n° 02008 | Fiche technique | 27607 caractères | 27607Temps de lecture estimé : 17 mn | 20/03/01 |
Résumé: Cristy toujours aussi surprenante, le charme ne se rompt pas ! | ||||
Critères: ff bain campagne amour voir exhib fmast intermast cunnilingu | ||||
Auteur : Marie (Femme de 42 ans libre désormais) |
Épisode précédent | Série : Rencontre avec la sensualité faite femme Chapitre 04 / 04 | FIN de la série |
Il m’a semblé avoir dormi un long moment avant que je me force à ouvrir les yeux. Je frissonnais. Lentement, j’osais un regard au dehors. Cristy n’était bien sûr plus à la fenêtre, mais celle-ci était restée ouverte. En regardant au-delà, j’eus la joie de voir ma Cristy, étendue sur son lit, endormie sans avoir eu la force d’enlever ses bas. La nuit semblait déjà bien avancée et la décence m’obligeait à retourner me coucher auprès de mon mari. Mais comment aurais-je pu quitter cette chambre alors que je n’arrivais même pas à la quitter des yeux ? Je me débarrassais de ma robe et m’emmitouflais dans un drap. Lovée au creux du fauteuil, le regard posé sur les courbes de ce corps que j’enviais tant, je veillais sur son sommeil. Malgré la lumière déclinante de la lune qui disparaissait derrière les arbres, je me refusais à fermer les yeux et continuais à scruter l’obscurité à la recherche de cette forme rassurante et maintenant si familière. Malgré tous mes efforts, je m’endormis.
A mon réveil, le soleil n’était pas encore levé, mais le ciel était déjà clair. Cristy avait dû se réveiller dans la nuit, car elle n’était plus qu’une forme sous le délicat voile d’un drap blanc. Fascinantes courbes et contre-courbes d’un corps féminin qui n’est pas le vôtre. Je me rendais compte que je n’avais jamais regardé une femme comme je la regardais elle. Désir… Le regard du désir.
Poussée par la peur de ne plus pouvoir me contrôler, je me levais, et rassemblais quelques forces, avant de quitter la pièce sans me retourner. Décoiffée, mes chaussures à talons à la main, ma robe de soirée entièrement froissée, je longeais les murs en priant pour ne rencontrer personne. Ce fut, heureusement, le cas.
Sous la douche destinée à me réveiller, j’essayais de comprendre cette femme qui se donnait autant à la sensualité de son corps. C’était à l’évidence une autre idée de la vie que la mienne jusque là. Quelle éducation a-t-elle pu avoir pour vivre la vie de cette manière ? Quelles expériences a-t-elle dû vivre pour agire avec une telle désinvolture et un tel éclat ? Quelles sont ces choses qui différencient tant Cristy de cette jeune femme timide et introvertie que j’étais à son âge ? La fatigue me gagnait.
En m’habillant, je finis par penser que jamais je ne la rejoindrai dans ce monde de liberté que tout son être exalte. Nos vies étaient bien trop différentes. Que j’aille vers elle ou qu’elle vienne vers moi était deux choses aussi moralement impossibles l’une que l’autre. Cette pensée me plongea dans une profonde peine et je décidais de consacrer ma journée au travail. Les vendanges étaient prévues pour le lendemain, l’excuse était trop belle.
Cette journée fut un enfer. Il faisait très chaud, sans doute la plus chaude journée de cette fin d’été. Cette chaleur et la fatigue de la nuit faisaient de moi un fantôme incapable de prendre une décision. À n’importe quels moments, sans prévenir, les images chocs de la nuit me revenaient à l’esprit et m’obligeaient à arrêter ma tâche pour reprendre mes esprits. De plus, malgré ma volonté de ne pas croiser nos invités durant la journée, il m’arrivait d’apercevoir, de loin, des groupes de personnes en promenade ou attablés autour d’un rafraîchissement. Et, sans m’en rendre compte, mon regard partait à la recherche de la chevelure brune de Cristy. Elle, avec ses petites lunettes de soleil bleutées, sa petite robe d’été sans soutien-gorge, ses cheveux attachés en arrière, ses jambes interminables. Douces images et moments d’espoir pour finalement n’obtenir que la douleur de la privation, le manque, le vide et la résignation.
En milieu d’après midi, la fatigue eu raison de moi. Durant une discussion en plein soleil avec l’un des contremaîtres, mes jambes se dérobèrent sous moi et je dus m’asseoir à même le sol. Je tremblais comme une feuille, sans pouvoir me contrôler. Pour la première fois de la journée, mon mari me regarda avec compassion. Sans attendre mon avis, il m’obligea à prendre un peu de repos au château. Je lui obéis. Une fois dans ma chambre, épuisée, je ne tardais pas à m’endormir. Je ne m’assoupis qu’une petite heure, mais une partie de mes forces revinrent. Il était trop tard pour repartir dans les vignes, mais je savais qu’il ne serait pas superflu de superviser la petite équipe chargée des préparatifs de la soirée.
Décidée, agendas en main, je me mis à parcourir le château de long en large, prenant en note l’état d’avancement des taches de chacun et dirigeant les moins rigoureux vers les priorités à traiter en urgence. Quant à moi, je m’obligeais à retourner dans la chambre où j’avais passé la nuit, afin de ranger le désordre que j’avais sans doute laissé. À peine avais-je ouvert la porte que les images de cette nuit me revinrent en mémoire. Il planait dans la pièce une envoûtante odeur de parfum et de sexe. Mon odeur. L’odeur de mon plaisir. Tout en fermant les yeux, je pris une profonde inspiration. Une douce chaleur me montait au visage. Je savais, sans vraiment le sentir, que mon sexe devait être brûlant. Je revoyais les mains de Cristy remontant le long de ses cuisses pour replonger vers son sexe. Je repensais à son visage, parfait reflet des sensations qui la traversaient de part en part. Tout en fermant les yeux, je fis un pas à l’intérieur de la chambre. Malgré l’odeur envoûtante qui planait autour de moi, je résistais à l’envie de me toucher, de m’allonger sur le sol et de me laisser aller à un plaisir que je savais si doux, mais aussi, si solitaire. Suskin avait raison, un simple parfum peu bouleverser les sens au point de provoquer un désir irrésistible…
Les yeux clos, la tête remplie des images de la nuit, je fis un autre pas et fermai la porte derrière moi. Oui vraiment, l’envie était trop forte. Je me laissai glisser au sol et ouvrai mon pantalon corsaire pour y glisser une main, puis deux. Ma culotte, entièrement trempée, était devenue l’antichambre brûlante de mon sexe impatient. Sans attendre, j’introduisis un doigt en moi et, de l’autre main, je mis à frotter sans ménagement mon clitoris. Saoulée par les effluves de cette chambre, électrisée par mes doigts, je jouis violemment, sans retenir mes cris, tout en revoyant Cristy cambrée par le plaisir qu’elle se donnait.
J’ouvris les yeux. Devant moi, la pièce était plongée dans une semi-obscurité. Par la fenêtre, je voyais la façade de l’autre aile du château éclaboussée de soleil. J’eus un frisson. Malgré les reflets sur la vitre de la fenêtre de la chambre de Cristy, je vis nettement les mouvements d’une personne. Figée par la peur, la main toujours dans ma culotte, je tentais en vint de reprendre mes esprits. Alors que l’idée délicieuse qu’il puisse s’agire de Cristy me traversait l’esprit, j’aperçus le liseré bleuté du tablier des femmes de chambre. Je compris instantanément qu’il s’agissait de Lise que j’avais chargé de faire les chambres de l’étage. M’avait elle vu ? Elle n’en montrai aucun signe. Je n’osais pas bouger. Elle finit par disparaître à ma vue. Les minutes s’écoulaient. Elle ne revenait pas. Doucement, je retirais ma main de son nid douillet et me levais. Malgré la furieuse envie de toucher à nouveau, je remis de l’ordre dans ma tenue. Ces minutes d’attente m’avaient excitée. Mon regard se porta sur le fauteuil sur lequel j’avais dormis. Une tache d’humidité était nettement visible sur le bord. Cette image eut raison de mes récentes résolutions. Sans plus me soucier du désordre, je sortais avec précipitation, et me dirigeais vers la chambre de Cristy. Arrivée à proximité, je croisais Lise. En un seul regard, je sus qu’elle ne m’avait pas vu. Sous prétexte de vouloir y déposer des fleurs, je lui demandais les clefs des chambres qu’elle venait de faire. Sans plus attendre je pénétrais dans celle de Cristy. Je m’enfermais à l’intérieur. Je m’arrêtais un moment. Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine.
Pourquoi étais-je là ?
Je crois que j’avais besoin de pénétrer son intimité. Voir, toucher, sentir ses vêtements, derniers remparts vers son corps. J’ouvrais sa penderie. Je tremblais. Machinalement, je fis glisser ma main sur ses ensembles accrochés en rang serré. Je n’avais jamais vu quelqu’un voyager avec autant de tenues différentes. Cette fille avait presque la moitié de mon âge et elle devait, sans doute, déjà posséder plus de robes que je n’en ai jamais eu ! Il y avait, entre autre, une sublime robe de soirée jaune pâle dont le décolleté me semblais interminable.
Alors que je détaillais chaque robe, l’image de Cristy en bas blanc me revint et je fus prise d’une terrible envie de fouiller dans ses sous-vêtements. Et là, surprise ! Pas moins de 4 tiroirs étaient dédiés à la lingerie ! Je ne savais plus où regarder. Adorables ensembles en coton rebrodé, finesse incommensurable de soutiens gorges en véritable dentelle, délicatesse infinie d’une culotte en satin de soie pourpre, légèreté fragile d’un porte jarretelles nacré. J’avais l’impression d’être enfermée dans un magasin de lingerie de luxe, sans oser en profiter ! Mais lorsque mon regard se porta sur de magnifiques bas noir rehaussés de fleurs mauves posées à même le voile, je ne pus résister à l’envie d’y toucher. Lentement, je laissais glisser mes mains tremblantes sur ce trésor d’intimité. Du bout des doigts, je sentais le plaisir m’envahir et tout mon corps semblait se tendre vers une overdose de sensation. Ni tenant plus, je pris délicatement une culotte de soie et l’approchais de mon visage. Au plaisir des yeux, s’ajoutait celui de l’odorat… Parfum léger, avec une touche de vanille… Parfumer sa lingerie, finesse de l’érotisme… Je portais le fin tissu à mes lèvres. Frisson. Je laissais glisser la soie sur ma joue pour ne pas perdre cette sensation délicate qui me troublait. Les yeux clos, j’écoutais le silence. Au cœur de ce moment de plaisir égoïste, naquit une pensée qui, désormais, ne devait jamais me quitter. J’aimais Cristy. Sans elle, sans au moins la voir, lui parler, je n’étais rien. Cette journée n’avait été que souffrances avant que je ne laisse Cristy envahir mon esprit. Rien ne me retenait plus dans cette solitude forcée. Je voulais la voir, la contempler béatement, l’admirer sans retenue. Longtemps. Tendrement.
L’esprit captivé par cette pensée, je glissais la culotte de soie sous mon chemisier, à même la peau, refermais les tiroirs et quittais la chambre.
Au dehors, le soleil commençait déjà à décliner, mais la chaleur était toujours aussi étouffante. J’aperçus mon assistante et l’interpellais. Je lui demandais où se trouvaient nos invités. Elle me dit que la grande majorité avait abandonné toute activité pour se plonger dans la piscine. Sans perdre une seconde, je traversais l’aile sud pour me retrouver sur la terrasse du salon bleu qui surplombe légèrement la piscine. Effectivement, il y avait du monde. Mais pas de Cristy. Vu la chaleur, je savais où la trouver.
Pendant que je me rapprochais de la rivière, je repensais à la petite plage où je l’avais vu se baigner, et décidais de faire un large détour pour pouvoir me placer parmi les rochers qui dominent l’endroit. Alors que je me débattais avec des branches de buissons épineux, j’entendis des bruits d’eau et mon cœur fit un bond. Elle était là ! Ne me souciant plus des dégâts que les ronces pourraient occasionner à ma tenue, je pressais le pas pour ne ralentir qu’à l’approche des rochers. Lentement, je m’avançais à quatre pattes découvrant peu à peu les rives sauvages du cours d’eau. Personne. Plus un bruit. Je m’avançais encore. La plage était déserte. Perdant mon calme, j’étais prête à me relever, lorsque je la vis. Elle était sur la même rive que moi, étendue au soleil, dissimulée aux regards indiscrets par des affleurements de rochers formant une crique paradisiaque. Elle était allongée sur le ventre, évidemment nue. Si je ne fus pas surprise par ses charmes exposés dans leur totalité à la caresse du soleil, j’avoue être rester sans voix en voyant qu’elle n’était pas seule. Une femme était allongée à ses cotés, sur le ventre comme elle, mais portant un petit maillot de bain rose sans haut. Son visage était tourné vers Cristy. C’était Juliette, la jeune femme dont j’avais reconnu la voix la veille. Alors que j’avais pensé qu’une telle image aurait provoqué chez moi tristesse et jalousie, je sentis une excitation incontrôlable prendre possession de mon corps. Pourquoi aurai-je due m’en offenser ? Non seulement Cristy était nue, mais elle était en compagnie d’une femme belle et désirable. Que me fallait-il de plus pour comprendre qu’il n’y avait chez elle aucune forme de barrière morale, aucun tabou, capable de s’interposer entre elle et la sensualité d’une femme. S’il y avait un obstacle entre Cristy et moi, ça ne pouvait être que ma propre morale, ma propre censure, et, pour mon plus grand bonheur, cet obstacle vivait ses derniers instants. En effet, je ne pouvais m’empêcher de regarder Juliette. Elle était belle. Elle m’attirait. Il y avait surtout ses épaules et son dos partiellement dissimulés par ses longs cheveux noirs et lisses. Ses bras repliés sous elle donnaient à son buste une courbure et une finesse troublante qui cambrait ses reins et tendait le petit morceau de tissu sensé dissimuler ses fesses. Il y avait aussi la finesse de ses longues jambes légèrement écartées qui me donnait envie de me glisser contre elle et de m’endormir dans leur creux. Il y avait surtout ces centaines de minuscules gouttes de sueur qui perlaient sur son corps, le rendant irrésistible.
Cristy eu un léger mouvement et mon regard se reporta sur elle. De là où j’étais, je voyais parfaitement son visage assoupi, ses yeux clos, sa bouche entrouverte. Doux visage et douce attitude. Elle avait l’air si jeune. On aurait dit une fraîche adolescente osant pour la première fois s’étendre sur la plage tout en sachant que les hommes qui passeraient près d’elle n’auront de regards que pour ses formes naissantes et déjà si sensuelles. Une jeune fille prise par le sommeil et qui ne se rend pas compte du charme qu’elle dégage. Mais dans cette position et dans cette tenue, ses fesses sportives n’avait plus rien de pudiques. Parfaitement détendues, elles offraient à qui s’en donnait la peine le spectacle de cet anneau brun qui m’avait tant excité la nuit précédente. Bouche ouverte pour tenter de reprendre ma respiration, je ne pus empêcher ma langue de se tendre vers ce délicat objet de mon désir. Sans la quitter des yeux, je descendais légèrement mon pantalon, et je passais une main entre mes fesses jusqu’à mon minou en caressant au passage mon petit trou. Elle eut à nouveau un mouvement, et je me rendis compte que l’une de ses mains était glissée sous elle et que deux de ses doigts bougeaient lentement dans son sexe. Quelle image magnifique et si irréelle ! Ma Cristy, jeune fille sensuelle par-dessus tout, représentation idéale de mon désir concrétisé ! Lentement, ses doigts luisants entraient et sortaient de son sexe. Imperceptiblement, ses jambes se tendaient et se détendaient. Inexorablement, ses fesses montaient vers le ciel puis redescendaient. Ostensiblement, son anneau offert se contractait et se détendait au rythme des vagues de plaisir. Absorbée par sa tache, les yeux toujours clos, elle semblait pousser de légers soupirs. Puis soudain, elle plongea son visage dans sa serviette, et son corps ondula de longues secondes sous l’orgasme. J’étais prête à la suivre dans le plaisir, mais ma position me faisait mal. Impatiente de jouir, je décidais de m’éloigner de quelques mètres et de m’allonger sur la surface plane d’un gros rocher. Même si je ne voyais plus Cristy, je n’étais pas cachée aux regards pour autant. Au contraire, l’affleurement de rocher étant nettement surélevé par rapport à la masse touffue des arbres qui bordent la rivière, j’étais visible pour toute personne se trouvant à ma droite, en face et au-dessus de moi. J’étais ravi d’être si exposée. Je récupérais de sous mon chemisier la culotte en soie de Cristy et me débarrassais de mon pantalon corsaire, pour enfin reprendre ma course vers le plaisir. À demi-nue, la culotte de Cristy caressant mon visage, son parfum me faisant tourner la tête, une main excitant frénétiquement mon clitoris, je jouis brusquement et intensément. Se fut si violent, que je ne pus m’empêcher de me mordre la main que j’avais placé devant ma bouche pour ne pas crier. Le buste tendu en avant, tremblante, j’attendais que la dernière onde me parcourt.
Très vite, mes obsessions de voyeuse me revinrent. Malgré ma fébrilité, je me remis à quatre pattes pour retourner à mon poste d’observation. Mais dès que mes cuisses trempées se touchèrent en emprisonnant mon sexe brûlant, je sus que ça n’était pas terminer et que je voulais jouir encore, et encore, et encore…
Cristy n’avait pas bougé. Ses doigts étaient toujours en elle. Les deux jeunes femmes semblaient endormies. Mais Cristy souleva légèrement son bassin et remonta sa main luisante jusqu’à son visage. Sans ouvrir les yeux, sans arrêter son geste, elle se mit à sucer ses doigts trempés. Image bouleversante de ce visage d’ange en plein assouvissement de désir. Par écho, mon corps fut parcouru d’un frisson qui me fit me cambrer. Durant ce mouvement de contentement, mon sexe frôla une touffe d’herbe fraîche et une piqûre de plaisir parcouru mon vagin qui se contracta dans l’attente d’autre chose. Sans quitter des yeux la bouche gourmande de ma diablesse, je me mis à onduler du bassin laissant les herbes caresser mes grandes lèvres, s’immiscer dans ma raie et titiller mon anus. Perdant toute retenue, je passais mes mains dans mon chemisier, et me pinçais violemment le bout des seins. Instantanément, une chaleur intense me parcouru le haut du corps. Haletante, je ne pouvais m’arrêter de malmener mes tétons entre mes doigts. Une fois durs et brûlants, je les tirais avec force. Ils étaient magnifiques ! Mes cuisses écartées au maximum comme une chienne, j’imprimais à mon bassin un mouvement de plus en plus rapide, frottant et irritant mon petit clito comme si je me donnais en spectacle. Je sentais l’orgasme monter à une vitesse incroyable. J’eus juste le temps de me saisir de la culotte de Cristy et de me la fourrer dans la bouche, et avant que j’aie pu réfléchir à comment contrôler et prolonger le plaisir, j’eus le plus bestial des orgasmes. Mon corps était agité de soubresauts désordonnés, ma tête incontrôlable hoquetait, et sur mes cuisses ruisselait une fontaine de cyprine intarissable… " Chienne ". " Tu n’es qu’une chienne en chaleur " pensais-je.
Mes deux déesses m’avaient attendu. Absorbée par le bonheur de sa délectation, Cristy semblait seule au monde. Et je dus me mordre les lèvres pour ne pas crier, lorsque je vis que Juliette la regardait faire. Elle n’avait pas bougé, mais simplement ouvert les yeux. À quelques centimètres de son visage, Cristy suçait avec gourmandise le jus de son plaisir. Le parfum de ses doigts ne devait laisser aucun doute à Juliette sur la provenance de ce miel. Cristy ouvrit les yeux. Les deux jeunes femmes se regardèrent. J’aurai voulu que Juliette lui prenne la main et qu’elle lèche chacun de ses doigts avec la dextérité et l’expérience d’une chatte. Mais elle n’en fit rien. Cristy sourit, Juliette aussi.
Cristy se redressa et s’assit. Elle s’étira et promena son regard sur la rivière, puis sur Juliette. D’une main distraite, elle jouait avec les poils de son pubis et semblait savourer ce moment. Brusquement, elle se pencha en avant et se saisit de sa culotte posée à même le sable. Pour mon plus grand soulagement, elle ne se rhabilla pas. Elle prit du bout des doigts ce petit string bleu pâle au voile très fin et le plaça au-dessus des cuisses de Juliette. Lentement, elle le fit descendre pour qu’il finisse par frôler la peau de la jeune femme. Tout aussi lentement, elle le fit glisser entre ses cuisses à la naissance de ses fesses. La caresse était experte, j’en eus un frisson. Juliette n’avait pas bougé. Les yeux toujours ouverts, elle n’avait fait qu’entrouvrir la bouche pour pouvoir, sans doute, mieux laisser échapper des soupirs de bonheur. Doucement, dans un long rituel de torture, le fin tissu suivit les bords du maillot de bain caressant tour à tour les cuisses, le bas des fesses, les hanches et les reins de la pauvre victime. Ostensiblement, le petit cul de Juliette remontait pour anticiper la caresse. Cristy due s’en apercevoir, car elle s’arrêta. Elle saisit les deux petites ficelles du maillot et les fient descendre suffisamment pour que les belles fesses de Juliette apparaissent. Elle se redressa un peu, contempla son œuvre et reprit sa caresse. D’abord au bas des reins et au début de la raie des fesses, et la jeune victime de se tirer en avant pour que la caresse descende. Puis sur la partie la plus galbée de chacun des deux globes en prenant soin de ne frôler qu’une toute petite surface, et le cul de Juliette de se tendre vers le doux tissu. Enfin, entre les fesses, le long de la raie, autour de son anneau et en bordure de son sexe, et la jeune femme de se tortiller, sans doute en sentant les attouchements se préciser.
Sans cesser sa caresse, la tête légèrement penchée en avant, Cristy semblait observer l’ouverture progressive du sexe de Juliette. De là où j’étais, je ne pouvais voir que le dessin sombre de sa fente, mais j’imagine que le traitement qu’elle lui faisait subir devait se voir et se sentir. Puis Cristy se redressa et posa immédiatement un doigt sur cette chatte offerte. Juliette eut un sursaut. Leur intimité ne devait jamais être aller jusque là. Elle fit de brefs mouvements pour reprendre de la distance vis-à-vis de ce doigt inquisiteur, mais Cristy était déjà entrée. Dès les premiers mouvements de branle, Juliette abandonna toute résistance et se laissa retomber sur sa serviette. Quelques secondes après, son bassin se soulevait en rythme à la rencontre de ce doigt qui lui procurait autant de plaisir.
Par moment je pouvais voir le visage de Cristy de profile et il était radieux. Rien à voir avec la satisfaction de dominer sexuellement une femme de trois ans son aînée, mais seulement la joie d’apporter du plaisir à quelqu’un d’autre. Un bonheur simple, sans arrières pensées.
Au bout de quelques minutes, à force de tendre le cul, Juliette finit par avoir le derrière en l’air presque au niveau du visage de Cristy. Répondant à l’appel de ce petit trou qui lui faisait face, cette dernière tendit la langue pour le titiller. Je ne pus hélas voir ce qu’elle fit avec sa langue, car sa tête me cachait la vue, mais le visage et les cris de Juliette m’apprirent qu’elle se débrouillait à merveille. C’était des " Oh ! " soudain et ses yeux s’écarquillaient, des " Ah ! " longs, où ses paupières se fermaient doucement, et surtout des " Mmh ! " profonds, avec les lèvres pincées et la tête qui se frotte à la serviette. Puis, les yeux toujours clos, la bouche grande ouverte, elle jouit en poussant des petits cris essoufflés. Mon dieu, qu’elle était belle ! Mais comme Cristy ne cessait pas ses mouvements de doigts et de langue, elle se mit à crier de plus en plus fort. Elle était maintenant à genoux, le visage toujours plaqué sur le sol, les mains agrippées à la serviette pour mieux pousser son corps vers le visage de Cristy.
Ça n’est que lorsque ses hurlements de jouissance se transformèrent en soupirs d’épuisement que Juliette laissa retomber son bassin, refermant la porte de son sexe et emprisonnant du même coup les doigts de son amante. À califourchon sur ses cuisses, Cristy semblait toujours aussi radieuse. Doucement, elle retira ses doigts qu’elle porta immédiatement à sa bouche. Insatiable gourmande ! Une fois propre, elle se leva, me laissant tout le loisir de me délecter du spectacle que m’offrait le sexe ruisselant de mouille de Juliette encadré par ses magnifiques fesses luisantes de salive.
Alors que je plissais les yeux pour pouvoir distinguer le détail de ses lèvres intimes, Cristy se dirigea vers la rivière et y entra sans attendre. Lorsqu’elle eut de l’eau à la taille, elle plongea dans un mouvement gracieux qui fit remonter ses fesses à la surface, dévoilant le dessin de son sexe. Image superbe, image volée qui se grava instantanément dans ma mémoire.
Elle fit quelques brasses et sortit de l’eau. Je ne cessais d’admirer la cambrure de ses reins sur lesquels roulaient des gouttes chanceuses. Sans prendre la peine de s’essuyer, elle s’allongea sur le dos dans un soupir de satisfaction. Une fois bien installée, elle ferma les yeux. Le silence qui s’en suivit me gêna. Je pris conscience de ma position. À quatre pattes parmi les hautes herbes et les buissons épineux, les fesses à l’air, l’entre jambes rougi par les frottements, le chemisier déchiré par endroits ouvert sur un soutien-gorge à demi arraché, je ressemblais à une sauvageonne en fuite. Je m’assis. J’avais l’impression que ma respiration s’entendait à des kilomètres. Je me forçais à me calmer. Tout était si calme. Quelle heure pouvait-il être ? 18h45 ! La préparation du dîner avait commencé depuis un quart d’heure, et il me fallait encore retourner au château ! Pour quelqu’un qui venait d’assister à une scène de pur érotisme, le réveil était brutal. Je rassemblais mes vêtements et la petite culotte de Cristy, et jetais un dernier coup d’œil à mes deux jeunes femmes. Ce que je vis me fis battre le cœur à tout rompre. Juliette c’était lové contre Cristy et tétait consciencieusement le sein de la belle. Image idyllique d’un amour physique fait de douceur et d’abandon.
Il me fallut rassembler toutes mes forces pour quitter des yeux cette scène si attirante. Sans attendre, je m’éloignais à quatre pattes à travers les fougères vers un endroit plus discret pour me rhabiller. Au lieu de remettre ma culotte, j’enfilais celle de Cristy et jetais la mienne dans les fourrés. Par cet acte d’appropriation, je scellais un pacte avec l’avenir, m’obligeant à lui rendre un jour.
Alors que je me pressais sur le chemin du retour, j’aperçus une providentielle camionnette que finissait de remplir trois ouvriers agricoles, et les appelais. Le son de ma voix me surpris. Je me rendis compte, qu’à part les soupirs et les cris, aucun mot n’avaient été prononcé.