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Temps de lecture estimé : 20 mn
13/08/02
Résumé:  Pour Fred, c'est la dernière marche : il faut devenir Président de la République !
Critères:  fh fagée fdomine chantage revede noculotte intermast fellation cunnilingu pénétratio humour
Auteur : Fred 3  (Garçon blasé et cynique)

Série : Je serai Président

Chapitre 09 / 10
La Route de l'Elysée

Résumé : Fred décide de gravir les échelons du pouvoir pour séduire les plus belles femmes du monde. Il accède au poste de Premier Ministre à la faveur de circonstances troubles, grâce à sa personnalité au-dessus des partis…


« Les femmes pensent à l’amour, les hommes aux galons, ou à quelque chose de ce genre. » (Charles de Gaulle)


1. Candidature difficile.



Pourquoi suis-je le seul qui n’aie pas l’air surpris ? Peut-être parce qu’à jouer l’équilibriste entre les uns et les autres pendant trois longs mois, j’ai appris la résignation. Autour de moi, mes ministres ont l’air catastrophés. Bah ! Je ne peux pas le dire haut et fort, mais à mon avis l’Assemblée Nationale n’a que trop attendu pour censurer mon cabinet. Cette Union Nationale à laquelle seuls les idéalistes ont pu croire n’a pu faire illusion plus de quelques semaines.


Et, pour une fois, les Députés ont placé l’intérêt général au-delà de leurs avantages particuliers. Ce vote signifie la chute du gouvernement bien sûr, mais aussi la démission obligatoire d’un Président affaibli par son demi-échec de la dissolution, et de ce fait nue nouvelle dissolution… Les Français vont être convoqués aux urnes pour désigner le premier d’entre eux. L’agitation qui envahit l’hémicycle montre clairement que tous ont compris l’imminence de la bataille.


Pour la première fois, le Conseil National du parti me semble sérieux. Pour la première fois, les débris qui le composent manifestent une résolution inébranlable. Pour la première fois, chacun a compris que le combat qui va avoir lieu ici engage le futur du pays et de la population. Les moins âgés ont sur le visage l’excitation des spectateurs d’une rencontre de boxe. Et à peu de chose près, c’est ce à quoi ils vont avoir droit. Le titre en jeu : l’investiture du parti dans la prochaine élection. Les postulants ne se feront pas de cadeaux. Justement, les voici qui entrent. D’un côté, Nathalie est en tailleur blanc immaculé, ses yeux luisent comme des joyaux. De l’autre côté, hé bien je suis prêt à renvoyer cette perverse dans les cordes, mais le stress me fait transpirer et colle ma chemise sur mon torse. Je m’assieds face à ma contradictrice. Le match peut commencer, il y a 40 jurés à convaincre. Honneur aux dames, c’est Nathalie qui engage :



Une éblouissante salope ! Evidemment elle ne pense pas un mot de ce qu’elle vient de dire : ce serait plutôt le genre à m’envoyer représenter la République dans des territoires paradisiaques comme Saint-Pierre-et-Miquelon ou la Terre Adélie… Quant à la franche affection, elle prendrait volontiers la forme de deux balles dans la tête ! Mais bon, ce n’est pas trop ce que je crains. Niveau argumentaire, je suis au-dessus d’elle et elle le sait. Mais l’essentiel n’est pas là. Ceux qui vont nous désigner ont, dans leur majorité, déjà arrêté leur avis. Mais entre Nathalie et moi, c’est un long affrontement qu’il s’agit de régler définitivement, ici et maintenant. Ça y est, elle a fini. Un beau discours, assez bien senti. Je sens que je devrais pouvoir faire mieux.



Crac ! Ce que je redoutais vient de se produire. Profitant de la nappe tricolore qui recouvre la table des débats, cette traînée a enlevé sa chaussure et promène son pied entre mes jambes. En plein dans mon réquisitoire, l’effet est saisissant : j’en bafouille pendant deux ou trois secondes. Elle prend en plus son air de salope en rut, la tête légèrement baissée pour permettre à ses yeux de se relever vers moi. Pour faire bonne mesure, elle se mordille aussi les lèvres ou bien elle passe sa langue dessus. Un petit sourire vicieux illumine sa face lorsqu’elle sent quelque chose de dur dans mon entrejambe.


Seulement, ce sourire devient grimace, puis rictus au moment où elle réalise que ses orteils ne massent pas ce qu’elle espérait… En deux secondes, la satisfaction a changé de camp. Dommage pour toi, Nathalie ! Certes, elle m’a filé une trique d’enfer, mais ça n’ira pas plus loin. En effet, un de mes amis m’a prêté l’instrument adéquat : une coquille d’escrimeur, qui me gêne un peu mais qui me protège de ses attaques vicieuses. Mais c’est une pro, et il ne lui faut pas longtemps pour se recomposer une expression attentive. À la fin de mon discours, des murmures courent dans la salle, présageant une issue incertaine.


Et en effet, c’est serré. Il faut croire que Nathalie et moi avons la même influence au sein du parti. Le Conseil se partage à part égale. C’est donc au à son président que revient le rôle de départiteur. Je suis foutu ! Nathalie couche avec lui pour rester dans ses bonnes grâces… Je me suis d’ailleurs souvent demandé comment ils faisaient… C’est vrai, à 85 ans, ça ne se suce plus, ça se mâche ! Comme prévu, le président tranche pour elle. Nathalie devient la candidate officielle du mouvement. Je me retrouve le bec dans l’eau. À contrecœur, je la congratule et je me dirige vers la sortie, quand Florian, mon suppléant venu en spectateur, m’agrippe au passage.



Pas con ! Comme Ministre de l’Intérieur et comme Premier Ministre, la droite modérée m’aimait bien. Rendez-vous est pris avec le grand manitou des dissidents de droite. Enfin, la grande manitou ! A vrai dire, je l’apprécie assez peu. Pourtant physiquement, elle n’est pas trop mal conservée. Cette blondasse décolorée doit avoir une cinquantaine d’années, un brushing impeccable en toutes circonstances, et des tailleurs hyper stricts. Mais à minauder en permanence en prenant des accents de bourge, elle me court sur le haricot ! En plus, j’ai entendu dire qu’elle aussi pratique le droit de cuissage chez ses subordonnés. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas trop la possibilité de faire le difficile.


Je me retrouve donc en face de Micheline. J’étais dans le vrai : c’est le genre de nana qu’on sauterait volontiers à condition qu’elle ferme sa gueule. Quel moulin à parole ! Il y a déjà deux heures que nous sommes enfermés dans son bureau. J’ai déjà entendu parler de son mari impuissant, de ses poulains très doué, et de son coiffeur homosexuel, plus une réflexion métaphysique sur l’impact des idées de Johann Fichte. Si elle savait comme je m’en tape ! Enfin, on rentre dans le vif du sujet.



Je n’aime pas trop la façon dont elle a dit ça, en recroisant ses jambes très haut. La gérontophilie, très peu pour moi !



Un bon point pour elle ! Elle est gnangnan comme pas possible, mais pas encore complètement idiote. Tant mieux, on va gagner du temps !



Logique. J’ai passé l’âge de croire au Père Noël ! Un marchepied pour la Présidence, ça se paye, et cher !



Argh ! Elle a dit ça d’un air très sérieux. Inutile de compter sur une blague ! Je doute que ce soit là une exigence du comité politique, mais elle est seul maître à bord… Le choix est simple. Si je refuse, je garde ma fierté et je perds mes illusions. Si j’accepte, je vais devoir laisser passer quelques années avant de me regarder dans les miroirs de l’Elysée…



Ah, on passe au tutoiement maintenant ? Ca augure mal de la suite, moi qui ai une sainte horreur d’être dominé… Tant pis pour la présidence ! Je suis encore jeune, la chance repassera.



Oh putain, je l’avais oubliée celle-là ! Passer mon tour ne me dérange pas tant que ça… Mais laisser la place toute chaude à cette catin, c’est trop pour moi. Une grosse respiration et j’y vais. Ça y est, je suis sous le bureau. Micheline attrape ma tête et me la plaque contre son sexe :



Ouais, pour l’avenir je sais pas trop, mais pour le présent c’est pas vraiment le pied ! Quand je me disais que le pouvoir me permettrait de découvrir des trucs nouveaux, la gérontophilie n’entrait pas vraiment dans mes objectifs principaux. Bon, je me lance…


Micheline n’a pas une pilosité très développée. Je sortirai sans cheveu sur la langue, c’est déjà ça ! En tous les cas, la situation a l’air de l’exciter : elle mouille comme une fontaine. J’entame ma technique classique. D’abord, caresser l’intérieur des cuisses du plat des mains. Je suis agréablement surpris, je m’attendais à une peau d’orange plus prononcée. Puis je les ramène vers le sexe et j’effectue de légers passages qui frôlent son clitoris. Elle a l’air d’apprécier. Pendant qu’elle gémit sous mes caresses, je me concentre un peu sur mon ouvrage. Ouf ! A voir comme ses lèvres sont écartées, voilà un garage qui a dû accueillir un paquet de voitures, et même sans doute quelques autocars. C’est pas possible d’être ouverte à ce point !



Et vlan, retour à la dure réalité. On continue de plus belle. Après tout, comme disait Desproges, une fois la lumière éteinte, un trou est un trou ! J’ai la vague impression que quelqu’un a laissé allumé ! J’éprouve d’autant plus de gêne que ma partenaire mouille tellement que je vois mal l’utilité de ce cunnilingus. Je glisse tout de même un doigt dans sa chatte, rapidement rejoint par un second puis un troisième. Je la pénètre ainsi en cadence tandis que mon pouce continue de triturer son clito. Micheline ne me fait plus de reproche, d’ailleurs elle ne prononce plus rien de sensé. La tête rejetée en arrière, affalée sur sa chaise de bureau, elle a ouvert les pans de son tailleur et se malaxe les seins à travers son chemisier.


A la guerre comme à la guerre, il est temps de faire entrer ma langue en action. À peine l’ai-je posée sur son clitoris que les muscles du vagin se contractent autour de mes doigts… Pour la première fois, une femme de plus d’un demi-siècle est en train de tout m’envoyer dans la figure, le tout avec des hurlements stridents. Elle m’a attrapé la nuque pour me maintenir collé à elle, de sorte que je n’en ai pas loupé une goutte. Elle a un goût âcre et musqué, assez peu agréable. Est-ce nécessaire de continuer cet effort sur moi-même ? Je lance une perche pour abréger l’épreuve avec le sourire le plus gourmand possible :



Ma première envie est d’envoyer cette conne aller se faire mettre par un autre que moi. Pour être tout à fait honnête, j’espérais la prendre en levrette afin de ne pas me retrouver face à ses seins ou à sa figure. Mais je décide de prendre sur moi pour deux raisons. D’abord, ma torture est bientôt terminée. Ensuite, et surtout, elle se prépare effectivement à s’asseoir sur mon sexe… En me tournant le dos ! Alléluia ! Je peux fermer les yeux et laisser mon imagination vagabonder…


Je sens une main attraper ma bite et une autre me frotter les testicules. Hum, comme Gladys est douce ! Dans une telle situation, ses longs cheveux noir corbeau se balancent sur ses épaules au rythme de ses mouvements, dessinant une traînée sombre sur sa peau blanche. Ses beaux yeux bleus sont accrochés à l’objet de ses désirs et le couvent amoureusement. Mon sexe atteint rapidement sa taille de croisière sous le double effet des caresses qui lui sont prodiguées et des images qui envahissent mon esprit. Des ongles courent délicatement sur chaque centimètre carré de peau et de muqueuse. C’est généralement à ce moment précis que Gladys me gratifie d’une de ces fellations dont elle a le secret.


Ah, je ressens de la chair humide contre le bout de mon gland. Une bouche, une langue ? Non, ma partenaire se laisse tomber doucement, très doucement sur moi. Je me sens glisser millimètre par millimètre dans un fourreau brûlant. Ah, comme je suis bien là-dedans ! Elle débute un mouvement de va-et-vient fort lent. Oh, cette douceur, ça ne peut être que ma belle Meg ! J’imagine ses beaux yeux gris vert noyés de plaisir dans un mélange d’extase et de respect mutuel. Sa chevelure blonde effleure à chaque mouvement les galons de l’uniforme qu’elle n’a pas souhaité enlever. Sa respiration accélérée me confirme la jouissance qu’elle y trouve et moi, amoureux, je suis heureux de son bonheur. Elle ondule modestement sur mon sexe dressé. La stimulation physique en soi n’est pas excessive, mais le film que je me projette suffit à m’amener vers des rivages proches de l’explosion.


Ma partenaire semble sentir mon trouble et prends la décision de l’accélérer. Les mouvements s’accélèrent jusqu’à devenir frénétiques. Ah, cette Sonia, quel dynamisme ! La petite beurette a pris comme à l’accoutumée la direction des opérations. Ses cuisses se soulèvent à une cadence irrégulière et semblent animées d’une volonté propre. En avant, en arrière, à gauche, à droite… Elles partent dans tous les sens. Je ne suis pas loin de jouir, mais ma partenaire me devance et m’inonde une nouvelle fois de son jus. La sensation du liquide se plaquant brusquement sur mes testicules déclenche mon orgasme. Je me répands longuement au fond de ma partenaire visiblement (ou plutôt auditivement) ravie. Celle-ci reste plantée sur moi quelques secondes, puis elle se relève et me lance à la cantonade :



Ce fut ma première et ma dernière expérience avec Micheline. À y regarder de plus près, elle ne fut pas si négative. C’était la première fois que je couchais avec mes rêves. Et cette petite sauterie m’apportait le soutien stratégique qui autorisait ma course. La semaine suivante, flanqué de Micheline sur ma droite et de Florian sur ma gauche, j’annonçais ma candidature à la Présidence, à côté ou plutôt au-dessus des partis.


Dans l’heure qui suivit, je reçus deux coups de téléphone. Le premier venait d’Angleterre, d’un manoir morne et gris, ma princesse Mary me souhaitait bonne chance dans ma tentative. Dans le second, la douce Nathalie m’engageait vivement à prendre contact au plus tôt avec la population masculine grecque.


<div class='b'>2. Campagne et consécration.

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Le stress est à son comble, pour Nathalie comme pour moi. En ce jeudi de l’entre-deux tours, les sondages nous donnent au coude à coude. Ce soir, devant la France entière, nous allons ferrailler et opposer nos arguments. Le débat traditionnel promet d’être chaud. En effet, nous ne sommes pas des adversaires au sens classique du terme, mais littéralement des ennemis. Cette soirée verra la bataille décisive, celle où l’un des deux combattants restera sur le tapis.


Mais comme cette campagne a été dure ! Fédérateur de tendances, j’ai dû éviter de trop en dire pour ne pas vexer mes amis d’un bord ou de l’autre. Du coup, et c’est normal, mes adversaires s’en sont donnés à cœur joie sur mon aspect démagogique. De l’autre côté, j’avais des atouts que mes adversaires ne pouvaient contester : mes passages place Beauvau et à l’Hôtel Matignon, mon expérience de l’étranger, le crédit que m’accordait l’opinion. Le premier tour avait été très serré. Nathalie avait fait 22%, moi 21% et le candidat officiel de la droite 20,5%… Le coup était passé près, mais j’étais passé et c’était le principal. Maintenant, Nathalie et moi étions à 50-50. Même les bookmakers britanniques ne se hasardaient pas à faire des pronostics. Ça se ferait sur un coup de dés.


Antenne dans 15 minutes. Je lutte pour ne pas transpirer dans mon nouveau costume blanc. Nathalie a opté pour un tailleur noir qui lui donne des airs de secrétaire lubrique. Mais dans ses yeux verts je peux lire une détermination farouche lorsqu’elle s’approche de moi pour me serrer faussement la main.



Une fois son venin lâché, elle se barre en dandinant le cul, sûre d’elle. Je confesse humblement que j’aurais bien aimé lui déchirer la rondelle. Enfin, laissons-la s’extasier sur sa stratégie. Comme si j’ignorais que depuis deux mois elle se faisait fourrer par le présentateur du 20 heures de TF1… C’était évident que cette loque allait tenter de me descendre dans cette émission qu’il co-anime. En revanche, Nathalie ne sait pas que j’ai de quoi lui rendre la monnaie de sa pièce. Depuis le plateau, la co-animatrice, la présentatrice du 20 heures de France 2 me fait un clin d’œil. Décidément, le pacte scellé avec Mathilde nous aura uni pour longtemps. Elle aussi joue sa place maintenant. Une victoire de Nathalie la priverait de mon soutien influent.



Le débat est dur, très dur ! Il est surtout scrupuleusement équilibré, personne ne prenant réellement l’avantage. Seul motif de satisfaction, ce que j’analyse comme une erreur tactique de la part de Nathalie. Elle insiste fortement sur sa féminité et sur le progrès que représenterait une femme à la Présidence. Ça peut influencer les électeurs les plus ouverts (ce serait effectivement un grand pas vers l’égalité des sexes) et les plus superficiels (impossible de nier qu’elle est bonne). Mais à mon avis c’est plus un désavantage qu’autre chose. Les Français ne sont pas prêts pour ce genre de truc, et plusieurs siècles de machisme latin ne s’effacent pas comme ça. Mais bon, je peux me tromper…


Les lumières s’éteignent et le générique retentit au bout de deux heures d’affrontement. Nathalie se lève et s’en va sans saluer personne, étrangement suivie comme un toutou par le présentateur. Mathilde et moi rions franchement devant cet empressement. Nous regagnons nos véhicules tranquillement en échangeant nos impressions de la campagne. Arrivés au parking souterrain, Mathilde se tourne vers moi et affiche une expression grave :



Le petit saligaud ! Quand je pense qu’il ne voulait pas me dire ce qu’il ferait le week-end de l’élection, celui où toute campagne est interdite. Il s’apprêtait tout simplement à convoler avec la journaliste que je lui ai présenté. Bah ! Après tout, chacun a droit à son jardin secret…



Je souris intérieurement. Si je lui avais présenté Florian, c’est parce que son mandrin monstrueux était à ma connaissance le seul à pouvoir combler –dans tous les sens du terme– le cul de la belle, déformé par de trop fréquentes sodomies. Je n’avais aucune idée quant à la compatibilité des caractères, mais je savais que sexuellement ils prendraient leur pied. Mathilde reprend, l’air gourmand et gêné à la fois :



Belle proposition en effet ! Lors de notre première rencontre, j’avais décerné à la journaliste le titre de reine de la fellation et je n’avais pas changé d’avis depuis. Elle cumulait une expérience colossale et un enthousiasme non feint. Le cocktail idéal, quoi !



Je ne l’ai même pas vue se mettre à genoux. Des doigts de fée descendent mon zip avec délicatesse. Ils se glissent par l’ouverture et empoignent mon sexe durci, le faisant sortir de sa tanière. Popaul ne reste pas longtemps à l’air libre. Redoutant peut-être qu’il n’attrape froid, la jeune femme plonge sur lui, l’avalant jusqu’à la glotte. J’ai l’impression de choper une décharge électrique. J’ai à peine le loisir de la faire lever quelques secondes pour l’emmener dans ma voiture à l’abri des vitres teintées.


Elle se remet à l’ouvrage immédiatement. Mathilde me gratifie d’une fellation digne d’une vraie professionnelle. Visiblement bien décidée à me faire venir dans sa bouche… Allongée entre son siège et le mien, elle fait aller et venir sa tête d’un mouvement lent et régulier, terriblement efficace. Je caresse distraitement la cuisse de ma partenaire sous la jupe mi-longue. Je sens alors mon sang se glacer. La sage présentatrice du débat le plus important de la décennie portait des bas, et pas de culotte.


Cette étincelle met le feu aux poudres et déclenche la canonnade. Emporté par une secousse partie du plus profond de mes reins, je ne peux pas retenir un feulement d’aise. Mathilde avale mon offrande sans le moindre battement de cil. Elle se redresse ensuite, les yeux luisant d’une lueur espiègle.



Mon mobile sonne à ce moment précis, Mathilde en profite pour sortir de la voiture et m’envoie un baiser de l’extérieur. Tiens, en parlant de révérence, c’est ma princesse Mary qui m’appelle. Il faut croire que je lui ai tapé dans l’œil, ça fait deux fois en peu de temps !



Ainsi fut fait. J’ai eu droit à tout : la Rolls à l’arrivée, le champagne dans la voiture, la femme de chambre attitrée… Mais la campagne m’avait complètement moulu et je ne trouvais rien de mieux à faire que de m’affaler dans un lit un quart d’heure après avoir salué Mary. Niveau galanterie, c’était du zéro. J’ouvre les yeux dans l’obscurité : il est 22 heures. Mouais, il est peut-être temps de se lever.



La voix me surprend. C’est Mary, assise dans un fauteuil à proximité de mon lit. Je prends le temps de la détailler. Sapristi, elle est encore plus mignonne que la dernière fois que je l’ai vue. Ses longs cheveux blonds cascadent sur ses épaules. Une légère touche de maquillage souligne ses cils, mettant en valeur des yeux noisette proprement attendrissants. L’ovale de son visage est parfait, ce qui ne gâche rien.


Mais ce qui me met de cul, c’est surtout la tenue qu’elle porte. On est bien loin de la robe blanche classe qu’elle portait lors de l’anniversaire de sa grand-mère. Il s’agit d’une combinaison moulante de cuir rouge à manches courtes et s’arrêtant à mi-cuisse. La seule façon dont ses seins pointent sous le cuir suffirait à la condamner pour outrage à la pudeur. Quant à son cul à la Kylie Minogue, il rendrait sodomite jusqu’à l’abbé Pierre.



S’ensuit une discussion poussée mais assez classique entre deux jeunes qui font connaissance. Elle m’apprend qu’elle est sortie du couvent depuis maintenant un an, mais que rien ne s’est passé depuis sur le plan sentimental. Elle s’apprête à entrer à l’Université, en Histoire de l’Art, et elle me tient la patte pendant une demi-heure sur les peintres flamands du XVIème siècle. Ce qui ressort surtout, c’est son ennui de la vie de château !


Six heures du mat’ sonnent ! Bon, il va falloir que je m’en aille, les Français doivent me voir déposer mon bulletin dans l’urne pour le journal de treize heures.



Ah ! Nouveau problème ! Elle n’est pas loin d’être la femme idéale, c’est vrai. Mary est douce, pure, intelligente, sensée… En fait, il n’y a vraiment qu’une seule chose que je puisse clairement lui reprocher : elle est venue après Meg.



Au moins, elle ne me tenait pas rancune de lui avoir pissé dessus ! En plus, me vider les burettes m’aiderait à combattre le stress qu’amènera ce dimanche électoral. Je lui donne mon accord. Aussitôt elle se lève, vient vers moi et rejette le drap en arrière. Bizarre, je suis nu et sans le souvenir de m’être déshabillé…


Ca n’inquiète pas Mary qui se penche pour maladroitement attraper mon sexe. Les premières minutes ressemblent moins à un film X qu’à un cours sur vidéo de biologie. Elle tourne, tâte, change d’angle de vue, décalotte, recalotte, éprouve la texture, …



Ouf ! Elle m’astique soudain à un rythme impressionnant ! Ah, le plaisir de la découverte. Pour un peu, je m’attendrais à ce qu’elle me dissèque pour voir comment la chose fonctionne.


Heureusement, elle se contente d’observer mes réactions, d’aise quand le mouvement est lent, de crispation quand il s’accélère. De sa main libre, elle soupèse mes couilles en jouant un peu avec les poils.



Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase. Mon sperme jaillit très haut dans la chambre avant de retomber un peu partout, principalement sur la main qui me branlait.



Je quitte le manoir du Lancastershire sans me retourner, en laissant Mary se lécher les doigts. Elle a l’air d’aimer le goût de la semence masculine. Au moins son mari ne connaîtra pas la torture d’une femme qui refuse d’avaler ! En plus, c’est vraiment un joli brin de fille, et quelque part j’envie le prince qui pourra l’épouser.


Il est 19 heures 45 quand j’entre dans mon QG de campagne. Tous les indicateurs confirment que ce sera serré. Mes militants m’ovationnent, mes amis me congratulent. Gladys et Sonia me regardent avec crainte et respect, se souvenant sans doute du petit jeune homme qu’elles avaient à peine regardé lorsqu’il était venu prendre sa carte, quelques années plus tôt. Je me replie immédiatement dans mon bureau avec mes lieutenants les plus fidèles pour digérer les résultats.


19 heures 55. Le visage de Mathilde apparaît sur l’écran pour faire monter le suspense.



La nouvelle détend un peu tout le monde, et Florian se réfugie dans un grand éclat de rire pour masquer sa gêne. Mais la tension remonte très vite… Il est 19 heures 59. Mathilde prend la parole pour l’annonce fatidique :



S’ensuit une interminable et inutile animation graphique, au terme de laquelle le visage du gagnant se matérialise sur l’écran. MON visage !



Je n’ai pas vraiment vu le visage de Mathilde à ce moment précis, pas plus que je n’ai entendu mes lieutenants se congratuler ou mes militants hurler de bonheur. Gladys me tira de ma léthargie en m’embrassant sur la joue :