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n° 04699Fiche technique19087 caractères19087
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Temps de lecture estimé : 15 mn
09/08/02
corrigé 12/11/10
Résumé:  En sortant du sex-shop, Sélim et Jean vont dans l'appartement de ce dernier.
Critères:  #gay hh hmast intermast fellation préservati hdanus hsodo
Auteur : Mario            Envoi mini-message

Série : La découverte du plaisir

Chapitre 02 / 06
Rencontre avec Sélim (2)

… Dans la rue, Sélim me demande en rigolant :



Un qui ne sera pas dur à retrouver, le moment venu, me dis-je intérieurement. Cinq minutes plus tard nous arrivons à la porte de mon appartement.



Sélim est presque intimidé en rentrant dans l’appartement. Il s’arrête devant les posters encadrés que j’ai accrochés au mur, va vers le salon, jette un coup d’œil circulaire, se dirige jusqu’à la fenêtre qui donne sur la Saône.



Qu’est-ce que je vais lui répondre ? Un restant de méfiance me reste collé au cerveau, et je préfère arranger la vérité. De toutes façons, ça ne le tachera pas !!!



Il me plaît de plus en plus avec son côté mec du désert qui débarque dans la grande ville. Je lui explique. Je commence par lui faire visiter les trois autres pièces de l’appartement, puis on se retrouve dans le salon. Je mets un CD de Sinsemilia… qu’il ne connaît pas.



Quel drôle de mec ! Va pour le whisky ! Tant qu’à faire je lui sers un grand verre bien tassé, tandis que je me prends un Coca dans la cuisine. Je pose les deux verres sur la table du salon, et il m’oblige à rajouter une brave rasade de whisky dans mon propre verre.



On part dans un fou rire qu’on arrive pas à stopper. Quand Sélim rit, on a l’impression de voir ces publicités dans les agences, sur les circuits au Maroc ou en Tunisie. Je suis vraiment content de l’avoir rencontré. Il m’explique que ses parents sont morts et qu’il vit avec son frère aîné dans un petit logement à Casablanca. C’est pas la fortune, m’avoue-t-il. Tous deux se défendent comme ils peuvent pour survivre. Lui en faisant le maçon avec un cousin, son frère en faisant le guide touristique.


En causant, nos mains se sont posées sur nos genoux respectifs, et nous avons commencé à nous caresser à travers l’étoffe du pantalon. Nos deux sexes sont bandés à l’extrême. Le sien est aussi dur qu’un bout de bois.



Il en est sur le cul, le Sélim, qu’on puisse lui filer comme ça des vêtements. À nouveau son regard venu des sables se pose sur moi avec ce mélange de fureur, de sauvagerie et de naïveté.



Puis un instant plus tard, il me regarde intensément, sa bouche s’ouvre, il veut dire quelque chose qui n’arrive pas à sortir.



En disant cela, il s’est approché de moi. Nos bouches sont l’une en face de l’autre .Je commence le premier à déposer un gentil baiser sur ses lèvres, qui ont un goût de sel… Puis d’un coup, avec une sauvagerie inattendue, Sélim me saisit dans ses bras, me repousse sans ménagement en arrière et me précipite violemment sur le canapé… qui heureusement se trouve juste derrière… puis il me roule un patin forcené, en forçant sa langue dans ma bouche, et en me mordant jusqu’au sang. J’ai l’impression que l’alcool a réveillé le félin, l’animal sauvage qui est en lui, et qu’il me voit à peine.



C’est vraiment plus le même Sélim qui s’active violemment sur moi. Il a presque commencé le travail à travers le pantalon. Je sens très fort son sexe bandé se frotter sur mon propre pantalon, et agir comme s’il me pénétrait. La situation, après m’avoir un peu fait peur m’excite énormément.



Je ne sais pas vraiment s’il m’a entendu. Nous basculons sur le tapis, ou plutôt il me culbute sans ménagement sur le tapis… et m’arrache les habits en même temps qu’il enlève rapidement les siens. Pantalons, tee-shirts et chaussures volent à travers la pièce. Moins d’une minute plus tard nous sommes entièrement nus, enlacés l’un à l’autre, lui m’écrasant de son poids et paralysant de sa force ma liberté de mouvement. Nos bouches et nos corps serrés l’un contre l’autre… à se faire mal.



Je cours chercher une capote, reviens vers lui, lui l’enfile rapidement moi-même (qu’est-ce que c’est excitant d’enfiler une capote sur un autre sexe que le sien !!!) , j’ai à peine terminé mon boulot, qu’il me retourne sans ménagement comme une crêpe, avec une force que je n’aurais pas soupçonnée et qui me ravit. Il a vraiment changé, Sélim, sous l’effet du whisky. Adieu gentillesse et câlins. C’est une bête sauvage que j’ai devant moi.


Je n’ai pas le temps de penser davantage, que soudain son dard en rut vient me s’enfoncer en moi, violemment… et jusqu’à la garde… d’un seul grand coup bien sec… puis il se met à pistonner son sexe avec force et violence dans mon anus en prononçant des mots et des bouts de phrases inintelligibles… Il me lime avec sauvagerie, en forçant d’une poigne de fer le haut de mon corps à s’arque-bouter pour que la pénétration soit meilleure. Je ne suis plus qu’un jouet à sa disposition… Mais que c’est bon ! Chaque fois que son sexe vient toucher le bout de mon cul, j’ai l’impression de prendre une décharge électrique de plaisir. Son sexe doit être branché sur le 220V !!! Je bande tellement, et ai tellement de plaisir, que je sens bien que je vais soit éjaculer, soit tomber dans les pommes.


Au bout de deux minutes à peine, sa respiration devient encore plus rapide en même temps que son rythme pour m’enculer accélère ! Puis ses doigts s’agrippent encore plus fermement à mes côtés, et au même instant où, sans plus aucun contrôle sur moi, j’éjacule sur le parquet, en criant mon plaisir, Sélim hurle encore plus fort avec un cri de bête, un orgasme puissant… en vibrant de tout son corps… de tous ses muscles… comme s’il avait une crise de tétanie ou d’épilepsie… ses mains me torturant sans ménagement.


Pendant quelques instants, on entend plus que nos râles dans le salon, puis Sélim s’écroule enfin sur moi, comme une bête blessée… Ni l’un ni l’autre ne disons rien… Nos respirations retrouvent enfin petit à petit un rythme plus normal, nos corps restant toujours emmêlés… et dans cette position… nous plongeons l’un et l’autre dans un sommeil de plomb.


Lorsque je me réveille, je constate que la nuit est tombée. Peut-être depuis longtemps. Sélim est toujours lové sur moi, et sa respiration régulière m’indique qu’il dort profondément. Je me dégage délicatement. Il grogne mais reste endormi. Je vais à la cuisine, et vois sur la pendule murale qu’il est 11h30. Ça doit bien faire quatre heures que nous dormons. J’ai le gosier complètement sec. Les verres de whisky bus dans la soirée me reviennent en mémoire. J’ouvre le robinet et bois une longue rasade de la bonne eau du Rhône. Je laisse l’eau froide couler sur mon visage et mes cheveux, et me frotte vigoureusement la tête et les yeux, pour essayer de retrouver un peu de lucidité.


Il m’en est arrivé des choses ces douze dernières heures !!! Incroyable ! Mes yeux se tournent vers le corps magnifique et endormi de Sélim ! Non, je n’ai pas rêvé. Je me suis fait… niquer… comme il dit, par un bel étalon arabe. Je crois que j’en avais beaucoup rêvé, et finalement c’est arrivé. Je suis content que ce soit avec ce Sélim que je ne connais qu’à peine, et qui, j’ai l’impression, a vraiment pété les plombs tout à l’heure. Je rebois un coup de flotte, et me dirige silencieusement vers la salle de bains. Je me sens sale. Je déteste être sale. J’adore me doucher. J’adore la caresse de l’eau sur ma peau. En pension, j’étais le meilleur client des douches. Certains ne l’utilisait qu’une fois par semaine… quant à moi, c’était plus souvent deux fois par jour. Lorsque je me douche, après m’être savonné, shampooiné et rincé, je laisse l’eau tiède, et parfois froide glisser sur moi, et je laisse le jet venir exciter le gland de mon sexe. Celui-ci réagit toujours à cette caresse, et invariablement, je me masturbe d’une main, ou de deux doigts, pendant que le jet vient onduler sur la zone sensible.


Tout de suite, là, j’ai vraiment envie de me réveiller avant toute chose, et je laisse longtemps couler l’eau sur ma tête pour retrouver mes esprits. Je rêvasse béatement à ce qui m’est arrivé ces dernières heures, lorsque, soudain, le rideau que j’avais tiré pour éviter d’en mettre partout, est tiré avec violence, et je pousse un cri de frayeur.



Il a surgi comme un diable de sa boîte et je pousse un vrai cri de frayeur. Pour le coup le jet d’eau que je ne contrôle plus vient l’arroser un bon coup, et rigolant à mon tour, je continue à l’arroser. Le calme revient enfin, une grande flaque plus loin.



Peu après, on se retrouve tous les deux dans la cabine de douche. Il me tourne le dos et… je le savonne. Sélim est presque imberbe, son corps est mince et bronzé… et tout en muscles… ses jambes sont immenses et ses fesses que je caresse avec un réel plaisir sont aussi fermes que ses biceps.



Je prends un gant de crin et me mets à lui astiquer le dos.



Son dos est déjà tout rouge et j’ai peur de lui faire mal.



Il parle avec cet accent traînant sur certaines syllabes qu’ont les arabes. Mais chez lui, c’est même différent, ça chante. J’ai le désert dans la maison.



En fait, ça fait déjà quelques temps que je voudrais m’en payer une de djellaba. Une bleue, comme on voit dans certains documentaires ou photos sur les touaregs. Je nous imagine tous les deux sous une tente, tous les deux en djellabas bleues, par une chaleur tropicale, et lui me pénétrant, après avoir bu un thé à la menthe.



Il commence d’abord par me savonner, avec sa main et un gant de toilette, puis s’emparant à son tour du gant de crin, entreprend de me récurer.



Il me frotte comme une bête, et ça fait vraiment mal.



Il s’est rapproché de moi, et je sens le bout de son sexe bandé qui vient me toucher les fesses.



Et disant cela, son sexe se rapproche de plus en plus dangereusement de mon trou du cul. Je me retourne vers lui, histoire de le calmer un peu.



Qu’est-ce que je peux faire moi ? Et puis non, je n’arrive pas à lui en vouloir ! C’est comme ça ! J’aime mieux l’avoir avec moi à me faire l’amour dans toutes les positions possibles, et… avec sa violence naturelle… que de ne pas l’avoir du tout ! Sa main s’est enroulée autour de mon sexe qui est bandé au maximum, et il se met à me branler gentiment, ses yeux plongés dans les miens.



Sans rien dire, il continue à me branler et à me regarder. J’ai l’impression que ça gamberge dans sa tête. Il a envie de me faire plaisir, mais ça a pas l’air d’être évident pour lui de faire le pas… L’instant se prolonge… Mon plaisir monte de plus en plus…



Je lui obéis, et replonge mes yeux dans les siens. Nous sommes là tous les deux, dans le plus grand des silences, à nous dévisager, nus, tous mouillés ! Mes yeux demandent, les siens sont inquiets ! Une minute entière s’écoule ! Que va-t-il se passer ? Il est tellement imprévisible !!! Va-t-il me filer une beigne ?


C’est lui qui rompt le charme en venant délicatement m’embrasser. Sa langue vient explorer le fond de ma bouche, puis me lécher le visage, puis les gouttes d’eau qui perlent sur mon cou. Il descend ensuite doucement, tout doucement vers le bout d’un de mes seins… vient le titiller jusqu’à ce que celui-ci deviennent dur… puis il passe à l’autre bout de sein, et lui inflige le même bonheur… Comme c’est excitant… Quel plaisir bizarre procure une langue qui passe une longue minute sur un bout de sein… je ne connaissais pas ce nouveau plaisir… Que c’est bon… Cela me donne une chair de poule terrible qui rajoute à l’excitation !


Les mains de Sélim viennent se poser sur mes épaules, les caresser, puis descendent lentement le long de mon corps, pour finir l’une sur mon trou du cul, l’autre sur mon sexe. Sélim se met alors à genoux et entreprend de me lécher les cuisses, puis l’aine, ensuite les boules, et le bout de sa langue tendue et dure vient enfin mourir sur mon membre. C’est magique… mon cœur bat la chamade… ce garçon va me tuer de plaisir ! Il relève la tête en souriant et me dit :



Puis, sans attendre de réponse de ma part, comme il voit mes yeux dans le cirage, il avale d’un coup toute la longueur de mon sexe, et je sens ses dents qui viennent mordiller juste ce qu’il faut l’endroit où l’effet est le plus intense.



Sélim introduit alors un doigt dans mon anus, et se met à fourrager dans mon anus comme s’il voulait l’agrandir. Ça me fait un effet terrible… je ne me contrôle plus trop… Dans un ultime effort pour me contrôler, je retarde mon plaisir en me forçant à me décontracter, en respirant fort, et en poussant comme si je voulais chier… les sphincters s’ouvrent complètement et… rendent le doigt magique de Sélim encore plus libre… il décrit de grandes boucles dans mon cul…


Bon sang que c’est bon… pourquoi n’ai-je pas connu un plaisir aussi intense avant ???!!! Quel temps perdu… aaaah… Au moment où je sens le plaisir s ’envoler au-delà de mes capacités de résistance, et où je réalise que je vais tout lâcher, mes fesses commencent à se tortiller de façon incontrôlée… Et d’un coup, un plaisir immense m’envahit… C’est comme un flash, comme une lumière, comme un court-circuit surtout… Aaaah, c’est trop intense…


Mon sexe cherche désespérément à quitter le piège de la bouche de Sélim… pour que mon esprit reste le mien… aaah je deviens fou… arrête, Sélim… Mais Sélim ne veut pas que je m’échappe… il veut boire mon sperme jusqu’aux neurones… Il m’a coincé de ses bras puissants contre le coin de la cabine de douche, et utilise toute sa force pour garder mon sexe prisonnier, en continuant à aspirer encore plus vite encore plus fort la jute qui jaillit de mon membre… Au bout d’un instant, c’est vraiment trop fort, je me tortille dans tous les sens, et perds complètement les pédales. Dans un ultime réflexe de dégagement je me mets à taper sur le dos et la tête de Sélim, qui enfin libère mon sexe…


Je suis dans état second… mes yeux sont dans le vague… Je ne peux plus parler… mes genoux me lâchent… je me laisse glisser assis sur les carrelages qui entourent la douche… Je me sens presque partir… Sélim me regarde, mi-fier, mi-rigolard…



Je m’en fous de l’immeuble, Sélim, je suis aux portes de l’enfer… ou du paradis…


À suivre.


Mario.