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n° 04704Fiche technique20668 caractères20668
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Temps de lecture estimé : 15 mn
11/08/02
corrigé 27/04/25
Résumé:  Matignon, c'est l'antichambre de l'Elysée... Et donc un passage obligé pour Fred, qui continue ses aventures !
Critères:  humour fh anniversai fellation uro
Auteur : Fred 3  (Garçon blasé et cynique)

Série : Je serai Président

Chapitre 08 / 10
Objectif Matignon

Résumé : Fred décide de gravir les échelons du pouvoir pour séduire les plus belles femmes du monde. Parvenu au poste de Ministre de l’Intérieur, il remporte un beau succès au Palais-Bourbon en s’appuyant sur les Députés de l’opposition malgré les manœuvres de Nathalie, sa concurrente dans son parti…


« Ce genre de scandale serait bien improbable en France. En effet, les électeurs auraient tendance à admirer et jalouser le fautif plutôt que lui jeter la pierre » (Le Monde, à propos de l’affaire Lewinsky).



1. On recherche un homme providentiel.



Qui l’eût cru ? L’annonce surprise avait choqué les électeurs tout autant que le personnel politique. Par son incongruité autant que par son caractère inattendu. Le Président de la République venait de recourir à l’article 12 de la Constitution et justifiait en ce moment son choix devant le peuple. Le glaive terrible de la dissolution de l’Assemblée Nationale était tiré de son fourreau. Cette arme redoutable, certains l’avaient maniée avec succès, mais d’autres s’y étaient brûlés. Et d’après ce que je pouvais en juger à la télévision, l’actuel chef de l’État tenait plus de Jacques Chirac et du maréchal de Mac Mahon que du général de Gaulle ou de François Mitterrand… Assis devant mon téléviseur, je reste dubitatif devant le risque de ce stratagème.


À dire le vrai, cette dissolution tombe vraiment mal, et pour trois raisons. La première, c’est qu’aucune crise ne la justifie et que le peuple ne la comprendra donc pas. Or, les électeurs repoussent habituellement ce qui leur apparaît peu clair.


La seconde, c’est que je commence à me plaire dans mon bureau cosy de la place Beauvau. Je maîtrise en effet les dossiers, les lois que j’ai inspirées ont été promulguées, les sondages me plébiscitent… Sacré nom d’une pipe ! Si mon camp est battu (et je le sens venir), je devrai rentrer dans les rangs pour au minimum cinq ans, une législature. Plus qu’il n’en faut pour qu’un ministre jeune et sympathique ne devienne usé et hautain…


Enfin, la troisième raison n’est pas la moindre. Lorsque ma complice Mathilde – bombardée au 20 heures à ma demande – a annoncé l’intervention élyséenne, tout s’est arrêté dans la pièce… Y compris ma belle Gladys, que j’ai fait venir de province pour m’assister et qui léchait alors mes testicules avec toute l’application dont elle était capable ! Aux premières paroles du Président, ma partenaire s’était figée dans une attitude respectueuse et quasi-dévote, la main serrant ma tige dressée. Elle ne sortit de sa léthargie qu’une fois passée l’allocution d’une demi-heure, comme si un trou noir de 30 minutes venait de s’achever…



Et la dévouée Gladys décalotte prestement mon pénis pour refermer sa bouche sur lui. Elle n’a pas trop de mal pour ce faire : la nouvelle a dû me toucher plus durement que prévu, j’ai l’impression d’avoir rétréci de dix centimètres. Impression passagère certes, les efforts de ma secrétaire me redonnent rapidement ma vigueur perdue. Le pouce et l’index refermés en pince à la base de ma tige dénudée, elle a recraché mon gland et le regarde comme une friandise, les yeux gourmands et le sourire aux lèvres. De sa main libre, elle caresse délicatement le frein et la base du gland. Dans le même temps, quelques petits coups de langue viennent frapper cette verge qui a quintuplé de volume en moins d’une minute.



On en apprend tous les jours. Dire qu’elle ne pouvait pas le blairer lors de notre dernière campagne ! Comme quoi il ne faut jamais désespérer des rapports humains. Je comprends pourquoi je voyais rarement ce petit saligaud pendant les séances. Il était tout bonnement en train de se faire astiquer le poireau par mon assistante ! Imaginer son lance-roquette dans une bouche si frêle accroît encore mon érection. Gladys semble s’en apercevoir et passe la vitesse supérieure. Elle flatte mes couilles de ses doigts fins tandis qu’elle positionne ses lèvres entrouvertes au-dessous de ma verge. La descente est d’une lenteur exaspérante, mais elle me procure un plaisir divin. Je sens que j’écarte ses lèvres et que je m’insinue dans sa bouche, et j’ai l’impression d’une véritable pénétration. Ma partenaire doit effectivement beaucoup pratiquer puisqu’elle m’apprend des trucs nouveaux à chaque fellation. Elle ne stoppe sa descente qu’une fois la base de l’objet convoité atteinte.


Nouveau changement de technique : ma secrétaire semble maintenant immobile pour tout observateur extérieur, mais elle me maintient toujours en elle au maximum. En revanche, sa langue s’agite à une allure prodigieuse. Mon pauvre gland, choyé à l’instant, est désormais la cible de coups multiples et incessants. C’est délicieux ! L’immobilité de Gladys la fait ressembler à un pur objet sexuel. Je ne peux plus observer que son dos, moulé dans un bustier rouge carmin assorti à sa jupe, sur lequel retombent ses cheveux très bruns. « Le rouge et le noir », me dis-je dans un petit rire. Quelle veine j’ai eu de ne pas subir les déchirements de Julien Sorel, ce jeune garçon trop honnête pour devenir un évêque défroqué ! À sa décharge, j’avoue que la politique est une maîtresse moins exclusive que la religion, surtout pour un célibataire comme moi.


Fin de mes réflexions littéraires. Gladys a décidé que la récréation était finie, et elle a adopté ce que je surnomme la technique du piston. Appuyée sur mes genoux, elle monte et descend le long de mon sexe, le maintenant toujours prisonnier, avec une célérité peu commune. En même temps, elle m’aspire comme si elle voulait m’arracher la moelle épinière. Comme d’habitude, ce sera le coup de grâce. Comme d’habitude, je vais me complaire dans l’illusion d’avoir orchestré la manœuvre en agrippant sa nuque pour imprimer à son mouvement les variations souhaitées.



Exemple d’une précaution oratoire totalement inutile ! D’abord parce que mon assistante va bien sûr percevoir mes palpitations au moment final. Ensuite parce que mon annonce ne change strictement rien. Gladys poursuit son œuvre avec une sérénité à toute épreuve que mon explosion ne perturbe pas. Je me vide en de multiples jets dans sa bouche accueillante. Docile et gourmande, je la sens déglutir et se repaître du produit de son travail. Pas une goutte ne repasse la barrière de ses lèvres, et sa langue couvre méticuleusement toute la surface de mon sexe comme pour le nettoyer. Je la complimente pour sa performance :



Je la regarde se verser une rasade de Martini pour se rincer la bouche. Gladys serait presque l’épouse idéale tant elle est attentionnée. Mais toute médaille a son revers, et c’est justement sa quasi-idolâtrie pour moi qui me dissuade de devenir sérieux avec elle. Il lui manque l’indépendance et la force de caractère de Meg pour me plaire vraiment. Ah, Meg ! Je repense souvent à elle… J’ai même envoyé un courrier au Pentagone et au Département d’État pour qu’elle soit affectée à Paris. Pour l’heure, les États-Unis n’ont pas daigné me répondre.


Bon, ça suffit avec les rêveries. J’ai du pain sur la planche. Dissolution, ça veut dire nouvelles élections législatives, donc retour dans ma circonscription pour conquérir une nouvelle fois mes électeurs. La chose devrait être aisée, vue ma nouvelle stature nationale. De fait, je ne fais que quelques brefs passages pour soutenir Florian dans ses réunions publiques. Mon suppléant est ravi, il sait que sa victoire provinciale est assurée par ma présence à Paris, encore que la poussée de l’extrême-droite l’inquiète un peu. Du coup, comme grand leader, je cours appuyer les uns et les autres aux quatre coins de l’hexagone. C’est crevant à un point inimaginable ! Et je ne compte même pas les multiples interviews que j’accorde à Mathilde, plus que jamais engagée derrière moi malgré une pseudo neutralité journalistique.


Malgré cela, l’affaire sera rude. Nous sommes affaiblis par notre qualité de sortants et de soutiens du Président. L’opposition peut en revanche se déchaîner sur lui, l’accuser de magouilles et de tripotages, ce qui est loin d’être faux. Je me sens officier d’une armée engagée par son général dans une bataille meurtrière et qui plus est inutile.


Quel bordel ! Ça y est, les résultats sont apparus sur tous les téléviseurs français. Les électeurs apprennent par les ondes que la nouvelle majorité est… Inexistante ! Putain, à côté de ça, la Bérézina fait figure de vacances au soleil. Sur 577 sièges, on dénombre 281 élus de gauche contre 279 Députés de la droite… Et 17 de l’extrême-droite ! Leur leader pavoise devant une nuée de micros, claironnant que son parti est devenu indispensable à la survie de tout nouveau cabinet. Et il a raison ! Il est clair que cette dissolution sonne le glas du système parlementaire rationalisé de la Vème République.


L’ambiance est lourde dans la salle de réunion du Palais-Bourbon où les grands chefs de droite et de gauche se rencontrent le lendemain. De notre côté, la partie est déjà perdue. Bien que disposant de la majorité relative, nous ne pouvons prétendre au gouvernement. Le seul but de la visite est d’assurer nos adversaires que nous allons les clouer au pilori médiatique s’ils forment cette coalition droite-extrême. Même ce succube de Nathalie a l’air grave, elle ne tente même pas de me saisir la bite !



Diable ! Elle écume de fureur. Je ne l’aurais jamais crue à ce point attachée aux combinaisons politiques.



Mes amis et moi en restons bouche bée… Troisième Force ! Expression marquée du sceau d’une IVème République agonisante. En ces temps lointains, le système était contesté par 40% des électeurs et les deux partis les plus puissants, le PCF communiste et le RPF gaulliste. Les politiciens restants s’étaient alors tous regroupés au sein de la Troisième Force, majorité curieuse allant des libéraux aux socialistes. Je prends la parole :



Un jour, je crois que je la tuerai ! D’ailleurs, j’ai déjà trouvé une méthode séduisante. La légende veut que le roi d’Angleterre Édouard II ait été assassiné sur les ordres de sa femme dans d’atroces souffrances. Homosexuel notoire, ce qui était mal vu à l’époque, des hommes de main lui auraient enfoncé une corne de vache dans l’anus avant d’y introduire un tison brûlant pour lui cramer les intestins… Charmant !



Nathalie en devient cramoisie.




2. La Princesse.




La Reine d’Angleterre ressemble à une grand-mère privée de sexe depuis trop longtemps. Mais je suis tenu de faire un début de révérence et un grand sourire respectueux devant elle et surtout devant les appareils photos. Puis je m’esquive rapidement vers un coin sombre en saisissant au passage une coupe de champagne. Quel ennui, cette réception… Ma nouvelle charge n’a pas que des avantages.


Je revois la tête de Nathalie quand le Député de droite a suggéré mon nom sous les approbations laudatrices de mes collègues. J’étais en effet la personnalité la plus au-dessus des partis que l’on puisse trouver. Adulé par les gens de gauche, mes lois sur la sécurité avaient séduit une part de l’électorat de droite, qui m’accordait sa confiance. Dix jours plus tard, j’étais investi par une Assemblée soulagée de s’en sortir à si bon compte.


Quoiqu’il en soit, diriger ce cabinet n’était pas de tout repos. Ses membres, adversaires objectifs, ne cessaient de se tirer dans les pattes. Et je ne parle pas de Nathalie qui se foutait de provoquer une crise majeure et peut-être une guerre civile, et qui se consacrait à un objectif unique : avoir ma peau. Aussi ce petit séjour outre-Manche pour l’anniversaire d’Elizabeth II m’avait-il paru être une bonne idée. Mais l’ambiance était aussi propice à un jeune qu’un enterrement à une strip-teaseuse. Une petite voix et un fort accent anglais me sortirent de mes souvenirs :



Si je ne craignais pas de plagier Flaubert, je dirais que ce fut comme une apparition ! Une jeune fille d’une petite vingtaine d’années me faisait face dans sa robe d’un blanc immaculé. Elle était grande et blonde, avec une coiffure stricte et un maquillage léger. Ses yeux bleu océan paraissaient contenir une tristesse infinie. Ses formes semblaient attirantes, mais sa tenue ample ne permettait pas de se faire une idée précise.



Argh ! Une princesse ! Vite, re-révérence, je me présente et nous commençons à discuter autour des petits fours. L’échange sort immédiatement du cadre strict de la diplomatie, sujet peu adéquat pour deux jeunes qui en font connaissance. Nous quittons d’ailleurs aussi la pièce, trop bruyante, pour discuter tranquillement dans les jardins. Au bout de trois heures, nous étions devenus amis.



C’est vrai que ce devait être difficile. Une si belle créature enfermée entre quatre murs… Cette pensée fit grandir en moi une irrépressible envie révolutionnaire :



Je l’avais apparemment un peu vexée. Une expression décidée passa sur son visage et, légèrement tremblante, les paupières closes, elle se tourna vers moi. Je posai mes mains sur ses joues, et je l’embrassai avec le plus de douceur possible. Si des paparazzi passaient dans le coin, nous étions morts tous les deux. Elle était la risée du pays, et moi déclaré persona non grata au Royaume-Uni. Fort heureusement, personne ne survint sur ces entrefaites et nos lèvres se séparèrent. Les yeux de Mary papillonnaient comme si elle venait de prendre un cachet d’ecstasy.



À peine retourné, ce fut son tour de m’embrasser, et d’une façon beaucoup moins douce. Elle se jeta littéralement sur moi et me coinça contre le mur. Sa langue s’insinua dans ma bouche avec une maladresse consommée mais une ardeur non feinte. Le problème, c’est que sentir son corps se presser contre le mien me donnait un début d’érection qu’elle ne pouvait ignorer.



19 ans et pure comme un ange ! Il n’y a vraiment que dans les monarchies qu’on peut trouver ce genre de pratiques. Je déposai un baiser sur son front, lui disant que son mari – dans dix ans peut-être – lui apprendrait ces choses-là mieux que moi.



Et voilà le résultat ! 19 ans de couvent, ça ne vous fabrique rien d’autre que des tracassés du cul. Je lui répétai que son mari serait là pour ça, mais elle insista encore, tant et si bien que je dus descendre ma braguette et exhiber l’objet du délit.



C’est le moment que choisit un domestique pour passer la tête par une fenêtre. Mary, qui lui faisait face, se laissa tomber dans les broussailles devant moi avant que l’autre ne l’aperçoive dans cette fâcheuse posture. Il ne vit donc que le Premier Ministre de la République Française, la bite à la main, dans le jardin. La situation devait être peu banale



Moment délicat. Mary, à mes pieds, était blanche comme un linge et claquait presque des dents. Le savon qu’elle allait prendre si cette affaire montait aux oreilles de la Reine ! Vite il me fallait une idée, n’importe laquelle… Et effectivement une idée me vint, et effectivement c’était du n’importe quoi !



Le brave majordome dut se dire que les Français étaient vraiment des porcs pour aller se soulager dans le jardin alors que les toilettes étaient en plaqué or à l’intérieur. Toujours est-il qu’il attendait manifestement quelque chose pour rentrer dans le palais. Je compris qu’il était étonné de ne rien voir couler de mon pénis, celui-ci étant de plus à moitié dressé…


Alors, hyper ennuyé, j’ai dû me laisser aller, et laisser un flot doré inonder le visage de la princesse d’Angleterre, duchesse de Lancastre, quatrième dans l’ordre de succession au trône. Et à ma grande surprise elle n’était pas choquée plus que ça… Contrairement au domestique qui ne voyait pourtant que la moitié de la scène et qui se retira des jardins, écœuré ! Je me penchai sur Mary dont j’essuyais le visage à l’aide de mon mouchoir.



Décidément les couvents anglais étaient pleins de surprise. J’étais encore éberlué de cette révélation quand elle se releva et m’embrassa par surprise.



Et elle partit en trottinant. Je restai éberlué et regagnai à pas lents la réception, où la Reine prononçait un discours dans lequel elle louait le caractère prude et réservé des sujets de son Royaume.