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Temps de lecture estimé : 16 mn
26/03/02
corrigé 30/05/21
Résumé:  Parcours initiatique, première demi-étape.
Critères:  hh hplusag cérébral intermast fellation
Auteur : Domi DUPON  (Homme du bon côté de la cinquantaine)            Envoi mini-message

Série : Noël-Noëlle

Chapitre 01 / 08
Noël-Noëlle (1/8).

EPISODE 1: RENCONTRE.


Avril 1999: Josette, ma femme, me raconte qu’elle a reçu un coup de téléphone de Gilberte, une de ses amies d’enfance avec qui elle avait gardé quelque relation étant originaire du village de ses parents. Elle lui demandait si je pouvais trouver un travail à son fils dans ma boite pour les vacances scolaires. Je possède une petite boite (une P.M.E comme on dit aujourd’hui) qui distribue sur la France des produits japonais (ben oui ! L’argent n’a pas d’odeur !). Philippe S….., mon standardiste, secrétaire, responsable des commandes, mon seul employé de bureau en fait, venait de m’apprendre qu’il devrait subir une grave opération qui le rendrait indisponible pendant environ trois mois. J’aurai donc besoin de quelqu’un pour le remplacer pendant tout la période estivale. Je réponds à Josette que si le gamin sait se servir d’un ordinateur et d’un progiciel de gestion, s’il peut attaquer la dernière semaine de juin pour laisser le temps à Philippe de le former, ça peut se faire. Evidemment, ça tombe à pic, sinon il n’y aurait pas d’histoire, le jeune homme est justement en deuxième année dans un I.U.T. informatique. Josette rappelle son amie. L’affaire se conclut rapidement et elle, bonne âme, propose même à Gilberte de loger Noël ( c’est le prénom du gamin) dans le studio sis au sous-sol de notre maison.


5 Juillet 1999: Lundi matin, j’arrive à la boite après une dure semaine en région parisienne à négocier l’extension de mon réseau avec de nouveaux clients et un dur week-end à Antibes à négocier avec Josette. Nous y avons une petite propriété où elle passe les deux mois d’été et je l’y rejoins tous les week-end ainsi qu’une quinzaine de jours en août . Malheureusement, cette année, en raison de mes pourparlers parisiens, je n’aurai guère l’opportunité de descendre sur la côte et ma tendre moitié n’apprécie guère cet abandon forcé.


Quelle n’est pas ma surprise en passant devant le bureau de Philippe de le voir penché sur une charmante jeune personne aux longs cheveux bruns. Je gagne mon bureau dubitatif. Ce n’est vraiment pas le style de Philippe, vieux garçon endurci, réfractaire à tout ce qui porte jupon, certainement puceau, d’introduire une fille dans nos locaux surtout qu’il a ce jeune… ben la voilà l’explication: en fait de jeune type, Noël n’est pas Noël mais ce doit plutôt être Noëlle. Une fois de plus, j’ai dû écouter d’une oreille distraite ce que Josette me racontait et je n’ai pas dû tout comprendre. Donc ce serait une jeune femme ! Enfin l’important est qu’elle fasse l’affaire. Ce qui compte est ce qu’elle a dans la tête et non pas ce qu’elle a entre les cuisses. Elle avait commencé dans le courant de la semaine et comme je n’avais pas mis les pieds au siège, je ne l’avais pas encore rencontrée.


J’appelle Philippe par l’interphone :



Quelques instant plus tard, ils entrent tous les deux dans mon bureau, Noëlle précédant Philippe. Elle est plutôt grande pour une fille: elle doit frôler le mètre soixante-quinze. Elle est en jean et en pull. Elle a un corps gracile, un corps d’adolescente, pas de fesse, pas de hanche, pas de seins. Cette absence de rotondités bien féminines est rachetée par des bras aux attaches très fines terminés par des mains aux longs doigts de pianiste. J’ai le temps de remarquer que son jean noir moule son petit cul de manière très suggestive. Mais ce qui me frappe par dessus tout, c’est la beauté de son visage, la délicatesse de ses traits, l’éclat de sa peau, une bouche à baisers, des yeux noirs qui brillent d’intelligence et pour parachever une absence totale de maquillage. Si j’avais vingt ans de moins…. Circulez y’a rien à voir…


Je les salue et les fais asseoir. Je prends de nouvelles de Philippe puis demande à Noëlle quelle est sa première impression sur l’entreprise et sur le travail. Elle me répond d’une voix grave, au timbre agréable mais réservée qu’elle espère pouvoir s’en sortir mais qu’elle a quelque crainte en raison de son manque total d’expérience. Je me tourne vers Philippe pour quêter son avis.



Je n’écoute plus. Il a dit il, il il : c’est bien Noël. Dans la confusion des genres, bravo: j’aurais mis ma main à couper que c’était une gonzesse. Va falloir que je prévois une visite à l’ophtalmo. Heureusement que je me suis adressé à elle par son prénom sinon bonjour le ridicule.


Je lui prodigue quelques encouragements, demande s’il est bien installé, souhaite bon courage à mon collaborateur qui rentre à l’hôpital le lendemain. Ils quittent mon bureau. Je me mets au travail et je chasse rapidement cette scène de mes préoccupations.


Mardi 6, le matin: Quand j’arrive au bureau, Noël est déjà plongé dans son travail : j’entends le cliquetis des touches. Mon courrier est déjà sur mon bureau prêt à être signé. Je le signe et lui rapporte. Je le félicite pour sa diligence et pour la qualité de sa frappe. Il rosit sous le compliment. Je lui précise :



Cette fois il est rouge comme un pivoine. Je réintègre mon bureau furieux de ma maladresse. Je vais devoir sélectionner mes mots avec ce jeune homme. Dès que je me replonge dans mon projet d’installation en région parisienne, j’oublie cet incident. La matinée se passe avec son cortège d’interruptions téléphoniques: une matinée normale. À midi, je vais manger avec un client. Je reviens aux environs de trois heures. Je passe chez Noël pour voir si tout va bien.



Mercredi et jeudi: Plusieurs fois, je viens voir Noël pour avoir lui demander des documents et discuter avec lui de choses et d’autres. Mais à chaque fois, à un moment ou à un autre mes mains se retrouvent sur ses épaules, j’observe avec ravissement qui m’étonne le rosissement de sa peau à chacun de mes attouchements. Cela m’amuse et j’en rajoute, de sorte que sa tête ou ses épaules entre en contact avec mon torse. Je l’impressionne vraiment ce gamin. Par contre lui m’impressionne par la qualité de son travail et par l’intelligence de sa conversation.


Vendredi 9, le matin : J’arrive en retard à la boite légèrement perturbé. En effet, j’ai très mal dormi. J’ai cauchemardé une bonne partie de la nuit. Noël-Noëlle était le personnage central de ce cauchemar: nous faisions l’amour, Noëlle était nue et, sans doute possible, c’était bien une fille. Je m’installais entre ses cuisses écartelées. Au moment où ma bite allait pénétrer sa vulve baveuse, Noël se muait en garçon. Je me heurtais à une bite vraiment énorme, disproportionnée, la sienne, et il se moquait de moi en me traitant de sale P.D. Cela me réveillait. Lorsque je me rendormais, le cycle recommençait. Je me suis projeté ce film je ne sais combien de fois sans jamais avoir la fin de l’histoire. D’où pas vraiment la forme olympique ce matin. Noël, bien entendu, travaille déjà.



Je déraille. Qu’est-ce qu’il va penser. Il ne le prend pas mal au contraire c’est avec un grand sourire, un sourire rayonnant, qu’il me répond :



Je regagne mon bureau, bizarrement émoustillé par cette conversation. Attends, hombre, tu vas où… que sont ces pensées ? Ce n’est pas une femme ! De plus c’est un gosse ! Et c’est le fils d’une copine de ta femme. Ça va pas dans ta tête. Il avait raison de traiter de P.D. dans ton rêve. Ainsi parla mon ange gardien. Je le congédie d’un revers de la main et je me remets au travail. La matinée se déroule sans autre anicroche.


Vendredi, l’après-midi: Interphone :



Comme c’est devenu la coutume, je passe derrière son bureau pour avoir accès à l’écran et pose mes mains à plat sur ses épaules. La fragrance de son eau de toilette mêlée à ses odeurs corporelles me saisit et je sens comme un mouvement dans mon bas-ventre. Images de mon rêve de la nuit précédente.Ca me trouble énormément et je suis obligé de lui faire reprendre trois fois son explication. Il va me prendre pour un foutu crétin. À la troisième demande, ma main, nonchalamment, glisse sur son épaule droite, effleure directement son épiderme à la hauteur de son cou. Je crois sentir comme un frémissement. Mais n’est-ce pas seulement mon imagination? Je comprends enfin ce qu’il veut me dire. Il a raison, une erreur grossière s’est glissée dans ce relevé. Pour lui montrer sur l’écran, je m’accroupis à sa droite et me penche. De la main droite, je désigne la ligne incriminée. Pour appuyer ma démonstration, je pose machinalement ma main gauche sur son bras droit dénudé. Encore cette impression de frémissement. Imagination ! Imagination !


Bon, nous allons corriger cela. Je place ma main sur la souris pour… mais je rencontre sa main… nouveau frémissement. Je ne suis pas fou… Il l’ôte mais sans précipitation comme à regret. J’effectue la correction. C’est en me relevant que je me rends compte qu’il a eu tout le temps de s’apercevoir que je bandais et qu’il a le rouge aux joues.



Je retourne dans mon bureau, furibond de l’état dans lequel m’a mis ce gamin, furibond qu’il l’ait remarqué et me posant des questions sur ma sexualité. J’ai cinquante et un ans, d’abord cinquante-deux, je suis marié depuis vingt-sept ans à la même femme, nous avons trois enfants qui volent de leurs propres ailes, les coups de canif que j’ai pu donner doivent se compter sur les doigts de la main et ce furent des aventures sans lendemain. J’ai une libido tout ce qu’il y a de normal, paisible voire banale et qui, jusqu’à aujourd’hui, ne faisait pas parler d’elle. Et là, un gamin, d’à peine vingt printemps, me met dans un état pas possible.


J’ouvre mes dossiers, je tente de me remettre au boulot mais impossible de retrouver ma concentration. Bien au contraire, ce sont les images de mon cauchemar qui réapparaissent, l’odeur de son parfum que j’ai dans le nez, ses frémissements sous ma main. Après avoir vainement essayé pendant près d’une heure, je décide de laisser tomber et d’aller faire une balade en forêt ça me rafraîchira le cerveau et refroidira mes fantasmes. Par l’interphone :



Notre propriété jouxte une forêt domaniale où je fais de longues randonnées qui me permettent habituellement d’évacuer tout mon stress. Mais cet après-midi, la marche ne marche pas, les mêmes images reviennent toujours un peu plus précises. Quand je rentre, tout se bouscule dans ma « pôvre » tête. Un long bain n’arrange rien. À partir de six heures et quart, je tourne comme un lion en cage, impatient et inquiet.


Vendredi soir, 18 h 45. Coup de sonnette. C’est lui. En jean et chemisette. Je le fais entrer.



Je le fais s’installer dans le sofa et je nous sers nos verres. Je les pose sur la table basse qui nous fait face. Nous trinquons puis buvons notre verre tout en devisant tranquillement enfin c’est surtout moi qui l’interroge (ses études, son avenir, etc). Il répond à mes questions avec ce timbre de voix qui me trouble tant: une voix rauque qui dégage une sensualité contenue. À tout propos, je lui touche le bras, la main et à chaque fois, ce petit soubresaut que j’avais cru deviner tantôt. À chaque fois, elle traîne un peu plus longuement sur sa peau.


Effectivement, il n’est guère habitué à l’alcool : après une gorgée, le rouge lui monte aux joues… Sournoisement, pour je ne sais plus quelle raison, je place ma main sur sa cuisse. Il ne se dérobe pas mais il rougit un peu plus. Je la laisse ainsi n’osant la bouger. Cela dure quelques minutes, la conversation continue, il ne peut plus ignorer ma main. Moi, j’évite de la regarder mais lui, cela ne semble pas le gêner au contraire sa voix est devenue plus assurée, ses réponses moins timides, ses sourires fréquents. Il semble très détendu. J’ai besoin d’un autre whisky. Je lui en propose un, tout en lui conseillant plutôt un soda. Il se décide pour un coca. Je me lève et suis forcé d’emmener ma main avec moi. À ce moment-là, baissant les yeux, je m’aperçois qu’une bosse non négligeable déforme son pantalon. Le cœur rempli d’allégresse et la trouille au ventre, je vais lui chercher une canette dans le réfrigérateur.


A mon retour, je me sers un apéritif et me réinstalle à ses côtés. La conversation ne redémarre pas. Une tension palpable a envahi la pièce. Arrive la seconde où il faut franchir le Rubicon. Le dos de ma main part à la rencontre de sa joue. C’est l’instant de vérité. Ça passe ou ça craque ! Le geste ne laisse place à aucune équivoque. J’ai peur de ma folie. J’ai peur de sa réaction. Aussi je ne saurais dire ce qui explose en moi, quand lui, sans état d’âme, en toute simplicité me rend mon geste. Il caresse ma barbe (J’ai du ventre et en plus je suis barbu !) d’abord comme moi du dos de la main puis ses doigts font crisser mes poils. Pour le coup, je perds toute notion d’âge, de sexe, de situation, de responsabilité, j’attire sa tête, ma bouche trouve la sienne sans rencontrer vraiment de difficulté. Mes lèvres contre ses lèvres. Langues qui se cherchent, se trouvent, s’emmêlent. Main caresse dans sa longue chevelure brune. Son corps vient se blottir contre le mien. Dans un dernier sursaut de lucidité, je le repousse.



Pour mettre fin à la conversation, il se plaque contre moi et m’offre à nouveau ses lèvres. Nous recommençons de nous embrasser comme des fous. Inutile de dire que j’ai une érection grand format. Je tire sa chemisette hors de son jean. Mes mains partent en reconnaissance, atterrissent sur ses hanches à la peau satinée, glissent le long de sa colonne vertébrale, remontent jusqu’à ses aisselles. Timidement, il calque ses mouvements sur les miens, reproduit les mêmes caresses. C’est à mon tour, sans pour autant lâcher sa bouche, de le plaquer contre le dossier du sofa. Je fais sauter les boutons de sa chemisette, découverte de son torse, de cette jeune peau luisante de sueur. Je suspends notre baiser afin de contempler le spectacle qui m’est offert.


Lundi, lorsque je pensais poitrine d’adolescente, je n’avais pas entièrement tort: il a des seins bombés qui ressemblent plus à ceux d’une jeune fille qu’à celle d’un jeune homme. Ses tétons, d’un rose pâle aux minuscules aréoles m’invitent à venir les déguster. Je ne peux résister et ma bouche s’empare d’un, de l’autre, revient au premier, papillonne ainsi de l’un à l’autre : les léchant, les suçant, les aspirant, les baisant… Ses tétons sont très réactifs, je le sens durcir, s’ériger sous mes caresses. Son corps est parcouru de menus frissons. Il a logé sa main dans mes cheveux et les peigne. Ma main droite ne reste pas inactive: doigts écartés, elle explore délicatement ce jeune ventre qui au gré de mes passages se contracte, frissonne. Peu à peu, je m’enhardis, je dégrafe le bouton qui ferme son jean et descend la fermeture éclair. Je suis surpris quand ma dextre effleure son pénis: quelque part, c’était Noëlle que je tenais dans mes bras. Mais à cette seconde, je ne peux plus fuir la réalité, c’est bien Noël, ce gland échappé du slip n’appartient pas à une fille. Car de plus ce jeune homme est fort honorablement pourvu par la nature pas aussi démesurément que dans mon rêve heureusement. Ses doigts abandonnent ma chevelure et viennent libérer son sexe de l’entrave du slip. Aussitôt libre, il se redresse fièrement. Je vais pour prodiguer quelque douceur à ce pieu tendu mais Noël s’écarte brusquement.


Soudainement, aurait-il réalisé l’incongruité de la chose et se prépare-t-il à s’enfuir. La peur que j’éprouve à ce moment me montre le désir que j’ai de lui. Je ne bouge pas. Mais en fait, il se contente de se débarrasser de ses vêtements et revient se pelotonner contre moi. Ce strip ingénu m’échauffe au plus haut point et mon sexe voudrait bien lui aussi se mouvoir à l’air libre alors quand il me murmure timidement au creux de l’oreille « Je voudrais bien vous voir nu », je n’hésite guère et c’est à mon tour de me lever et de me défaire de mes nippes. Je reste debout devant lui. Nous nous détaillons un instant, moment curieux où je me sens vieux et où je me demande ce qu’il peut bien me trouver. La comparaison n’est pas vraiment flatteuse pour moi : là où chez lui ce n’est que fraîcheur de la peau, douceur des courbes, élégance des jambes, chez moi, c’est poils partout, ventre replet, muscles de cycliste en cessation d’activité. Seul point en ma faveur: nos verges sont pareillement tendues mais la mienne, malgré son grand âge est bien plus imposante. Mon seul avantage ! Mais est-ce réellement un avantage ? Il bafouille :



Il se jette dans mes bras. À nouveau baiser très profond, nos langues se mélangent, nos dents s’entrechoquent sous l’intensité. Mon ventre rebondi s’incruste dans son ventre plat. Nos sexes se frottent l’un contre l’autre. Nous tanguons ainsi plusieurs minutes avant de nous affesser ( la faute d’orthographe c’est exprès) sur la moquette…


Couché sur le dos, le bras droit dans mon dos, le gauche dans mes cheveux, il s’abandonne à mes caresses: mes lèvres courent sur son torse, jouant de nouveau avec ses seins, bécotant son ventre, l’intérieur de son cou, retrouvant sa bouche le temps d’un baiser ; mes doigts se sont emparés de son chibre : très délicatement, je découvre son gland. Du bout d’un ongle, j’entrouvre son méat puis mon index longe la grosse veine gorgée de sang qui parcourt son membre. J’atteins ses bourses que je soupèse tendrement. On dirait que j’ai fait ça toute ma vie. Ce jeu dure un long moment: main sur son sexe et bouche errant de ci de là. Quasiment depuis le début de ces câlineries, Noël laisse échapper une plainte continue, espèce de mélopée lancinante qui rythme mes caresses, génère mes gestes, mes baisers. À chaque errance, mes lèvres se rapprochent de son sexe jusqu’à ce qu’il en soit si près que ma langue le touche… Et comme il n’y a que le premier pas qui coûte, le reste suit rapidement. Non je ne pense pas: je n’ai jamais fait ça, c’est la première fois ! Oh la la! Je bouffe une bite! Je suis un sale P.D… Je ne pense rien de tout ça, d’ailleurs je ne pense rien du tout, je suis trop occupé à goûter cette queue et à discerner les réactions de mon petit camarade.


Tout d’abord, je lèche les quelques gouttes de liquides qui sourdent de son méat, puis j’engloutis entre mes lèvres son gland violacé en prenant bien garde de ne pas l’agresser avec mes dents. Dès cette introduction, sa respiration devient haletante. Je sens qu’il fait un gros effort mental pour se contrôler, pour ne pas se vider tout de suite. J’arrête mon mouvement. Quand il retrouve son calme, j’absorbe presque complètement sa bite, mes lèvres se referment sur ce mat si raide, ma langue s’enroule autour. Dans le même temps, j’insinue ma main gauche sous ses fesses pour que mon index excite son anus, tandis que ma main droite a repris son jeu avec ses testicules qu’elle pétrit doucement. Son vit tressaute doucettement sous ces stimulus et j’ai l’impression qu’il gonfle de plus en plus. Alors que je commence le célèbre mouvement de la pompe, il se retire et ramène son visage à la hauteur du mien.



Il m’embrasse derechef avec passion. Du fait de sa reptation, nos deux bites se retrouvent en vit à vit (la faute c’est encore exprès). Commence alors un étrange duel : nos bites deviennent deux glaives avec lesquels nous ferroyons. Elles se croisent, se heurtent se frottent, se compriment au gré de nos mouvements. La position allongée ne convient guère à ce genre de joute. Je soulève mon jeune amant et c’est debout que nous continuons : lèvres contre lèvres, jeu de nos langues, tétons s’excitant mutuellement, ses mains dans mon dos, les miennes pelotant ses fesses. Nos hanches exécutent une danse étrange épousant les trajectoires dictées par nos deux sexes bretteurs. Ce jeu ne peut durer éternellement et d’un commun accord, nos bites s’encastrent quasiment l’une dans l’autre et se branlent mutuellement dans un rythme qui va crescendo. Soudain, Noël se raidit, ses muscles se tétanisent et je perçois un séisme de beaucoup de degrés sur l’échelle de sa queue: elle devient la seule partie mouvante de son corps. Ces tressautements s’accompagnent d’une émission violente de sperme, d’un jet tendu qui tombe en averse sur ma verge. Il ne m’en faut pas plus. À mon tour, j’éjacule comme un forcené.


Après ce premier moment d’immobilité presque irréelle nous reprenons notre masturbation calmant progressivement la cadence jusqu’à ce que nous nous soyons complètement vidés les couilles. Nous nous embrassons encore goulûment. Nous avons pris une bonne suée pendant nos transports amoureux (j’adore cette expression et je m’étais juré de la placer), nos bites et nos bas-ventres sont gluants de foutre ce qui engendre, à chacun de nos mouvements, clapotis et chuintements bizarroïdes. Si bien que la rencontre de nos regards déclenche un fou-rire inextinguible.



Il me sourit et vient me poser un baiser à la commissure des lèvres. Nous sortons, enlacés.



EPISODE 2 : AUTOUR DE LA PISCINE.