Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 01779Fiche technique23639 caractères23639
Temps de lecture estimé : 14 mn
08/02/01
Résumé:  La petite japonaise l'entraîne à toute allure vers une destination inconnue...
Critères:  ff asie amour intermast cunnilingu fist uro attache
Auteur : Jeanette      

Série : Jeanette se déchaîne

Chapitre 02 / 02
Jeanette se déchaîne (2) (Yoko)



Parfois, l’histoire s’empare de l’auteur, et la conduit sur une voie où elle n’avait nullement l’intention d’aller. Dans l’épisode précédent, pour relier toutes ces phrases disparates, j’inventai quatre personnages. Il me fallait un petit vieux, et un canadien (je le fis curé). Pour placer toutes ces reparties grossières au possible, le plombier fit bien l’affaire. Et le japonais? Ben j’avais une phrase en japonais: "Sumimasen ga, nani o nomimasu ka" (1203) qui me semblait rigolote. Mais me faire baiser une quatrième fois dépassait les limites de l’invraisemblable, donc je transformai ce japonais en femme. Femme dont je tombai amoureuse…



BANG BANG BANG BANG BANG! La porte retentit.


OUVREZ, POLICE!


Nous nous enfuyons par l’escalier d’incendie…


Nous dévalons l’escalier d’incendie en trombe, pendant que les flics continuent à tambouriner sur la porte. J’ai les jambes en flanelle, et je me plante dans le rail à chaque tournant. La japonaise me tire sans pitié par la manche. Arrivée à la dernière volée de marches, je trébuche et pars la tête en avant. Dans un sursaut, j’arrive à diriger ma chute et à faire un boulé honorable, si pas sans douleur. Elle me regarde avec étonnement, et me relève sans douceur. Nous courrons comme des dératées. Elle me tire brutalement vers la gauche et je me plante la gueule dans le mur. Je suis sonnée, et le sang me coule du nez. Elle ouvre une lourde porte métallique, et nous dévalons un escalier étroit et mal éclairé. Nous sommes dans un garage souterrain.


Sans s’arrêter de courir et de me tirer, elle sort un petit objet noir de sa poche et le pointe vers l’avant. À 50 mètres de nous, deux phares s’allument, deux portières s’entrouvrent. Une voiture jaune vif très basse. Elle continue à pointer son objet, et on entend le crépitement sec caractéristique d’un moteur haute performance. Je tombe dans un siège baquet très dur. Ça sent le cuir et le bois.


Elle crie: "BELT!" Je cherche la ceinture… "WHERE?" D’un air exaspéré, elle me passe quelque chose au-dessus de la tête, une autre chose sur la cuisse gauche, et pointe vers ma cuisse droite. Une ceinture harnais à quatre points ! Elle masse gentiment son accélérateur en regardant le tableau de bord. Vers la droite, je vois la porte de l’escalier s’ouvrir et deux puissantes torches électriques balayent le garage en tous sens, puis se dirigent vers nous. Les flics! Je crie: "GO! GO! GO!" Ca n’a pas l’air de l’émouvoir: "Oil press has to stabilize!". Mais elle éteint les lumières. Les torches étaient sur le point de nous atteindre quand elle démarre dans un long hurlement de pneus. Nous montons la rampe qui tourne en un dérapage ininterrompu. La barrière vole en éclats.


Petite rue sombre. Elle tourne à droite et accélère. Nous étions presque au bout lorsqu’une lumière tournante fait son apparition. Un car de flics ! Très calme, et sans décélérer, Yoko empoigne le bas du volant de la main gauche et le tourne brutalement pendant que sa main droite tire le frein à main. Nous sommes reparties dans l’autre sens ! Un large boulevard. Je regarde le compteur au moment où elle passe en deuxième : 145! Le périphérique. Par bonheur, il est trois heures du matin! Toujours sans lumière, Yoko se faufile entre les voitures, allant de droite à gauche, en perte d’adhérence constante. Je vois son petit pied droit qui ne cesse de remuer, le talon sur le frein, la pointe sur l’accélérateur. Ses mains manipulent le volant à petits coups secs. Une entrée d’autoroute. Elle s’y engouffre, et les vitesses défilent. Cinquième. 320. Nous trouons la nuit comme un éclair jaune.


J’ose me détendre un peu et réalise que mon foutu nez saigne toujours. Je me sens faiblir. Elle ouvre un cran à sa fenêtre, et juste avant que je tombe dans les vapes, une image inoubliable flashe dans mon cerveau : YOKO!!

Les longs cheveux noirs flottant horizontalement dans le vent, les bras tendus sur le volant. Le visage crispe dans une concentration totale. Les yeux bruns percent la nuit. Les lèvres montrent un léger sourire qui laisse entrevoir la pointe des petites canines blanches. Une tigresse. Un animal dangereux. Un vampire… d’une beauté inhumaine qui coupe le souffle. Le noir m’emporte…


Je m’éveille seule et presque nue dans un grand lit très bas. Le petit réveil dit qu’il est 10H. La pièce est grande et nue, décorée à la Japonaise. Des choses me reviennent… De hautes grilles… un grand parc… un ascenseur… de petites mains qui me déshabillent et me couchent, qui nettoient le sang de mon visage et de mes seins. L’autre oreiller a conservé la trace d’une tête… quelqu’un a dormi près de moi. En face, une porte entrouverte sur une salle de bain. Je me lève en titubant et tombe plus que je ne m’assieds sur le siège. Ma vessie est pleine et je lâche un grand flot d’urine. La chatte me brûle. L’anus me fait mal. Je m’essuye la chatte et retombe sur le lit…


Nouveau réveil. Quelque chose de très doux me caresse le front, les joues, les lèvres. J’ouvre les yeux sur le visage de Yoko. Le drap est baissé jusqu’à mon pubis, et ses cheveux cascadent sur mes seins. Elle me sourit. Sa longue robe noire de soie veloutée est décorée de dragons d’argent. Elle prend un verre d’eau, et son autre main me tend plusieurs pilules. "DRINK!" Je m’exécute. Elle se lève. "EAT, NOW". Et elle s’en va.


Sur une longue table basse disposée près du lit, assez de nourriture pour un régiment. Je bois ce bol de délicieuse soupe japonaise très claire. Puis je me jette sur l’omelette aux herbes, que j’accompagne de petits morceaux de bœuf qui flottent dans une sauce un peu sucrée. Je termine par une grande tasse de thé brûlant. Je suis rassasiée. Il est midi. Je voudrais me lever, la trouver, et la remercier, mais je retombe dans le sommeil.


Un bruit sourd… Le réveil dit qu’il est 4H. Je me sens bien. Le bruit se répète, comme un objet très lourd qui s’écrase sur le sol. Je me lève, nue sauf ma petite culotte. Pas de vêtements en vue. Je sors de la chambre, et me retrouve dans une longue pièce qui ressemble à un vestiaire. Des dizaines de kimonos de judo pendent le long des murs. Toutes les ceintures sont représentées: Blanches, jaunes, oranges, vertes, bleues, marrons, noires.


Le vestiaire donne sur une pièce immense. Un dojo! Yoko est sur le tatami, en compagnie d’un grand homme brun. Devant lui, elle a l’air d’une petite fille. Sa chevelure est rassemblée au sommet de son crâne en un chignon compact. Elle lui explique en anglais que la position de ses pieds n’est pas parfaite. Sa ceinture… blanche et rouge! La seule fois que j’ai vu une pareille ceinture, c’était sur maître Hitami, un 6eme dan ! Ils tournent l’un autour de l’autre, lentement. Les mains cherchent la meilleure prise sur leurs revers respectifs. Un déclic, un éclair ! L’homme vole dans l’air et crashe sur le sol. Ils se relèvent, et Yoko s’incline devant lui. La leçon est finie. Sans m’avoir vue, ils quittent le dojo par une autre porte.


Je me trouve un kimono à ma taille et m’attache une ceinture noire. La voix de Yoko siffle derrière moi: "DON’T TOUCH !" Elle reprend: "Ce sont des choses qui se méritent, qui se gagnent ! Prends une ceinture blanche, si tu veux te déguiser !"


Je finis d’attacher la ceinture, et m’incline profondément devant elle : "Jeanette. Black belt second dan." Elle s’incline à son tour : "Yoko, 6th dan".


Nous passons dans le dojo et je démarre mes exercices. Je me fais craquer les dix doigts et les dix orteils, je fais tourner mes poignets et mes chevilles et m’assouplis les articulations, puis je fais quelques chutes, les dernières au bout d’une course rapide.


Sa voix siffle: "RANDORI !"


La disproportion est comique: Jeanette, 1m75, 85 kilos, une poitrine imposante. Yoko, 1m60, 50(?) kilos, le torse plat. Mais je sais qu’en face d’un 6ème dan, je n’ai pas plus de chance qu’un gamin de 8 ans en face de Mike Tyson.


Les mains aux revers, nous tournons lentement, le corps totalement détendu, les yeux dans le vide. Soudain, mes yeux menteurs se portent sur son épaule droite, pendant que ma main gauche la soulève et que mon pied droit lui fauche les jambes. Elle s’écroule. Trop facile ! Plusieurs fois, j’arrive à la projeter. Elle m’étudie? FLASH! J’atterris brutalement sur le dos, le souffle coupé. Je n’ai rien vu venir, je ne sais ce qu’elle a fait. Je me relève. FLASH ! Une deuxième fois. FLASH! Une troisième fois. Je halète comme un animal. Reprends-toi, conasse ! J’essaye de me détendre au maximum, et ma prochaine chute est moins dure. Finalement, j’ai compris, et j’arrive à bloquer l’attaque suivante. Elle hoche la tête avec approbation. La transpiration me coule de tout le corps, mes seins glissent l’un contre l’autre.


Elle sourit. Je comprends. La leçon est finie, et maintenant elle va s’amuser un peu. Elle se retourne en un éclair et je virevolte dans l’air. Ippon soe Nage. Un mouvement parfaitement adapté à notre différence de taille. Puis elle attaque d’une façon totalement inattendue : O soto gari, sur lequel elle enchaine Uchi mata, une combinaison vicieuse qui lui vaudrait un avertissement dans un tournoi. Je suis aux abois, tout mon corps me fait mal, ma vue se brouille. Ma seule chance est de l’amener au sol, où ma taille et mon poids me donneront l’avantage. Mais elle le sait, bien sûr. Je m’efforce désespérément de faire le vide dans ma tête, et me laisse projeter deux fois de plus. Je lui laisse une très petite ouverture, et elle me fauche sans pitié, mais ma main agrippe le tissu au-dessus de son épaule droite, et tire brutalement vers le haut. Nous nous effondrons toutes deux, et je dirige tout mon poids sur ma cage thoracique, qui s’enfonce dans ses cotes flottantes. OUUUUFFFFFF! L’air rugit hors de sa bouche, ses poumons complètement vides. J’en profite pour assurer ma prise. Elle est pinée au sol. Une pensée baroque me vient à l’esprit: "Jeanette, tu brutalises un enfant". Je me relâche un peu, et lui permets de respirer. Acte stupide !


Elle me regarde avec curiosité, et son corps se détend dans un abandon total. Ma main défait fébrilement sa ceinture, et détache la ficelle qui attache son pantalon de kimono. J’effleure sa chatte recouverte de longs poils fins que je ne puis voir. Je la masse légèrement, puis plus en profondeur. Ses grands yeux bruns sont ouverts sur le vide. Ma main est de plus en plus mouillée. Je masse en poussant plus fort, puis je retire ma main. Ses yeux se portent sur les miens. J’embrasse doucement ses lèvres, ses yeux, son nez. Ma langue s’introduit dans ses narines, puis dans sa bouche. Nos langues entrelacées dansent un ballet endiablé. Ma main retourne sur sa chatte, introduit un doigt dans sa fente, remonte, et effleure un petit bouton durci. Elle se cambre. J’abandonne son clit et lui masse la chatte brutalement. Elle est prise de soubresauts incontrôlés, et balbutie des choses incompréhensibles contre ma langue. Je n’en peux plus, et j’explose moi-même sans qu’elle m’aie jamais touchée. Nous sommes affalées l’une sur l’autre.


Ses yeux me regardent. Son regard se fait plus précis. Un regard froid, et fixe, comme celui d’un serpent. Soudain je réalise que ses mains et son corps ont change de place. Elle respire librement, et ses doigts compressent mon mollet gauche qui est pris d’une crampe insensée. Je beugle de douleur. En un éclair, ses mains remontent vers mon col, et le tissu comprime mes carotides. Tout devient trouble et gris, un hululement strident vrille mes oreilles. Au bord de la perte de conscience, je frappe le tatami de toutes mes forces. Elle me lâche. J’AI PERDU. Mais je garde ma fierté !


Nous sortons du dojo. Je ne suis pas très solide sur mes pattes. Dans le vestiaire, elle abandonne son kimono. J’en fais autant. Nous sommes toutes deux en petite culotte. Nous nous détaillons le corps. Elle est fine, même frêle, mais les muscles se dessinent. Pas de seins, mais deux grandes auréoles très sombres, presque noires. Elle s’avance vers moi et se colle. Puis elle continue à avancer. Je recule, elle me plaque au mur. La tigresse a réapparu ! Elle me regarde droit dans les yeux. Que de contrastes ! Je sens contre moi le corps chaud d’une gamine frêle qui pourrait à tout moment me tuer d’un revers de la main. Elle met sa main dans ma culotte. Mes seins bandent. Sa main a un moment de recul en sentant ma toison. Elle me masse légèrement, puis commence à chercher après mon clitoris, comme pour s’assurer que j’en ai un. Elle le trouve, et le titille avec respect. Puis elle commence à masser ma chatte fermée, rudement, avec son poing. Sa bouche descend sur mon sein gauche, dont elle suce avidement le bout. Son petit poing s’agite entre mes jambes que je serre.


Je cherche son sexe, le trouve, et elle se plaque sur ma main, le bassin jeté en avant. Son poing s’agite frénétiquement entre mes jambes serrées, et AAAAAAAAAAHHHHH! OOOooooh! La sensation me transforme en bête affolée et j’enserre son poing comme un étau en remuant à sa rencontre. Un doigt cherche mon bouton, le trouve, et pousse. Je sursaute comme un pantin désarticulé. Sa bouche quitte mon sein et s’écrase sur la mienne. Nos langues, qui se connaissent, s’enlacent. Elle attend que mes convulsions s’espacent, puis elle quitte ma bouche, et sa langue explore mes lèvres, mon nez, mes oreilles. Je suis mouillée de partout. Je me calme lentement, avec de temps en temps un frisson involontaire. Ses yeux ne quittent pas les miens.


"Quel âge as tu, Yoko ?"


Elle rigole : "J’ai 12 ans. J’ai cent ans. Au Japon, j’ai 29 ans. Je suis née il y a 28 ans, et cela ne veut rien dire. Et toi ?"


Je réponds: "Je suis née il y a 35 ans. Au Japon, j’en aurais 36. Comme toi, j’alterne entre la gamine et la matriarche."


Son anglais est parfait, sans la diction heurtée qui caractérise ses compatriotes. Je regarde ses auréoles avec envie, et tends la main. Elle se recule. "Non. Nous avons assez abusé de nos corps. Il est temps de passer à d’autres jouissances. Viens, allons nous laver."


La chambre où j’ai dormi. Elle jette sa culotte trempée sur le sol. J’en fais autant. Nous entrons dans la salle de bain. Sa chatte est couverte de longs poils noirs très fins, contrastant avec mon buisson désordonné. "Regarde" dit elle. Debout sur le carrelage, elle s’ouvre la chatte à deux mains et se met à pisser un grand jet doré. Je fais de même et nous pissons sur les jambes l’une de l’autre en riant comme des folles.


Sous la douche, nous nous savonnons l’une l’autre des pieds à la tête.


"Habille-toi," dit-elle. "Nous allons bien manger !" Puis elle s’éclipse enveloppée dans un essuie.


Les culottes ont disparu du tapis. Sur le lit, un fourreau noir semblable à celui qu’elle portait, mais les dragons sont dorés. Pas de sous-vêtements, mais un lourd collier de pierres qui brillent. Je n’ose penser à sa valeur si elles sont vraies. Une vieille japonaise en kimono bleu ciel entre et s’incline profondément. Je m’incline à mon tour. Elle me fait asseoir dans un fauteuil, et me coiffe. Ses mains sont magiques. Apres la coiffure, elle m’aide à enfiler le fourreau, qui me colle comme une deuxième peau, et m’attache le collier.


Je vois dans le miroir une femme resplendissante que je reconnais à peine. Un flash brusque me rappelle un autre miroir, celui de l’hôtel, où je voyais une autre femme, la merde dégoulinant entre les cuisses, et les cheveux, le visage, et les seins couverts de sperme. Je m’incline devant la vieille, les mains jointes. "Domo arigato". Mon vocabulaire s’arrête là. Je la suis dans un dédale de couloirs.


Nous entrons dans une petite pièce que de multiples chandeliers baignent d’une lumière dorée. Yoko nous attend, et je ne peux m’empêcher de la dévorer du regard. Un visage de femme. Un corps d’enfant. Ses longs cheveux noirs cascadent sur ses épaules. Son fourreau la moule, faisant ressortir ses délicieuses petites fesses. Un collier de perles blanches contraste avec le noir de la soie. Elle embrasse la vieille sur le front et lui lance une longue phrase japonaise.


Elle baise légèrement ma bouche, et dit :


"Asseyez-vous, Docteur Lebon. Vous allez aimer".


Je sursaute : "Mais…"


Elle rigole : "Allons, Jeanette. Il fallait bien que je me renseigne… Ton dossier vient juste d’arriver. Un pedigree des plus éclectiques ! Mais nous pourrons parler de tout cela plus tard. Mangeons, maintenant !"


La vieille nous sert : Deux croquettes de volaille, deux croquettes de crevettes grises. Un soupçon de sauce tomate. Assez pour créer un contraste, mais trop peu pour nuire à la saveur. Arrosées d’un verre de MON Sauvignon blanc.


"Le vin est plutôt commun," dit elle, "mais je comprends qu’il soit ton préféré. Je l’aime déjà ! Ce repas n’est pas très conventionnel. Il y a une deuxième entrée… mais tu vas voir."


Et en effet, la suite est des plus étranges : préparée comme un rable de lièvre, une petite cuisse de lapin. Un soupçon de compote d’airelles, et un plat de choux rouge râpé mouillé de vinaigrette. Un vin rouge doux, léger, et très fruité que je ne connais pas. Je me régale ! Je cherche après le pain qui n’est pas là pour ramasser la sauce, et me contente de ma fourchette.


Son visage prend un petit air inquiet : "Tu aimes ?"


Je laisse passer un moment : "Beaucoup. J’aime beaucoup. Je t’aime beaucoup !"


Elle sourit : "La grosse bouffe, maintenant !"


Et c’est la grosse bouffe ! Un énorme steak au poivre, entre saignant et à point, accompagné d’une sauce crémeuse à souhait, de pommes frites bien belges, et d’un robuste Pinot Noir. Nous nous empiffrons ! Le steak a un goût fort, un arôme délicieux et inhabituel… Ce n’est ni du filet pur, ni de l’entrecôte, mais il fond littéralement dans la bouche.


Nous terminons par un Saint Honoré, un expresso, et un excellent armagnac. Et à ma grande surprise, Yoko me présente un coffret de petits cigarillos tous noirs et tous tordus. Nous fumons toutes deux. Très forts, mais le complément parfait d’un repas parfait.


"Yoko, je ne sais rien de toi…"


"Laissons cela pour plus tard," dit-elle. "Je suis un peu saoule, et j’ai envie de dormir dans tes bras."


Nous nous couchons. Elle s’installe tout naturellement, la tête au-dessus de mon sein droit, la main sur mon sein gauche, et sa petite chatte serrée contre ma cuisse. Nous sombrons dans l’oubli.


Je ne sais combien de temps j’ai dormi. La chambre n’est éclairée que par une seule bougie. Il fait très chaud, et nous avons repoussé drap et couverture. Yoko est nue sur le dos, la bouche entrouverte, et le front humide de transpiration. Je ne vois que la moitié de son visage qui, de si près et sans aucun artifice, trahit son âge. Mais le corps est celui d’une petite fille. Je pars à la découverte de ses odeurs. Sous son bras, au-dessus de sa chatte… Je me délecte, et mon vagin suinte. Ses jambes sont légèrement ouvertes, et mes doigts s’égarent sur son petit trésor. Je caresse doucement le haut de sa chatte aussi légèrement que je puis, en prenant bien soin de ne pas agacer les poils. Elle dort profondément. J’ai tout mon temps, et je ne veux surtout pas la réveiller. La récompense arrive 20 minutes plus tard lorsque je sens un peu de mouille sur mes doigts. Sa chatte bien fermée est maintenant trempée, la cyprine a remonté dans sa petite fente.


Avec grandes précautions, je m’installe la tête entre ses jambes, les yeux sur son sexe, et j’appuie un rien plus fort. Toujours endormie, son bassin remue légèrement et ses jambes remontent, ses genoux se plient. J’ouvre légèrement le dessus des lèvres, et découvre le petit bouton tout gonflé qui émerge de la mouille. Mes lèvres l’englobent goulûment, tandis que mon doigt s’introduit dans sa caverne serrée. Elle pousse un long râle, et essaye de s’échapper, mais ma bouche sans pitié écrase son sexe, tandis que ma langue caresse profondément le clitounet. Ses mouvements désordonnés arrivent à me détacher d’elle, et j’écrase ma bouche sur la sienne. Ma main retrouve la chatte affolée, et déclenche de nouveaux spasmes. Elle me crie dans la bouche. Je redeviens toute douceur, alors que sa langue lèche mes lèvres. Elle effleure involontairement le bout d’un sein, et je sursaute. Elle y revient et le pince, puis le suce. Sa bouche descend vers mon ventre.


"Non," dis je, "Je n’en peux plus, branle-moi avec ton poing comme cet après midi"


Je me mets à quatre pattes, cul face à elle. Son petit poing s’enfonce entre mes cuisses, remonte sur ma chatte affamée et la masse sans douceur. Les jambes serrées, je m’agite comme une folle d’avant en arrière. Que m’arrive-t-il ? Pourquoi cette position humiliante et cette masturbation brutale me donnent elles tant de plaisir? Mon cerveau travaille trop sur cette question, et cela m’énerve et me coupe, mais soudain, malgré moi, sans que je le veuille, j’ai boooooooooooooooooonnnnn!!! Tour à tour, j’essaye d’échapper à ces sensations trop fortes, ou à les augmenter. Je m’affale à plat ventre. Le petit poing prend pitié de moi, et ralentit son massage, mais parfois, vicieusement, il se secoue, entraînant tout mon corps. Son autre main me pétrit une fesse. Puis doucement, le petit poing quitte ma fente et tourne à l’entrée de mon vagin dégoulinant. D’une façon toute naturelle, il s’y introduit complètement. La sensation de plénitude est incroyable. L’intérieur envahi, le clitoris toujours d’une sensibilité exacerbée, je tressaille au moindre de ses mouvements, et je me laisse emporter par cette marée de sensations.


Elle retire sa main et tente de retourner mon corps lourd. Je le fais moi-même. "Prends-moi dans tes bras" dit elle "serre-moi, fort, fort!" Nous avons repris la position du début, mais ma main est sur sa chatte, et sa main est sur la mienne. Oh, nos mains mouillées sont immobiles. Nous nous endormons, au milieu du grand lit.


Un rayon de soleil me réveille. Nous sommes toujours enlacées, elle dort. Qui est-elle? Où suis je? Qu’est ce que la police est venue faire dans cette aventure ? Questions sans réponses. Je la serre plus fort, et lui lèche la bouche. Sa langue s’éveille et rejoint la mienne… Quatre mains explorent lentement deux corps, qui bientôt n’en font plus qu’un.


A suivre…