n° 04016 | Fiche technique | 20092 caractères | 20092Temps de lecture estimé : 12 mn | 15/04/02 |
Résumé: Féminisation, deuxième étape. | ||||
Critères: hh caférestau voiture lingerie travesti intermast fellation anulingus hdanus | ||||
Auteur : Domi DUPON (Homme du bon côté de la cinquantaine) Envoi mini-message |
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Ce n’est pas un nouvel épisode, simplement une nouvelle mouture de l’épisode IV.
D.D.
Lorsque nous redescendons au salon, il est plus de 22 heures. Les plats réchauffés ont eu tout le temps de refroidir et sont complètement racornis. Cela n’est guère appétissant et nous avons faim. Il ne nous reste plus qu’une unique possibilité: aller au restaurant. À cette heure, seule solution pour trouver quelque chose d’ouvert, descendre à Lyon. C’est ce que Ludo me propose.
J’ai beau être flatté par ses propos, je panique littéralement. Ludo me rassure. Il me câline. Il m’affirme qu’il ne me proposerait jamais cela s’il craignait qu’on se rende compte que je n’appartiens pas vraiment à la gent féminine. Les chaussures ! Voilà la solution !
Devant son insistance, je cède et le suis à l’étage. Nous fouillons dans les affaires de Josette ou plutôt, il fouille. Je n’ai plus faim et j’irai volontiers me coucher avec un livre. Finalement, son choix s’arrête sur une mini-culotte noire en soie bordée de frou-frou qui esquisse joliment ma fesse et contient non sans mal mes génitoires pourtant rabougris. Il m’aide à passer le soutif assorti. Malgré mon angoisse, je ne peux qu’apprécier son goût et la douceur de sa main sur ma peau. Une jupe en daim boutonnée derrière, un bustier blanc et un châle noir complètent rapidement ma tenue. À mon grand désespoir, mes pieds parviennent à s’insérer dans ces espèces d’espadrilles. Le talon dépasse un peu mais d’après mon amant, cela ne se voit pas. Malheureusement, je ne peux pas dire le contraire. Il me demande de faire quelques pas.
Il m’entraîne dans la salle de bain adjacente et me fait asseoir devant la coiffeuse de sa femme.
Il me nettoie d’abord la peau puis m’applique un léger fond de teint, ombre mes paupières, ourle mes lèvres d’un rouge tendre et provocant. Enfin, il s’occupe de ma chevelure : j’entretiens parfaitement mes longs cheveux bruns et il n’a guère de mal, les ramenant derrière, de tresser une courte natte. Il me répète pour me rassurer ou/et pour se rassurer:
Je proteste mais il me saisit tendrement le bras et me "traîne" littéralement jusqu’au garage.
Le voyage est un vrai calvaire. Plus Lyon se rapproche, plus j’appréhende le regard des autres, leur sourire en coin. Je le supplie de faire demi-tour. Plus aucune excitation d’aucune sorte, je suis morte de trouille. Je lui répète et lui répète encore qu’on va se moquer de nous, de lui surtout. Et ça je ne le veux pas. À ce moment, je découvre un autre Ludovic. Quelqu’un qui a l’habitude de décider, d’agir comme bon lui semble. Rien ne le fait changer d’avis, quand il veut quelque chose. Sa seule réponse tout le long du voyage :
Et lorsque je le menace de sauter en marche, il éclate de rire. Nous laissons la voiture au parking souterrain de Bellecour. Nous marchons main dans la main. Je suis inquiète mais dans la nuit personne ne s’intéresse à nous. Nous traversons la Saône et trouvons un bouchon ouvert dans le quartier de St Jean. Malgré l’heure avancée, le restaurant est encore bien fréquenté. Quand nous pénétrons dans la salle, Ludovic me tenant par la taille, j’ai les jambes en coton. J’ai l’impression que tout le monde nous regarde d’un air goguenard. Imperturbable, Ludovic réclame une table pour deux. Le maître d’hôtel nous installe face à face au fond de la salle. Ludo commande une bouteille de rosée de Provence. Je lui laisse établir le menu car je n’ai pas faim. Mon estomac aurait plutôt tendance à vouloir rejeter ce qu’il contient. Peu à peu, apaisée par l’indifférence des gens à notre encontre, les paroles de mon ami et la chaleur du vin, je me détends. Je prends un réel plaisir à ce souper improvisé. D’abord plaisir d’être avec un homme à la conversation attrayante et au charme fou. Plaisir de la nouveauté: au gré, de mes mouvements l’air s’infiltre sous ma jupe et me procure des sensations inhabituelles. Plaisir trouble: je remarque que les hommes présents dans la salle me regardent plus qu’il n’est nécessaire et leurs regards n’expriment pas le mépris mais l’envie. Plaisir par moments un peu pervers: je les imagine découvrant la réalité de mon sexe. Je suis tout à fait réconfortée quand un très beau jeune homme me lance des oeillades qui ne laissent aucun doute sur ses désirs. Grisée par l’alcool, je les lui retourne. Lorsqu’un besoin impérieux me conduit aux toilettes - Non, je n’ai pas fait l’erreur commune d’aller dans celles des messieurs- , il s’arrange pour être sur mon chemin à mon retour. Je panique. Il va se rendre compte que je suis un homme. C’est foutu. Le dragueur, très sûr de lui :
Je suis statufiée, momifiée. Si je parle, il va découvrir l’imposture. Devant mon mutisme, il enchaîne:
Il est salement imbibé. Son haleine fleure bon la vinasse. Il va se foutre de moi! C’est le scandale assuré! Il faut que je dise quelque chose.
Soulagement, il ne semble pas s’apercevoir… Il faut que je me débarrasse rapidement de lui. Pas un garçon ! Pas un client ! Autant tout à l’heure, je souhaitai ne rencontrer personne, autant je prie pour qu’arrive quelqu’un ! Il m’agrippe par le bras. Là, il va s’en rendre compte ce n’est pas possible !
Maman! Donne-moi une idée! Vite! Son autre main se tend pour toucher ma poitrine. Il ne pourra faire autrement que découvrir mon imposture. Dans un sursaut instinctif, je me baisse et mords violemment ses doigts qui allaient atteindre leur cible. Il retire vivement sa main en retenant difficilement un cri de douleur. Je ne l’ai pas raté. Dans ma rage, je l’ai mordu au sang. J’en profite pour forcer le passage. Ouf ! La salle. Sauvée ! Il me poursuit de ses invectives mais n’ose me suivre.
Je continue mon chemin en ignorant ces dernières insultes mais très, très fière qu’il me prenne pour une "nana", une "pute", une "pétasse", une "salope". J’espère seulement qu’il ne viendra pas faire de scandale à notre table. Il n’en sera rien. Je rejoins Ludovic et lui raconte ma mésaventure. Il me dit qu’il est fier de moi. Il m’embrasse tendrement sur la bouche au grand dam du séducteur dégrisé revenu entre temps dans la salle.
Je sors de l’établissement fièrement au bras de Ludovic en - comme on le dit vulgairement - tortillant du cul. Je suis heureuse, j’ai le sentiment d’avoir franchi un pas, d’avoir gagné un combat. Je sais aussi que, ce soir, se sont créés des besoins qu’il me faudra assumer: m’exhiber en femme, sentir les regards concupiscents des mâles, jouir des regards beaucoup moins aimables, au mieux envieux au pire franchement malintentionnés, de leurs compagnes.
En regagnant tranquillement la voiture, nous analysons les sentiments qui nous agitaient pendant ce repas. Ludovic m’avoue que, malgré ses affirmations, il avait craint qu’on me démasque. Quelque part cela l’avait excité. Il avait, évidemment, remarqué le désir que j’allumais dans les yeux de certains hommes: cela avait flatté sa vanité. Comme moi, il avait imaginé leur tête découvrant ce qui se cachait dans ma culotte. Je lui explique comme j’ai été troublée, comme je le suis encore, par toutes les sensations nouvelles procurées par ces habits féminins. Lorsque nous arrivons à la voiture, nous sommes tous les deux émoustillés par les propos que nous venons de tenir. Nous nous asseyons dans l’Audi. Je sens sa bouche dans mon cou. Sa main se faufile sous ma jupe. Elle remonte entre mes cuisses. Je suis crispée. Je n’aime pas ce lieu. Mon excitation s’effrite. Du bruit ! Une bande de jeunes approche. Je ne suis pas rassurée. Je profite de l’occasion.
Nous empruntons le périphérique. À cette heure, il y a peu de circulation. En quelques minutes, nous avons atteint la sortie de Lyon et nous roulons sur l’autoroute. Ludovic la quitte à la première sortie. Il emprunte la nationale qu’il abandonne presque aussitôt pour une petite route. Il conduit nerveusement sans un mot. Il s’engage dans un chemin de terre et au bout de quelques mètres arrêtent la voiture, coupe phares et moteur. De nouveau sa bouche dans mon cou, sa main sous ma jupe. Il murmure :
Ici, je me sens plus à l’aise. L’excitation renaît. Ma main gauche se pose sur son pantalon. Une érection solide déforme déjà la toile de celui-ci. D’un geste prompt, je dégrafe son pantalon et je zippe la fermeture éclair. J’introduis ma main dans son slip dont l’étoffe contient difficilement une virilité encore réveillée à cette heure tardive. Paume ouverte, je la flatte, percevant à travers le tissu son raidissement progressif et l’augmentation de sa taille. Augmentation telle que, soudain, ma peau est au contact direct de son gland qui s’est échappé de sa geôle. Mon pouce câline ce bout de chair libre tandis que ses quatre frères font glisser les testicules le long de cette hampe maintenant rigide. Je m’agenouille sur le siège et mes lèvres s’y posent, parsemant de petits baisers cette peau tendue. Il échappe à ma bouche et quitte prestement la voiture. Il me tend la main. Je la prends et sors à mon tour. Il s’adosse à la portière arrière, pantalon largement ouvert. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner ce qu’il attend de moi. Je m’agenouille dans l’herbe humide de rosée en prenant soin, en petite femme bien propre, d’ouvrir ma jupe afin de ne pas la salir. De mes doigts actifs, j’abaisse peu à peu le devant de son slip, massant ses testicules et fouraillant dans ces poils. Ma bouche reprend la conversation là où elle l’a laissée. Ludo, la main dans mes cheveux, s’abandonne à mes initiatives. Un ultime centimètre et son sexe jaillit et heurte mes dents. Un instant, je le contemple: il est encore plus imposant sous le clair de lune. J’aide ses fesses à s’extraire de leurs derniers remparts. Pantalon et slip aux genoux. Mes mains sur ses fesses : je les écarte. Mes index pressent son anus. Ma langue à plat, je lèche amoureusement cette raideur. Partant de la base de ses bourses, j’arrive jusqu’au méat. Je pivote autour d’icelui, redescends. Je mordille délicatement les bourses au passage. Je réitère cette manœuvre son grand contentement. Mes index se font plus pesants contre son petit trou. Les soubresauts de son membre. La tension du mien qui s’évade de sa petite culotte et tend l’étoffe de la jupe. Ma bouche béante accueille ce monstre. Mes dents repoussent son prépuce. Ma langue s’enroule autour de son gland. Mes index dans un dernier effort violent son cul. Ses mains ôtent mes mains, les reposent sur ses testicules. Son pénis butte ma luette. Haut le cœur. Haut les cœurs ! Mes doigts se crispent autour de ses bourses. Sa respiration s’affole. Muscles faciaux se contractent autour de cette tige… Bouche piston… bouche succion… spasme… accélération… ongles s’incrustant dans mes cheveux… bouche aller-retour… aller… retour… aller… aller ret… jaillissement… our all… liquide sous-pression… er ret …chaud, fade… our aller re… cavité encombrée… tour… déglutition… aller… gorge transpercée… ret… lèvres dans sa toison… our… mains autoritaires plaquant ma tête… ma culotte trempée de ma jouissance… dernier sursaut… retrait… lui à genoux… sa bouche… ma bouche… baiser tendre. Long baiser où il partage avec moi, le sperme que je n’ai pas avalé.
Sans aucune pudeur, je retrousse la jupe. Je ne l’ai pas ratée : à la lumière lunaire, je constate qu’une grosse tâche huileuse décore l’intérieur de la jupe. Ludo récupère un paquet de kleenex dans la boite à gants et tente de réparer les dommages. Peine perdue !
Comme mon sexe avait quitté la culotte, celle-ci a évité la catastrophe et je peux l’y réinstaller lorsque Ludovic a fini de l’essuyer avec ses mouchoirs en papiers. Après un dernier baiser et un salut à notre complice la Lune, nous réintégrons la voiture d’abord et après une demi-heure de route, la propriété.
Après nos exploits nocturnes et champêtres, il est nécessaire que nous prenions un bain, un de plus. À la sortie du bain, Ludovic passe crèmes et onguents sur et dans mon anus plus qu’endolori. Il souhaite que je dorme avec lui. J’accepte sans hésitation. Enlacés, nous nous rendons dans la chambre. À sa demande, j’enfile une coquine culotte brésilienne en satin et passe une nuisette en tulle blanche. Nous nous couchons dans le grand lit conjugal, tête contre tête, sexe à sexe, ventre contre ventre et nous nous endormons ainsi quasi instantanément. Il faut dire qu’il est trois heures du matin et que la journée a été longue et bien remplie.
Samedi matin: une bonne odeur de café s’infiltre dans mes narines puis une douleur sourde me rappelle les aventures de la veille. Le matelas qui s’affaisse, une paume fraîche sur mon front, j’ouvre les yeux. Le visage de Ludovic en plan rapproché, un premier baiser amoureusement échangé, contact d’une main sous la nuisette, geste de tendresse: la journée se présente sous les meilleurs auspices.
Et disant cela, je ne me sens pas ridicule, je suis incapable de réfléchir. La seule chose qui m’importe est qu’il m’enfonce encore sa bite ( je deviens vulgaire !) au fond de mon vagin.
Il ouvre le lit, me tourne sur le dos. Il retrousse la nuisette, fait glisser ma culotte. Avec des gestes délicats, il constate l’état des lieux. À son soupir, je comprends que la douleur ressentie depuis mon réveil n’est pas due à mon imagination.
Son premier soin est de me lécher consciencieusement l’entre-fesse. Se prenant au jeu, ses mains remontent le long de mes hanches, soulevèrent mon bassin, se faufilent jusqu’à mon intimité qui, déjà se redresse. Sa langue de soignante, apaisante devient excitante, exigeante. Le désir monte et j’aspire à une jouissance matinale. La forte personnalité de Ludovic s’exprime encore une fois. Il me délaisse:
Un dernier baiser sur ma lune dénudée et il s’enfuit. Alors que, déçue, je me réajuste, il réapparaît. Une seconde, j’espère mais il tient un tube à la main:
Il jette le tube sur le lit et il repart aussitôt. Je me masse l’anus interne et externe avec cette pommade. Elle me soulage si bien que je me rendors! C’est le téléphone qui me réveille. Il est près d’onze heures…
EPISODE 5: WEEK-END