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Temps de lecture estimé : 17 mn
18/05/02
Résumé:  Douceurs d'une après-midi...
Critères:  fh jeunes rousseurs inconnu campagne amour volupté revede voir exhib noculotte chaussures intermast fdanus
Auteur : Coyote  (Rien n'est plus beau qu'une femme...)      

Série : Potomac Hills

Chapitre 02 / 03
Potomac Hills (2)


POTOMAC HILLS (2)



Le soleil baissait vers l’horizon et produisait des milliers d’éclats aveuglants entre les feuilles. Il ne ferait pas nuit avant deux ou trois heures et rien ne nous pressait… sauf mon envie d’elle qui ne me laissait maintenant pas une seconde pour penser à autre chose. Il faut bien dire aussi que je ne faisais pas beaucoup d’efforts pour tourner mes pensées vers un autre sujet que celui qui marchait à nouveau devant moi, plus léger d’une culotte…

J’essayais d’imaginer les mouvements de son sexe pendant qu’elle marchait, le frottement de ses lèvres sur l’intérieur de ses cuisses, la douce caresse de l’air qui s’engouffrait sous sa robe à chaque pas et qui montait sur son ventre lui donnant une sensation de liberté et le pincement troublant de se sentir un peu perverse.


J’aurais aimé être le vent pour m’insinuer sous sa robe, pour remonter le long de ses cuisses en la faisant frissonner, pour caresser ses fesses nues. Je me serais infiltré entre ses jambes, j’aurais soufflé sur son pubis pour faire onduler ses poils, pour les mélanger et les coiffer ensuite doucement en les peignant un à un. Je serais passé sur ses lèvres qui s’ouvraient légèrement à chaque pas pour m’y emprisonner, m’en humecter, puis en ressortir dans un petit sifflement heureux. Je les aurais asséchées inlassablement, goutte par goutte en posant ma langue délicatement sur chacune, en gardant le goût dans ma bouche. Elle aurait ressenti ces minuscules sensations de froid à chaque fois que j’avalais une parcelle de ce que j’aime tellement lui voir secréter. J’aurais crée une petite tornade autour de son clitoris, pour l’envelopper, l’aspirer, le sucer, l’affoler et l’obliger à devenir plus moite encore, pour pouvoir encore sécher ses cuisses qui se mettraient à briller, à cet endroit si merveilleux, ce pli soyeux, dont je ne sais plus s’il appartient à son sexe ou à sa jambe. Je voudrais entrer en elle, remonter dans son sexe, m’y réchauffer, étendre mes bras et, en tournant, frotter l’intérieur de son fourreau d’ivoire pour lui arracher des larmes de joie et de plaisir. J’essaierais de monter encore, toujours plus loin pour visiter son utérus que je ne sentirais ni ne verrais jamais, de m’enfoncer davantage afin de ne plus rien ignorer d’elle, puis de redescendre dans son vagin, de sentir que j’y suis bien, de m’y établir, et d’y vivre le restant de mes jours. Moi qui veux toujours savoir ce qu’elle éprouve, je serais à la meilleure place. Je sentirais la moindre contraction de son sexe, je le verrais couler, un de ses doigts viendra de temps en temps m’y rejoindre pour me caresser, j’écouterais de temps en temps le son cristallin du ruisseau proche, je sortirais ma tête pour jouer avec son clitoris jusqu’à ce qu’il soit aussi rouge qu’une framboise, je me coucherais au fond de sa culotte, les bras sous la tête pour regarder son sexe, les plis roses et mystérieux de ses lèvres, son petit bouton nacré, iridescent…


Sa culotte ?


Sa culotte… je l’avais toujours. Ces pensées éoliennes me l’avaient fait oublier. Je la sentais, à l’abri, dans la poche de mon pantalon. Je voyais Kate marcher sagement devant moi, complètement inconsciente de ce qui venait de se passer entre ses jambes.


Souvent je me demandais si elle avait aussi des pensées érotiques, quelques rêves insensés mais merveilleux. On dit qu’un fantasme cesse de l’être lorsqu’on l’a réalisé… je n’en suis pas certain. Bien qu’on se soit déjà caressé dans un bois plusieurs fois, cela reste toujours pour moi une image extrêmement forte que j’ai encore envie de revivre avec elle et à laquelle je pense souvent. J’aimerais aussi qu’on soit assis nus face à face sur un lit, en tailleur, et que je mange des fruits que j’ai au préalable frotté sur son sexe ou introduis légèrement à l’intérieur, pendant qu’elle caresse ma verge, dressée pour son plaisir à venir… Quelquefois j’aimerais la brutaliser doucement. D’autres fois je voudrais que cela soit elle qui m’oblige à lui donner du plaisir tout en me maintenant excité sans me libérer de ma tension. Je souhaiterais aussi l’attacher, les yeux bandés, et lui faire tout ce dont j’ai envie, la surprendre. Je voudrais sentir son sexe qui se frotte sur moi sans que je puisse l’arrêter. Je voudrais qu’on danse longtemps et qu’on se déshabille peu à peu. J’aimerais qu’un jour elle me dise : « baise-moi », «lèche-moi », «caresse mes seins », « met ton doigt ». Je voudrais qu’elle fasse la cuisine toute nue, qu’on se caresse dans une église, échanger nos vêtements, faire l’amour à nouveau dans l’herbe, qu’elle me réveille en caressant mon sexe, qu’elle me donne ses doigts à sucer après les avoir plongés dans le sien, lui faire l’amour dans l’eau, la prendre nue en photos et les regarder, elle assise sur moi et moi en elle, qu’elle se déguise quelquefois, la regarder faire pipi, mettre ma tête sous sa robe, qu’elle glisse sa main dans mon pantalon alors que je ne m’y attend pas, qu’elle joue avec mon sexe, découvrir ses dessous sexy, me battre avec elle à coups d’oreillers pour nous exciter et faire l’amour, épuisés et transpirants. Je voudrais caresser ses seins avec un morceau de banane bien mûre ou une fraise, l’embrasser quand elle mange certaines choses sucrées et douces, la caresser longtemps avec une plume, observer son sexe qui coule, lui passer de la crème sur les fesses, éjaculer sur ses seins et les caresser ensuite avec mon sperme. J’aimerais la voir se caresser sans que je puisse rien faire, qu’un seul de ses regards me mette en érection, la trouver coquine m’attendant les jambes écartées, l’étendre le dos sur une table de pique-nique dans un parc et venir doucement en elle, qu’elle vienne au-dessus de moi et frotte son sexe sur ma bouche à m’en étouffer…


Mais mon premier fantasme, c’est elle…


Mais tout ceci nous éloignait de notre balade… mais me rapprochait de Kate, de son corps que je savais nu sous sa robe, ses fesses à un coup de vent de mes yeux, l’humidité de son sexe à un geste de ma main.

La chance me sourit car à cet instant une ronce complice la retint, et ne voulut pas renoncer malgré les quelques mouvements qu’elle fît pour s’en libérer. Brave petit arbuste épineux, dont je me suis mis à regretter tout le mal que j’avais pu penser de son espèce, tant il me donnait une occasion de pouvoir la rattraper et espérer encore un arrêt intéressant.

La branche de ronce me fut si complaisante qu’à force de vouloir la détacher, elle se prit complètement dans le tissu et Kate me demanda mon aide… que je n’eus pas l’envie de lui refuser, ni la force morale de ne pas y voir l’espérance du contact de sa peau. Je dus m’accroupir et observer l’état pitoyable de cette pauvre plante qu’elle avait négligemment maltraité, et qui n’avait eu d’autre alternative que de planter dans sa robe toutes les épines qu’elle possédait pour éviter l’amputation.



Je reconnaissais bien là sa façon habile de me montrer sa confiance en toutes circonstances. Elle commence toujours par craindre ou menacer avant de voir le côté positif des choses ou leur caractère inexorable, pour lesquelles elle ne peut rien faire de plus que d’attendre ou se laisser faire. Mais cela chez elle, ce n’est pas immédiat, c’est plutôt l’instinct de conservation qui parle d’abord, elle ne sait pas pourquoi, mais ça la soulage.



Genre de réponse qui devait immanquablement l’agacer. Que je répondis à ses craintes par la concupiscence n’était jamais de son goût ! La confirmation ne tarda pas…



Dans trente secondes, elle bouillait. Il était donc temps de reprendre les choses en main, avant qu’elle ne devienne irascible pour la demi-heure qui allait suivre… Irascible et intouchable. Et il n’en était pas question, dussé-je me meurtrir les doigts jusqu’au sang !



Un silence impatient s’installa, mais un silence tout de même, salutaire.

J’eus bien envie une seconde de passer ma main entre ses jambes et la remonter jusqu’à effleurer sa toison, mais je ne sais quel sixième sens m’en empêcha. La ronce ne poussa pas la gentillesse jusqu’à ménager ma peine et mes doigts. Je lui gardais cependant toute mon affection et ma reconnaissance pour m’avoir permis de mettre ma bouche et mes yeux à cinq centimètres de la peau douce de l’arrière de sa cuisse. Les taches de rousseur que j’y voyais me laissaient toujours émerveillé, lui donnant cet air si touchant de gamine adulte. Elles sont comme des étoiles sur sa peau, colorées et solitaires.

Je finis par détacher toutes les épines mais restai quelques secondes en contemplation de ses jambes, de la finesse du pli de son genou, de la rondeur de son mollet, de la délicatesse de sa cheville cernée des lanières de cuir blanc de sa chaussure. Ses pieds dans ces chaussures me rendaient fou, fou à les embrasser, les lécher et à y frotter mon sexe comme un chien excité.

Je me remis debout et appliquai mon ventre sur son dos en l’enlaçant doucement.



J’aperçus ses yeux qui se fermaient de satisfaction et de reconnaissance muette, domaine où elle brille particulièrement. Elle posa un baiser sur mon bras qui barrait sa poitrine. Ma bouche chercha son cou, s’y enfouit et remonta jusqu’à derrière son oreille. Ma langue se promena dans son pli, sous le lobe pour revenir sur le haut et s’insinuer dans la bordure du pavillon et la suivre tout autour. Je posai un baiser sous son oreille. Elle pencha la tête vers la gauche pour m’élargir le passage et s’exposer un peu plus à mes baisers.



Mes mains s’écartèrent pour trouver ses seins à travers le tissu. Le bonheur de cette seconde fut qu’elle n’avait pas mis de soutien-gorge et je sentis tout de suite la pointe de ses seins sur le bout de mes doigts. Je commençais à tourner autour de leurs pointes en les massant légèrement. Puis je les saisis entre mon pouce et mon index en les faisant tourner doucement entre mes doigts. Ses mains se posèrent sur les miennes pour les encourager à rester là. Ses seins se firent plus fermes et leur pointes devinrent dures et dressées. Elles surgirent en saillie sur la robe et mes doigts pouvaient les trouver à chaque passage. Mes paumes vinrent s’appliquer sur toute leur surface, les quittant un instant pour passer dessous puis revenir, les soupeser à nouveau, reprendre leur pointe entre mes doigts pour les faire durcir encore en les tirant, les roulant, les griffant doucement à travers sa robe.


Mes caresses duraient déjà depuis quelques minutes quand sa main gauche vint sur ma main pour me faire comprendre que je devais continuer. Sa main droite saisit mon autre main et me fit descendre doucement sur son ventre, passa sur son pubis, s’écarta un peu vers sa cuisse, descendit encore jusqu’à ce que je sente sa peau, fit passer mes doigts sous sa robe et remonta pour l’appliquer sur son sexe nu. Ses jambes s’écartèrent et son majeur guida le mien jusqu’à sa fente, appuya avec insistance en le glissant à l’intérieur de ses lèvres et lui montrant ce qu’elle attendait. Mon sexe durcit soudainement et je me collais à elle plus étroitement. Ma main retrouva son autonomie et deux de mes doigts étaient déjà enfouis dans son sexe à en explorer les recoins humides. Je lui arrachais une plainte de plaisir quand mon majeur la pénétra et commença à monter et à redescendre en elle. Son cri étouffé et le mouvement de ses fesses qui se collèrent à moi, décalottèrent mon gland au bout de ma verge dressée qui se logeait dans la raie de ses fesses. Sa main droite surgit sur moi, et en deux secondes avait descendu ma fermeture éclair, trouvé le passage de mon caleçon et saisi mon gland entre ses doigts. Ce fut si rapide, si inattendu et si intense que je crus éjaculer à la première pression de ses doigts. Ils descendaient et remontaient vivement sur mon gland, incontrôlables. Encore une fois je fus près de faire jaillir mon sperme dans ses doigts, et je ne dus cette rémission qu’au fait de porter mon attention aux caresses que je lui prodiguais. Ma main gauche tira encore un peu la pointe de son sein et descendit vers son ventre, saisit sa robe, la retroussa et se posa sur son ventre, au-dessous de son nombril. Son sexe était découvert et les rayons du soleil couchant dessinaient sur sa peau des volutes d’or et faisait miroiter ce qui coulait entre ses cuisses. Un souffle d’air lui fit sentir que rien ne la protégeait plus et elle crut un instant être complètement nue, exposée, offerte à la vue de tous, livrée à la satisfaction animale du premier homme qui passerait, aux caresses d’un inconnu.


Mon doigt sortit, doré de son miel, remonta doucement entre ses lèvres et se mit à tourner frénétiquement autour de son clitoris. Moi non plus je ne savais plus trop ce que je faisais. Ses doigts me donnaient mille plaisirs et je sentais toujours mon sexe prêt à exploser de jouissance. Ses doigts s’agitaient sans mesure sur mon gland, remontant ma peau pour mieux le décalotter la seconde suivante, la tirant pour que la petite souffrance de l’étirement décuple mon plaisir, pour que mon sexe grandisse encore, pour que tout mon être ne soit plus que ce gland qu’elle caresse si merveilleusement. Ses mouvements de bassin et les gestes de sa main firent remonter sa robe sur ses fesses et mon sexe vint les toucher. Je ne sais si c’est ce contact qui fût nécessaire, mais elle se mit à jouir en haletant et en me serrant plus fort. Sa main gauche se rua sur ma main recouvrant son sexe et l’obligea à le parcourir plusieurs fois de bas en haut puis le diriger vers sa petite caverne d’amour où j’introduisis un doigt le plus loin possible en elle. Il ne m’en fallait pas plus pour que j’explose aussi, excité par sa jouissance. Mes doigts trempés de son plaisir continuaient à la caresser et le va-et-vient de mon doigt ne ralentit son rythme que lorsque je sentis la première contraction de son corps qui n’en pouvait plus. Mon sperme coulait déjà dans la raie de ses fesses et mon sexe encore raide cherchait à traverser son corps, à trouver une entrée pour en retirer les derniers plaisirs de cette jouissance. Je me frottai contre elle, mon gland glissant sur ses fesses. Sa main me caressait encore et m’appliquait sur elle.


Nous restâmes un long moment comme cela, immobiles et indécents, les mains recouvertes de ce que nous a donné l’autre, elle, complètement nue depuis la taille jusqu’aux pieds, les jambes écartées, la toison agrémentée de mèches humides. Mon sexe s’était réfugié entre ses fesses et baignait dans leur chaleur et continuait à éprouver le plaisir de ce contact.


Elle reprit conscience une seconde et se retourna vers moi, sans réaliser que sa robe allait se coller sur ses fesses. Ses bras m’enlacèrent et sa tête tomba à nouveau sur ma poitrine, les yeux déjà refermés. J’eus pitié pour sa robe et glissai une main sous le tissu pour l’empêcher qu’elle n’adhère trop. Il n’y avait de toute façon pas grand chose à faire pour nous libérer de tout ce que nous avions laissé couler à moins d’aller se tremper dans la rivière toute proche… Je décidais plutôt d’explorer mes poches à la recherche d’une solution. Pas de mouchoir en tissu, ni en papier. Ma main tomba sur sa culotte. Je refusai immédiatement l’idée de l’utiliser pour nous nettoyer : il n’était pas question que ce butin acquis aussi difficilement puisse servir de gant de toilette. Je tenais à le conserver aussi pur qu’au moment où je lui avais volé. Surtout que je n’avais pas l’intention de lui rendre. Je ne voyais cependant pas d’autre alternative, à moins de me déshabiller et utiliser mon caleçon. Ce qui prendrait un certain temps et m’obligerait à la lâcher. La mort dans l’âme je me contraignis à sortir sa culotte de ma poche. Ma main passa entre nous et je commençai à essuyer tendrement son sexe en prenant garde à ne pas la faire bouger. Sa main droite se saisit de la culotte et elle y enveloppa mon sexe. La surprise m’arracha encore une contraction de plaisir et une dernière goutte de sperme perla. Je sentais son humidité qui s’était déposée sur sa culotte et trouvais qu’aucun savon ne m’avait jamais paru aussi doux. Elle me glissa la culotte dans la main.



Un peu interloqué, je la regardais, interrogatif.



Je décidais d’en prendre ostensiblement ombrage :



Je n’avais plus beaucoup de jambes après notre séance, mais je crus que je les perdais complètement et que j’allais m’écrouler à ses pieds. Le reste de dignité qui ne s’était pas échappé de moi sous ses caresses m’empêcha de sombrer miraculeusement dans le ridicule en m’affalant lamentablement au milieu du chemin. J’aime ce don qu’elle a de me surprendre. Et elle adore que ses paroles me surprennent. Surprises qui me laissent souvent sans voix.

Je la regardais. Elle souriait, à la fois timide et ravie, regrettant d’avoir été un peu trop loin mais heureuse et étonnée de son audace. Sa langue passa sur ses dents comme à chaque fois qu’elle sourit en vivant un dilemme intérieur. Elle cherchait à se sortir de la situation et ses yeux cillèrent légèrement en voulant soutenir mon regard. Ils se fermèrent et elle me dit doucement :



Ma main souleva sa robe et entrepris la toilette demandée. Mes doigts glissèrent dans la raie de ses fesses, descendirent, rencontrèrent son anus, jouèrent un instant avec en le forçant un peu à s’ouvrir. Elle se colla à moi pour se dérober et les poils de son pubis vinrent chatouiller mon gland qui me provoqua un éclair de désir. J’étais à chaque fois surpris des effets qu’elle produisait sur moi. Le sperme sur mes doigts les rendait plus glissant et mon doigt parvint à rentrer légèrement. Je cherchais sa bouche et commençais un tendre et passionné baiser. Sa langue ne vint pas chercher la mienne immédiatement, mais mon appel ne pouvait la laisser indifférente et je sentis après quelques secondes qu’elle s’enroulait doucement autour de la mienne. Mon doigt la pénétra davantage et se mit à tourner doucement. L’image de répandre mon sperme à l’intérieur d’elle de cette façon me donna un début d’érection. elle sentit très vite que quelque chose s’interposait entre nous et elle gronda tout en n’interrompant pas notre baiser :



Elle reprit sa langue et quitta mes lèvres.



Le programme ne me parut pas particulièrement attirant, mais comme il était gratuit et que visiblement c’était sans appel, je dus céder, tout en me disant que je trouverais bien un moyen de bouleverser l’agenda à venir. Mon doigt se retira doucement et je l’essuyais enfin.

Ses mains rabattirent sa robe dès que j’eus fini puis cherchèrent à attraper sa culotte… en vain. Ce n’est pas au vieux singe…



Ses yeux baissés vers un point au-dessous de ma ceinture me firent comprendre que j’étais bien indécent si d’aventure on devait croiser quelqu’un sur le chemin.



Je m’attendais plutôt à un « débrouille-toi » désintéressé.

Elle s’approcha et rangea mon sexe délicatement dans mon caleçon. Je suivais ses gestes avec attention car je craignais qu’une telle complaisance ne cache une farce indigne des instants que nous venions de vivre. Je ne l’avais cependant pas vu saisir de sable ni d’herbe ou autre choses pires encore. Je n’étais néanmoins qu’à moitié rassuré. Un bisou vint ponctuer la remontée de la fermeture éclair sans qu’aucun incident regrettable ne se produise. Je lui en serais éternellement reconnaissant. Un « Allez ouste !» accompagné d’une tape sur les fesses me montrèrent le chemin.

J’entrepris donc d’ouvrir la marche à la recherche du petit coin idéal, légèrement ensoleillé, sans ronce ni fourmi, qui devait nous apporter la quiétude morale et physique et où nous pourrions goûter la beauté de la lumière crépusculaire… Chacun ses vêpres !


Nous marchâmes une vingtaine de minutes sans trouver une éclaircie dans la luxuriance florale, ni un matelas d’herbe adapté à recevoir nos corps avides d’une trêve après ces heures de marches et d’ébats.

Nous parvînmes à une fourche et je décidais de prendre la branche qui nous éloignait du fleuve. Elle nous menait vers un bois et je supposais que les arbustes et les autres plantes devaient être plus épars. Effectivement, les plantes étaient plus rares mais remplacées par des branches mortes, guère plus confortables.

Kate me suivait sans rien dire, contente peut-être du répit que lui octroyait cette recherche sans succès. De mon côté, je n’en avais pas oublié mes envies et l’idée que j’avais derrière la tête commençait à me faire mal au cou tant il était difficile de l’empêcher de basculer en arrière sous le poids.


J’aperçus une sorte de clairière à une centaine de mètres et hâtais le pas, curieux et pressé de mettre fin à notre errance. En me rapprochant, je vis que la clairière était juchée sur un talus haut de deux mètres environ. Je m’élançais pour gravir la pente qui y menait. Lorsque ma tête dépassa le niveau de la plate-forme herbeuse, je vis que quelqu’un l’occupait déjà. Je brisais mon élan et par instinct, baissait la tête pour me maintenir à l’abri des petits buissons qui encerclaient la crête du talus. Caché par les arbustes je relevais la tête doucement et vit une forme bleue allongée dans l’herbe à sept ou huit mètres de moi. C’était le seul endroit habitable du coin et il était occupé ! Je me retournais vers Kate pour lui faire signe de ne pas faire de bruit et de s’arrêter. Je regardais à nouveau l’occupant avec plus d’attention. Les buissons me cachaient et je pus monter la pente davantage et hisser mes yeux à une hauteur qui me permettait de voir complètement la clairière. L’occupant était une occupante ! C’était une femme apparemment assez grande, vêtue d’une robe bleue avec des petits motifs blancs. Elle reposait sur un plaid écossais ( ce qui est redondant, en existe-t-il de nationalité différente ? ) marron clair, étendue sur le dos et lisait un magazine. Ces pieds nus étaient croisés et dirigés vers moi. Un sac et des escarpins bleus gisaient à sa droite. Comment peut-elle marcher dans ces chemins avec des escarpins ? Sa présence même au milieu du bois avait quelque chose d’incongru. La forme du sac et celle des chaussures évoquait une personne encore jeune mais établie. Un autre coup d’œil m’appris qu’elle était blonde un peu cendré, que ces ongles étaient recouverts de vernis bleu, que ses pieds étaient propres et qu’elle était vivante à en croire sa poitrine qui se soulevait et s’abaissait régulièrement. Un mouvement de ses pieds me le confirma. Je me retournais vers Kate pour lui faire signe de me rejoindre silencieusement.



Elle haussa les épaules et monta un peu pour se rendre compte.

La jeune femme avait décroisé ses pieds et on pouvait deviner sa culotte foncée entre ses jambes légèrement écartées.



Un bruit de claquement sourd nous pétrifia. Nos regards se dirigèrent vers la forme étendue et virent qu’elle avait laissé tomber son magazine, qu’elle avait remonté sa tête sur son bras gauche et semblait nous fixer. Nous n’osions plus bouger de peur de nous faire voir. Il était difficile de savoir à cette distance si elle nous regardait vraiment et même si elle avait les yeux ouverts.

Sa tête se tourna vers le ciel et sa main droite descendit sur son ventre. Elle agrippa sa robe et la remonta lentement. La peau blanche de son ventre apparut au-dessus de son slip noir. Sa main se posa sur son pubis et commença à caresser le tissu de sa culotte. Ses jambes s’écartèrent et nous vîmes ses doigts glisser puis remonter en creusant le tissu…


FIN DE LA DEUXIEME PARTIE


Coyotte