Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 04218Fiche technique23912 caractères23912
Temps de lecture estimé : 14 mn
14/05/02
Résumé:  Douceurs d'une après-midi...
Critères:  fh campagne odeurs intermast cunnilingu init
Auteur : Coyote  (Rien n'est plus beau qu'une femme...)      

Série : Potomac Hills

Chapitre 01 / 03
Potomac Hills (1)


POTOMAC HILLS (1)


L’air était chaud et un peu lourd, chargé d’une légère humidité presque palpable. Bien que le soleil du soir commença à disparaître derrière les feuillages, il n’apportait pas encore la fraîcheur qui aurait aidé la lègère brise à ce que nous trouvions enfin l’atmosphère agréable. Les bords du Potomac résonnaient sans arrêt du bruissement ininterrompu des insectes. On aurait dit qu’en cette fin d’été, ils redoublaient de ferveur avant d’être emportés par le froid prochain. Un dernier sursaut de bravoure.

Cela faisait plus d’une heure que nous marchions l’un derrière l’autre sur l’étroit chemin.


Une fois encore, je fus surpris par les capacités de Kate à observer tout ce qui nous entourait. Une fleur dissimulée dans un buisson, une empreinte de sabot de biche à peine marquée, un insecte posé sur une feuille, rien ne semblait échapper à son attention, à peine distraite par les mots que nous échangions. Tant et si bien que je me demandais parfois si elle écoutait ce que je lui racontais.


Je commençai à chercher ostensiblement un endroit douillet pour s’y arrêter. Ce qui ne manqua pas de lui arracher un sourire un peu entendu en compatissant, de plus, à l’effort que je venais de faire pour la suivre. Je vis bien dans son sourire le plaisir malicieux que lui procurait la marche qu’elle m’imposait… Depuis un moment déjà, elle se retournait pour observer l’état liquéfié de mon front et pour guetter la supplique muette de mes yeux attendant le signal de relâche. Je percevais aussi qu’elle n’attendait que cela, mais préférait ne rien montrer. Son petit orgueil avait frappé et pourrait nous mener encore loin si je ne décidais pas de mettre un terme à notre balade. D’autant qu’elle paraissait lasse de notre discussion hachée par les moments passés à éviter les obstacles, les herbes et les ronces qui lui griffaient les jambes. De plus, la formation de promenade, l’un derrière l’autre, sans pouvoir se prendre par la main, commençait à l’agacer un peu. Moi aussi d’ailleurs, même si je ne ratais pas une occasion pour la toucher en faisant mine de l’aider dans les endroits difficiles qu’elle aurait de toute façon bien passés sans mon aide. Mais elle se laissait faire, pour me donner le plaisir de croire qu’elle avait besoin de se reposer sur moi. Je décidais de ne plus attendre que la rencontre d’un nouvel obstacle nous fasse comprendre que nous pourrions faire autre chose que déambuler dans la verdure sans véritable but :



Je m’attendais à ce qu’un petit cri de victoire et d’ironie surgisse de sa bouche.

Bingo !



Inutile d’en dire plus. Elle avait compris et je ne voulais pas dire ce que j’avais dans la tête. Depuis un moment déjà, à la voir marcher devant moi avec sa petite robe courte et légère qui, à chaque pas, faisait apparaître les coutures de sa culotte en relief du tissu recouvrant ses fesses, la tentation de la rattraper, de me coller à son dos en prenant ses seins dans mes mains et en l’embrassant dans le cou, devenait trop persistante. Je sentais mon désir grandir très rapidement, malgré la chaleur et les douleurs de mes articulations de citadin.



Son pas se fit immédiatement plus rapide, signe qu’elle n’était pas indifférente à l’implicite de ma proposition. Elle disparut un instant derrière les feuilles d’un buisson qui avait eu le mauvais goût de s’étaler en travers du chemin. Cela provoqua en moi une seconde de contrariété de me trouver privé de la vue de ses jambes dorées dont la forme et le mouvement régulier m’envoûtaient depuis une heure. Pas étonnant, pensai-je, que je ne remarque rien d’autre ! J’écartai un peu rageusement les branches tout en me griffant le bras gauche.



Je jetai un œil mauvais à l’arbuste pour m’assurer qu’il ne s’agissait pas de poison ivy. Je n’avais pas l’intention de mettre en l’air notre soirée en me mettant à gonfler comme un hydrocéphale. On ne se voyait pas suffisamment souvent pour gaspiller ces moments-là. La plaie ne saignait pas et je pris mon élan pour rattraper Kate.

Elle n’avait pas remarqué mes démêlés avec la flore locale. Elle s’était arrêtée, penchée en avant, pour visiblement enlever quelque chose qui la gênait dans ses soquettes blanches. Un brin d’herbe, une épine ou un caillou. Sa robe était remontée très haut sur ses cuisses et cette vision me fit oublier immédiatement mes griffures et réveilla plus fort en moi ce que les péripéties du buisson avaient fait disparaître quelques secondes. Je hâtai le pas vers elle en me disant que si, en me rapprochant, je voyais sa culotte, je lui enlèverais sur-le-champ…


Je ne fus pas assez rapide à la rejoindre. Elle s’était déjà relevée, peut-être soudainement alertée par une sorte d’instinct de conservation, en m’entendant arriver. Il faut dire que la position avait ses faiblesses… mais tant d’attrait. La frustration me fit à nouveau maudire ce buisson retors et réveilla la douleur. Kate était encore à une dizaine de mètres devant moi et je devais absolument l’arrêter et faire jouer la compassion…



Elle se retourna en me fixant sans visiblement me croire… En me rapprochant, Elle vit les marques sur la peau blanche de mon bras, et son air devint encore un peu plus dubitatif, comme celui d’une mère que les jérémiades de son enfant amusaient. Je crus un instant qu’elle allait me lancer : « Il a mal… le doudou ! ». Une grimace de douleur, singée à ce moment là, m’évita la honte de l’entendre me prendre pour un gamin.



J’aurais finalement préféré me faire traiter de « doudou »… !



Il était temps que je l’arrête sous peine de m’enfoncer un peu plus dans les enfantillages et le ridicule. Je l’enlaçais en ignorant son sourire victorieux. Ses bras se refermèrent sur mon cou et je posais mes lèvres sur les siennes. De sa bouche disparut doucement le rictus moqueur et elle se fit plus douce. Nos lèvres cherchèrent un peu d’humidité sur celles qu’elles touchaient avant de s’entrouvrir. Je sentis le bout de sa langue à la recherche d’un passage vers la mienne. Elles se rencontrèrent enfin en nous tirant à chacun un soupir concupiscent. Une chaleur monta d’entre mes jambes jusqu’à la racine de mes cheveux. Nos langues faisaient la course dans le cocon chaud et humide de nos bouches, se touchant, s’enroulant, se séparant pour se retrouver à nouveau en déclenchant à chaque fois une sensation de douce et délicate plénitude qu’accompagnaient les soupirs que nous ne pouvions plus réfréner.


Je perdis la notion du temps comme à chaque fois que je l’embrassais. Encore une fois, je sentis la sensation de plaisir grossir, se déplacer et finir par se loger dans une partie caractéristique de mon cerveau, quelque part entre le palais et la plus haute vertèbre cervicale.

Ce qui me paraissait toujours incroyable, c’est le plaisir que j’avais à l’embrasser. Pourquoi était-ce si différent avec elle ? Nos langues ont-elles une compatibilité particulière ? Nos salives créent-elles instantanément un aphrodisiaque puissant dès qu’elles se rencontrent ? Je n’imaginais pas qu’un baiser puisse procurer tant de plaisir, qu’il provoque une sensation intense à ce point qu’il devient si difficile de s’en passer. L’impression en est gravée maintenant à jamais quelque part en moi.


Nos langues fatiguées par leur cavalcade se retirèrent à regret vers leurs appartements. Nos lèvres échangèrent quelques attouchements et s’éloignèrent légèrement pour se rapprocher à nouveau comme si elles ne pouvaient se résoudre à se séparer.

Je fis un effort pour ouvrir les yeux. Les siens étaient toujours fermés et je pus un instant me délecter de la vue du visage que je lui préfère, détendu, reposé, sans ombre. Elle perçut mon regard et ouvrit les yeux. Ils semblaient absents, encore sous le charme de notre baiser. Ils se refermèrent. Elle réajusta ses bras autour de moi et plongea sa tête dans mon cou en l’effleurant d’un baiser.

La volupté de notre baiser m’avait fait oublier que j’avais des mains et que j’aurais pu m’en servir… Je la serrai plus fort pour me faire pardonner cet oubli qu’aucun de nous ne prenait pour une faute.


Nous restâmes trois ou quatre minutes sans bouger, au milieu du chemin, en ne cherchant qu’à profiter de la présence de l’autre, de sa proximité si longtemps désirée, si souvent espérée. Cet enlacement nous isola du zézaiement persistant des insectes jusqu’à ce que son omniprésence se rappela à nous en reprenant peu à peu toute la place qu’il occupait autour de nous.

Elle releva la tête dès qu’elle sentit le léger relachement de mon étreinte. J’en profitai pour lui voler un baiser, à la fois pour le plaisir, et aussi pour la sortir du monde dans lequel elle avait l’habitude de disparaître dès que nous nous taisions et qu’elle se réfugiait dans mon cou. J’éprouvais toujours un peu de tristesse à la sentir s’évader ainsi, mais également beaucoup de bonheur de la croire enveloppée de ma quiétude.

Je posai un autre baiser rapide et mutin sur ses lèvres. Un regard mi-interrogatif mi-amusé s’accrocha à mes yeux. C’était le moment de se lancer :



C’était prévisible. Bien que ce « non » ne contenait aucun caractère définitif ou offensé, je savais que je ne l’emporterais pas aussi facilement. Et puis elle ne sait pas dire oui ! Comme bien d’autres mots d’ailleurs. Je me demande toujours ce qui fait qu’elle considère les mots à ce point importants pour ne pas être capable d’en dire certains, quand bien même ils sont seuls à pouvoir exprimer ce qu’elle ressent ou ce qu’elle veut. Il faudra que je trouve les raisons à cela, c’est sans doute l’impossibilité de dire ces mots qui nous vaudra le plus de mal-entendus ( c’est le cas de le dire ! ) et qui risque d’alimenter la source de mes doutes auxquels je suis maladivement et constamment en proie.



Ce mot-là, je l’adore dans sa bouche. Il exprime toutes ses contradictions, toute son affection muette, sa tendresse retenue, son plaisir d’être désirée, son consentement murmuré, son innocence perdue, tout le bonheur et la confusion qu’elle ressent à être l’objet de mon attirance pour elle.

Je savais à cet instant qu’elle ne voulait pas d’autres questions, qu’elles l’embarrasseraient. Je devinais que l’idée rendait déjà moite le petit bout de tissu que j’espérais bientôt pouvoir lui enlever, qu’elle fondait du désir de s’abandonner. Ma main droite quitta doucement son dos et descendit lentement en une caresse douce jusqu’à ses fesses. Elle y resta un instant pour en sentir l’attendrissante rondeur et le voluptueux contact. Une transformation s’opérait en moi dont je me convainquis en me collant plus fort à son corps. Dans sa lente chute, ma main rencontra enfin le bas de sa robe, puis la peau fine et douce de sa cuisse. J’avais toujours l’impression à chaque fois de redécouvrir son corps après que ma main s’en soit éloignée quelques secondes. Elle remonta et parvint à l’endroit où la cuisse et les fesses se retrouvent. C’est l’endroit que j’aime particulièrement car il lui arrache toujours un petit cri de désapprobation amusée. Cette fois encore, un petit hoquet et un léger tremblement pour se dégager de l’attouchement me confirma qu’elle y était toujours aussi sensible. Je voulus un instant y poser mes lèvres pour la sentir encore réagir. Mes doigts sentirent enfin l’élastique de la culotte. Je les glissais en-dessous. Pour moi c’était une frontière que je venais de franchir, et je savais que j’entrais dans un autre monde, celui tant espéré de notre plaisir, un monde où nous ne jouions plus à paraître, où nous nous donnions le meilleur de nous-même. J’entrais là où le temps ne compte plus, où il n’y a plus qu’elle et moi, où mon seul dessein est de la rendre heureuse.


Sa peau y a le toucher des pétales de lys.

Tout abandonné à la beauté de mon geste, à la beauté de son corps, je n’avais pas senti que ma main gauche avait fait le même parcours que sa sœur. Elles saisirent délicatement la ceinture de sa culotte et commencèrent à la faire glisser…

J’avais fermé les yeux et l’image de son sexe émergeant lentement du vêtement me troubla tant que j’en arrêtai mon mouvement. Ma main droite se dégagea et vint se poser sur son ventre. Mon petit doigt touchait ses poils et commençait à jouer avec les boucles, en les aggripant et en s’y enmêlant. En un soupir, elle se colla plus fort à moi. Rien ne pressait encore et j’avais envie de prolonger ce moment. Mes doigts descendirent par dessus le coton et se réfugièrent entre ses cuisses en forçant gentiment le passage. D’un petit pas sur le côté, elle les écarta légèrement. Ma paume vint se coller au pubis et je sentis la chaleur de son sexe à travers le tissu. Je bougeai doucement ma main de bas en haut en savourant tout le plaisir que me procurait cette caresse. Sa bouche remonta vers moi et s’accrocha à mes lèvres. Sa langue me cherchait déjà. Ma main descendit à nouveau, passa sous son sexe et rencontra enfin le témoignage de son plaisir grandissant. Ce contact me fit pousser un cri de plaisir et mon sexe enfla soudainement. Mes doigts se mirent à la recherche de plus de moiteur encore, en chiffonnant le fond du vêtement, en dessinant sur lui la forme des lèvres, en se glissant entre la peau et le tissu, en cherchant le contact du clitoris à travers lui. Je savais que je n’étais pas capable de maintenir cette caresse longtemps : je ne pouvais résister à l’appel de son sexe. J’écartai la culotte et glissai mes doigts au milieu des lèvres, les parcourant pour s’enduire rapidement du nectar qu’elles me donnaient. J’en imaginai le goût légèrement suave et sucré. J’eus envie de retirer mes doigts pour les porter à ma bouche mais sa langue occupait déjà la place. Plusieurs passages lents sur le haut des lèvres firent bouger tout son corps et lui donnèrent des signes d’essoufflement. J’étais encore une fois stupéfait et un peu jaloux de sa capacité à pouvoir faire fonctionner ensemble tous ses sens et de tirer des sensations de tous les endroits qui lui procuraient du plaisir, au même instant. Cette faculté à recueillir tout ce qui l’émouvait, à être capable de gérer tous ces plaisirs en les faisant se confondre ne cessait de me surprendre.


La main droite de Kate s’était insinuée entre nos corps et descendait sur mon ventre. Ses doigts passérent ma ceinture, rencontrèrent mon gland à travers mon pantalon léger, en éprouvèrent une seconde la fermeté et continuèrent à descendre doucement en se séparant autour de mon sexe. Sa main remonta enfin, se détendit et s’appuya de toute sa longueur sur ma verge dressée. Le choc du contact de sa main me fit interrompre notre baiser sans toutefois que nos bouches se séparent. J’étais moins doué qu’elle pour éviter d’individualiser mes plaisirs et le bref mouvement de ses doigts sur mon gland m’avait tétanisé de bonheur et fait perdre une seconde la conscience de sa présence. Mes doigts aussi s’étaient arrêtés de jouer avec ses lèvres. Je repris leur mouvement de recherche dans son intimité pour y trouver tout ce qui pourrait maintenant lui arracher les soupirs que je voulais entendre. En même temps, sa main enveloppa mon sexe et le serra. Ma langue surgit dans sa bouche et je ne sus plus combien de temps dura cette caresse-baiser que nos langues et nos mains fébriles ne pouvaient arrêter.


Je dus capituler le premier, et lui prendre la main afin que je ne jouisse pas trop vite. Mon orgasme était à une caresse d’exploser et je sentais déjà le sperme monter à l’intérieur de mon sexe.

Elle n’était par contre pas encore prête et les mouvements de son ventre me montraient combien elle n’était pas consciente de l’état dans lequel elle m’avait mise. Sa tête était penchée en arrière et implorait mes caresses. Mes doigts étaient atteints de démence et fouillaient tous les replis et cachettes de son sexe. Elle était si inondée qu’ils glissaient parfois involontairement sur ses cuisses. Je sentis la petite boule ferme de son clitoris entre mes doigts et me mis à la masser légèrement. Ses bras, remontés autour de mon cou se resserrèrent et son visage vint se cogner sur mon torse. Elle émit un petit cri rauque, ses jambes se dérobèrent avant que mon bras gauche ne se glissât autour de sa taille pour la soutenir.



Les tribulations de mes doigts se firent plus lentes en parcourant doucement sa fente de haut en bas, en évitant le clitoris devenu trop sensible.

Enfin, j’allais pouvoir la goûter sur mes doigts…

Je lui laissai deux ou trois minutes reprendre ses esprits tout en jetant un coup d’œil aux alentours pour m’assurer que nous étions bien seuls. Il était temps de s’en inquiéter !

Elle releva la tête pour me donner un baiser. Sa langue fit juste un aller-retour dans ma bouche avant que son visage ne regagne mon cou.



Ses yeux interloqués resurgirent devant moi. Visiblement la halte lui avait fait perdre le cours de l’histoire. Elle était plus vive d’esprit lorsqu’elle marchait !



Il valait mieux ne pas en dire plus. Ma main gauche se posa sur sa tête et la poussa dans mon cou. Mon autre main était toujours sur son sexe, au chaud. Elle le quitta à regret tout en ayant soin auparavant de le récompenser de quelques caresses lentes.

Mes deux mains se retrouvèrent de part et d’autre de son pubis et s’accrochèrent à la ceinture de sa culotte. Elles la firent glisser lentement en prenant soin de descendre en suivant l’aine de chaque cuisse.

Je ne sus pas si c’était ce contact ou la surprise de se sentir délestée qui lui arracha un petit cri. Mes mains passèrent sur ses fesses pour repousser le tissu et la culotte se retrouva à mi-cuisses. Je dus m’accroupir pour l’aider à descendre encore. Elle souleva docilement son pied gauche, puis le droit pour me permettre de la libérer complètement. Le vêtement se retrouva dans ma main. Je la refermai sur lui. Cela me troublait toujours de voir sa culotte disparaître ainsi dans mon poing : tant de désir à l’obtenir pour un si petit objet. Sans Kate à l’intérieur, il n’en restait presque plus rien.


En remontant mon visage pour me relever, ma tête accrocha l’ourlet de sa robe et la remonta un peu. Ma bouche était à quelques centimètres de son sexe et je ne pus m’empêcher d’approcher mes lèvres. Les mains de Kate se posèrent sur ma tête et la poussérent doucement vers elle. Ma bouche épousa son sexe et ma langue y trouva immédiatement l’entrée. Son goût se répandit dans ma bouche et me tira un cri de plaisir. Ses jambes s’écartèrent pour faciliter mon baiser et je pus introduire le bout de ma langue dans son petit fourreau brûlant. Elle remonta vers le haut du sexe et tourna plusieurs fois autour du clitoris avant de regagner ce petit gîte à l’entrée nacrée comme l’intérieur d’une huître. Ma langue entra et sortit plusieurs fois. Elle m’inondait la bouche et je dus déglutir pour ne pas arrêter ma caresse. Je sentis avec délice couler son miel dans ma gorge et descendre dans mon œsophage. C’était doux et tiède. Mes lèvres se posèrent près du clitoris pour un dernier baiser. Ses mains appuyèrent si violemment ma tête sur son ventre que je ne pus pendant un instant remuer ma bouche. Dès que la pression se fut relâchée, ma langue chercha et s’enroula sur le pli des petites lèvres pour lui donner ce que son geste demandait. Je passai vivement sur son clitoris plusieurs fois dans tous les sens jusqu’à ce que ses mains se posent sur mes tempes pour m’éloigner. Elle en profita pour rabattre sa robe et son sexe disparut. Je n’eus guère le temps de protester qu’elle me tirait déjà pour que je me redresse. À mon air déçu, elle répondit en me donnant un petit baiser appuyé et un regard amusé de la frustration que je ressentais.

Frustré, mais riche… d’une culotte !


Et je savais comment me venger gentiment de la privation qu’elle m’avait infligée. J’ouvris ma main, et portai le tissu à ma bouche.



Trop tard, son odeur m’envahissait déjà, je fermais les yeux et ma bouche s’ouvrit légèrement pour prendre la culotte entre les dents. Le petit goût que j’aime tant se posa sur le bout de ma langue et l’électrisa doucement. Je n’eus pas le temps de savourer ce moment si sensuel car je sentis sa main s’élever pour reprendre son bien. Je tournai la tête vivement pour protéger ma prise et me dégageai par un pas en arrière.

Bien que hors de portée, il était plus sage de cacher l’objet du conflit. Je le mis dans ma poche sous le regard de ses yeux furibonds.



FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE