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Temps de lecture estimé : 23 mn
22/11/02
Résumé:  Je m'occupe en attendant que mon amie ne me rejoigne...
Critères:  f voir fmast fgode humour -humour
Auteur : Gufti Shank  (Salut !!!)            Envoi mini-message

Série : A Beautiful Day

Chapitre 05 / 05
En attendant Julia


Je fus tirée de mes rêves par le bruit de la sonnette de l’appartement. Je remarquai aussitôt que Julia était déjà partie. Elle m’avait dit la veille qu’elle devait se rendre je ne sais plus où de bonne heure, et qu’elle ne savait pas exactement quand elle rentrerait. Nous avions convenu que je l’attendrais là, chez elle, car j’avais prévu de rester pour la soirée qu’elle organisait le soir même. Je tournai immédiatement les yeux vers le réveil: 07h15. Mais qui pouvait donc s’amuser à sonner à cette heure aussi matinale ? J’hésitai. J’attendis un peu. Peut-être était-ce simplement une mauvaise plaisanterie. Mais le bruit retentit de nouveau. Je me décidai à me lever. En plus j’étais nue. De dormir en tenue d’Eve n’était pas dans mes habitudes, mais là, le fait est que j’étais nue. Je n’avais pas envie de m’habiller complètement, car je pensais toujours que c’était une erreur, et que je n’allais pas tarder à me recoucher, à me rendormir, et à finir ma nuit. Julia devait bien avoir un peignoir, ou une robe de chambre quelque part. Je fouillai dans la chambre, puis dans la salle de bains, et finis par dénicher une espèce de petite nuisette. Ceci n’allait sans doute pas cacher grand-chose, mais ce serait déjà ça. Le temps que je trouve ce vêtement, et le "ding" de la sonnette avait encore retenti.



Je parvins finalement jusqu’au hall d’entrée et ouvris la porte. Je ne fis cependant que de l’entrebâiller, n’étant pas hyper rassurée. (Je n’aime pas être réveillée en sursaut par la sonnette, surtout si tôt le matin…) Je passai la tête à travers l’ouverture que j’avais ainsi dégagée. Je vis un homme d’une cinquantaine d’années, habillé en costard-cravate, qui avait apparemment l’air excédé. Il eut l’air assez surpris de me voir. C’est vrai que je devais avoir une tête de déterrée: je n’avais dormi que trois heures pour l’instant, j’étais complètement dans le coltar et mes cheveux partaient probablement dans tous les sens (comme chaque fois que je me réveille). Mise en confiance par l’allure de l’homme, j’ouvris plus grand la porte, puis lui demandai négligemment ce qu’il désirait. Il me dévisagea rapidement, de la tête au pied, puis se déhancha pour regarder à l’intérieur de l’appartement. Il avait l’air de s’attendre à voir Julia, et devait chercher s’il la voyait. Devançant sa question, je lui dis qu’elle n’était pas là. J’allais ajouter que ce n’était pas une heure pour sonner chez les gens, mais je n’en eus pas le temps.



Il avait légèrement recouvré son calme quand il m’avait vue, mais apparemment ses nerfs reprenaient le dessus.



Je baillai ensuite ostensiblement, puis lui dis qu’elle ne serait pas là de la journée. Mais il insista:



J’eus envie de lui demander s’il me prenait pour une conne, mais je n’osai pas. J’attendis qu’il dise quelque chose d’autre, mais il n’ajouta rien, se contentant de pigner sur le pas de la porte, s’énervant de plus en plus, mais sans néanmoins faire mine de s’en aller. Moi je n’aspirai qu’à retrouver le plumard. Je lui dis enfin:



J’étais tellement dans le gaz que je me laissai faire, ayant à peine la présence d’esprit de me demander ce qui lui prenait. Il me traîna jusqu’au bout du couloir, à quelques mètres, et s’arrêta devant la fenêtre qui donnait sur le parking, derrière l’immeuble. Puis il tendit la main, désignant visiblement le parking, et me cria:



Je regardai à travers la vitre, m’attendant presque à voir une soucoupe volante remplie d’hommes verts.



L’homme avait insisté sur deux mots : "encore" et "moi". Je le regardai, compatissante et amusée à la fois. Mais je constatai effectivement que la bagnole de ma copine était stationnée devant la grande porte coulissante d’un box. Je me souvenais qu’elle m’avait dit hier soir qu’elle partirait en bus. Mais elle n’avait pas pensé que sa voiture était garée n’importe comment.



"Et si je ne les trouve pas ?" me disais-je en regagnant l’appartement de mon amie. L’homme attendit là, près de la fenêtre. J’entrai et me mis à fouiller. D’abord du regard les meubles et les étagères qui m’entouraient, mais je ne distinguai rien qui ressemblât à des clefs. Puis je remarquai les fringues suspendues au porte-manteau. Je glissai une main dans chaque poche, à la recherche d’un trousseau, dont je me remémorai très bien la forme et l’allure. Mais, non, là encore, je ne trouvais rien d’autre qu’un vieux mouchoir en papier, un paquet de cigarettes à moitié vide, et finalement dans la poche d’une de ses vestes une boîte de préservatifs, également à moitié vide. Je remis tout cela soigneusement en place, puis décidai d’aller fouiller ailleurs. Dans le salon, peut-être. J’y trouvai, bien en évidence sur une table basse, un petit sac à dos, qu’elle prenait quasiment toujours avec elle lorsqu’elle sortait. C’était d’ailleurs curieux qu’elle ne l’ait pas pris avec elle.


Comme pour me sortir de ma rêverie, l’homme en complet, qui s’était rapproché de la porte d’entrée de l’appartement, se mit à toussoter avec beaucoup de bruit. C’était sans doute sa manière de me rappeler qu’il était pressé. Je me retournai, et lui rappelai en baillant que moi j’avais la tête dans le cul.


Je fouillai alors attentivement le sac de ma copine: j’y trouvai ses clefs de voiture, ce qui me rendit heureuse: j’allai bientôt pouvoir me rendormir. Mais j’y vis aussi des tas d’autres choses: encore un paquet de clopes, encore une boite de capotes, sa boîte de pilules, et tout au fond, ce qui me fit partir d’un petit rire nerveux, il y avait un vibromasseur, ou au moins un gode. Je m’attendais à tout sauf à ça. Il semblait qu’elle l’emmenait partout avec elle… N’importe quoi ! Mais j’entendis la voix du vieux:



Il avait l’air de l’aimer, ce mot encore. Je parvins à me contenir.



Cela parut lui suffire.



Je fis mine de le suivre dans le couloir. Mais deux choses m’avaient complètement échappé. La première me revint en mémoire aussitôt: je n’avais pas mon permis de conduire, et je ne savais même pas combien il y avait de pédales à une voiture. Ce qui faisait que pour la déplacer, et la garer ailleurs, ce n’était pas gagné… La seconde, il me la signala:



Mais je compris soudain, et je crois que je me suis mise à rougir. Je fonçai devant le miroir de la chambre de Julia. En fait, la nuisette que je portais était d’une part très très courte, et d’autre part quasiment transparente. Je compris aussi pourquoi le vieux m’avait suivie quand j’étais venue fouiller l’appartement à la recherche des clefs. Il avait dû pas mal se rincer l’œil… Je décidai donc de m’habiller un peu plus conséquemment, repassant les fringues que je portais la veille. Je revins; il m’attendait, et regarda sa montre quand il me vit.



Je ne savais toujours pas comment on allait faire pour déplacer la voiture. Il n’avait pas l’air d’un voleur, j’allais sans doute lui passer les clefs pour qu’il la bouge lui-même. On descendit les deux étages, et quand on fut dehors, je le suivis jusqu’à l’entrée de son garage. J’ouvris la porte de l’Austin, côté conducteur, puis me tournai vers le vieux:



Il me rendit les clefs; je lui souhaitai donc une bonne journée, puis commençai de repartir, mais il me héla:



Là j’eus un énorme blocage. J’avais les yeux fixés sur l’immeuble, et je n’osai pas me retourner. Je m’attendais à tout sauf à ça. Cela m’aurait moins surpris de sa part s’il m’avait dit qu’il travaillait pour le KGB. Quel salaud ! J’avais raison de penser qu’il s’était rincé l’œil. J’allais me retourner pour l’engueuler, et lui dire que ça ne le regardait pas, mais je devinai qu’il était déjà rentré à l’intérieur de son garage, et j’entendis même le bruit d’un moteur qui démarrait. Je décidai plutôt de retourner me coucher le plus rapidement possible.


Je revins dans l’appartement, rejoignis la chambre. Toute cette connerie avait pris plus d’une demi-heure, et je sentais que j’émergeais doucement, maintenant que j’avais envie de me rendormir.


En repassant devant son petit sac à dos, rempli de ses objets personnels, je repensai à cette chose que j’y avais devinée. Que diable faisait-elle avec ça ? Enfin, je savais bien ce qu’elle faisait avec, mais je me demandais pourquoi elle l’emmenait partout, et aussi si elle en avait vraiment besoin. Mais bon, ce n’était pas mes affaires à la rigueur. La curiosité me poussa à exhiber l’objet; il m’avait paru gros, juste en le regardant, et j’avais envie de me rendre compte par moi-même de ses dimensions. Je m’en saisis et le sortis de sa cachette, afin de l’admirer: c’était une belle imitation de sexe masculin, faite en une espèce de matière entre le plastique et le caoutchouc, mais bien plus grosse que la plus grosse des queues qu’il m’eût été donné de voir. J’étais bien loin de pouvoir en faire le tour d’une seule main.


Je fis mine de masturber un instant l’énorme chose. Cela m’amusait (et m’excitait peut-être aussi un peu.) Je me demandai si elle utilisait réellement cette chose, ou bien si c’était juste pour s’amuser. À mon avis, quelqu’un avait du lui offrir ça, histoire de délirer un peu, et maintenant elle le gardait avec elle, comme on peut parfois s’enticher d’un petit truc que l’on classe comme porte-bonheur. Instinctivement, je portai la chose jusqu’à mon visage. J’essayai, en le sentant, d’y reconnaître une odeur un peu particulière. Mais, cela sentait plutôt le plastique qu’autre chose.


Mais de nouveau gagnée par la fatigue, je remis l’objet en place là où je l’avais trouvé, et regagnai la chambre. Je me recouchai, cherchant encore le sommeil. Mais celui-ci ne vint toujours pas. J’étais tracassée par le fait qu’elle ait tout laissé là. Et quand je parvenais à ne pas y penser, l’image du monstrueux gode me hantait. Je m’imaginai Julia en train de l’utiliser, de se masturber avec. Et comment pouvais-je alors ne pas aussi m’imaginer en train de jouer avec ? Alors j’essayai de dévier le cours de mes pensées, mais je finissais par repenser à Julia. À elle, et puis à nous, à tout ce qu’on avait fait hier soir…


J’ai tout de même finalement retrouvé le sommeil. J’ai dû dormir une heure tout au plus. Il était 9h10 lorsque je m’éveillai, en sursaut. Je ne sais pas de quoi j’avais rêvé, mais je n’avais qu’une envie en me réveillant, c’était d’aller chercher son gode et de jouer avec. Je craquai finalement, fonçai chercher la chose, et revins m’installer confortablement sur le grand lit où j’avais dormi. Je m’allongeai nue par-dessus les draps, et j’essayai de ne penser à rien, de me vider la tête. J’avais posé le gode à côté de moi sur le lit. Mes mains flânaient doucement sur mon corps, caressant nonchalamment ma poitrine, mon ventre et le haut de mes cuisses. Elles s’attardaient de temps en temps près de mon pubis, où quelques doigts glissaient jusqu’à mon clitoris durcissant.


Mon excitation prenait une ampleur inquiétante. J’avais très envie de ce morceau de plastique, plus que je n’avais jamais eu envie d’un garçon. Peut-être était-ce simplement dû à la taille de l’objet. En tout cas, je ne tardais pas à m’en saisir à nouveau, mais cette fois-ci, je m’en emparai à la base, et le dirigeai instantanément vers mon entre-jambes. Je le fis glisser ensuite assez longuement le long de ma raie, le gros gland massant mon clitoris, puis venant écarter doucement mes lèvres, je le frottai contre mon sexe.


Je jouais ainsi un bon moment. Puis quand je me sentis prête à l’essayer véritablement, quand je fus suffisamment mouillée pour laisser le passage à une telle épaisseur de chair (ce n’en était pas, mais je faisais comme si j’étais en train de faire l’amour…), je m’écartai légèrement les lèvres d’une main, et de l’autre essayai d’enfoncer le gode dans mon vagin. La chose entra doucement en moi, très doucement. Et déjà, je soupirai de bonheur. Et quand le gland fut totalement à l’intérieur de mon corps, je poussai un peu plus fort, et le reste s’enfonça alors plus vite en moi. Je gueulai de tout mon cœur, jusqu’à ce que l’objet vienne buter au fond de mon sexe. Je le laissai ensuite quelques temps comme ça, sans plus le bouger, et je savourai un instant sa présence. Puis j’imprimai une longue série de doux va-et-vients d’une amplitude quasi-maximale. C’était extrêmement bon. J’avais beaucoup de mal à croire que c’était moi toute seule qui me faisait autant de bien.


Puis les mouvements furent de plus en plus rapides, de plus en plus forts, pour finir presque par devenir violents. Je me faisais un bien fou, je jouissais pleinement, comme très rarement ça m’était arrivé. Je hurlais tout mon bonheur. Un instant, j’ai pensé aux voisins, qui devaient certainement m’entendre tellement je gueulais. Mais j’en suis vite parvenue à la conclusion que ça m’était bien égal, et que de toutes façons, ici, ils avaient dû entendre des tonnes de choses un peu hard. Et je recommençai de me faire du bien avec cette chose.


Je ne fus satisfaite qu’au bout d’une bonne demi-heure. Et j’étais contente aussi. Contente de m’être fait autant plaisir. C’était la première fois que j’utilisais un tel objet, et je n’avais jamais pensé pouvoir autant apprécier. La seule chose que je regrettais par rapport à un véritable amant, c’était que je m’attendais exactement à tous les soubresauts et les accélérations de la chose, car c’était moi qui la manipulait.


Je reposai l’objet à côté de moi sur le lit, et me mis à rêvasser un moment. Je repensais à la soirée d’hier, à tout ce qu’on avait fait. Etait-ce mal ? En éprouvais-je le moindre ressentiment ? Non, rien du tout. C’avait été grandiose… Je devais être encore fatiguée, car je me rendormis au bout de quelques minutes.


Ce fut à nouveau la sonnette qui m’extirpa du pays des rêves. J’émergeai, rapidement. Onze heures trente.



Est-ce que j’avais rêvé ? Ou bien…



Pas de réponse. Si. Un autre violent "DING DONG".



Voilà que je parlais toute seule… La solitude ne me réussissait guère.



C’était embêtant, il n’y avait pas de judas, et pas de petite chaînette non plus. Au fond, je ne risquais pas grand-chose sans doute, mais…



Ce fut une grave erreur.



Le même son fut reproduit, sans m’évoquer plus. Après dix bonnes secondes de réflexion qui me menèrent à conclure que ce n’était ni Julia, ni le vieux schnoque vicelard, je décidai de retenter ma chance:



J’aurais mieux fait d’ouvrir la porte sans essayer de deviner ce qu’il y avait derrière ! Mais je restai maintenant perplexe. Devais-je ouvrir ? Ca n’avait pas l’air d’un voleur, ou alors c’était une fine stratégie. J’allais craquer et ouvrir la porte, n’aurait-ce été que par curiosité, de même qu’on donne sa langue au chat devant une énigme, mais la voix éraillée retentit à nouveau:



Ca avait l’air d’une question… Mais je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il fallait que j’y réponde…



Encore une question ! Oh, là, là ! Je décidai de changer de tactique:



Mon dieu ! Je venais de reconnaître deux mots, et d’affilée qui plus est ! J’eus la certitude d’être sur la bonne voie, nous allions enfin pouvoir établir un brin de communication. Je poursuivis mes investigations:



Un silence, puis:



Et là, dans un éclair de génie insoupçonné, j’eus la révélation que j’attendais depuis bientôt deux minutes. Je m’en voulais de ne pas avoir deviné plus tôt, et mis cela sur le compte de mon réveil un peu trop précoce, et de la tête dans le cul que je traînais sur mes épaules encore fatiguées.



Elle entra comme une locomotive ; je m’écartai juste à temps, et elle répéta sur un ton qui confirmait son apparente bienveillance:



J’avais l’impression de me faire engueuler par un paysan arménien.



C’était vrai que si elle devait nettoyer l’appart, il y avait du boulot. Elle courut presque, jusqu’au placard où ma copine rangeait son aspirateur et ses produits d’entretien, puis elle se retourna et me dit:



A chacune de ses phrases, aussi courte soit-elle, j’avais besoin de quelques secondes de traduction.



Mais elle n’avait pas attendu ma réponse. Elle avait commencé à s’affairer dans le salon à toute vitesse. Elle courait en tout sens, ramassant, rangeant, époussetant, dépoussiérant, balayant, aspergeant, détergeant et nettoyant tout ce qui, dans sa course folle, passait à portée de balai. En la voyant, jamais je ne l’aurais imaginée se remuer autant et si vite. Je ne savais pas combien Julia la payait (en fait je ne savais même pas que ma copine avait une femme de ménage. D’ailleurs, elle aurait pu me prévenir qu’elle devait passer !), mais toujours est-il qu’étant donné le rendement, ça ne devait pas être du vol.


Je décidai finalement d’ignorer la tornade portugaise, et me réfugiai dans la cuisine, où je me préparai un bon petit-déjeuner. J’en étais à ma deuxième tartine quand elle déboula, toujours comme une locomotive, mais cette fois-ci armée d’une serpillière et d’un seau heureusement vide, qu’elle venait justement remplir.



Elle courut remplir son seau, engueulant au passage le robinet en portugais, sans doute parce qu’il ne coulait pas assez vite, puis en ouvrant la fenêtre et en me désignant la porte, elle ajouta:



Puis elle repartit comme elle était venue, avec sa serpillière et son seau désormais plein. Je repris mon petit-déjeuner, et ne m’occupai plus d’elle. Je l’entendis seulement râler de temps en temps, sans doute après le bordel qui régnait dans l’appartement. J’allai me fumer une bonne petite clope en terminant mon café. Mais mon paquet était resté dans le salon. Ne voulant pas sortir et saloper le travail d’Esperanza, je fouillai dans la cuisine. Je ne tardai pas à trouver un fond de paquet de cigarettes abandonné ici, en saisis une et l’allumai. Je n’avais tiré que quelques lattes quand un cri violent, sans doute de consternation, me parvint de la chambre:



"Merde !" pensai-je, "le gode, je l’ai complètement oublié…" Ce n’était certes pas très grave, et ma vie privée ne la regardait évidemment pas, mais bon, ça fout toujours un peu mal, ce genre de choses… Comme une conne, ne sachant pas quoi dire, je lui fis:



Un instant plus tard, elle vint me rejoindre dans la cuisine, sans plus courir. Elle devait avoir fini l’essentiel de son travail, ce qu’elle me confirma:



Elle avait moins l’air pas contente que tout à l’heure, je ne savais pas si c’était lié à sa découverte ou à l’avancée de son travail.



Je fis mine de m’en aller, mais au moment où je passais près d’elle, elle me parla à mi-voix, comme ne voulant pas être entendue des voisins :



Elle m’avait dit ça avec un grand sourire béat ; je me suis même demandée si elle n’était pas en train de l’utiliser discrètement. Je posai sur elle des yeux tout écarquillés. Puis, ne sachant pas quoi faire d’autre, je continuai mon chemin jusqu’au salon, en lui disant simplement:



Mais sans savoir pourquoi, je me repris, me retournai et ajoutai:



Elle me regardait toujours comme si elle avait vu le Père Noël. Je me rendis compte que j’étais en train de m’enfoncer, et coupai à la conversation en reprenant mon trajet jusqu’au salon. Je m’installai dans un fauteuil et finis de savourer tranquillement ma cigarette. Je vis Espéranza entrer dans la cuisine, de nouveau équipée de tout son attirail. Je l’entendis bientôt frotter et nettoyer tout ce qu’elle pouvait. J’allumai la télévision, cherchant un truc vaguement intéressant à subir. Mais, tu parles ! Un pauvre matin de semaine à midi… Mais Espéranza eut bientôt terminé son travail et me rejoignit finalement. J’éteignis la télé.



C’est vrai qu’on était vendredi. J’essayai de réfléchir rapidement à ce que je pouvais répondre à cela. Mais tout ce que je trouvai à dire fut:



Je n’avais décidément pas beaucoup de conversation. Heureusement, elle en avait pour deux:



Je n’écoutai que vaguement quand elle m’expliqua où ils allaient, mais l’interrompis bientôt:



J’eus un sursaut en entendant le début de sa réponse:



Mais la fin me rassura:



Elle observa un instant de silence, mais reprit bientôt son air de gamin qui revient de Disneyland:



Mais ses yeux et son grand sourire naïvement avides eurent raison de ma résistance, je ne pus m’empêcher de sourire et lui dis finalement:



J’acquiesçai des yeux, souriant toujours, mais ajoutai:



Elle continua cependant, avec un débit digne de l’Amazone en période de crue:



Je la regardai, déchiffrant doucement, et compatissant au fur et à mesure. Mais elle ne s’arrêta pas là:



Je devais paraître assez consternée. Mais pourquoi me racontait-elle tout ça ? Elle finit par me dire:



Je me pinçai, afin de vérifier que j’étais bien éveillée.


Esperanza ne consentit à s’en aller que lorsque je lui eus promis de demander à Julia si elle voudrait bien lui prêter son gode. Je la raccompagnai jusqu’à la porte de l’appartement, puis m’enfermai. J’allai jusqu’à la chambre, afin de constater ce qu’elle avait fait dudit objet. Je parcourus la pièce du regard; il trônait bien en évidence sur l’une des deux tables de chevet, entre une petite lampe et un ouvrage de Kafka. Posé sur sa base, et pointant vers le ciel. Finalement, ça faisait très "art moderne". Je décidai d’aller le nettoyer un peu avant de le remettre là où je l’avais trouvé. Je le lavai donc vaguement, et le posai sur la table du salon, attendant qu’il sèche.


Je me vautrai ensuite dans le canapé, face à la télé, que j’essayai encore une fois d’allumer. Les infos, sur presque toutes les chaînes: 30000 morts au Congo, des attentats un peu partout, des avions crashés dans tous les sens, encore 500 tués sur les routes cette semaine, ah, mais bonne nouvelle, le chômage avait baissé, repassant sous la barre des 30%. "Cool !" pensai-je en zappant sur la 5: un reportage sur la vie des singes Ouagada au Toghono occidental, menacés par la guérilla menée par les rebelles contre le président Dukono.


Je l’éteignis finalement, et décidai plutôt d’aller à la douche. J’y passai une bonne demi-heure. En sortant, je me préparai à manger. Je repensai à la soirée que Julia avait prévue ce soir. Il fallait encore qu’on aille faire les courses. J’espérais qu’elle ne rentrerait pas trop tard. Je déjeûnai rapidement dans la cuisine, me demandant ce que j’allais faire cet après-midi. Quand j’eus fini, après avoir rangé et fait la vaisselle, j’allai m’installer confortablement sur un fauteuil, savourant encore un café accompagné d’une cigarette. J’allumai de nouveau la télé, mais c’était toujours aussi chiant. Je remarquai alors que le magnétoscope contenait une cassette, je la mis en route. Evidemment c’était un film porno. Venant de Julia, cela ne me surprit pas plus que ça. Je regardai cela quelques minutes, laissant défiler la bande. Une blonde avec des seins comme des ballons de basket était en train de se faire culbuter par toute une équipe de basket justement, plein de grands blacks avec des queues surdimensionnées. Mais c’était en fait presque aussi chiant que les Feux de l’amour. J’éteignis finalement le magnéto, retombant sur Derrick, que j’essayai de suivre un instant dans sa difficile enquête. Mais l’énergique inspecteur allemand eut raison de moi, et, la digestion aidant, je finis par m’endormir encore une fois.


Une fois n’est pas coutume, ce ne fut pas la sonnette de l’appartement qui me réveilla, mais celle du téléphone. J’éteignis la télé, qui diffusait à présent un feuilleton inconnu, sans doute encore allemand, puis décrochai:



Je raccrochai. C’était curieux, pour une fois que Laurence disait qu’elle avait rencontré quelqu’un, c’était sans doute sérieux, et elle ne voulait apparemment même pas nous le présenter. "Bah, Julia arrivera peut-être à la décider de venir", me dis-je finalement. Il était presque quatre heures, j’avais encore dormi un petit paquet de temps. Je commençai enfin à me sentir en pleine forme. Je repris encore un café, et refumai encore. Il faudrait quand même que je songe à arrêter, un jour. Tandis que j’écrasai ma cigarette, j’entendis un bruit de clef dans la serrure de la porte d’entrée. Ça y est, c’était mon amie qui rentrait. La journée allait pouvoir enfin débuter…



Fin de l’épisode 5.




Oui, je sais, ce n’était ni très érotique, ni très excitant. Auriez-vous préféré ça ?



Je suis une belle blonde de 25 ans avec une très grosse poitrine. Ce jour-là, je fus éveillée par le bruit de la sonnette. Je remarquai que Julia était déjà partie. Je me levai, et allai ouvrir, nue. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, qui avait l’air excédé par le fait que ma copine ait garé sa voiture juste devant la sortie de son garage. Je décidai d’excuser Julia auprès de cet homme en lui faisant une petite pipe. Il avait évidemment un sexe énorme, et naturellement j’avalai tout. Il fut satisfait et décida finalement de partir travailler à pied.


Je me rendormis après m’être masturbée avec deux godes gigantesques. Quand je me réveillai j’avais très envie de sexe. Heureusement la sonnette retentit. J’allai ouvrir, toujours nue. C’était la femme de ménage de Julia, une belle norvégienne qui venait d’avoir 18 ans, et qui faisait du 95D. Je la fis entrer et on se masturba et on se lécha pendant presque une heure.


Quand on eut fini, je la raccompagnai jusqu’à la porte, et découvris que le facteur était à son tour en train de sonner. Il tombait à pic, car la jeune norvégienne ne m’avait bien sûr qu’à peine excitée. Je le fis entrer. C’était un noir d’une trentaine d’années et son sexe de presque quarante centimètres déforma son pantalon quand il me vit. Je lui dis que j’avais très envie qu’il me sodomise sans capote et sans lubrifiant, ce qu’il fit. Et quand je sentis qu’il allait jouir, je décidai de le sucer. Ça sentait un peu la merde, mais bon, c’est pas grave, car je pus bientôt avaler. Il s’en alla après que j’eus signé le recommandé adressé à ma copine.


J’avais faim. J’allai fouiller dans les placards de la cuisine de ma copine et décidai de me masturber avec les légumes que j’allais préparer. Malheureusement je ne trouvai que des petits pois, même pas écossés. J’appelai donc une boîte de livraison de pizzas. Ils vinrent à trois pour livrer la pizza, car ils savaient que j’étais très excitée. Ils me baisèrent tous les trois pendant que je mangeais ma pizza, et éjaculèrent tous les trois en même temps, sur ma pizza bien sûr, que je dévorais ensuite avec plaisir.


Quand ils furent partis, j’allumai la télé, et je tombai sur un film de cul car j’ai oublié de dire qu’on était le premier samedi du mois et qu’il était minuit. Cela m’excita. Heureusement la sonnette retentit. C’était les éboueurs qui venaient vendre leur calendrier. "On est désolé de passer à minuit, mais comme c’est le premier samedi du mois, vous comprenez…" Je les fis entrer tous les douze. Je commençai de les déshabiller et de les sucer, mais la sonnette retentit encore. C’était les pompiers qui venaient aussi vendre leur calendrier. Je les fis aussi entrer. Et je dis à tous ces messieurs que je voulais bien leur prendre plein de calendrier à condition qu’ils me défoncent tous les vingt-et-un. Bien sûr ils étaient tous dans le Guiness Book des records à cause de la taille de leurs sexes. Ils me sodomisèrent tous, et j’avalai plus de trente fois.


Ils partirent vers trois heures du matin après avoir chacun d’entre eux éjaculé trois fois, et je passai le reste de la nuit à récurer le carrelage qui était plein de sperme. Naturellement j’essorai la serpillière au-dessus d’un bol pour récupérer tout le sperme qui s’y trouvait. Et puis je bus le contenu de ce bol, tout en nous masturbant avec quatre énormes godes, moi et ma copine Julia que j’avais oublié de dire qu’elle était revenue, d’ailleurs accompagnée de trois équipes de rugby à quinze et d’une dizaine d’infirmières blondes avec des gros seins avec qui je fis ensuite l’amour.



Hein, franchement, vous auriez préféré ça ???