n° 04859 | Fiche technique | 29636 caractères | 29636 4887 Temps de lecture estimé : 20 mn |
09/09/02 |
Résumé: Et voici comment se sont passés les cours d'hypnose... | ||||
Critères: conte fh gros(ses) bizarre collection amour hsoumis intermast pénétratio | ||||
Auteur : Cédrixx (26 ans, seul avec ses fantasmes et son amour des femmes) Envoi mini-message |
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Merci à celles et ceux qui ont aimé le premier épisode et me l’ont dit (c’est toujours sympa pour un débutant ;)). Je dois préciser que ces cours sont imaginaires, je ne peux donc pas en communiquer l’adresse (croyez bien que je le déplore aussi :p). Cette partie est un peu différente de la première, j’espère que personne ne sera trop déçu.
J’avais donc découvert des cours d’hypnose qui permettaient d’amener à peu près n’importe qui à une relation sexuelle… et après une période d’incrédulité suivie d’une démonstration irréfutable vu que j’en avais été le cobaye, avais décidé de m’y inscrire. Les cours se présentaient en plusieurs modules : il y avait un tronc commun, qui donnait les bases, et une série de modules secondaires permettant d’appliquer la méthode à telle ou telle situation. La démonstration m’avait tellement impressionné que je m’étais inscrit à la quasi totalité des modules (j’avais juste laissé de côté ceux qui m’auraient permis d’attirer des garçons - c’est vraiment pas mon truc). Et le jour du début des cours, je me suis retrouvé là-bas, avec une demi-douzaine d’autres gars qui avaient comme moi l’air un peu perplexe malgré tout, dans une salle dont l’équipement me rappelait plutôt agréablement l’époque du lycée.
Un gars est entré, relativement jeune, et bien que je ne sois pas expert en la matière, pas franchement beau mec. J’ai su plus tard que lui s’occupait généralement de faire les démonstrations, mais auprès de la gent féminine. Après les salutations et présentations d’usage, il a commencé :
Et là-dessus, les cours ont embrayé. On a eu d’abord droit à quelques explications ardues sur les fonctionnement de cette méthode (explications auxquelles je ne pense pas que quiconque ait compris grand chose - et d’ailleurs je ne pense pas qu’elles aient été destinées à être comprises). Et ensuite, pendant des jours et des jours, avec des profs différents, on a subi leur fichus cours d’intonations. C’était un peu comme des cours d’accents d’une langue étrangère. On apprenait à décaler les accentuations des mots de façon imperceptible, allonger très légèrement une syllabe, insérer un silence très très bref dans une phrase… et avec ça il fallait apprendre tout un alphabet phonétique pour savoir désigner toutes ces intonations. Quelques-uns quittèrent les cours au milieu, certains même en clamant haut et fort que c’était une arnaque et qu’ils allaient se faire rembourser - je me suis fait plus tard la réflexion qu’ils n’avaient probablement aucune chance, vu qu’il est dur de se facher contre quelqu’un qui peut modifier votre comportement en quelques minutes de conversation.
En ce qui me concerne, je n’avais aucun doute… car j’avais de façon quotidienne la preuve du fonctionnement de leur méthode. J’avais en effet accepté de servir de cobaye pour les travaux pratiques des élèves féminines (qui avaient des cours séparés avec des profs féminines aussi, dont ma démonstratrice favorite Florence), ce qui m’accordait une détaxe sur le prix des cours (mais m’obligeait à y rester plus longtemps). En effet, passé cette première période, les cours prévoyaient des travaux pratiques sur des cobayes volontaires, et généralement, lesdits cobayes étaient d’autres élèves débutants (débutants car au delà d’un certain niveau, il devenait possible de reconnaître les intonations dans la voix de quelqu’un qui les utilisait et leur efficacité s’en trouvait radicalement diminuée). Je me retrouvais donc régulièrement dans une petite pièce, un peu comme celle où Florence m’avait prouvé l’efficacité de leur méthode, avec une élève avancée et une de leurs profs.
Ma première expérimentatrice s’appelait Helena (les profs changeaient toujours les couples lors des travaux pratiques, sans doute pour éviter qu’une relation s’établisse et ne fausse la valeur de l’exercice). C’était une fille grande, un peu maigre à mon goût, avec des vêtements amples qui ne laissaient rien voir de son corps (mais tout ça faisait partie de l’expérience). Elle était un peu intimidée parce que c’était aussi son premier test. La prof qui était avec nous nous a demandé de discuter un peu pour se mettre à l’aise, et que Helena pourrait commencer à utiliser les intonations quand elle voudrait. On a donc un peu causé de ces cours, comment on les avait découverts, puis on a dévié un peu sur ce qu’on faisait dans la vie, avec nos amis, etc… le tout en laissant Helena parler le plus souvent possible. J’étais encore trop débutant pour entendre les intonations dans sa voix, mais bientôt, j’ai senti une douce chaleur se répandre dans mon sexe, et une légère érection se déclencher. Elle a gardé des proportions raisonnables, mais suffisamment pour me causer des sensations très sympathiques. Au bout d’un moment, la prof nous a interrompus et m’a demandé comment je me sentais, et j’ai répondu honnêtement que je bandais légèrement depuis un moment (j’ai depuis soupçonné que les profs utilisaient aussi une forme d’hypnose à ce moment pour obliger les cobayes à répondre sincèrement, car je n’ai jamais eu seulement l’idée de mentir dans ces cas-là - même lorsque ce que je ressentais était vraiment très… gênant). Elle m’a remercié, et je suis parti tandis qu’elle expliquait à son élève ce qu’elle avait fait de bien et de mal dans son exercice.
J’ai ainsi passé une semaine à discuter avec des élèves qui utilisaient les effets basiques des intonations pour me faire bander. La plupart réussissaient aussi bien qu’Helena; l’une d’elle ne me fit strictement aucun effet, tandis qu’une autre me provoqua une telle érection que je dus aller me masturber dans les toilettes pour me soulager. Ensuite, comme de mon côté je commençais à m’y connaitre un peu mieux en intonations et donc à résister un peu mieux aux effets, j’ai eu à faire à des élèves plus expérimentées, et qui utilisaient des effets plus complexes et variés des intonations.
L’un de mes premiers bons souvenirs de cette série fut Sylvie, une blonde un peu mûre, (elle avait sans problème une bonne décennie de plus que moi) mais pas trop mal à part ça, et qui me parla pendant une bonne vingtaine de minutes sans provoquer chez moi plus qu’une légère érection. Mais l’effet de l’hypnose avait porté ailleurs. En effet, quand la prof me demanda comment je me sentais, je révélai que je mourrais d’envie d’embrasser Sylvie. Rien de plus que ça - juste l’embrasser sur la bouche, sentir ses lèvres sur les miennes et peut-être un peu de langue aussi. La prof a félicité Sylvie (car, comme je l’appris plus tard, obtenir un effet aussi précis était très difficile), et nous a demandé de nous embrasser, ce que je fis de mon côté avec un plaisir énorme, trouvant ce baiser vraiment très sensuel. Ceci faisait d’ailleurs partie de l’exercice, car cette méthode d’hypnose était censée non seulement provoquer le désir, mais également renforcer la sensibilité sexuelle, assurant aux personnes hypnotisées une expérience mémorable. Sylvie reçut donc des félicitations complètes quand je dis à la prof que j’avais rarement embrassé une fille avec un tel plaisir.
J’eus ainsi plusieurs autres expériences plus exotiques de l’hypnose, certaines d’ailleurs inattendues (l’une des élèves se trompa un jour complètement et provoqua chez moi un fou rire inextinguible), d’autres plus ou moins désagréables (il m’arriva de quitter quelques séances avec des fantasmes mal définis sur à peu près tout ce qui se trouvait dans la pièce), mais la majorité restait assez sympathique (et me motivait pour apprendre encore mieux mes cours et parvenir à ce niveau). Les élèves moyennes parvenaient en général à me donner envie d’elles, plus ou moins fort en fonction de leur niveau, avec quelques unes plus douées que les autres qui arrivaient à me focaliser sur un point précis. Ainsi, je me trouvais une fois pris d’une véritable fascination pour les seins de l’expérimentatrice (lesquels n’avaient pourtant rien de remarquable) et ne quittai la salle qu’après avoir été autorisé à les palper amoureusement.
Mais le temps passait, ma maîtrise des intonations augmentait, et je devenais de plus en plus réfractaire à ces essais, si bien que je ne pouvais désormais servir de cobaye qu’aux élèves les plus expérimentées. Je me souviens très bien des trois dernières séances, toutes mémorables à différents points de vue.
Sophia était une fille assez grosse, mais sinon pas vilaine, avec des cheveux noirs soyeux et un visage assez harmonieux. Au bout d’un quart d’heure de discussion avec elle (et de son hypnose, bien sûr), j’étais pris d’une envie terrible de lui défoncer le cul. Et c’était bien avec ces mots-là que l’envie se concrétisait dans ma tête. Non seulement je rêvais de la sodomiser (pas vraiment mon truc à la base, mais certaines élèves m’avaient déjà insufflé ce phantasme), mais en plus je voulais utiliser les mots les plus grossiers qui me venaient à l’esprit. À tel point que lorsque la prof me posa la traditionnelle question, je ne pus m’empêcher de répondre :
J’ai voulu m’excuser de ce que je venais de dire, mais je n’ai même pas réussi. Sophia m’a demandé en minaudant (et sans doute avec encore une bonne dose d’hypnose encore) ce que je voulais dire par là, et j’ai aussitôt surenchéri :
Là-dessus, mon vocabulaire a continué de dégénerer à chaque phrase que je proférais, me faisant brailler des mots que je n’avais seulement jamais utilisé - même après plusieurs verres d’alcool ou lors de mes pires crises de colère. À la fin, je lui hurlais mon désir dans la figure en les enrichissant des métaphores les plus humiliantes que je pouvais trouver. Elle a d’ailleurs fini par me laisser non pas la sodomiser, mais me masturber entre ses fesses - et je jouis comme ça en vociférant des insultes qu’en temps normal j’aurais refusé de dire à mon pire ennemi. Cependant, je ne retirai pas un excellent souvenir de l’expérience, et Sophia eut donc quelques critiques de la part de la prof sur ses capacités.
Véronique n’était pas mal… mais pour le coup ça n’avait aucune importance. Je me retrouvai, chose exceptionnelle, en compagnie d’une autre élève débutante et cobaye volontaire, Cathy, qui était plutôt menue, blonde avec un visage étroit constellé de taches de rousseur. Véronique a bien insisté en début de séance pour savoir si nous avions une quelconque attirance mutuelle, et nous l’avons rassurée - Cathy n’était franchement pas mon genre, et apparemment je n’étais vraiment pas non plus le sien (je suis brun avec des sourcils assez épais, et visiblement ceci lui évoquait irrésistiblement le faciès d’un singe, ce qui est toujours sympa à entendre dire). Là-dessus, elle a commencé à nous parler… et, comme vous vous en doutez peut-être (ça paraît tellement bête, quand on le raconte après coup), les minutes passant, j’ai senti une attirance pour Cathy naître et croître. J’ai fini par pousser un genou contre le sien, puis, comme elle ne se reculait pas (au contraire), coller toute ma jambe contre la sienne. J’ai poursuivi par une main sur sa cuisse, elle s’est mise à me caresser l’épaule… Le plus drôle était que nous écoutions religieusement Véronique parler, comme il était de coutume de le faire pendant les travaux pratiques, mais tout en nous pelotant joyeusement. Quand la prof nous demanda comme d’habitude comment nous nous sentions, j’avais déjà passé un bras autour de la taille de Cathy, et je l’embrassais dans le cou, tandis qu’elle promenait doucement sa main de ma cuisse à ma poitrine. Je me souviens encore de notre réponse :
Bref, dix minutes après nous nous bécotions comme deux lycéens amoureux, et nous avons chaudement remercié Véronique et la prof quand elles nous ont dit qu’elles allaient nous laisser un petit moment tranquille. Je pense avoir battu cette fois là mon record de durée de baiser… et bien sûr nous ne nous sommes pas arrêtés là. Je m’étais mis à caresser les petits seins de Cathy, qui pendant ce temps promenait délicatement la main sur la bosse de mon pantalon. Nous ne cessions d’échanger des petits mots gentils, des "je t’aime", des "oh oui s’il te plaît encore", des "j’adore ce que tu me fais"… et bientôt, nous avions chacun la main dans le slip de l’autre. J’ai caressé longuement le sexe et le clito de Cathy jusqu’à ce qu’elle me supplie de la pénétrer, ce que j’ai fait avec plaisir car de son côté elle avait été en train de me branler avec une délicatesse qui me faisait frémir en entier. Nous avons eu un orgasme presque en même temps qui nous a foudroyé dans les bras l’un de l’autre, et nous somme restés étendus par terre quelques minutes encore, à nous caresser doucement le visage et nous embrasser par-ci par là le temps que notre excitation retombe. Véronique a eu droit à de chaudes félicitations, car non seulement nous avions tous deux pris un plaisir énorme, mais en plus ressentions une certaine tendresse vis-à-vis de l’autre, qui mit d’ailleurs quelque temps à s’estomper.
La dernière expérience fut un peu différente des autres. En effet, c’est là que je découvris pour la première fois les hyper intonations. Je savais que j’allais les apprendre, c’était dans uns des modules où j’étais inscrit, mais je ne savais rien de plus. Carla était une jeune femme assez maigre, au demeurant pas vilaine, avec de longs cheveux noirs qui tombait sur ses épaules. Elle a commencé à me parler avec les intonations habituelles, et je me trouvais enveloppé dans ce sentiment de douce chaleur érotique qui commençait à me devenir familier, quand tout à coup, elle a fait un geste rapide devant mes yeux et a prononcé d’une voix étrange :
J’ai eu l’impression d’être rejeté au fond de ma tête, et de devenir observateur de mon corps. Je me suis senti me lever docilement. Carla s’est levée aussi, m’a regardé dans les yeux, puis a dit, avec les mêmes intonations :
J’ai à peine senti le contact de mes lèvres sur les siennes… j’avais l’impression de rêver et que toutes les sensations me parvenaient de façon diffuses. Elle m’a demandé :
Je n’avais aucun contrôle sur moi-même. C’était comme si ses phrases court-circuitaient mon cerveau et allaient directement donner des ordres à mon corps. Ça m’ennuyait d’autant plus qu’elle me semblait donner dans le sado maso, et que ce n’est pas franchement mon truc. Heureusement, elle n’est pas allée très loin. Elle m’a donné encore quelques ordres de ce genre, auquel j’obéissais à chaque fois instantanément. J’ai ainsi fait le tour de la pièce à quatre pattes, j’ai aboyé, et j’ai donné un coup de langue sur sa chaussure. Et, à son ordre, j’ai aimé tout ça. C’était très bizarre, comme sensation. Quand elle m’ordonnait d’aimer quelque chose, je devenais heureux de le faire… mais de façon diffuse et ensommeillée, un peu comme un rêve. Finalement, elle m’a ordonné de me rasseoir, et au bout de quelques minutes, j’ai senti mon corps revenir sous mon contrôle. La prof qui nous surveillait m’a expliqué brièvement que cette technique-là permettait un contrôle plus immédiat des personnes, mais laissait généralement un moins bon souvenir que l’habituelle. De fait, je ne gardais qu’un souvenir assez diffus, quoique pas entièrement désagréable, de l’expérience.
Mais pendant tout ce temps, je continuais mes cours, à psalmodier des syllabes, des mots et des phrases comme à la maternelle, tout en me cassant la tête sur des symboles bizarres, et bientôt j’avais terminé la partie purement théorique. Il y a d’abord eu un examen, où nous devions glisser un certain nombre d’intonations dans des phrases banales, avec nos profs qui écoutaient et notaient en fonction de la qualité des intonations. À ce qu’il paraît, je m’en sortis très bien, et gagnai ainsi un avis favorable pour l’accès au reste des modules… et les travaux pratiques. Le reste des cours allait porter en fait tout simplement sur les intonations à utiliser pour provoquer certains effets sur notre audience - puisque maintenant nous connaissions l’alphabet de ces intonations et savions les prononcer (plus ou moins correctement), il nous suffisait d’apprendre une série de "phrases" intonatives, et comment les enchaîner pour produire les effets voulus.
Mon premier exercice pratique se fit avec une fille qui s’appelait Aline. Elle avait un petit visage rond, avec des cheveux chatain coupés courts. Elle en était à son deuxième exercice pratique en tant que cobaye, me dit-elle. J’ai commencé à lui parler, avec un certain trac au début, car j’avais l’impression de tenir deux conversations en même temps : il fallait que j’arrive à la fois à former un discours cohérent et en même temps placer les intonations qu’il fallait. J’ai fini par me débrouiller cependant pour tenir une conversation pas trop décousue en plaçant ce que je voulais comme intonations, mais je n’étais pas franchement à l’aise. Lorsque le prof m’a interrompu à la fin, j’étais persuadé de n’avoir rien réussi du tout… et j’ai été tout surpris quand j’ai entendu Aline répondre d’une petite voix qu’elle mouillait un peu. Après qu’elle soit partie, le prof m’a expliqué deux ou trois techniques, et je suis reparti assez heureux de ce premier essai.
J’acquis plus d’assurance au cours des séances suivantes. Je commençais à pouvoir parler sans trop avoir à réfléchir, et je pouvais prendre plus de temps à observer les réactions de ma "cobaye". C’était assez excitant en soi, surtout pour moi qui n’avais jamais vu cette hypnose en action que sur moi-même. Je voyais mes interlocutrices réagir à mes intonations, généralement très faiblement mais suffisamment pour être remarqué une fois qu’on savait quoi chercher. Je me mettais ainsi à repérer les légères contractions du visage, les petits mouvements sur la chaise, la respiration qui s’accélerait… c’était passionnant à observer. À mon troisième exercice, j’eus l’immense satisfaction d’entendre la jeune fille à qui je parlais répondre au professeur qu’elle avait vraiment le sexe en feu… avant de se ruer aux toilettes. Apparemment, je progressais assez vite et je passai donc assez vite à des variantes plus difficiles de l’hypnose.
Ainsi, mon interlocutrice suivante se trouva elle aussi être excitée par les effets de mon hypnose… mais en plus celle-ci me demanda si je ne voulais pas la caresser car elle en avait énormément envie. Comme ceci faisait partie de l’exercice, j’acceptai, et lui caressai délicatement son sexe trempé, le tout accompagné de quelques douces paroles riches en intonations hypnotiques. Elle jouit sous mes doigts au bout de quelques minutes, et affirma ensuite qu’elle avait rarement connu un orgasme aussi long.
Et j’enchainais ainsi les exercices… et, selon mes professeurs, avec un certain succès. Je soumettais mes "cobayes" à toutes les combinaisons d’intonations que j’apprenais en cours, leur inspirant toutes sortes de phantasmes, dont certains d’ailleurs n’étaient pas du tout mon genre, mais que j’utilisais néanmoins pour mettre mes cours en pratique (ce fut particulièrement vrai pour le cours sur le sadisme, où je m’emportai un peu dans mon hypnose et donnai à mon interlocutrice un impérieux besoin de me gifler - qu’elle mit aussitôt à exécution. Ouille… vraiment pas mon genre). Plus je devenais expérimenté, plus j’arrivais à observer les réactions que mes intonations engendraient… et plus je réalisais que c’était très excitant. C’était des battements de paupières, un frémissement des narines, un tremblement de la main - parfois, quand l’hypnose durait depuis quelques minutes, c’était des têtons que je voyais se pointer sous le chandail - et le tout, déclenché uniquement par ces petites intonations que je glissais dans ma voix, alors que je parlais d’absolument n’importe quoi (je me souviens un jour avoir raconté par le menu ma journée au travail, ce que je n’avais jamais considéré comme un sujet aphrodisiaque - je travaille dans l’informatique…). Il m’arrivait d’ailleurs de ressortir de certaines de ces séances aussi excité que mes cobayes - et je comprenais maintenant pourquoi mes expérimentatrices m’avaient si souvent laissé réaliser les phantasmes qu’elle m’avaient insufflés quand c’était moi le cobaye.
J’en appris plus sur les hyper intonations, aussi. C’était une méthode un peu différente, aux effets beaucoup plus proches de l’hypnose traditionnelle. En fait, leur but était d’endormir à moitié le cerveau, le rendant très facilement suggestionnable. Au final, on avait un contrôle bien meilleur sur les personnes hypnotisées, mais en revanche, celles ci étaient beaucoup moins réactives et surtout gardaient généralement de moins bons souvenirs de l’expérience. Je ne l’utilisai qu’une fois, dans un exercice, mais me contentai de demander à ma "cobaye" de me dire que je l’excitais et de prendre quelques postures obscènes (mais tout habillée). Ça m’intéressait moins que le reste, mais ça pouvait toujours être intéressant à savoir.
Et finalement, je me suis retrouvé au bout de mes cours. Mes professeurs m’ont fait passer un dernier test, et m’ont ensuite félicité et annoncé que mes cours étaient terminés… et que j’en avais très bien profité. Maintenant je n’avais plus qu’à expérimenter en réel. J’étais donc à l’accueil en train de régler mes dernières formalités de paiement et d’acheter un bouquin qui complétait les cours (aussi intéressants soient-ils, ces cours n’avaient jamais été franchement bon marché), lorsque Florence est passée, et m’a demandé amicalement si les cours étaient finis (nous nous étions vu de temps en temps lorsque je jouais les cobayes pour ses élèves - il ne me restait rien du terrible désir qui m’avait terrassé lors de la démonstration, mais elle restait dans mon souvenir comme un très bon coup).
Je l’ai suivie, en me demandant si j’allais avoir droit à une nouvelle démonstration. Elle m’a emmené dans la même pièce, en effet, puis s’est excusée en disant qu’elle devait me donner une dernière leçon. J’ai accepté, un peu perplexe, et elle a commencé à discuter de n’importe quoi… le parfait discours où glisser les intonations hypnotiques. J’ai fait de mon mieux pour y résister, mais je n’étais pas de taille, et bientôt je sentis à nouveau ce désir artificiel monter en moi. Mais cette fois-ci, Florence continua bien plus loin que dans n’importe quelle séance de travaux pratiques - ou même la démonstration qu’elle m’avait faite. Avec une rapidité fulgurante, le désir m’envahit, se répandit dans tout mon être comme un éclair, accaparant mes moindres pensées. Au bout d’une dizaine de minutes, j’avais vraiment l’impression de brûler de désir; j’avais une érection presque douloureuse tant elle était forte, mon coeur battait comme si je venais de courir un marathon, et je ne pouvais plus parler… et Florence continuait son hypnose. Je voulais me rapprocher d’elle, mais d’un simple geste du doigt elle me figea sur ma chaise. Elle continuait, je sentais mon être se remplir littéralement de désir, d’amour, écrasant tout, annihilant ma personnalité. Bientôt, je n’en pouvais plus, je glissai de ma chaise et me roulai par terre aux pieds de Florence en la suppliant de m’aimer. Elle a enfin arrêté son monologue hypnotique.
Florence, sois gentille laisse moi te toucher rien qu’un peu juste ta peau pitié Floreeence…
Florence a fait gentiment non de la tête, puis est allée à la porte et a appelé la jolie fille de l’entrée. J’avais appris depuis qu’elle s’appelait Stéphanie, et une rumeur auprès des élèves était qu’elle avait toujours résisté à toute tentative d’hypnose… ce qui faisait que la plupart des hommes disait qu’elle était lesbienne, tandis que les filles qui avaient essayé disaient qu’elle était juste beaucoup plus douée en hypnose que n’importe qui. Elle était comme toujours resplendissante, avec une jupe courte, des bas sombres et de mignons escarpins plats.
je t’aime pitié, je veux rester toute ma vie avec toi, je t’en prie Florence je t’aime pitié…
Je me roulais par terre devant Florence en pleurant. J’étais littéralement fou, sans aucune comparaison avec la démonstration; j’étais prêt à faire absolument tout ce que Florence m’aurait dit, j’étais incapable du moindre jugement, un peu comme lorsqu’on est fou amoureux de quelqu’un, mais multiplié par cent…
Je buvais littéralement sa voix, ses paroles. Je me noyais dans son visage, dans ses yeux. Puis, obéissant, je me levai et quittai la pièce, les yeux fixés sur Florence, sans un regard sur Stéphanie qui pourtant était sur mon chemin.
Contrairement à toutes les hypnoses que j’avais subies jusqu’ici, celle-ci ne s’estompa pas dans l’heure. Je passai plusieurs jours dans le même état, ne pensant qu’à Florence, ne rêvant qu’à Florence, comptant les secondes jusqu’à ce que je puisse la revoir, ne regardant plus aucune fille… je me masturbais plusieurs fois par jour en pensant à elle, car le désir ne m’avait pas quitté non plus… et enfin, je me sentis revenir à mon état normal. La semaine s’avançant, je devins simplement amoureux de Florence, puis elle finit par quitter mes pensées, tandis qu’enfin mon corps se calmait lui aussi. C’est tout à fait redevenu moi même que je retournais aux cours. Stéphanie me reçut à l’accueil (j’avais toujours mes dernières formalités à régler).
J’ai commencé à bafouiller pour m’excuser. Le plus bizarre est que je ne gardais même pas un mauvais souvenir de l’affaire… c’était un peu comme se réveiller après avoir bu plus que de raison et se souvenir avoir fait toutes sortes d’excentricités, mais sans en regretter vraiment aucune.
J’ai hésité un moment, puis j’ai répondu :
A ce moment, Florence a surgi dans mon dos, et m’a murmuré à l’oreille :
Je me suis senti un peu mal à l’aise. J’ai fini de signer mon chèque, j’ai récupéré mon bouquin, j’ai salué les deux filles qui rigolaient et je suis ressorti assez rapidement.
Il faisait assez beau dehors (en tout cas selon les critères parisiens). En revenant chez moi, je regardais les représentantes de la gent féminine dans la rue, jeunes filles, jeunes femmes, femmes mures… et je sentais les petites intonations hypnotiques qui fourmillaient dans ma tête. Maintenant j’allais pouvoir passer à la pratique grandeur nature.
Ca aller commencer à devenir amusant.
Cedrixx