n° 02342 | Fiche technique | 19977 caractères | 19977Temps de lecture estimé : 12 mn | 03/06/01 corrigé 28/05/21 |
Résumé: Jean, de retour du service militaire, se retrouve à l'hôpital avec une appendicite | ||||
Critères: fh religion amour voir exhib intermast fellation | ||||
Auteur : Bubu.53 Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Chroniques de mon village Chapitre 04 / 04 | FIN de la série |
Dans mon village, s’il est un joyeux luron qui a toujours eu un succès fou avec les femmes, c’est Jean. Parmi ses nombreuses aventures qu’il nous a racontées, voici celle qui fut, selon ses dires, une expérience « unique ».
Tout en balayant du regard le plafond de sa chambre, Jean se dit que ce n’est vraiment pas de chance de se retrouver là, par une si belle journée de juillet alors que les copains doivent draguer toutes les plus belles filles du coin, à moins qu’ils ne soient en train de fêter leur retour à la vie civile.
Dire qu’il devrait être de la partie ! Déjà que ce service militaire lui a semblé ne jamais finir (nous sommes en 1967) !
Il avait pourtant bien l’intention de l’arroser, la quille !
Au lieu de cela, ça ne fait pas deux jours qu’il a retrouvé sa maison, qu’en pleine nuit, on le transporte à la clinique. Diagnostic : appendicite !
Comme la guigne le poursuit, le lendemain de l’opération, on lui a gentiment dit qu’il en avait pour quinze jours avant de sortir. Des complications, lui a-t-on expliqué. Ce doit être vrai, pense-t-il, car le matin, on vient lui couper un morceau de drain (en fait, pour lui, c’est un bout de caoutchouc qui est enlevé chaque jour). Et le pompon de l’histoire, c’est que c’est une charmante bonne sœur d’au moins deux cents ans, barbue, sourde et aimable comme une porte de prison, qui s’en charge !
Ses parents avaient programmé de longue date un voyage aux États-Unis. Jean leur a évidemment demandé de ne pas changer leur projet. Les copains, eux, sont au bord de la mer, comme cela avait été prévu ! Ce qui fait que pour un temps, il est seul au monde !
La journée est interminable, monotone, bref, insipide !
Quatrième jour !
En se réveillant, une envie pressante lui impose de se lever. Les toilettes ont beau être dans un recoin de la pièce, dans une mini salle-de-bain, la distance est bien grande pour lui. Il lui faut beaucoup d’efforts pour y parvenir !
Une fois revenu, il est en sueur. Quelle tristesse, se dit-il, on dirait que j’ai cent ans !
Jean somnole et repense à Valérie, une fille avec qui il a passé un bon moment, le soir de son dernier bal. Machinalement, sa main droite a pris son sexe et le caresse doucement.
L’érection est déjà superbe quand il entend du bruit dans le couloir.
Merde, se dit-il, il ne manquerait plus que cela que la vioque me voit dans cet état-là !
Plus il essaie de ne pas bander, plus son sexe se montre raide et droit comme un i.
La poignée de la porte bouge !
Jean bafouille un vague bonjour.
La voix tout aussi agréable continue :
Jean n’en croit pas ses yeux. Une fée a changé sa centenaire en une sœur jeune, dynamique, gracieuse et à la voix douce ! Elle fait le tour du lit et se retrouve à droite de Jean.
D’un coup sec, elle rabat les draps. Un peu trop sec, car ses yeux se retrouvent face à un beau membre en pleine érection.
Bien vite, elle cache cet objet du diable !
Jean s’en amuse : elle est rouge, comme une pucelle découvrant pour la première fois, l’anatomie masculine autrement que dans les dictionnaires ou les musées, c’est à dire, en pleine érection.
Il se demande si c’est la première bite qu’elle voit !
Le soin a raison de sa vigueur : la douleur qu’il ressent quand elle défait ce maudit sparadrap qui recouvre la plaie, le calme instantanément.
Par contre, il apprécie la douceur de sa main quand elle la pose sur son ventre, pendant que de l’autre, elle passe un produit rougeâtre sur le pourtour de la plaie. Il la verrait bien placée autre part, cette main fine et légère !
Le soin terminé, elle ne repart pas immédiatement ; ils se mettent à bavarder.
Ce qu’elle ne peut voir, c’est que la virilité de Jean a retrouvé sa plénitude.
Comme on l’appelle, elle se dirige vers la porte. Avant qu’elle ne se sauve, Jean lui demande ;
Pour la première fois, la journée se passe agréablement. Sœur Véronique passe à plusieurs moments le voir et à chaque passage, Jean observe des détails qui complètent le portrait qu’il est en train de construire dans sa tête.
Vingt-trois heures !
Elle entrouvre la porte :
Sœur Véronique est entrée dans la pièce et se retrouve tout près du lit.
Jean s’enflamme sur Baudelaire dont il raffole des poèmes, notamment.
Elle l’écoute avec un vif intérêt et finit par s’asseoir au pied du lit.
La discussion se prolongeant, Jean découvre une personne cultivée. Elle évoque ses lectures personnelles, son attirance pour les romans d’aventures, ce qui n’est pas sans surprendre Jean.
Enhardie par cette complicité qui semble s’installer entre eux, il oublie un instant la poésie et ose :
Surprise, puis amusée, elle répond joyeusement :
Jean n’insiste pas. Il aurait aimé voir la femme qui se cache sous cet habit austère !
Craignant elle ne sait trop quoi, elle se lève et ordonne :
Et elle joint le geste à la parole.
Quelle heure est-il ? Jean n’en sait rien ! Simplement, il n’arrive pas à dormir.
Il rallume et se caresse. Pas besoin de chercher bien loin, pour savoir qui hante son rêve !
Le plaisir monte lentement comme il l’aime.
Soudain, des pas dans le couloir. Il n’a pas le temps d’éteindre.
Ses mains sur les draps, il voit sa compagne de songe entrer :
Jean rabat le drap qui cache sa nudité. Son sexe est aussi tendu et fier que le matin.
Jean obéit, mais taquin, d’une voix faussement malheureuse, ajoute :
Jean se retient pour ne pas rire mais ne veut pas fâcher celle qui égaie ses journées.
Quelques minutes plus tard, elle revient avec un somnifère et Jean ne tarde pas à s’endormir.
Le lendemain, la journée est aussi belle.
D’abord un soin que maintenant il attend avec impatience car c’est le moment où elle est toute proche de lui. Il essaie de sentir son parfum mais, sans résultat !
Quand elle n’est pas là, il essaie de peaufiner le portrait que sa mémoire conserve ; elle est de taille moyenne, brune (d’après ses sourcils), la poitrine n’a pas l’air inexistante, bien que dissimulée, le cul semble large et épanoui sans être difforme. Pour les jambes, là, c’est l’inconnu ! Avec cette robe qui lui descend jusqu’aux pieds, il n’a droit qu’à la vue de socquettes foncées dans des espèces d’espadrilles qui n’ont rien d’érotique.
Par contre, son visage, ça, il commence à bien le connaître : des yeux qui expriment une tendresse infinie, une bouche aux lèvres tentantes, des dents qui éclatent de blancheur quand elle rit, et elle aime rire et une peau qu’il devine infiniment douce au toucher !
Il en est là de ses rêveries, quand elle réapparaît une nouvelle fois :
Elle repère le pantalon de pyjama sur le pied du lit, le tend à Jean :
Pudiquement, elle se tourne le temps que Jean s’habille, car le coquin a commencé par rabattre les draps avant de se vêtir.
Jean se met debout tant bien que mal ; la sœur se place à sa gauche et Jean passe son bras sur l’épaule, comme elle l’avait proposé.
C’est parti ! Mais que c’est dur ! Il n’imaginait pas qu’un couloir puisse être une distance aussi longue à parcourir !
Heureusement, un détail rend cette expédition plus qu’agréable : sa gêne à marcher fait que par moments, qu’il finit par favoriser discrètement, la main de son bras posé sur l’épaule de la sœur, frôle la poitrine de la religieuse. Ces troublants incidents qui se répètent font que, rapidement, son sexe retrouve une vigueur éloquente.
Bien évidemment, la sœur s’en rend compte.
Elle commence par rosir puis ajoute à voix basse :
Jean ne répond pas et est assez fier du spectacle qu’il lui offre.
Elle lui impose de faire demi-tour et le traîne littéralement vers sa chambre.
À peine est-il assis sur son lit qu’elle quitte la pièce.
Dommage ! pense-t-il.
La journée s’achève sans qu’il la revoie.
Il est près de minuit quand elle réapparaît enfin.
C’est pour le gronder de ne pas encore dormir.
Elle lui tend un comprimé et un verre d’eau.
Jean fait semblant de l’avaler, mais dès qu’il est seul, il recrache le somnifère.
Jean ne dort pas et fixe sa montre : les aiguilles lumineuses dans l’obscurité de sa chambre égrainent les minutes, lentement, lentement.
Au moins une heure qu’elle est passée.
À nous deux maintenant se dit-il.
Il commence par aller dans la petite salle de bain, vide sa vessie et se lave avec grand soin. Un petit brin de parfum et il regagne son lit.
Il rabat de façon apparemment naturelle le drap qui devrait le recouvrir. Bien entendu, il ne porte pas de culotte de pyjama. Il prend un peu d’eau dans le verre qui est sur sa table de nuit et en perle son visage pour simuler la sueur.
Les bras le long du corps, une jambe repliée, la tête du côté du mur, il commence sa complainte : des gémissements plaintifs d’intensité variable mais qui laissent supposer un profond malaise !
Pas besoin de se caresser pour bander. Rien qu’à l’idée que sœur Véronique va entrer bientôt l’excite au plus haut point et comme ça fait si longtemps qu’il n’a pas joui, son membre est dur et gros comme jamais.
Combien de temps se passe avant qu’il n’entende la porte de la chambre s’ouvrir ?
Peu importe pour lui.
Ce qui compte, c’est qu’elle est là !
Les yeux mi-clos, il devine qu’une lampe de poche est fixée sur lui. Il sent ensuite en voyant la lumière se renforcer que son infirmière de choix se rapproche.
Elle vient de s’asseoir sur le lit, il en est sûr.
Une main caresse son visage. Il sent maintenant un tissu (sans doute un mouchoir) sur sa peau : elle essuie l’eau qui est sur son front.
Au timbre de la voix, même faible, il reconnaît sa belle Véronique.
Il bande encore plus si c’est possible. Ses gémissements se font plus forts. Il donne dans son bas-ventre des impulsions pour que son sexe s’agite sous les yeux de celle qui le fait tant fantasmer.
Zut ! Elle vient de se lever.
Serait-ce l’agitation de mon sexe qui lui fait peur ? songe-t-il.
Jean gémit de plus belle.
Jean entrouvre les yeux autant qu’il le peut. Le rai de lumière semble figé.
Attente interminable !
Enfin !
Ce qu’il n’osait croire possible vient d’arriver.
Sœur Véronique vient de se rasseoir et a pris son sexe dans sa main.
D’abord, elle ne bouge pas, comme paralysée par ce qu’elle est en train de faire.
Encore quelques gémissements de Jean et, lentement, elle fait glisser la peau du membre pour découvrir le gland aussi violacé que brillant.
Quelques allers et retours, et il jouit. Il aurait tant voulu que le jeu dure plus longtemps, mais il n’a pu se contenir. Il lâche à grands jets son jus qui gicle sur son ventre.
Une main l’essuie à l’aide du même mouchoir.
Elle le veille encore quelques minutes ; voyant que son malade a retrouvé son calme, elle quitte la chambre.
À peine a-t-il retrouvé sa solitude que Jean se masturbe pour laisser éclater sa joie une seconde fois.
Le lendemain, quand arrive le soin, Jean s’empresse de dire à sœur Véronique, qu’enfin, il a bien dormi et que ce matin, il n’a plus mal. Elle rosit, se concentrant au maximum sur le coton qu’elle passe autour de la plaie.
La journée est splendide, non seulement par la présence d’un ciel bien bleu mais aussi par les passages nombreux de sa « bonne fée », comme il l’a surnommée.
Quand arrive le soir, il se branle à nouveau : il ne veut pas jouir aussi vite quand elle va revenir en pleine nuit.
Malheureusement, ce n’est pas elle qui vient lui donner son somnifère. Comme on lui apprend qu’elle n’est pas de service cette nuit, il se résout alors à l’avaler.
Il doit attendre deux jours pour la revoir.
Quand elle entre, il ne cache pas son plaisir :
Sœur Véronique ne répond pas mais sourit.
Quand arrive le soir, il se pomponne pour la recevoir.
Sœur Véronique revient quelques instants plus tard avec un somnifère que Jean s’empresse de recracher dès qu’il le peut.
Jean reprend le même scénario qui lui avait si bien réussi.
Il est plus de minuit à sa montre. Le visage perlé de sueur (de l’eau du robinet), le corps par dessus les draps, la tête sur le côté, Jean sourit. La porte vient de s’entrouvrir.
Il gémit doucement presque imperceptiblement. La lumière s’approche du lit.
Un léger bruit : la lampe vient d’être éteinte.
Les yeux bien clos, Jean se tourne vers sa « bonne fée ». La lumière de la Lune n’étant pas très généreuse, il se hasarde à ouvrir aussi petitement qu’il est possible ses paupières. La faible clarté lui renvoie la silhouette d’une religieuse.
Le temps d’un instant, il est pris d’un doute terrible : et si ce n’était pas Véronique ?
Comme une réponse à sa question, il entend une douce voix entonner un chant, ou plutôt une berceuse. C’est elle, à n’en pas douter ! Si elle s’imagine qu’elle va me faire débander par sa berceuse !
Véronique ne chantonne plus. Elle caresse la joue de Jean dont le cœur se met à battre la chamade, surtout que la main descend, frôlant du bout des ongles la poitrine puis le ventre de Jean.
Il pousse autant qu’il le peut, son bassin en avant.
Sœur Véronique ne résiste pas à la demande. Sa main prend le sexe à pleine main et recommence la divine caresse prodiguée deux nuits plus tôt.
Mais la jouissance ne vient pas. Jean gémit de plus en plus belle. Elle accélère le mouvement supposant que la délivrance va survenir, mais il n’en est rien.
Jean se délecte de cette caresse d’autant plus qu’elle ralentit et reprend des mouvements lents et amples : elle dégage entièrement le gland avant de le recouvrir de peau et de recommencer.
Jean, à qui la folie du désir fait perdre toute prudence, supplie d’une voix enrouée par la montée de sa sève :
Sœur Véronique a encore ralenti ses caresses. Jean craint de l’avoir choquée : Pourvu qu’elle ne s’arrête pas !
Jean est vite rassuré ; elle a repris ses montées et descentes.
Soudain, Jean, dont les paupières pourraient laisser croire qu’il ne voit rien, alors qu’elles lui permettent de deviner la silhouette féminine, sent son cœur qui va exploser.
Sœur Véronique se penche en avant ; elle s’arrête à mi-parcours, comme si elle luttait contre un ennemi invisible, puis, c’est le paradis !
Elle vient de déposer un baiser du bout de ses lèvres sur le gland qu’elle vient une nouvelle fois de dégager.
Jean n’ose même plus respirer de peur que le charme soit brisé.
Au contraire, la religieuse s’enhardit : cette fois-ci, pour le second baiser, elle entrouvre sa bouche et fait pénétrer le gland à l’intérieur. Aussitôt, sa langue se met en mouvement. Légère et fine, elle s’enroule autour du sexe.
Maintenant, après avoir dévoré de sa langue, le gland offert, elle absorbe le membre aussi loin qu’elle le peut, puis avec une lenteur consommée, elle se retire entièrement avant d’avaler une nouvelle fois le sucre d’orge dont elle se gave.
Jean a beau résister, le plaisir devient trop fort. Surtout que sa main reprend ses va-et-vient.
Il sait qu’il ne va plus pouvoir tenir longtemps. Il réussit à attendre le moment où son sexe est au plus profond de la bouche de sa bonne fée pour lui décharger son jus.
Elle ne se dérobe pas et avale le précieux nectar jusqu’à la dernière goutte.
Heureux, Jean l’est comme il ne l’a jamais été. Sœur Véronique s’est levée et se tient à la fenêtre. Elle regarde vers la nuit, mais cherche-t-elle à voir ? Jean meurt d’envie de la rejoindre mais n’ose briser le charme merveilleux de l’instant qu’il vient de vivre.
Mais on dirait qu’elle pleure ! s’inquiète Jean.
Sœur Véronique vient de sortir un mouchoir. Après s’être essuyé les yeux, elle se retourne et se dirige vers la porte.
Au moment où elle entrouvre la porte, Jean murmure du bout des lèvres :
A-t-elle entendu ?
En tout cas, le lendemain, on lui apprend qu’elle s’est portée volontaire pour suppléer un manque d’effectif dans un établissement pour personnes âgées !
Jean n’a jamais revu sa « bonne fée » et si depuis ce jour, bien des femmes lui ont prodigué des caresses et fellations de qualité, aucune n’a pu jamais lui procurer un plaisir aussi fort !