que ta vie va changer !’

Effectivement, j’étais déjà radicalement différente, encore mouillée jusqu’aux chevilles d’avoir brisé mes chaînes.

’Et maintenant ?’ demandais-je

’Maintenant que tu es débloquée, on va pouvoir commencer la pratique. en cours particulier’


(A suivre.)