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Temps de lecture estimé : 6 mn
01/02/01
Résumé:  L'irrésitible désir du voyeurisme
Critères:  ff voir fmast intermast fdanus
Auteur : Marie  (Rêveuse aux désirs cachés)      

Série : Rencontre avec la sensualité faite femme

Chapitre 03 / 04
Rencontre avec la sensualité faite femme (suite 2)



Une fois sur la berge, elle disparut derrière la haie sauvage. Je restais sans bouger pendant un long moment, tendant l’oreille pour continuer à entendre leurs éclats de rires. Elles finirent par s’éloigner.


Les contraintes du travail d’hôtesse me ramenèrent du pays des songes. Cette soirée était l’une des plus chargées du séjour, il était temps de rentrer. Au château, les préparatifs avaient commencé sans moi et je fus très vite mise à contribution. Je devais commencer par superviser le repas gastronomique et me devais d’être attentive à la moindre remarque de nos invités. Il est très important pour nous de ne pas brusquer le goût et les traditions de chaque culture pour que chacun puisse repartir en ayant découvert le plaisir de la cuisine française. Je n’eus pas une minute à moi. Après avoir passé une robe de soirée noire et choisi quelques bijoux, je pensais pourvoir tenter des approches de séduction, mais je n’eus jamais l’occasion. Parfois, je croisais le regard de Cristy, mais jamais elle ne m’a véritablement regardée.


Avant le dessert, tout le monde était invité à visiter les caves, afin de découvrir d’autres grands vins de nos régions. Mais pour moi, pas de dégustation. Car, il me fallait veiller à ce que le concert de musique de chambre, prévu pour la fin de la soirée, soit prêt pour leur retour. Puis, sans plus attendre, je me glissais en cuisine pour apporter la dernière touche décorative au plateau des desserts. Alors que je pensais souffler cinq minutes, mon mari me demanda d’assister à une réunion informelle sur la date probable des vendanges. Lorsque je retournais enfin dans le salon de musique, la soirée était terminée et seules deux jeunes filles asiatiques papotaient encore, tout en feuilletant des magazines. Il était tard. Je sortais pour prendre l’air. Il faisait très chaud. Un peu désespérée, je décidais de faire le tour du château à la recherche d’une lumière dans la suite de Cristy. Rien. Et puis, sa fenêtre donnant sur la cour s’ouvrit doucement. Etant dans l’ombre, je me figeais. Malgré la lune et les candélabres de la cour, je ne distinguais rien. Derrière moi, dans l’autre aile du château, une lampe s’alluma brusquement avant de s’éteindre quelques secondes plus tard. Je restais, pendant de longues minutes, sans bouger, scrutant l’obscurité de sa chambre. L’attente me rendis lucide : Si je restais dans ma cachette je ne verrais rien. Il me fallait trouver une vue plus favorable. Je me glissais le long de la façade et entrais par la première porte qui se présentait. Sans réfléchir plus longtemps, je montais deux étages et m’introduisis dans l’une des chambres vides donnant sur la cour. En face, la fenêtre ouverte donnait toujours sur une profonde obscurité.


Et soudain, elle réapparut. Il m’a semblé que ne je n’avais jamais été aussi proche d’elle. Seule une trentaine de mètres nous séparait et le silence de la nuit renforçait l’impression d’intimité. Elle ne portait que des bas blanc bordés de fine dentelle. Son corps, sculpté par la lumière pâle de la nuit, m’offrait toute sa perfection. Sans même jeter un regard à l’extérieur, elle s’assit de profil sur le large rebord de la fenêtre, les jambes légèrement pliées pour pouvoir poser ses pieds à plat sur l’encadrement. Ses bras étaient croisés sous sa poitrine mettant en valeur la rondeur de ses seins. Mon regard fut captivé par ses mamelons qui se détachaient sur le fond sombre de sa chambre montrant la délicatesse de leurs auréoles légèrement bombées et la fragilité de leurs tétons graciles. Je me laissais glisser dans un fauteuil en face de la fenêtre et plongeais ma main sous ma robe à la recherche d’une communion dans le plaisir. Elle resta dans cette position de longues minutes, puis elle commença à se caresser l’intérieur des cuisses dans un mouvement lent et appuyé. Plus elle appuyait, plus elle remontait ses mains sur son ventre tout en prenant bien soin de laisser ses pouces effleurer les lèvres de son sexe. Sa bouche s’entrouvrait, sans doute pour laisser échapper des soupirs ou des cris muets. Sa main gauche finit par remonter jusqu’à ses seins qu’elle se mit à agacer. Du bout des ongles, elle suivait le bord de l’auréole, donnait de petites pichenettes sur le téton ou le pinçait violemment. Il se dégageait de ses gestes un mélange de douceur et de violence que seul un désir incontrôlable pouvait expliquer. De mon côté, j’en faisais autant. J’avais fait descendre le haut de ma robe sur mes hanches et dégrafé mon soutien-gorge, me laissant le champ libre pour m’échauffer le sang comme jamais je ne l’avais fait. Mes seins étaient magnifiques, ronds et gonflés comme aux plus grands jours de mes grossesses. J’avais envie de les sucer ou de les mordre, mais je ne voulais par perdre une miette du spectacle que m’offrait cette jeune femme irrésistible et qui se donnait tout le plaisir que son corps réclamait.


Son autre main avait suivit le chemin inverse. Elle plongeait au plus profond de son entrecuisse, puis remontait jusqu’à placer le bout de ses doigts sur son clitoris. Elle restait un moment ainsi, et j’imaginais qu’elle devait en profiter pour faire de petits cercles appuyés synonymes d’ondes de plaisir infini. Ma main droite n’avait jamais quitté mon sexe. Et depuis déjà plusieurs minutes, j’y enfonçais deux doigts pour exciter mon point G, tout en gardant le pouce sur mon clito pour que lui aussi profite du mouvement. Pour être plus à l’aise, je plaçais mes pieds sur le montant de la fenêtre et j’écartais les genoux au maximum pour présenter mon sexe béant à Cristy qui ne pouvait le voir. La pose était obscène. Elle m’excita encore plus.


Puis le rythme de ses attouchements s’emballa. Alors qu’elle enfonçait ses doigts dans son sexe en un mouvement de va-et-vient de plus en plus rapide, ses cuisses s’ouvraient et se refermaient en rythme, me laissant voir sa main enfoncée de moitié ressortir luisante pour replonger aussitôt, lui faisant cambrer les reins de plaisir. Son autre main délaissa sa poitrine pour suivre le contour de ses hanches et saisir violemment l’une de ses fesses pour ouvrir plus encore son sexe affamé. De là où j’étais, je ne voyais que le bout de ses doigts enfoncés dans la chair tendre qu’elle semblait malaxer avec force, mais je compris très vite qu’elle se griffait les fesses, ce qui lui fit se mordre les lèvres de bonheur. J’avais du mal à me contrôler. Je poussais des halètements de plaisir de plus en plus fort et de plus en plus rapprochés. Les ondes qui me parcouraient étaient si intenses que mes yeux se fermaient malgré moi comme pour mieux ressentir l’orgasme qui montait. Cristy avait du mal à rester en place tant son corps était agité de frissons. Elle finit par se coucher sur le côté ne m’offrant plus que son dos et ses fesses toujours largement écartées par sa main. La scène n’était plus érotique, mais formait un condensé de sexe bestial et violent. Ça n’était qu’un torse sans tête. Juste des épaules fines, des hanches parfaites, des fesses fermes et surtout un sexe ruisselant, écartelé par une main avide et incontrôlable. Je me retenais pour ne pas jouir et perdre ainsi tout ce contrôle sur mes sens qui me permettait de voir, pour la première fois de ma vie, une autre femme en train de se faire jouir. Mais se fut sa main gauche qui porta le coup de grâce à ma vaine résistance.


Cristy devait être au bord de l’orgasme. Et, sans doute pour franchir le dernier seuil vers l’extase, elle cambra les reins et enfonça lentement son majeur au creux de ses fesses, dans son petit anneau brun. Cette image me rendit folle. Je me mis à l’insulter, la traitant de salope, que son petit cul me faisait jouir, que je lui offrais mes doigts pour mieux lui défoncer le cul. Je relevais mes jambes au-dessus de mes épaules, et retirant ma main dégoulinante de ma chatte, j’enfonçais immédiatement un doigt dans mon cul. Et ce fut l’orgasme dévastateur. Les yeux rivés sur mon sexe brûlant avec, en arrière plan, la forme claire du corps de Cristy en pleine extase, c’était trop. J’aurai voulu hurler ce plaisir qui brûlait mon corps de l’intérieur, mais je ne pouvais pas. Je sentais les vagues qui passaient de mon sexe à ma tête, pour revenir aussi vite contracter mon anneau me faisant hoqueter à chaque contraction. Malgré ces spasmes qui n’en finissaient pas de parcourir mon corps, je continuais à frotter avec frénésie mon clitoris tout en faisant un va-et-vient dans mon cul. Le deuxième orgasme n’était pas loin. Je ressentais l’envie incontrôlable de replonger ma main dans mon sexe. Quel frisson lorsque le bout de mes doigts retrouvèrent les parois brûlantes de mon vagin ! Cette fille me consumait ! Il ne fallut que quelques attouchements pour que mes doigts déchaînent à nouveau un plaisir indescriptible au creux de mon corps. Mon bassin se tendit une dernière fois vers la vitre, mon doigt fit un dernier va-et-vient et de ma bouche sortit un dernier cri de satisfaction extrême. Puis laissant les dernières ondes me bercer, je me laissais glisser au sol. Vidée. Heureuse.