n° 04147 | Fiche technique | 19757 caractères | 19757Temps de lecture estimé : 11 mn | 02/05/02 |
Résumé: Un peu d'exhib et une initiation réussie. | ||||
Critères: fh ffh magasin essayage pénétratio intermast humour travesti | ||||
Auteur : Domi DUPON (Homme du bon côté de la cinquantaine) Envoi mini-message |
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EPISODE 7 : EN ROUTE POUR LYON
Samedi, 16 h 30 : quand nous rejoignons sa voiture, un coupé Mercedes, je comprends pourquoi je ne l’ai pas entendu : la madrée n’est pas entrée dans la propriété, elle a garé son auto le long du mur d’enceinte. Le trajet est un long monologue où elle m’éclaire sur ses intentions à mon égard.
A dix-sept heures trente, nous nous garons au parking de Bellecour. Manifestement, on a des habitudes dans la famille. Nous nous rendons dans plusieurs magasins dans les rues qui bordent la célèbre place. Chaque fois, sous prétexte de m’aider, Josette entre avec moi dans les cabines d’essayage. Pour m’aider, elle m’aide… Que ce soit pour essayer une jupe, un chemisier ou un sous-vêtement, ses mains se promènent invariablement aux endroits stratégiques et j’émerge de chaque essayage dans un état pas possible. Quand nous sortons, j’ai l’impression d’être suivi par les regards ironiques des vendeuses. On nous prend pour des gouines. Seule fausse note, dans une boutique de lingerie quand la patronne se voulant commerçante dit à Josette que sa fille est réellement charmante. Je ne suis pas sûr qu’elle ait apprécié la remarque. Josette n’est pas Ludovic : nous sortons de chaque commerce avec plusieurs achats. Ma garde-robe, mais aussi la sienne, augmente rapidement. J’essaie de protester mais elle me rétorque sur un ton facétieux :
Nous sommes déjà retournés une fois à la Mercedes pour nous débarrasser de nos paquets. Nous entrons dans une boutique qui, je l’espère, sera la dernière. Mes pieds me font souffrir. Nous repérons une jupette noire qui semble très classe mais qui est fendue dans le dos de manière fort indécente. Bien sûr, je dois l’essayer. Le magasin est vide et la vendeuse, une petite brunette espiègle en mini-robe, a l’air particulièrement délurée. Au bout de quelques instants, Josette l’attire dans la cabine lui disant que nous avons un petit problème quant à la tombée de la jupe. Mais lorsqu’elle l’appelle, elle m’a déjà bien échauffé les sens, elle m’a aussi ôté la culotte prétendant que la marque trop visible de celle-ci sous la légère étoffe était des plus disgracieuse. Depuis cette seconde, le problème existe effectivement mais il n’a rien à voir avec la coupe du vêtement. Lorsque la jeune femme pénètre dans la cabine, Josette me fait tourner pour que je présente mon dos.
Effectivement, l’étoffe de la jupe est distendue et forme un angle tout à fait bizarre et inesthétique. La vendeuse reste stoïque devant cette vision. Seul, le coin de son œil brille. Josette lui demande de tâter le tissu alléguant qu’à cet endroit il présente manifestement un défaut. Souriante, la jeune femme s’agenouille, son visage se trouve à la hauteur de mon érection. Si proche qu’elle ne peut plus ignorer ce qui cause cette avancée, ce pic. Cela ne la perturbe pas et fort consciencieusement, d’une manière très professionnelle, elle touche, palpe ma verge à travers l’étoffe. Elle s’y attarde plus que nécessaire prenant manuellement conscience de la taille de l’engin. Elle effectue quelques massages qui augmentent encore la taille de celui-ci. Dans sa position, elle m’offre une vue panoramique sur sa jeune poitrine qui n’a besoin d’aucun artifice pour la soutenir. Cela me permet de constater, lors d’un mouvement un peu plus accentué, qu’elle porte une petite culotte noire. La situation ne la laisse pas indifférente : sa respiration s’accélère et ses seins se soulèvent de manière fort caractéristique. Josette appréhendant fort bien ce qui se passe roule la jupe vers le haut, déclarant ironiquement:
Après un signe d’approbation de Josette, elle nous quitte. Nous échangeons un regard légèrement interloqué.
Notre vendeuse revient, dans l’instant, tenant une petite bourse faite d’un tissu opaque couleur chair.
Josette sort enchantée. Elle m’expédie avec tous nos sacs boire un thé dans un des cafés qui bordent la place. Elle a une ultime course à faire. Elle me fait comprendre que pour celle-ci ma présence n’est pas souhaitable. Je m’habitue très vite à cette ceinture chasteté d’un nouveau genre et mon érection disparaissant, j’oublie jusqu’à sa présence. Comme j’ai complètement oublié que j’étais un mec travesti. Nul instant, alors que j’étais seule à ma table, j’ai craint d’être découverte. J’ai même rembarré, sans hésitation, deux ou trois dragueurs impénitents attirés par mon côté pute. Je suis très à l’aise maintenant dans cette ambiguïté, encore plus peut-être depuis que Josette m’a permis de prendre conscience de ma dualité, de mon ambivalence Le temps de boire deux thés, Josette me rejoint portant un grand sac en plastique jaune remarquable parce que vierge de toute publicité.
Samedi, le soir : Nous sommes rentrées tranquillement par des routes secondaires et nous avons bavardé comme des amies de longue date. Pas de dissertations analytiques comme avec Ludo, non simplement des histoires futiles. Des histoires de bonne femme, n’est ce pas !!! Nous avons beaucoup ri. Moi qui ai le tutoiement difficile (je vouvoie toujours Ludovic), je me suis surpris à tutoyer Josette. Au fil de l’après-midi, la rudesse railleuse, la nervosité agressive s’est estompée, a disparu. Josette est devenue charmante, chaleureuse, tendre. Je comprends sa réaction première - qui aurait pu être pire d’ailleurs. Colère d’une femme blessée dans son amour propre. Déception d’une femme qui espérait me séduire et qui se voit précéder par son mari. Heureusement, sa personnalité, sa gentillesse naturelles ont vite repris le dessus. La main qui reposait entre mes cuisses lors du trajet retour n’était plus la même.
Quand nous sommes arrivées à la villa, la nuit tombait. Nous avons débarrassé le coffre des nombreux sacs qui l’encombraient. Sacs que nous avons jetés pêle-mêle dans le salon. Maintenant dans la fraîcheur de la nuit, nous sirotons un whisky-coca sur la terrasse, assises à même le sol, le dos contre le mur. Ma tête repose contre sa poitrine. Son bras dans mon dos. Sa main effleure divinement mon ventre à travers la soie du chemisier. Mon sexe toujours dans son fourreau prend son essor. Tout est calme, le silence est juste rompu par le chant des grillons. Josette, de sa main droite, soulève mon visage et l’attire vers le sien. Ses lèvres se posent sur les miennes, les couvrent de petits baisers. Sous ces milliers de petits pics, elles s’entrouvrent. Presque timidement, sa langue s’engage dans cette ouverture. Ses deux mains caressent amoureusement ma figure. Les miennes sont dans son cou, ses cheveux. Nous échangeons un lent baiser interminable, voluptueux, d’une sensualité à faire fondre la calotte glacière. Mon membre se trouve très à l’étroit dans sa gaine, il faut que je le libère. D’une main, j’essaie de défaire la bride sans pour autant interrompre notre baiser. Josette remarque mes gesticulations. Elle se détache de moi et me demande ce qui ne va pas.
Je me défais rapidement de mes vêtements que je jette en tas dans le salon. Je me précipite à la salle de bain. Je ne sais pas si elle a tort ou raison mais j’ai hâte de retrouver ses mains, sa bouche. Lorsque je la rejoins dans la chambre, elle est allongée sur le côté dans le plus simple appareil. Je reste un instant en contemplation devant son corps. Aucun doute, c’est une véritable blonde, sa mince toison couleur de blé mur l’établit sans conteste. Comme disait Voltaire: faites ce que je dis et non ce que je fais. Elle m’a joyeusement épilé le sexe alors qu’elle ne s’est même pas fait le maillot: sa toison n’est que broussaille et je ne m’en plaindrai pas. Maillot de bain connaît pas : sa peau est uniformément mordorée. Ses seins sont petits mais leur manque de volume est compensé par une tenue exceptionnelle. Petites aréoles qui se confondent presque avec le bronzage, petits tétons qui pointent en ma direction. Ses membres ainsi repliés accentuent sa sensualité : rondeur du genou, galbe de la jambe, saillant des muscles. Je suis jaloux de la taille de son pied et de sa cambrure. Je n’aurai jamais cette grâce. Elle est aussi grande que moi mais son corps semble plus compact, plus ferme mais aussi plus fin, plus élancé. La pratique régulière du sport sans nul doute. Je ne me lasse pas de ce spectacle. Elle si !
Je ne me fais pas prier. Elle m’embrasse de nouveau. Ses mains se posent sur mes fesses et doucement, elle m’attire contre elle. Sa poitrine, très dure, contre la mienne, son mont de vénus contre mon sexe, très dur. Je plane. Je découvre avec ravissement ce qu’est une femme. Je me laisse aller, je me laisse aimer. Je ne reste pas pour autant passif, mes mains partent à la découverte de cette féminité. Les deux pôles d’attraction sont inévitablement sa poitrine et son sexe. Notre posture ne me permet pas d’accéder au centre de sa féminité, je me rabats sur ses seins enfin sur le gauche. Elle m’avouera après qu’elle l’avait fait sciemment car pour mon dépucelage, elle voulait quelque chose de très particulier ; elle voulait que seul mon sexe touche son sexe. Après un millier de baisers, de caresses, elle s’installe sur le dos, ouvre les jambes et me déclare :
De petites gouttelettes translucides sont accrochées à son duvet. Ses grandes lèvres semblent transpirer. Je m’agenouille entre ses cuisses. Je ne peux empêcher mon regard de s’attarder sur sa féminité offerte. Ce petit capuchon qui pointe entre l’extrémité des lèvres! Ces dernières entrouvertes qui laisse deviner cette mystérieuse et moite cavité. Ce sombre sillon parsemé de poil qui disparaît entre les globes jumeaux. Cette étrange vibration que génère son ventre. Elle interrompt ma contemplation. Maternellement, elle entoure mon membre et le pointe à l’entrée de sa grotte miraculeuse. Habitué à recevoir le sexe bien mieux dimensionné de Ludovic et lubrifié à point, son vagin n’a aucun mal à me recevoir. Je m’enfonce en elle jusqu’à ce que mon pubis vienne heurter son mont. Ses bras se referment dans mon dos et je me retrouve couché sur elle.
C’est vrai que je suis bien. Je découvre la chaleur tropicale de son intérieur. Ma queue se noie dans ses humidités. La tête de mon sexe touche je ne sais quoi au terme de son vagin. Les poils de sa toison chatouillent mon pubis épilé. Instant parenthèses. Microsecondes d’éternité. Une émotion inconnue m’envahit. Insidieusement, son vagin entame une série de contractions. D’abord quasiment imperceptibles, elles deviennent plus évidentes. Comment restituer ce que je ressens : une main qui entoure votre pénis et le presse, le compresse, le comprime de plus en plus fort. Elle ne fait rien d’autre, sinon des petits baisers dans mon cou et quelques mots doux. Ses mains agrippent mes fesses pour que je ne puisse bouger. Mon corps parcouru de frémissements. Bassin veut se soulever, bouger. Elle tient bon. Spermatozoïdes qui frétillent sur la ligne de départ. Pénis écrasé divinement. Pubis trempé: sueur, sécrétions ? Maman, sois fière, ton fils n’est pas si homo que ça. Penser à autre chose ! Facile à dire ! Mon dieu, ça vient ! Je vais jouir dans une femme. Un dernier spasme. Elle maintient la contraction. Murmure dans mon oreille :
Mains libèrent mes fesses. Bassin d’avant en arrière. Bite coulisse facilement dans vagin rétracté mais inondé par sécrétions. Gigue d’enfer. Les petites bêtes sont lâchées. Griffures dans le dos. Sprint dans le canal. Langue dans l’oreille. Semence se répand. Maman, regarde ton fils. Mains m’incitent à continuer. Son bassin tangue follement. Son mont percute une ultime fois mon pubis et y demeure incrusté. Son corps se tend, se cambre, me soulève. Ses mains malaxent mes deux lunes, s’y crispent. Dernier assaut, pénètre et repénètre animalement ce corps tétanisé par l’orgasme. Ultime goutte, ultime percussion. C’est donc ça !
Relâchement ! Je retombe sur le côté. Elle me rattrape, me prend dans ses bras. Encore un baiser. Encore un câlin.
Encore un câlin. Encore un baiser.
<div class='ceni'>Sur nos peaux satinées bouches caresses,
Sur nos corps apaisés mains tendresses,
Jambes charnellement entremêlées,
Sexes l’un dans l’autre enchâssés,
Délicieux instants d’amoureuse paresse.
</div>
La discussion reprend jusqu’à ce que le sommeil me terrasse. Je m’endors, entre ses bras, la tête au creux de sa poitrine, ma main sur sa brouillonne toison encore humide de nos débordements.
La dernière pensée cohérente avant de sombrer dans le sommeil est que j’ai joui sans chanter. Bizarre non ?
EPISODE 8 : UN DIMANCHE FOU, FOU, FOU