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06/08/02
corrigé 12/11/10
Résumé:  Jean est un garçon timide. Il suit un garçon dans la rue. Celui-ci rentre dans un sex-shop. Jean le suit. Il se retrouvent dans une cabine.
Critères:  hh inconnu grossexe sexshop hmast intermast fellation hdanus hsodo init -inithh -sexshop
Auteur : Mario  (Jeune homme 20 ans , gai)            Envoi mini-message

Série : La découverte du plaisir

Chapitre 01 / 06
Rencontre avec Sélim

Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu deux passions, qui a priori n’ont pas de points communs, les voyages et… le sexe. J’ai un peu plus de 19 ans, et pour les voyages, il a fallu que j’attende ces derniers mois pour que passion rime avec réalité. Quant au sexe, si sept années de pension chez les Frères ne m’ont guère permis de m’éclater, j’ai tellement fantasmé que c’était du gâchis !


Fantasmes et intense pratique de la masturbation dans tous les endroits possibles n’ont fait qu’exacerber mon désir de partager mes brûlures, et rencontrer quelqu’un, afin d’aller plus loin dans la découverte des plaisirs. Pourquoi quelqu’un et pas quelqu’une ? On doit être plusieurs à se poser la question sur cette planète. Loterie !? Je ne vois pas de réponse simple. On regarde une fille dans la rue, et on ne la voit pas. Aucune émotion ne vient perturber le taux d’adrénaline. Et par contre, le seul fait de regarder certains garçons, et soudain, le rythme cardiaque s’accélère, la salive manque, les jambes deviennent flageolantes, et là, on réalise que quelque chose se passe.


Je dis certains garçons, et je devrais rajouter quelques garçons, car pour être franc, rares sont ceux qui bouleversent mon métabolisme. Et c’est peut-être là que ma soif innée de voyages percute avec ma sexualité. Les garçons typés exercent sur moi une grande fascination… enfin certains.


Sans doute le syndrome Lawrence d’Arabie !


Dans mes fantasmes les plus brûlants circulent jeunes Maghrébins et Asiatiques de mon âge. Tous ont en commun un teint plus mat que le mien, parfois une grande gentillesse dans les yeux parfois un regard farouche. Peu ont le look citadin. Mon style, c’est plutôt la marque de celui pour qui les choses n’ont pas forcément été simples dans la vie ! Oui, je crois qu’il y a un look pour cela. On me l’a dit pour moi, il n’y a pas longtemps.


De là à croire que je recherche sans cesse mon double, ou que je sois narcissique, il n’y a qu’un pas.

En attendant, beaucoup de choses ont commencé à bouger pour moi en juin de l’année dernière. D’abord j’ai eu 18 ans, et pour moi, cela a rimé avec affranchissement. Car du jour au lendemain, je n’ai plus eu de comptes à rendre à une administration assez bienveillante finalement, mais quelque peu tatillonne.


Ensuite j’ai eu mon bac, avec succès si cela vous intéresse, et en série littéraire. Voilà, c’est dit.

D’où ce vif intérêt pour l’écriture et la lecture. Et finalement, les hasards de la vie, ce que vous me permettrez de nommer pudiquement mon jardin secret, m’ont permis d’entrer en possession, à mon 18e anniversaire, d’une coquette somme d’argent, laquelle me permet depuis de vivre assez bien, d’être indépendant, et d’envisager l’avenir avec calme. J’ai décidé de m’octroyer une année de réflexion, avant de m’inscrire en fac de lettres. Oui, je sais pas où ça m’emmènera, mais c’est cela que j’ai envie d’essayer.


En l’espace d’un mois bien rempli, je me suis offert ce que je n’avais jamais eu : appartement et moto, bibliothèque et livres (certains plutôt coquins), chaîne hi-fi ainsi que mon poids en CDs, télévision et mon poids en DVDs, portable et autres gadgets qui me paraissent plutôt banals aujourd’hui. Comme quoi, on s’habitue ! Dans un premier temps, quelques rares copains sont venus chez moi, et puis le calme s’est installé. Et les rêves et les fantasmes sont revenus au galop, plus forts que jamais, je dois dire.

Vous l’ai-je dit, j’habite Lyon.


Le petit ronron de ma vie a commencé à bouger l’année passée à cette époque, un soir de juin. Il faisait une chaleur presque tropicale et je déambulais dans une rue étroite. Je suis passé devant un sex-shop. C’était pas la première fois, bien sûr, mais comme je suis maladivement timide, jamais je n’avais envisagé pousser la porte d’un tel lieu. Pourquoi l’ai-je fait ce jour-là ? Parce que j’étais dans un état second, parce que tous mes réflexes habituels de prudence et de réserve étaient totalement émoussés ! Parce que quelqu’un jouait depuis près de deux heures un rôle d’aimant sur moi, sur ma volonté, sur mes réflexes et incidemment sur cette bosse énorme au niveau de la braguette de mon jean, et enfin parce que ce quelqu’un venait d’y entrer quelques instants auparavant.


Deux heures plus tôt, mes yeux se sont posés sur ce garçon qui passait, et tout de suite, le message qu’ils ont reporté à mon cerveau a été fort positif. Taille moyenne, cheveux frisés assez courts et très noirs, allure générale, look, tout a immédiatement retenu mon attention. Habillé d’un jean plutôt ample pour sa fine taille et d’un ample tee-shirt rouge qui souligne son teint halé, de toute évidence, tout comme moi il se baladait sans but réel. Il passait d’un trottoir à l’autre, flânant devant les vitrines, la main droite négligemment posée à l’intérieur du pantalon, l’autre faisant le balancier le long du corps.

À un moment, il s’est assis près d’une fontaine, regardant partout et nulle part. Il y a beaucoup de fontaines dans le centre de Lyon, et lorsqu’il fait chaud, c’est un endroit calme et agréable pour venir se reposer et regarder les gens autour de soi.


En cette fin d’après-midi, on entendait couler l’eau de la bouche d’un lion de bronze et gazouiller les merles, tandis qu’une bande de gamins était en grande conversation.

Nos yeux se sont croisés, se sont attardés quelques brèves secondes les uns dans les autres, avec peut-être quelque chose d’un début de question dans le fond de l’iris ? Ou bien est-ce moi qui déjà m’imaginais des choses ? Une bosse déformait déjà mon jean, depuis que mon regard s’était scotché sur lui, sa démarche, sa dégaine, l’ondulation légère de ses fesses et… sur sa nonchalance.

Chaque fois que pareille réaction s’est produite chez moi, face à un garçon, le contexte dans lequel je vivais, la surveillance autour de moi, et plus que tout, la timidité de dire ou de faire quoi que ce soit, chaque fois donc, l’épisode s’était terminé sans que rien ne se produise, si ce n’est un flot de sperme envoyé plus tard vers le fond d’une cuvette de WC, dans l’intimité de la douche ou sur les cuisses d’un polochon bien docile.


Cette fois, mon cœur battait la chamade à cause de l’émotion énorme que faisait naître ce garçon, mes dents s’entrechoquaient les unes contre les autres et au fond de moi-même, une voix criait que les circonstances étaient différentes et qu’un nouvel espace de liberté s’était invité.


Au même instant une autre voix s’insurgeait :


« Non, tu ne peux pas le faire, va-t’en, ce garçon ne t’a même pas vu, il n’aime probablement pas les garçons, si tu tentes quoi que ce soit, au pire tu recevras une baffe, au mieux, tu auras la honte de ta vie, et ce devant tout le monde. »


J’en étais là avec mes voix, lorsque le garçon s’est levé et est reparti… et moi, immédiatement, je me suis levé à mon tour et je l’ai suivi.

La voix qui prodiguait ses conseils de fuite s’est éteinte, l’autre a jubilé… mais mes jambes et mes mâchoires n’ont pas arrêté de trembler pour autant. Purée, ai-je pensé, est-ce donc si dur de draguer ?

Je l’ai encore suivi pendant une bonne heure. À un moment nos regards se sont à nouveau croisés. Il devait être à sept ou huit mètres de moi. Dans le sien j’ai vu un peu de surprise. Dans le mien, je pense qu’il devait y avoir un certain mélange de désespoir, de honte et la crainte que mes intentions soient devinées… ou qu’elles ne le soient pas.

Ce nouvel échange n’a pas duré deux secondes. Il a continué à marcher sans but précis, avec moi sur ses talons. De temps en temps, un bref regard l’informait que j’étais toujours derrière lui. J’aurais réellement souffert s’il était venu vers moi. Peut-être aurais-je pris mes jambes à mon cou, quitte à me maudire après de mon manque de courage. Mais je crois que ni lui ni moi n’étions préparés pour une rencontre aussi directe.


Je ne vous dis pas le nouvel échange inamical de mes anges-gardiens, lorsqu’il a disparu dans ce sex-shop de la rue Lanterne ! Le plus déluré a heureusement gagné.


Je n’en mène pas large en entrant chez Satan !

Je ressortirais immédiatement, s’il n’y avait ce garçon qui dévore goulûment mes neurones, et qui, les deux mains dans les poches, avec une apparente décontraction que je lui envie, fait semblant d’être intéressé par les livres et cassettes qui remplissent les étagères.

À ma grande surprise, je reste !

Je crois que l’ange mauvais a dû, une fois de plus, avoir raison de celui qui m’a guidé toutes ces dernières années… C’est mauvais, mais je crois que j’y prends plaisir.

Nous ne sommes que trois personnes dans la boutique. Il y a ce garçon, le vendeur derrière sa caisse, et moi.

Le vendeur, un Asiatique d’une quarantaine d’années, vient immédiatement au secours de mon regard désespéré :



Que dois-je dire ? Que dois-je faire ? L’autre va m’entendre…



Avant que j’ai pu prononcer une nouvelle connerie, devinant ma gêne, il vient aussitôt à mon aide :



Il désigne une centaine de cassettes sur un présentoir.

Je jette un œil vers l’endroit où se trouve le garçon. Il s’est rapproché et n’en perd pas une miette, tout en feignant d’être totalement plongé dans la découverte des revues qui sont devant lui.



Que dois-je faire ? Dans quoi est-ce que je m’engage ?


Une fois de plus, l’ange malin prend le relais :



Je commence à sortir la monnaie de ma poche d’une main plus que tremblante. Le vendeur me dit alors :



Je suis tellement mal à l’aise qu’il pourrait me refiler cinq revues sans que je trouve à redire.



Mes genoux jouent les castagnettes pendant qu’il rend la monnaie.



En gros amuses-toi bien, je veux bien être gentil, mais je vais pas non plus te la tenir !!!

Au moment où je me dirige vers l’escalier, le garçon aux cheveux bruns se tourne vers moi, et je vois un sourire mi-sympa, mi-moqueur qui allume la beauté de son visage.

C’est la première fois que je le vois de près.

Je pense qu’il vient d’Algérie ou du Maroc, peut-être de Tunisie, enfin du Sud, c’est sûr ! Ses yeux sont d’un étonnant bleu pâle. Son visage possède le hâle de celui qui passe plus de temps à l’extérieur, et le plus souvent au soleil. On devine un corps musclé sous les vêtements. Ce qui me séduit le plus, c’est ce côté sauvage qui émane de ses traits.

Trop intimidé pour dire ou tenter quoi que ce soit, surtout en présence du vendeur, je baisse les yeux et choisis l’escalier montant. C’est étroit et sommaire, mais je devine que quand on vient ici, ce n’est pas pour admirer le style des escaliers.

Je pénètre dans un couloir qui dessert une dizaine de cabines d’où se dégage un faible halo de lumière. J’attends trente secondes que mes yeux se soient habitués à l’obscurité, puis j’avance timidement, à la découverte des lieux.

Lorsque j’arrive près de la première cabine occupée, celle-ci s’ouvre à mon approche, la tête d’un homme en sort, me regarde intensément puis me dit à voix basse :



Je jette un œil dans la cabine qu’il ouvre tout en grand et là… stupeur, il y a une femme presque nue qui tourne les yeux vers moi. Elle porte pour tous vêtements un soutif et un string, et au bout de sa main posée sur son sexe, son index va-et-vient sans équivoque.

Je suis tellement étonné par le spectacle que je dois vraiment avoir l’air de la poule qui vient de trouver une fourchette comme on dit… Le type qui doit avoir une bonne quarantaine d’années dit alors :



Et franchement paniqué, je rebrousse chemin immédiatement.

De retour en bas de l’escalier, je m’arrête un instant pour reprendre mes esprits et mon souffle.

L’ange du bien me presse de sortir… son collègue malin se fout de ma gueule et me rappelle pourquoi je suis rentré dans cet endroit. Un bref coup d’œil dans la salle où se trouve le vendeur, me montre celui-ci de dos, en train de ranger des trucs. Point de garçon. Où es-tu, merde ?? Un peu déçu, je descends vers le sous-sol.


De nouveau une dizaine de cabines. Une seule est fermée.

Loterie. Est-ce lui, ou bien quelque vieux lubrique en manque de chair fraîche ?

Qu’est-ce que j’ai à perdre ?

Je m’installe dans celle d’à côté.

Je peux pas vous dire ce que mon cœur bat rapidement. J’ai l’impression de franchir une frontière.

Je ferme immédiatement le verrou de la porte.

À l’intérieur un mélange d’odeur de désinfectant et de javel.

Tout mon corps tremble.

Je regarde pétrifié l’écran inanimé qui se trouve devant moi, seule source de lumière dans cette cabine. Il faut que je me calme. De nouveau mes yeux commencent à s’habituer à l’obscurité.

Au bout d’un moment, je distingue deux fentes rectangulaires, de quinze centimètres sur quarante, en bas à droite sur le mur. Je suis donc dans une cabine communicante. J’en arrêterais presque de respirer, à l’idée que quelqu’un, en ce moment, me dévisage peut-être…

Derrière les fentes, une forme qui bouge. Je n’y vois pas encore assez pour distinguer ce qu’est cette forme…

Que dois-je faire ?

Respire encore un peu, me suggère l’ange malin. Son collègue n’ose même plus parler tant il doit se trouver offusqué d’être retenu prisonnier dans cet endroit, alors que les seules prisons qu’il a connues jusque là… c’étaient les confessionnaux !


Le plus dur est fait, me dis-je. Et puis, je ne risque rien, le verrou est fermé !

J’aperçois enfin la fente dans laquelle je dois introduire le jeton que m’a remis le vendeur.

Je l’introduis et commence à jeter un œil distrait sur le film homo qui est projeté, et dont je n’ai rien à foutre, soyons franc, parce que l’essentiel de mon attention est concentrée vers la fente la plus à droite où je distingue de nouveau quelque mouvement.

Aucun bruit ne vient de la cabine d’à côté. Sans doute tout comme moi n’a-t-il pas mis le son.


J’ai dû hériter d’une nature tout de même impulsive, car soudain, je décide de me jeter à l’eau.

Dans un silence de dortoir, comme si j’avais peur de déranger ou d’attirer l’attention, j’entreprends de me déshabiller.

De l’autre côté, mes oreilles en alerte surprennent un souffle dont le rythme s’accélère.

J’enlève mon tee-shirt, puis mon pantalon… et enfin mon slip.

J’accroche le tout à un crochet sur la porte. Je suis entièrement nu.

Je suis toujours face à l’écran où deux jeunes marins soviétiques s’embrassent avec fougue. Ma main se pose sur mon sexe.


Que dire de mon sexe ?

Il n’est pas énorme.

Ce n’est pas une bête de concours.

Rien à voir avec certains sexes de Noirs comme j’en ai vu sur certains DVDs gays que j’ai achetés.

Par contre, lorsque je suis excité, mon sexe, dont la base est forte, est aussi dur qu’un bout de bois ! Davantage même, je crois ! Et la seule façon de venir à bout de mon érection… c’est d’éjaculer. Sinon rien à faire.

La honte que j’ai pu me taper parfois à la piscine, ou en classe de gym !!!


Je commence par me branler tout doucement, peut-être pour ne pas faire de bruit, je ne sais pas, ou pour ne pas effrayer ce regard que je devine posé sur moi, et que je n’ose pas encore croiser.

Je réalise que celui qui est à côté est au moins aussi réservé que moi, et j’espère qu’il s’agit bien du garçon suivi dans la rue.

Avec courage, je me tourne vers la fente, offrant ainsi tout mon corps de face à la fente !

Mes yeux se portent plus directement sur la fente, et… Oh bonheur, je reconnais le jean du garçon.

Celui-ci est tombé sur les chaussures, et je devine son corps accroupi près de la fente et le va-et-vient qu’il donne à son sexe en même temps qu’il m’observe.

Je commence à me relaxer de plus en plus.

Aucun mot n’a toujours pas été échangé entre nous.

Je me tourne de l’autre côté, lui laissant voir mes fesses.

Qu’il ne cherche pas, je n’ai pas de poils, si ce n’est près de l’anus et de la queue.

Pendant longtemps cela a fait partie de mes complexes, puis je me suis habitué.

Complètement libéré cette fois, je commence à me montrer en spectacle pour son seul plaisir.

N’y tenant plus, j’approche mon sexe près de la fente, et le laisse ainsi dix secondes.

Dix secondes pendant lesquelles rien ne se passe.

Puis une main vient de poser sur mon sexe, commence à l’effleurer d’abord, puis à le caresser, comme pour tester mes réactions, et enfin à le prendre à pleine main.

Je ne vous dis pas le choc électrique que je ressens au contact de cette main.

Ça y est, me dis-je, on arrive, on y est !

La main entreprend un lent mouvement de va-et-vient, comme si elle avait peur que trop de rapidité puisse m’effrayer et gâcher cet instant magique.

Je me rapproche le plus possible de la fente. Mon sexe est complètement introduit dans l’autre cabine. Je ne vois plus rien que le mur devant moi, mais la main caresse toujours délicatement ma queue.


J’écarte un petit peu les jambes, afin de lui permettre une plus grande liberté de mouvement et… la main vient explorer mes boules, la naissance de mon sexe, mes cuisses… puis très délicatement, un doigt vient se poser sur mon anus. Il n’y reste pas, et la main revient sur le bout de mon sexe. J’ai l’impression que ma queue va éclater tellement elle est gonflée. Je me laisse caresser pendant de longues minutes. Ma respiration s’accélère. Puis ma main vient caresser la sienne, puis lui la serrer. Il répond à ma poignée par une pression rapide, suivie d’une nouvelle pression qui tire délicatement ma main vers le bas.

Je m’accroupis alors près de la fente, et nos deux visages sont enfin face à face, à vingt centimètres l’un de l’autre.

Sans qu’un mot ne soit prononcé, nos lèvres viennent spontanément se toucher.

Je me recule pour mieux l’observer. Sans dire un mot nous nous regardons l’un l’autre, à quatre pattes, nos mains toujours unies.

Il accentue un petit peu la pression et me dit :



Ce sont les premiers mots qui sortent de sa bouche. Il les a dits à voix presque haute. Elle est belle sa voix, peut-être un peu rocailleuse, avec un rien d’accent.



Nos mains se séparent. J’ôte le verrou de ma cabine. L’instant d’après il est devant moi. Il pénètre dans la cabine. Je referme le verrou. Il passe une main sur ma poitrine et descend sur mon sexe.



J’aime bien le son de sa voix.



J’entreprends d’enlever son tee-shirt. Comme je l’avais deviné, son corps est fait de muscles durs. Il ne doit pas avoir une once de graisse. Ses pectoraux sont comme une corde de tambour, et se terminent par des petits bouts bien fermes. Avant de m’attaquer à son pantalon, je laisse mes mains découvrir en glissant sur sa peau. Aucun poil là non plus. Nos bouches se retrouvent de nouveau. Cette fois, nos langues font connaissance pendant que je me plaque contre lui.



Mes doigts tâtonnent vers le bouton de la ceinture de son jean. Je l’ouvre. La braguette étant déjà ouverte, le large jean commence tout de suite sa chute vers les pieds. Il ne porte rien dessous.

Il l’enlève complètement, ainsi que ses mocassins et pousse négligemment le tout du pied vers un coin de la petite pièce.



Son sexe circoncis se dresse bandé devant moi. Ma main s’y porte dessus pour le caresser. J’ai comme un choc d’avoir ce sexe bien dur dans le creux de ma main.

À cet instant précis, bon nombre des fantasmes de mes nuits de pension sont en train de devenir réalité. Le plus beau des garçons dont je pouvais rêver est nu devant moi, nos sexes se touchent. Sélim est légèrement plus grand que moi. Il fait très chaud dans la cabine, et nos corps ruissellent de transpiration, mais peu nous importe.



Mes mains se portent sur ses fesses qui sont tout aussi musclées



Il dit tout ça normalement en branlant mon sexe dans sa main, et j’avoue que j’ai de la peine à le comprendre.



Là, il me paume un peu, mais je suis trop excité pour le suivre dans ce genre de discussions.

Je m’agenouille par terre, et avale son sexe dans ma bouche. J’ai vu ça dans les films, et j’ai toujours eu envie de le faire.



Je sors de la poche de mon jean les capotes et le tube. Sélim prend le tout et enlève le bouchon :



Il enduit son doigt de gel, me fait tourner face au mur de la cabine, et je sens aussitôt son doigt qui commence à caresser mon anus. Son sexe vient buter sur le haut de mes fesses, rappelant son érection. De l’autre main, il s’est saisi de mon sexe, et de nouveau, le branle gentiment, pendant qu’il m’embrasse dans le cou et dans l’oreille, en me disant des petits mots tantôt en français, tantôt en arabe, qui le font sourire, et qui m’excitent follement. Son doigt est maintenant complètement en moi, et il lui imprime de doux mais fermes mouvements circulaires, comme s’il voulait m’élargir le trou du cul. Il sort le doigt, se remet du gel, et introduit deux doigts à la fois dans mon trou.

C’est vraiment excitant, et je le lui dis.



Sa caresse dure, dure… Devant nous, l’écran est à nouveau noir… Les marins soviétiques ont arrêté depuis longtemps de s’activer, frustrés qu’ils étaient sans doute qu’on ne leur accorde aucune attention…



J’obéis docilement à ses ordres. Je suis tellement excité, et j’ai tellement envie de sentir sa bite aller et venir en moi. Sa queue, elle est moins grosse que la mienne, mais j’ai l’impression qu’elle est plus longue.



Je me redresse et me retourne comme je peux dans l’espace restreint où nous sommes, et le regarde déchirer l’emballage, sortir la capote, et se l’enfiler sur la queue en le déroulant. Ce faisant il me regarde en riant et me dit :



Je suis un peu surpris par sa façon de parler, mais je commence à m’y faire. Je lui réponds aussi sec :



Je me retourne et me cambre le plus que je peux. Son sexe trouve tout de suite mon anus et commence à le pénétrer de un ou deux centimètres, sans essayer de forcer le passage. Il continue la caresse pendant un petit moment, et ce n’est pas douloureux du tout. Au contraire j’éprouve une énorme excitation et je me dis que si je ne contrôle pas, je vais éjaculer trop vite.

Alors, je force très fort sur le cul, comme si je voulais chier ! Quand je fais ça, ça retarde toujours l’éjaculation… Dans ce cas, ça a aussi l’effet de détendre mes muscles du cul, et de laisser un boulevard au sexe de Sélim. Et presque aussitôt, Sélim qui a senti la détente, enfonce son sexe jusqu’à la garde. Cela fait mal un peu mais en même temps, le sexe de Sélim qui commence à aller et venir me donne un plaisir fou.



Sélim continue à me limer pendant plusieurs minutes. Puis sa respiration s’accélère, le rythme de ses coups aussi, puis d’un coup il s’arrête.



Il me montre le rectangle de communication de la cabine avec son doigt où l’on distingue un sexe énorme que son propriétaire a passé à travers, et qui nous observe tout tendu.



Et dès que les coups de boutoirs de Sélim ont repris, je prends le sexe anonyme dans la main. Il est énorme. Je commence à le masturber, et j’entends un râle de satisfaction en provenance de la cabine voisine.

Sélim accélère de nouveau ses va-et-vient, et je l’entends râler dans mon oreille. Il me dit des choses en arabe que je ne comprends pas, et il accélère encore, jusqu’au moment où tout son corps vient épouser le mien. Il prend fermement ma taille avec ses mains, et s’y accroche à me faire mal et je sens tous les muscles de son corps tendu à l’extrême.

Je sens son piston aller et venir dans mon cul, et chaque fois le plaisir devient encore plus violent pour moi aussi !

Au moment où il éjacule, c’est comme si une décharge électrique parcourait tout le corps de Sélim. Tout son corps se met à trembler, et j’ai l’impression d’avoir un animal sauvage avec moi. Un long râle s’échappe de sa bouche, qu’il ponctue en enfonçant sa bite au plus profond de mon cul, comme s’il voulait rentrer en moi.

Presque au même instant, un autre râle provient de la cabine voisine, suivie immédiatement par un jet de sperme de la queue que je suis en train de branler. Le sperme vient inonder ma cuisse ainsi que celle de Sélim. Je lâche le sexe, qui disparaît aussitôt, tandis que Sélim dit quelque chose en arabe, qui indique qu’il n’est pas trop content.

Sélim se retire d’un coup, et s’adosse contre la paroi de la cabine.



Et un sourire vient illuminer le visage de Sélim, lorsqu’il dit ces mots.

Il m’embrasse gentiment sur l’épaule. Je lui fais un petit baiser sur la bouche. Il a l’air surpris, mais il ne dit rien.

J’ai l’impression que sa réserve macho de tout à l’heure, sur le fait qu’il n’y avait que lui qui niquait, est un peu en train de fondre. D’ici ce soir, j’ai bon espoir de changer son état d’esprit.

Quelques instants plus tard, en quittant la cabine, après nous être sommairement essuyés avec un kleenex, et nous être habillés, nous croisons dans le couloir un jeune homme de notre âge, aux cheveux très noirs, et de type asiatique. Sélim est déjà parti devant. Le garçon attend que je sois plus près de lui et me dit à voix basse :



Drôle d’endroit pour bosser. Le passage est très étroit, et en passant, je mets ma main sur sa braguette. Il sourit et avance sa bouche que j’embrasse délicatement.



Près de la porte d’entrée, Sélim m’attend. J’ai une fringale de tout, là juste maintenant !!!



À suivre


Mario