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Temps de lecture estimé : 18 mn
15/01/02
Résumé:  La suite de mon voyage à Kinshasa me mènera vers de nouvelles aventures.
Critères:  fh hplusag couleurs boitenuit fellation cunnilingu préservati pénétratio
Auteur : Elbe  (Homme de 46 ans, séparé, qui voyage souvent pour affaires)      

Série : Le Memling

Chapitre 02 / 02
Le Memling (2)



La suite de mon voyage à Kinshasa. (Le premier épisode est paru sous le numéro 3398)



4. Kinshasa


Après une courte escale, on repart; mise en route des réacteurs, roulage, alignement suivis d’un décollage sans histoire. La nuit étant tombée très rapidement, il fait un noir d’encre. Quelques lumières parsemées et quelques feux, témoignent d’hameaux perdus dans la végétation épaisse. Au loin, sur l’horizon j’aperçois des flashs de lumière blanche.



De fait au fur et à mesure que nous nous rapprochons, je peux admirer cette énorme masse cotonneuse zébrée d’éclairs ou parfois entièrement éclairée de l’intérieur par des millions de watts. Je suis fasciné par le spectacle alors que j’entends chuinté l’électricité statique à travers les écouteurs.



Esméralda fait un peu la grimace, je sens qu’elle n’aime pas trop. Je la comprends aisément.


Pascal n’est pas avare d’explications; je le sens dans son élément et totalement passionné. Esméralda se bat avec son micro pour essayer d’établir le contact avec le contrôle suivant.



Et de me montrer des filets bleutés qui courent sur le pare-brise, dus à l’excès d’électricité statique. Cela a un effet hypnotisant, mais on finit par sortir du bord du nuage, pour apercevoir enfin les lumières conjuguées de Brazzaville et de Kinshasa séparées par l’imposant fleuve Zaïre.


Esméralda est en charge des communications tandis Pascal pilote et débite son laïus préparatoire à l’approche. Il m’explique ce qu’il va faire, où se trouve l’aéroport par rapport à la ville et au fleuve. Il va voler à vue tout en s’aidant des instruments pour confirmer sa position et sa pente. J’ai un peu joué sur Flight Sim’ 2000, mais là tout va très vite et je suis perdu dans tout ces écrans bourrés d’aiguilles et d’indicateurs. En plus, de nuit, toutes les références extérieures sont faussées et j’aurais du mal à dire si on est en train de virer à droite alors que l’on est toujours en vol horizontal. Puis je vois les lumières basculer et j’ai l’impression que l’on est passé sur le dos. Machinalement, je me cramponne à mon siège. Enfin nous voilà face à la piste faiblement éclairée, j’entends la litanie de la dernière check-list et nous voilà au sol presque sans s’en rendre compte tellement le premier contact était doux. Ensuite, bruit de casseroles, l’avion vibre de toutes ses tôles à cause du mauvais état du revêtement.


Pascal achève de se garer sur un tarmac encombré d’avions de toutes tailles et surtout de tous les ages. Il me montre une vieille Caravelle qui côtoie un Convair à hélices. Une vraie cours des miracles ajoute-t’il; il y a même des Antonov pilotés par des Russes imbibés de vodka et qui ne respectent aucunes consignes en dépit des dangers qu’ils font courir aux autres.

Après mille remerciements, je prends congé pour affronté la moiteur de l’aérogare et les contrôles tatillons.


Quelques cachets dans mon passeport, je récupère ma valise et flanqué du porteur quasi obligatoire, je déniche un taxi qui a vu des jours meilleurs. Comme le trajet dure une heure, j’engage la conversation avec mon chauffeur. Il me parle des difficultés, de sa femme, de ses enfants, de son deuxième bureau, essaie de m’attendrir au maximum dans l’espoir d’un généreux pourboire. Je me plie au rituel de bonne grâce, plaisante un peu et l’avertit que de toute façon son prix est trop cher. Enfin pour le principe car c’est de toute façon la boite qui paie. Nous nous frayons un chemin à travers les faubourgs; les trottoirs et même la route sont encombrés d’une foule bigarrée, qui en quête de nourriture, qui a la recherche d’un transport collectif, qui, erre sans but.

8 millions? 10 millions? Personne ne sait vraiment, surtout depuis la guerre qui a vidé les campagnes.


Me voilà enfin à l’hôtel Memling, îlot de luxe et de confort. Hall de marbre, quelques boutiques, le restaurant réputé tant pour sa bonne cuisine que pour ses prix exorbitants, le bar et aussi l’accès à la piscine extérieure, tout respire la bonne tenue et contraste dramatiquement avec la rue.

Je prends mon passe magnétique, je fais monter mes bagages et direction la douche.


5. Première soirée



Rasé de frais, un pantalon de toile, une chemise légère à manches courtes, je fais mon entrée dans le bar. Quelques clients sont à une table; deux filles superbes, juchées sur un tabouret, me dévorent littéralement des yeux espérant rentabiliser leur soirée.

Une hôtesse et un steward, encore en uniforme sont confortablement installés dans un canapé, une Primus à la main. Plusieurs fauteuils vides sont disposés autour de deux tables.



Petit à petit l’équipage au grand complet nous rejoint. Pascal s’installe à côté de moi, Esméralda n’est pas loin et les conversations s’animent. J’offre la tournée générale, puis Pascal se tourne vers moi.



Les voix fusent: non pas ce soir! Fatiguée! Vais dormir!



Finalement on est trois, Michael, un des jeunes stewards s’est joint à nous. En quittant l’hôtel, un bande de petit mendiants s’accroche à nos basques.



Quelques mots en Lingala claquent comme un coup de fouet et la bande se disperse; le service de sécurité de l’hôtel fait le ménage.

Une rue et nous voilà sur le Boulevard du 30 Juin, large artère, siège des banques et des ambassades, mais aussi aux trottoirs traîtres et défoncés, lieu de petits commerces pas toujours très légaux.


Pascal avise une ’Mama Changeuse’, vêtue de son traditionnel boubou; elle est assise sur une caisse en bois, devant elle un cageot ou sont alignés des liasses de billets. Une large calculette vient compléter ce tableau pour le moins surprenant.



S’ensuit alors un échange en Lingala et Pascal se tourne vers nous avec un large sourire: - 185, comme la semaine dernière.

Et nous continuons notre route munis de nos liasses de beaux billets tout neufs.



500 mètres plus loin nous arrivons sans encombre au VIP Saloon. La musique déborde sur le trottoir. Le videur, un colosse énorme avec des avant-bras aussi larges que mes cuisses nous accueille avec bienveillance. Un petit patio agrémenté d’une fontaine, puis la porte battante style western; Pascal nous guide vers le bar où il va saluer le patron, un Libanais.



Arrive une superbe jeune femme, noire comme l’ébène, grande, des jambes longues et fines moulées dans un pantalon stretch coupé à mi-mollet, les pieds juchés sur des hauts talons. Un beau cul d’Africaine, rebondi, mais pas à l’excès, accompagne des hanches généreuses et un ventre plat. Deux beaux gros seins sont soutenus par un soutien-gorge dont on devine la dentelle à travers le chemisier étroit; les mamelons arrogants tentent de percer le tissus. Une bouche lippue, un petit nez adorablement aplati et de grands yeux marrons égaient ce visage rieur. Maximum 30 ans. Elle se jette au cou de Pascal, colle tout son corps contre le sien et l’étouffe d’un long baiser. Après cette étreinte interminable, Pascal me présente Kadi.



J’ai pas eu le temps de la retenir que déjà elle revient accompagnée d’une fille qui lui ressemble étrangement. Un peu plus petite, les hanches étroites, plus jeune de quelques années aussi. Elle me prend la main, me la garde plus longtemps que nécessaire, laissant passer un étrange courrant entre nos deux corps jusqu’à ce qu’un long frisson me secoue l’échine. Ça y est, mes bonnes résolutions vont une fois de plus voler en éclat. L’Afrique et surtout les Africaines ont le don de m’ensorceler.



Michael, que j’avais un peu oublié, est plus loin en compagnie d’un grand noir musclé dont on aperçoit les tablettes de chocolats sous son t-shirt moulant. Me voyant un peu surpris, Pascal me souffle:



Et de voir Michael s’éclipser avec son nouveau copain.


Le DJ passe quelques morceaux de musique africaine; c’est très entraînant et tout en restant au bar, j’attrape des fourmis dans les jambes. Je bouge sur place en essayant de suivre le rythme. Nos deux panthères nous plantent là pour aller nous faire une démonstration sur la piste de danse. C’est beau à voir, elles ont ça dans le sang, elles bougent, ondulent de la croupe comme seules elles peuvent le faire. Et toujours ce visage éclairé d’un rire ou d’un sourire, oublieux des difficultés du quotidien. Pascal me parle de sa rencontre avec Kadi.



Le rythme a changé et le DJ passe quelques bons vieux slow; Cécile vient me chercher et une fois arrivés sur la piste, elle se colle à moi. Directement elle frotte son bassin contre mon entre jambe, ses seins, fermement appuyés sur mon torse et ses mains nouées autour de mon cou. Commence alors un interrogatoire en règle:



J’éclate de rire en entendant cette expression si imagée.

Elle continue à onduler lascivement contre mon corps; je suis faible en ce qui concerne le sexe et ne peux retenir une belle érection. C’était évidemment son but.



Je sens que je vais céder; elle est mignonne, belle même. Et puis cette petite moue attendrissante, je sais qu’elle ment (un peu); je sais surtout que je me fais avoir. Dans le fond pourquoi pas? En plus de son corps de rêve, elle n’est pas dépourvue de cervelle; elle a l’air douce et gentille ce qui ne gâte rien.



Pour me remercier, elle se colle encore un peu plus contre moi et me gratifie d’une pelle magistrale. Je dois batailler ferme pour que sa langue ne m’étouffe! C’est le moment que choisit Pascal pour taper sur mon épaule et me signifier son intention de rentrer à l’hôtel. Nous sommes partis seuls, nous retournerons en très charmante compagnie. Arrivés à la réception, le préposé demande les cartes d’identités de nos jeunes invitées et nous fait clin d’œil complice en nous donnant nos passes. Avant de se séparer, Pascal m’invite pour le lendemain soir:



6. La première nuit


Je dois avouer que pour nos déplacement à l’étranger, la compagnie nous chouchoute. J’ai droit à une suite; en entrant il y a un petit salon bien aménagé. La chambre est spacieuse, mais c’est surtout le lit qui frappe; il doit bien faire dans les 2m20 de long sur 2m de large. La salle de bain, comme tout le reste est très propre tout en n’ayant pas le luxe que l’on peut trouver dans les grandes chaînes style Hilton ou Sheraton.


Fermement décidé à profiter pleinement des quelques heures de sommeil qui me restent, je me déshabille rapidement, ne gardant que mon boxer. Je file dans la salle de bain, laissant Cécile flâner dans la chambre. Je passe vite au toilettes, puis me retrouve devant le lavabo, occupé à me laver les dents quand elle rentre complètement nue. Sans aucune pudeur, elle s’installe sur la cuvette des WC pour un long pipi; puis elle se relève, vient près de moi, tourne sur elle même, tout cela pour bien me montrer ce que je suis en train de rater. Ses petits seins sont fermes, les mamelons pointant délicatement. Le minou est recouvert d’une large toison crépue, laissant juste les lèvres dégagées. J’essaie de ne pas trop regarder sinon je crois que je vais la prendre là tout de suite sur la tablette du lavabo.



Le lit est suffisamment grand, mais bien décidé, je me colle au bord à la recherche d’un sommeil réparateur. J’ai gardé mon boxer, moi qui dors à poil depuis que j’ai douze ans; c’est tout dire! Mais mon esprit tourbillonne: pourquoi l’ai-je ramenée? Bien sur, elle est jolie; évidemment une partie de mon cerveau s’est liquéfié pour se retrouver immédiatement au bout de ma queue. Et puis tant pis: mieux vaut avoir des remords que des regrets!!

Bien entendu, je suis tout agité quand enfin elle vient se glisser dans les draps. Elle ne peut s’empêcher de venir se coller à moi, constater la tension qu’il y a dans mon dos et commencer de délicates caresses.



Au point ou j’en suis, j’obéis. Cécile revient, s’installe à califourchon sur mes fesses, verse de l’huile et commence à me masser énergiquement les épaules et le haut du dos. Je grogne un peu sous ses assauts vigoureux, mais c’est bon et très vite je sens mes muscles se dénouer. Elle continue, une paume ferme descend vertèbre par vertèbre tout le long de la colonne. Son traitement est radical, une douce somnolence est en train de m’envahir quand son massage se mue en caresses. Imperceptiblement, elle s’est un peu décalé et sa vulve frotte sur un de mes globes fessiers. Elle appuie un peu plus et je devine ses lèvres s’ouvrir, laissant suinter un peu d’humidité. Du coup mon esprit sursaute, la tension de mon dos se retrouve immédiatement dans mon bas-ventre; s’ensuit un érection fulgurante, ma verge coincée sous moi. D’une main, je pars à la rencontre de cette petite chatte, mais c’est pour recevoir une tape sur les doigts.



Elle continue ses caresses tout en continuant à bouger son bassin. J’entends sa respiration s’affoler un peu, des petits tremblements continuels agitent ses cuisses. Par moment une main quitte mon dos et je suis persuadé qu’elle en profite pour se toucher un sein, ou encore exacerber son petit bouton que j’imagine turgescent. J’ai une folle envie d’elle!

Pour essayer de participer, je contracte plusieurs fois mes muscles fessiers, augmentant ainsi le contact intime de ses lèvres. Et toujours ses petits tremblements; va-t’elle enfin jouir, laisser échapper quelques râles ou cris? Rien de tout cela… j’attends, j’espère. Enfin elle me dit:



Elle se place sur le côté, me permettant de me retourner. Je la désire, je veux la couvrir de baisers, goûter enfin à son intimité et puis la prendre, la posséder. Mais ses plans sont tout autre, elle veut me punir d’avoir voulu dormir sans l’honorer et quand mes mains se rapprochent de son corps, quand je vais enfin pouvoir toucher ses divins trésors, elle m’arrête.



Je n’ai d’autres choix que de ma laisser faire; c’est toujours ça de pris. Ses doigts courent sur mon torse, pincent mes mamelons avec force; au début c’est même un peu douloureux mais ensuite une sensation très agréable irradie tout mon corps. Puis sa main s’empare de ma verge, commence quelques va-et-vient vigoureux, décalottant mon gland violacé pour ensuite le recouvrir complètement. Au point ou j’en suis, une bonne branlette me satisferais, mais elle a décidé de me surprendre une fois de plus. Sa bouche s’approche de mon bout en fusion, darde quelques coups de langues autour du gland, lèche lentement toute la hampe, descendant jusqu’à mes testicules qu’elle prend l’un après l’autre. Finalement, elle m’enfourne jusqu’à la garde, me pompe, me suce en variant le rythme. Je ne vais plus pouvoir tenir bien longtemps et je l’en avertis. Ses doigts enserrent fort la base de mon sexe, je suis prêt, de longs frissons annonciateurs me traversent. Je sens la sève monter inexorablement, j’y suis , j’explose à jets saccadés. Elle prend tout au fond de sa gorge, avale, déglutit plusieurs fois, suce les dernières gouttes et me garde dans sa bouche jusqu’à ce que je me ramollisse.


Sans un mot, elle se lève, va dans la salle de bain, boit un peu d’eau, se lave les dents; enfin elle revient, s’allonge de tout son long sur moi et me gratifie d’un long baiser. Mes mains caressent son dos , empoignent ses fesses, remontent jusqu’à la nuque. Il ne me faudra pas longtemps pour rebander; nos bouches se séparent.



Et de me quitter rapidement après un dernier petit baiser du bout des lèvres. Elle s’en va à l’autre coin du lit, me tourne le dos sans plus rien dire. Je reste songeur et un peu sur ma faim, mais je n’ai que ce que je mérite. Le sommeil finit par m’emporter, peuplé de rêves plus érotiques les uns que les autres, où je triomphe d’une horde de femelles en chaleur; plus tard j’ai les honneurs d’un harem complet; un autre encore me voit dans un jacuzzi entouré de cinq sirènes. On peut rêver! Non?


7. Le réveil.


J’ai dormi cinq minutes - enfin c’est l’impression que j’ai - quand j’entends des cris dans la rue. Je me lève, vais à la fenêtre et écarte un peu les tentures pour me rendre compte qu’il fait déjà jour. Les bruits proviennent des petits vendeurs qui installent leurs ’bilocos’ sur des tréteaux de fortunes ou a même le sol. On se dispute le meilleur emplacement, on s’interpelle d’un bout à l’autre de la petite place, on entend la voix criarde des mamas changeuses qui ne manquent pas de s’en mêler. Un coup d’œil à ma montre: il est 6h30, Kinshasa s’éveille sur une nouvelle journée de labeur, chacun à la recherche de la bonne affaire qui lui assurera sa précaire subsistance.


Mon premier rendez-vous n’est qu’à 9h00; je retourne au lit, regarde le dos d’ébène de Cécile qui dort dans l’insouciance de ses tendres années. Machinalement ma main part à la rencontre de ma queue encore à moitié bandée de mes rêves chauds. Je suis définitivement un homme du matin. Doucement j’entreprends d’éveiller les sens de ma Belle par quelques petits baisers sur l’épaule, puis dans le cou. Je suis accueilli par un long soupir endormi et les yeux encore clos, elle se tourne vers moi. J’embrasse son doux visage, cette peau de pèche pour laquelle je suis prêt à me damner - qui a dit Noire un jour, Noire toujours? -. Nos bouches se joignent pour un long baiser langoureux, ses doigts de fée caressent ma nuque, m’électrisent.


Je fais glisser le drap pour la dénuder entièrement, me délecter à la vue de ses formes. Ma main se pose sur un petit sein rond et ferme; le mamelon durcit instantanément au contact de mes doigts. Je le fait rouler, le pince légèrement, puis plus fort, à l’écoute de son corps, de la montée de son plaisir. J’ai une lourde dette dont je veux m’acquitter séance tenante. Cécile se réveille peu à peu, ondoie sous mes caresses, sous mes baisers. Je quitte ses lèvres pour venir lécher une aréole chocolatée, sucer ce petit téton tendu, le titiller.


Elle ouvre ses cuisses, laisse descendre sa main à la recherche du plaisir, mais là je prends à mon compte la direction des opérations et j’écarte sa menotte.



J’ouvre délicatement ses nymphes déjà gorgée de désir, fais glisser un doigt le long de sa fente luisante, remonte jusqu’au clitoris que je libère de son capuchon. Avant de plonger ma langue au plus profond de sa conque, j’écarte tout grand ses lèvres; j’admire son intimité, ce contraste de couleur qui me rappelle ces chocolats fourrés aux framboises de mon enfance. Je respire l’odeur de sa chatte, forte au début, puis ô combien enivrante. Son orgasme est là tout de suite aux premiers coups de langue; comme elle me l’avait décrit hier soir, des tremblements continuels, un fin filet qui coule de ses entrailles, que je m’empresse de goûter. Un plaisir qui monte et descend comme une longue houle. Pas un cri, tout au plus une respiration saccadée et son petit cœur qui bat la chamade. Je l’embrasse longuement, délaissant par moment ses lèvres pour lécher l’intérieur de ses cuisses. Trivialement j’introduis un doigt, puis un second; je suce son petit bouton et puis redescends lentement jusqu’au périnée, m’approchant tout près de sa rondelle plissée. Sa jouissance continue, inépuisable insatiable…



Je me couvre, m’allonge sur elle. Ma verge a tôt fait de trouver l’entrée du paradis et s’enfonce au plus profond de sa chatte. Je prends un bon rythme, et toujours ses petits tremblements accompagnés de légères contractions autour de mon membre. Je me contrôle de mon mieux, je veux durer et profiter de ce moment fabuleux. Je change de positions: d’abord en levrettes, puis je la prends sur moi. Je suis au bord de l’extase, dans cet états pré-éjaculaoire si difficile à maintenir mais si riche en sensations. Je suis entrain de jouir de concert avec elle, de jouir sans éjaculer. Enfin je décide de nous achever; je la reprends sous moi, la clouant, la crucifiant sur le matelas à long coup de boutoirs. Toute ma verge est douloureuse de trop attendre, mon gland est prêt à exploser; enfin je libère tout à grande giclée accompagnée d’un long râle qui sort des tréfonds de mon être. Je m’effondre à côté de Cécilia, haletant, couvert de sueur. Je la prends dans mes bras, nos deux corps agités de tremblements convulsifs.


La parole nous revient, le matériel, les impératifs nous rattrapent et nous font redescendre du joli petit nuage sur lequel nous flottions tendrement enlacés. L’heure avance, ses cours, mon rendez-vous; la magie du moment retombe. La douche bien utile sera prétexte à des attouchement emprunt d’une grande sensualité, nos extrémités hyper sensibles nous conduiront à une dernière fusion.


Il est plus difficile de se rhabiller que de se déshabiller; il est plus difficile de se quitter que de se rencontrer. Je lui offre de payer son taxi en arrondissant copieusement.



Elle griffonne tout sur un bout de papier: portable, e-mail, son nom complet.



Un dernier baiser, une dernière caresse….


À suivre…