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Temps de lecture estimé : 9 mn
22/08/01
Résumé:  Ce jour -là, sur le vieux port, alors que je profitais du soleil d'avril, je fis une rencontre singulière. Un camelot installé sur le quai vendait à des " Prix fracassés " de la lingerie féminine et des sous-vêtements pour hommes.
Critères:  hh magasin voir exhib lingerie intermast fellation préservati hsodo
Auteur : Rigodon  (Hédoniste sensuel)      

Série : Lingerie

Chapitre 01 / 03
Lingerie



Lingerie


Je passe beaucoup de mon temps dans les magasins, les grandes surfaces, et les magazines, les catalogues, à mater, à dénicher des sous-vêtements pour hommes, ou femmes. Un vrai voyeur en quête de nouveautés ! Mais en fait j’achète le plus souvent des strings largement ouverts sur les hanches qui tiennent bien les grelots et soulignent la fente des fesses. Je possède tout de même quelques slips à poche kangourou classiques, un peu ringards mais émouvants, qui me font penser aux jeunes recrues le jour de la visite médicale. J’adore mon cul, je le choie ! et j’aime aussi surprendre son reflet dans les miroirs placés à juste hauteur, un peu partout, dans l’appartement où je me déplace le plus souvent à demi dénudé. Ma collection de slips est impressionnante sans compter les culottes de fille pour lesquelles je craque littéralement et les strings en dentelle que j’ose porter parfois sous mon jean serré.

Obsédé de petits culs et de braguettes proéminentes, je mate comme un fou, dans les rues, tout ce qui porte pantalon collant. Girouette aux quatre vents, je redoute les matins de torticolis !


Or, ce jour -là, sur le vieux port, alors que je profitais du soleil d’avril, je fis une rencontre singulière. Un camelot installé sur le quai vendait à des " Prix fracassés " de la lingerie féminine et des sous-vêtements pour hommes. Mais il était déjà tard et il rangeait sa marchandise je m’approchai tout de même et fouinai dans le tas encore sur l’étal : mélange étonnant d’entrejambes de coton, de soie, de lycra.



Il continuait dans son délire qui m’amusait bien tandis que je recherchais modèles et coloris différents.



J’avais fini par trouver mon bonheur : deux pour " lui ", un pour " elle ", des modèles qui dégagent bien les hanches et le minimum de tissu. J’avais du temps et j’appréciais ce type bien bâti et son bagou. Je traînai un peu et finis par lui dire que j’aurais préféré l’un des trois slips dans un autre coloris.



Brusquement il m’avait tutoyé et son regard était devenu plus malicieux, sa voix plus douce. J’acceptai l’invitation et, les slips payés dans la poche de mon blouson, je me dirigeai vers le cours Belsunce. le magasin se trouvait deux rues derrière, dans un coin sombre et désert à cette heure. "Au plaisir - Lingerie", c’était son nom. Le store était baissé. J’attendis peu de temps avant de voir arriver mon beau camelot à la démarche féline.



Bientôt nous fûmes barricadés derrière le store et la vitrine, en pleine lumière. C’était un véritable palais des glaces : miroirs sur tous les murs et lingerie affriolante partout exposée. Mais je n’eus guère le temps de tout observer, il revenait déjà de l’arrière-boutique avec le modèle que je lui avais demandé en gris clair.



Sans un mot j’ôtai chaussures et jean. Mon image était partout multipliée. Je me sentis pourtant bien seul, timide brusquement. Une auréole, humide encore, tachait mon slip et je crois que je rougis. J’enfilai alors rapidement le string qu’il me tendit. Mais l’échancrure trop prononcée laissait apparaître mes couilles fatalement ridicules. Quel spectacle désolant ! J’étais décontenancé, honteux.



Et ce fut un véritable défilé de mode. J’avais enlevé le haut. Il proposait et j’essayais les modèles les plus extravagants comme les plus classiques. Il me demanda de marcher au travers de la boutique. Je tanguais un peu des fesses et je vis que comme moi il bandait. Resté debout, il se déboutonna. Sa queue était serrée par l’élastique du slip, le gland humide pointait… Je lui dis, fébrilement sans doute tant j’étais ému, de se mettre nu et de s’asseoir. Je pris alors l’initiative, essayant tout ce qui se trouvait à ma portée. Lui, dans un fauteuil de cuir blanc, jambes écartées, sexe tendu, avant-bras posés sur les accoudoirs, semblait calme. Pourtant ses mains crispées et ses yeux verts pétillants trahissaient son désir. Pas un mot ne fut dit, nous nous observions. Je voulais surprendre des images inédites, fugitives, de mon corps et du sien dans tous ces miroirs, sous tous ces angles possible, engranger des images folles, des fantasmes en mouvement.

Un doigt sur les lèvres, je lui fis signe de ne pas bouger et je m’éclipsai derrière le paravent. Là j’enfilai un body blanc, un porte-jarretelles, des bas noirs. Je bandais terriblement et les pressions de l’entrejambe me comprimaient un peu. De larges volants en dentelle aux cuisses laissaient transparaître une raie bien fendue par le string blanc. Une vraie gonzesse mais avec des poils noirs qui marquaient l’échancrure ! Je me dévoilai, m’avançai en m’évertuant de ponctuer chaque pas d’un déhanchement gracieux. Je marchai les mains sur les hanches pour souligner la cambrure des reins, puis croisées sur la poitrine pour masquer l’absence de seins dans une attitude de petite fille pudique. Il n’y tint plus et se leva.


Il se plaça derrière moi et m’embrassa dans le cou. Je sentais sa queue raidie contre mes fesses tandis que ses mains me caressaient les cuisses et le sexe… Puis il me retourna, me dévora le visage, les lèvres, la langue… Je glissai contre lui, m’agenouillai et le suçai goulûment, mes mais sur sa queue, ses couilles, ses fesses musclées. Il me tenait la tête en se balançant doucement puis il me voulut complètement ouvert, agrippa les bretelles du body, tira… Je sentis alors, et je vis aussi dans un miroir de côté, les pressions de l’entrejambe sauter et mes fesses et ma queue libérées… Médusé, je gardai cette position excitante ; il s’accroupit et me lécha le trou, sa langue folle, sa chaude haleine dans ma raie frémissante !…

Les images multipliées des miroirs me fascinaient. Je voyais ce que je n’avais jamais pu voir : la pression de larges mains sur mes fesses écartelées, sa bouche avide, ses lèvres qui disparaissaient dans ma raie au milieu de l’entrelacs des élastiques du porte-jarretelles à demi défait…et sa pine bien raide, ses ouilles rondes, ses cuisses entrouvertes et un fouillis de poils noirs… bouclés.

Je me penchai un peu et vis mon trou offert dans lequel il pointait deux doigts mouillés. J’avalai sa longue et grosse trique, il ouvrit largement les cuisses ; je lui enfonçai alors deux doigts aussi, humides de son jus qui perlait, et le fouillai dans une lente rotation. Il gémit de plaisir et je l’abandonnai avant qu’il ne jouisse, me levai, ôtai mon invraisemblable déguisement et sortis une capote de la poche de mon pantalon qui traînait à terre. Je le rejoignis au milieu de toutes ces petites culottes essayées, roulées, repliées dans un désordre sulfureux. Je m’étendis près de lui, lui gainai la queue. Je voulais sentir très fort sa peau contre mon torse, son sexe contre le mien, ses couilles contre les miennes ? Vertige des miroirs, je ne savais plus où regarder. Je l’embrassai à pleine bouche… Nos langues folles, nos salives mêlées… Puis je me laissai glisser vers sa pine tendue et m’empalai doucement, le regard de biais rivé sur l’image de ce sexe qui, dans mon trou, disparaissait, étonné de me voir engloutir si bien un tel pieu !



Les mains sur mes hanches, il suivait la cadence, me poussant jusqu’au sommet de son gland, jusqu’à presque sortir puis m’accompagnait dans ma chute jusqu’au creux de ses cuisses, jusqu’à me savoir assis sur ses couilles, cambré, les yeux affolés à la recherche d’un miroir pour voir, pour saisir ce balancement délicieux. D’une main fébrile, je me tenais le sexe, branlais cette hampe dressée qu’il fixait par instants. Et ses yeux moqueurs et doux me disaient la tendresse, le plaisir ? Je voulais le garder ainsi, en moi, longtemps, infiniment… Et je jouis et il me remplit le trou de spasmes longs et chauds.


Je m’affaissais doucement contre lui ; sa queue glissa dans un étrange bruit de succion. Il m’embrassa sur les lèvres, sans un mot, tendrement et nous restâmes ainsi allongés l’un contre l’autre… Mais le temps passait, il fallait se quitter.

Il se leva brusquement et m’invita à me laver au lavabo de l’arrière-boutique. Ce fut une toilette rapide. Je me recoiffais quand il vint dans mon dos m’embrasser dans le cou. Le contact de sa pine molle et douce me fit bander.



Il se retourna alors, se plia, bras ouverts accrochés de part et d’autre du panneau de bois. Il m’offrait son cul, jambes largement écartées. Rapidement je me préparai le chibre ? Puis de mes deux mains, je lui pris les fesses dévoilant le sillon plus blanc et l’auréole brune et plissée de son trou frémissant. Je le léchai, le suçai, le dévorai, agrippant son sexe raide sous la table. Il gémissait déjà ; alors je me relevai, lui serrai les hanches et le pénétrai. En quelques coups de reins je fus bien au fond et j’entendis mes couilles claquer contre ses fesses. C’est alors qu’il jouit et je sentis tout son corps se contracter, son cul magnifique se resserrer plusieurs fois, par à-coups répétés sur ma pine tendue.



Il parla encore mais, pris dans mon délire, je ne l’entendais pas. Je n’étais plus qu’un pieu roide dans ce trou humide et lisse, détendu. Je suivais la cadence de mes reins, le bruit mat de mes couilles contres ses fesses ouvertes. Je me crispai enfin… l’inondai… Je m’affalai un instant contre lui et je vis qu’il souriait.

Bientôt nous étions habillés mais avant de partir il me glissa dans la main une boule légère de tissu blanc. C’était un slip avec des empiècements en dentelle extensible sur les côtés et un petit laçage discret devant. C’était le slip qu’il avait aimé me voir porter.



Après un dernier baiser, le magasin fermé, chacun reprit sa route et son allure de mec décidé.


Et quelques jours plus tard… ( à suivre)