n° 02000 | Fiche technique | 10803 caractères | 10803 1862 Temps de lecture estimé : 8 mn |
19/03/00 corrigé 29/05/25 |
Résumé: Sur les traces d’un tueur en série... Une inspectrice pleine d’à-propos ! | ||||
Critères: fh hplusag extracon voiture amour voir exhib intermast fellation | ||||
Auteur : Jerome492 |
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Je n’ai jamais reçu autant de messages d’ « amour » que suite à la publication de mon texte La controverse de Bananoïd. Sept e-mail rien que cette semaine pour cette œuvre mineure… Tout le fiel de la terre s’est répandu sur moi… et, forcément, j’adore ça !!!
Nothing sacred tel était le message, facilement décryptable, par ma sainte horreur des sombres esprits rigides aux croyances établies, les pauvres choux, on a cassé leur beau joujou !!!
<div class='cenb'>Acte 4 – Maison mère
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Au commissariat, l’agitation battait son comble. Ambiance de guerre. Je me suis arrêté près de la machine à café pour prendre un petit noir bien serré. Du jus de pisse en fait. Un d’abord, puis un deuxième, double dose, je l’avais ma torchée, un mal de crâne épouvantable. Deux clodos du quartier qui attendaient sur un banc m’ont regardé interloqués. Je leur ai offert un jus et nous nous sommes mis à discuter… De tout, de rien, d’la vie en somme.
L’plus vieux avait les puants des pieds qui r’montaient jusqu’à mon nez, une véritable infection. L’autre, plus jeune, plus rustre, mi-débilo, une estafilade sur la joue, nous reluquait en ricanant bêtement avec le regard vitreux d’un camé permanent. Finalement j’adorais mon métier, toutes ces figures patibulaires, toutes ces tronches pleines de souffrance, quelque part ça m’excitait.
Le clodo m’a branché pute, il en connaissait une bonne à Belleville, à la r’traite maintenant comme y disait !!! À la r’traite mon p’tit gars, mais un sacré tempérament dans sa jeunesse… Et pis en c’temps là y avait pas l’sida, mon p’tit gars, tu risqu’ais juste une bonne vieille chaude-pisse des familles, mon p’tit… gars. Et pis y nous blindent tous la calebasse avec leurs maladies génétiques, de Tchernobyl et d’tout l’reste, j’te jure bien qu’le monde y va mal avec toutes ces conneries, ça pète de partout, l’pétrole, les métèques et même le temps qu’y s’y met… Et vous vous êtes comme des lapins, vous courrez dans tous les sens, toute la journée, vous savez même pas pourquoi…
Un peu plus tard je me suis fait rappeler à l’ordre. Je suis rentré dans le bureau du commissaire avec une barbe de 3 jours et un jean rapiécé.
Fuck. Dans le bureau du commissaire c’était un vrai hall de gare, une cohorte de flicaillons diligents et lèche-cul piaillait dans un inextricable brouhaha… Et moi j’avais la gerbe, non pas à cause ce gentil tueur en série qui justifiait mon salaire, mais par la magie du houblon.
Je suis sorti prendre l’air et Marcus m’a rejoint. Cet enfoiré a mis le gyrophare comme si c’était pressé. Pourtant, de l’autre côté de la ville, l’autre était morte depuis belle lurette. On a foncé dans le trafic comme deux vieux cow-boys déglingués, comme deux voyous, deux chasseurs de primes, les flingues chargés en poche, avec plein de films ricains dans la caboche… Il aurait surtout pas fallu qu’on nous arrête ! Un regard de travers et schplaff, deux coups de boule, une rafale de kalach, the dead line. Faut pas faire chier c’est certain !
<div class='cenb'>Acte 5 – Fragile
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Une belle bicoque dans le seizième, ça doit valoir au bas mot quelques dizaines de pavés ce bazar-là. Il y avait déjà quelques bagnoles de la maison aux alentours, ça grouillait un peu partout, les médecins, les légistes, les plantons en képi…
Et puis d’autres individus, style gens de maisons bien fringués, bonne amie en Chanel et tout le tintouin. Je suis passé à travers ça comme un voleur sans dire un mot, sans faire un signe. Laissez passer l’expert, bande de minables…
Non en général le minable c’était plutôt moi, toujours à côté de la plaque l’inspecteur Fraise… Alors j’ai contourné ce putain d’hôtel particulier pour entrer par la petite porte. Et puis j’étais pas spécialement pressé de retrouver l’humanité qui pouvait très bien elle aussi encore se passer de moi. J’en ai grillé une bien tranquillement en flânant dans le grand parc, aucune démarche bien précise concernant cette enquête.
C’est ainsi que je suis tombé sur elle, une petite femme toute gracile qui furetait dans la luzerne à la recherche de trésors bien cachés. Je me suis raclé la gorge pour faire mine de présence mais elle n’a pas interrompu pour autant son activité :
Elle avait dit cela avec une voix toute frêle, toute douce, presque timide mais paradoxalement avec une fermeté sans appel. J’ai fait selon son bon plaisir sans rien dire, tout en l’observant farfouiller :
Elle s’est relevée d’un bond, comme une gazelle en brandissant un petit bouton blanc entre ses doigts graciles :
J’ai éclaté d’un fou rire irrépressible :
Et comme elle était pas conne, elle s’est mise à rire elle aussi… en me tendant sa découverte
Un peu plus loin au fond du parc, trônait une tonnelle et quelques balancelles un peu rouillées. Mélanie s’est précipitée là-bas telle une fusée, avec la spontanéité d’une gamine capricieuse. Je l’ai rejointe suivant mon rythme, l’observant de loin se balancer en riant aux éclats… J’étais comme « émerveillé » par cette jeune femme un peu fofolle. Il y a des moments extraordinaires dans la vie et celui-ci en était un assurément…
Elle m’avait sorti ça tout de go, comme une confidence à un vieil ami, une belle insouciance dans un métier où trop de gens se tirent dans les pattes.
Quelle putain d’insouciance, quelle fille géniale, elle me regardait de ses yeux noirs pénétrants et j’avais le plus grand mal à soutenir son regard.
Et me voici tranquillement en train de pousser cette jeune fille fragile au fond du jardin tandis que le corps sanguinolent de la comtesse gît quelque part dans l’escalier…
<div class='cenb'>Acte 5 – Pince-Mi
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Nous avons regagné tranquillement la bâtisse comme deux amis de longue date. Désormais je connaissais sa famille, ses amis, sa vision des choses. Je savais aussi qu’elle avait un petit copain, mais bof ça n’était pas le pied.
Ses bras étaient squelettiques, presque décharnés, ses doigts longs et fuselés, ses gestes entre douceur et nervosité. Une petite pile électrique s’agitait en elle et moi… je l’adorais.
Toujours un sacré trafic dans la cambuse ! Ca grouillait de partout. Nous nous sommes difficilement approchés. Le corps avait été retiré. Il y avait du sang partout dans l’escalier.
Sur la porte du premier palier, cette inscription mirifique :
<div class='b'>Acte 6 – Homard Tatoué
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La pauvre avait été retrouvée avec une écrevisse suspendue au bout de chaque nichon.
Nous avons demandé à voir les photos qui venaient de revenir du labo. Ce pantin sanguinolent désarticulé n’était pas beau à voir, d’autant plus qu’elle avait été éviscérée et décorée avec ses propres boyaux comme un sapin de Noël. Et sur tous les clichés, les deux gros crabes pendouillaient mollement sous ses tétons.
J’avais vaguement envie de gerber mais pas plus que lorsque je prenais une cuite. Mélanie m’a donné un coup de coude et m’a lancé un clin d’œil, histoire de dire « Alors mec, on tient pas le choc ». Et puis tous ces flics qui s’agitaient me donnaient le tournis.
J’ai proposé à la jeune femme de la raccompagner. De toute façon, elle avait l’air de se faire chier.
J’ai failli m’étrangler en pensant à l’autre vieille conne… En bonne enquêtrice, Mélanie s’en est aperçue, immédiatement.
Ensuite j’ai accéléré, le périf était fluide et j’en profitais pour oublier. De son côté, ma nouvelle amie s’est arrangée pour me faire redescendre sur terre. Comment s’était-elle arrangée pour dévoiler ainsi ses cuisses blanches alors qu’elle portait une jupe jusqu’aux mollets ?
Elle savait quelque part que je n’étais pas insensible à son charme et quelque part elle en jouait… Mais dans quel but, que pouvait-elle espérer de moi, sinon des emmerdes…
J’ai senti sa main gracile se poser sur ma bosse. Je roulais encore à bonne vitesse, j’ai failli m’étouffer.
Un peu plus loin le trafic s’est arrêté, un accident ou quelque chose comme ça suivi d’un bouchon maison. Cette gourgandine en a profité pour s’emparer de mon sexe et commencer à me masturber.
Je ne voulais pas, enfin pas vraiment, pas comme ça… Merde, je l’aimais. Mais j’ai pas vraiment résisté.
Elle a continué de me branler lentement avant de me sucer avec la même dextérité. Une pipe irréprochable, goulue à souhaits. Et l’idée qu’elle était en train de tromper son petit copain ne l’avait même pas effleurée…
Je me suis laissé aller complètement entre ses lèvres expertes, je me suis abandonné. Et elle a su sans problème faire monter ma sève dans sa hampe avant de l’avaler toute entière et de se repaître de mon jus…
Ensuite, elle s’est redressée, elle avait du foutre tout autour des lèvres et sur le menton.
Nous avancions à petit pas jusqu’à nous arrêter de nouveau. J’en ai profité pour l’embrasser, un baiser goulu avec un fort goût de foutre entre ses lèvres.
À suivre