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Temps de lecture estimé : 9 mn
25/02/01
Résumé:  Suite des épisodes 1705, 1737, 1789... si vous avez le courage d'y jeter un oeil..
Critères:  fh ff frousses vacances bateau exhib massage intermast fellation
Auteur : Yourka      

Série : La Tentation des Caraïbes

Chapitre 04 / 04
La Tentation des Caraïbes (4)



Hélène et Michelle, épuisées par leurs caresses ont dormi tard. Lorsqu’elles se réveillent au matin, le voilier quitte la marina et très vite, se trouve dans le chenal, la baie du Gosier devant l’étrave. Yan est à la barre, debout derrière cette grande roue qu’il tient avec une assurance tranquille. Les filles avalent leur petit déjeuner en goûtant la douceur de ce matin tropical. Luce les gâte de toasts et de jus, un petit sourire complice qui fait rougir Michelle, désormais persuadée que rien n’a échappé à ses hôtes. Le vent est au portant, peu de houle, elles s’installent sur le trampoline, serviettes et crèmes à bronzer, rien ne manque. La côte s’éloigne lentement et le bateau navigue à plat, sans rouler sur le léger clapot. Hélène porte un petit maillot jaune, très haut sur les hanches et qui couvre juste ce qu’il faut. Elle enduit ses seins dénudés de lait solaire. Bien qu’elle soit rousse, sa peau est plutôt brune, un hâle résiduel de l’été sans doute. Michelle est enfermée dans un maillot bleu une pièce, pas très sexy, toujours un peu mal à l’aise avec son corps. Un étrange paradoxe quand elle pense à ce qu’elle a été capable de faire cette nuit…



Michelle s’exécute, sa belle poitrine libérée provoque un air gourmand chez Hélène. Sa peau est assez blanche, uniformément, une peau sans défauts, sans la moindre marque. Ce corps rond et pulpeux, Hélène voudrait encore le toucher, cette fois en pleine lumière. Michelle s’assoit en tailleur et passe de l’écran solaire sur sa peau. Le maillot un peu distendu entre les cuisses laisse passer quelques poils noirs. Hélène les remarque, amusée…



Les filles éclatent de rire, Michelle s’étend sur le dos, près de son amie et se laisse caresser par le soleil déjà haut dans un ciel sans nuages. La brise est légère, agréable lorsqu’elle passe en petites risées sur le corps, compensant la chaleur du soleil. Mais une autre caresse débute sur ses pieds. Les mains d’Hélène ont commencé à les enduire de lait solaire, les relevant pour ne pas en oublier le moindre centimètre. Michelle se laisse faire, surtout quand elle sent ces mains masser ses chevilles, puis débuter une remontée sur chaque mollet où le lait disparaît très vite, tant sa peau est sèche. Un bien être total, lorsque la fraîcheur de ce lait se disperse sur ses cuisses rondes, elle goûte chaque mouvement de ce massage improvisé au soleil. Par réflexe de pudeur, elle pose sa main entre ses jambes, comme pour dissuader Hélène de s’aventurer vers d’autres projets. Les doigts sont agiles, étendent le lait sur son ventre, reviennent vers ses cuisses sans jamais effleurer son sexe. Heureusement, car elle ne voudrait pas être surprise, déjà moite de ce nouveau désir qui la gagne. Mais ses seins la trahissent au moment où elle sent les paumes d’Hélène s’en emparer délicatement, d’une façon si douce qu’elle ouvre les yeux pour constater que ses pointes donnent à Hélène une idée évidente de son état.



Luce apparaît dans le contre jour, debout et nue comme Eve, des lunettes noires comme seul vêtement. Hélène ne s’arrête pas pour autant mais lui lance un beau sourire.



Michelle voudrait se dégager, elle est rouge de confusion mais Hélène la maintient allongée, pesant sur ses épaules.



Luce s’éloigne et rejoint Yan qui n’a rien perdu de la scène.



Innocent oui… mais Luce voit bien qu’il est troublé par le joli spectacle donné sur le trampoline, Hélène continuant son manège sensuel.

Luce s’assoit près de lui et le regarde en souriant. Il est grand, assez bien fait, sans muscles à concours, juste ce qu’il faut pour un corps harmonieux. De longues jambes et un torse assez large, plutôt velu mais gracieux, le bronzage cuivré. Son visage est carré, le cheveu châtain, le nez fin, de grands yeux verts qui ressortent au milieu de pattes d’oies gagnées à la quarantaine. Il a ce charme que les modèles de mode n’ont pas. Un charme fait de discrétion dans sa façon d’être, de ne pas sembler savoir qu’il est beau, de ne pas en jouer, gardant cette distance qui suscite justement l’intérêt des femmes. Les muscles de ses cuisses saillent dans sa position à la barre, calé sur ses pieds, accompagnant ses gestes sur la roue de tout son corps, qui lorsqu’il s’incline, relève un peu le caleçon sur la cuisse. Un caleçon simple, un boxer en coton, juste un peu moulant pour se demander si les formes qu’il suggère sont l’effet des plis du tissu ou d’une meilleure promesse… Derrière, aucun pli, pas de doute, ce sont bien des fesses qui tendent le coton du vêtement. Pas de bouée autour des hanches, un ventre à peine débutant.

Luce passe sa main le long de la cuisse, sans détacher son regard de son amant.



Elle continue sa caresse vers la jambe, sentant les muscles se contracter au passage de sa main.



Elle vient s’asseoir derrière lui sur le bord du poste de barreur et place ses pieds contre les siens. Reprenant sa caresse, sa main est remontée plus haut, se glissant à la lisière du caleçon, faisant de petites pressions à l’intérieur de la cuisse. Puis elle pose ses mains sur le bas du dos, commence à le caresser, des reins aux épaules passe sous les aisselles pour redescendre le long des flans. Elle appuie sa joue contre le dos et promène ses mains sur le torse chaud. Yan reste passif, même lorsqu’il sent une main passer par-dessous, entre ses cuisses et glisser sous le caleçon. Hélène a les yeux fermés et approche ses doigts à la rencontre de ce sexe. Elle en aime la douceur, la fragilité dans cet agréable prélude. Une redécouverte du corps. Yan baisse les yeux et voit la main d’Hélène tendre le tissu, débuter de petites pressions sur son sexe, allant au bout chercher un gland qui s’éveille en gonflant sûrement. Elle y trouve cette douceur particulière, le dégageant totalement, de ses doigts. Yan continue de barrer le voilier, tente de garder l’esprit clair, un peu inquiet que les filles l’observent mais il les voit là bas, devenues sages, appliquées à bronzer sans un regard vers lui. Luce le tient maintenant fortement de sa main chaude et sûre. De l’autre, elle fait descendre le caleçon à mi cuisses. Le sexe bandé se libère et elle entreprend un mouvement régulier, le masturbant, toujours par dessous.


Yan commence à éprouver du plaisir, entame un va-et-vient dans la main de Luce. Elle l’oblige à pivoter sur lui-même. Yan lâche la barre et enclenche le pilote auto. Il se retrouve face à Luce dont le visage se retrouve à hauteur de ses hanches. Elle voit maintenant cette queue dressée devant elle, cette queue qui attend ses lèvres. Elle mouille ses doigts et les passe autour du gland, prenant son temps pour l’exciter, pour le tendre encore plus. Deux doigts à la base, un autre qui en taquine l’extrémité. Yan s’est appuyé à la barre et avance son bassin vers Luce, comme pour l’implorer de le prendre plus fort. Elle est là, assise, ses cuisses bronzées ouvertes sur un sexe au poil sombre et court, taillé au strict contour de ses lèvres brunes. Elle approche son visage du sexe et sans les ouvrir, y passe ses lèvres, juste en caresses furtives, agaçantes. Sa main est repassée entre les cuisses et se plaque contre les fesses de Yan, le poignet collé à des bourses rondes et pleines… Elle fait durer l’instant, le sexe est devenu très dur, les veines gonflées de sang. Yan pose ses mains sur les épaules de la jeune femme, tente de l’attirer à lui. Son sexe vient buter sur les lèvres closes, il veut s’y glisser, appuie encore un peu plus fort. Enfin, les lèvres s’ouvrent sur une bouche profonde qui l’engloutit entier, l’inondant d’une abondante salive chaude. Luce agite sa langue très vite, sans jamais desserrer ses lèvres. Le sexe est long et lisse, pas trop gros, elle en saisit la base entre le pouce et l’index pour accompagner le mouvement de sa bouche. Les muscles de Yan se tendent, il tient le visage de Luce entre ses mains, sans violence mais assez fermement pour sentir son sexe buter à l’intérieur des joues. Il aime sentir cette langue saliver autour de lui, la bouche laisse parfois entendre un bruit mouillé lorsqu’elle ses lèvres le laissent s’échapper et le happent à nouveau, goulûment, telle une friandise qu’on ne se lasserait pas de sucer pour en tirer toute la saveur. Elle l’aspire si intensément qu’elle a l’impression de percevoir le sang battre dans les veines. Les mains vissées sur les hanches de Yan et les seins collés à ses cuisses, elle ne tient plus le sexe qui glisse tout seul entre ses lèvres, frôlant parfois les dents qui ajoutent au plaisir, la crainte de la douleur. La tête de Luce se rue dans un va-et-vient violent, bruyant quand le sexe dérape encore hors de ses lèvres et qu’elle le récupère avec une gourmandise non contenue.


Yan ne contrôle pas ses reins, projette sa queue écarlate dans ce bain de salive bouillante. Il voudrait être capable de se retirer, il voudrait la prendre et la pénétrer mais Luce ne lâche rien, décidée à aller jusqu’au bout de sa danse. Quand sa main revient le prendre, les doigts mouillés s’appliquent à imprimer une rotation dont l’effet immédiat provoque des frissons, des orteils à l’échine, signe d’une proche jouissance. Il entend des grognements de victoire, il croise un regard insolent où tout lui commande de se laisser partir. Il a chaud, très chaud, dehors comme dedans, contracté sur son plaisir, son seul plaisir puisque elle le veut ainsi. Sucé, léché, presque mangé par cette gorge qui l’avale sans plus aucune délicatesse, il jouit et laisse partir de longues rafales épaisses qu’il sent monter dans son sexe et inonder les lèvres de sa maîtresse. Elle l’aspire toujours, reçoit dans sa bouche un liquide douceâtre qu’elle garde un temps en elle avant de le laisser couler sur le teck, entre ses pieds. Yan est arque bouté, le sexe encore agité de spasmes qu’il ne voit plus finir.


Luce se renverse en arrière, relève ses pieds sur le bordé et se caresse, ne pensant plus qu’à elle, la respiration saccadée. Il veut s’approcher d’elle, la toucher mais elle le repousse, elle n’a pas besoin de lui, elle veut aller vite. Mais elle aime qu’il la regarde, qu’il devine ses pensées. De toute façon, il n’aurait pas encore l’énergie pour la prendre et se contente de la voir se donner du plaisir. Et très vite, elle part dans un orgasme solitaire, émouvante et belle, sans un cri, sans rouvrir les yeux. Arrive un long moment de calme, Luce s’étend sur le pont, nue au soleil. Yan retrouve un peu de sa raison, soupire de bonheur et reprend le contrôle du voilier.

Marie Galante n’est pas très loin, deux ou trois heures avant le premier lagon.


A suivre… peut être.