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Temps de lecture estimé : 10 mn
04/11/02
Résumé:  Au début ce n'était qu'un jeu, mais...
Critères:  ff jeunes copains intermast fgode humour
Auteur : Gufti Shank  (Salut !!!)            Envoi mini-message

Série : A Beautiful Day

Chapitre 04 / 05
Le coup de fil


En chemin, je lui demandai avec insistance qu’elle me conte l’histoire de son gode. Je ne parvins pas à obtenir grand-chose d’elle, mais elle m’expliqua quand même qu’on (des copines à elles) le lui avait offert lorsqu’elle avait pris son studio sur Paris, et qu’elle avait laissé son chéri en Province. "Ce sera pour occuper tes longues soirées d’hiver" lui avaient-elles dit. Elle retournait quasiment à chaque fin de semaine chez son Manu, et de temps en temps c’était lui qui venait. (C’était à d’une de ces occasions que je l’avais rencontré.) Alors la semaine, quand elle se sentait seule et que le week-end paraissait loin, elle était contente d’avoir ce divertissement, comme elle disait.



On commença de gravir tranquillement les grands escaliers en pierre. Je repris



Elle rigola.



On arriva au second étage. Elle ouvrit sa porte, et me fit entrer. La pièce principale était finalement assez grande et un tout petit couloir menait vers les chiottes et la salle d’eaux. Le lit (sans doute un clic-clac déplié) n’était pas refait, et sur le bureau régnait un bordel sans nom. Comme pour appuyer ma pensée, elle me dit:



Mais elle se mit quand même à ranger légèrement. Elle refit vaguement le lit, et le replia. Elle mit ensuite un peu d’ordre sur son bureau. J’en profitai pour lui taxer ses chiottes. Quand j’en ressortis, l’appart faisait tout de suite plus clean. Elle avait amené près du canapé une petite table, où elle avait posé deux verres. Elle m’attendait visiblement:



Au bout de deux minutes pendant lesquelles le micro-onde avait marché à pleine puissance, on était assise tranquillement toutes les deux sur son clic-clac, en savourant tranquillement une clope avec le thé.



Elle écrasa sa clope, puis se leva. Elle alla ouvrir l’un des tiroirs d’une commode. Apparemment, elle le cachait sous des fringues. Elle vint se rasseoir à côté de moi, m’apportant l’objet de tous mes désirs. C’était une imitation de sexe masculin en érection, sorte de longue bite épaisse (mais plus épaisse que longue), apparemment faite dans un mélange de plastique et de latex. Elle le tenait par son milieu, mais ne parvenait pas à en faire le tour d’une seule main, et dix centimètres dépassaient facilement de chaque côté de sa main. J’étais impressionnée par les dimensions de la chose.



Je voulais le contempler de plus près, le tenir dans ma main, sentir sa texture.



Je m’en saisis.



Je rigolai. Je m’absorbai dans la contemplation de la chose. C’est vrai que je n’avais jamais vu de queues aussi grosses. Ça devait quand même faire bizarre de s’enfoncer tout ça dans le sexe. Il n’était pas totalement rigide, on pouvait le fléchir très légèrement, et le latex à sa surface l’amollissait un tout petit peu. En tout cas, c’était une très belle imitation.

Le téléphone sonna soudain.



Effectivement, après deux sonneries, j’entendis l’appareil se déclencher:



J’entendis alors une voix de mec:



La voix fut un instant couverte simultanément par le bruit de la chasse d’eau, celui de la porte des chiottes. Cécile sortit en trombe des toilettes, à peine rhabillée, et sauta à travers la pièce pour saisir le combiné:



Toujours contemplant son gode, je continuais d’écouter malgré moi sa conversation.



Elle me regarda soudain, toute souriante.



Je souris, moi aussi.



J’avais une idée.



Je portai le gode jusque devant ma bouche et fit mine de l’ouvrir toute grande, le tout en regardant avec insistance ma copine. Elle fit de grands gestes, sans doute pour m’empêcher d’aller plus loin, mais en même temps elle se marrait à moitié.



Je suçai alors carrément l’objet, écartant plus que jamais mes lèvres. Il fallait être motivée pour sucer ça. Je l’enfonçai aussi profondément que possible. Et le tout sans cesser de regarder Cécile, qui désormais, ne rigolait plus du tout, mais paraissait complètement halluciner.



Elle n’écoutait plus du tout son copain, et restait bloquée sur moi. J’avais gobé quand même pas loin de quinze centimètres de l’énorme chose. Je le retirais alors de ma bouche, puis le replongeait régulièrement mais moins profondément.



Je me mis alors à pomper vigoureusement son gode, devant elle, nos regards se défiant presque.



Ah bon ? J’étais une salope ? J’allais lui montrer de quoi j’étais capable. J’extirpai l’objet de ma bouche et me levai. Je m’approchai de ma copine, debout près du bureau. Elle me regarda venir à elle, sans réagir.



J’avais toujours le gode à la main. Je me collai à elle, approchant mon visage du sien, collant presque mes lèvres au micro du téléphone, et je me remis à sucer. Cécile ne bougeait toujours pas, et continuait de me regarder. Elle parlait à son chéri presque comme si elle avait été en transe.



Je retirai le gode de ma bouche avec un long bruit de succion. Puis, à l’aide du gros gland, tout humide de ma salive, je caressai les joues et le bord des lèvres de ma copine, qui ne fit aucun mouvement pour se dégager.



Je pressai ensuite le gode contre ses lèvres. Elle les entrouvrit. Je poussai doucement l’objet entre ses dents., où je lui fis faire de très légers aller-retours. Ma copine ne rechignait pas.



Elle recula vivement la tête, pour se libérer de l’engin.



Je remis le gode juste devant ses lèvres. Elle n’avait cessé de me regarder. Je vins coller mes lèvres à l’extrême pointe du gland, que je poussai alors légèrement. Nos lèvres entrèrent en contact. Je poussai encore un peu le gode, qui entra légèrement dans la bouche de Cécile, puis je le retirai de nouveau.



Oubliant un instant le gode, je déposai un baiser sur sa bouche. Elle sembla plus interloquée que jamais, mais ne réagit pas. Je répétai l’opération, mais y introduisis la langue. Là encore, elle se laissa faire. Je lui roulai encore une pelle, mais elle me repoussa soudain, sans doute pour parler.



En sortant des toilettes, ma copine n’avait que relevé son jean, et les boutons encore ouverts me donnèrent envie. Je m’agenouillai derrière elle.



Je saisis son fute au niveau des cuisses, et sensuellement, je me mis à le tirer vers le bas. Il glissa doucement, me dévoilant d’abord la courbe des reins, puis le haut des fesses de ma copine. Sa culotte avait l’air de descendre avec.



De sa main libre, elle venait d’attraper le haut de son jean, et le tirait vers le haut pour m’empêcher de le descendre.



J’abandonnai, et me relevai. Mais je restai derrière elle, mon corps presque collé contre le sien.



Elle avait dit ça sur un ton de petite fille geignarde. Je ne pus m’empêcher de rigoler. J’abandonnai le gode sur le bureau devant nous, et, me pressant de plus en plus contre son dos, posai ensuite doucement mes deux mains sur sa poitrine.



Je me mis à peloter lentement ses seins, à travers son chemisier. Je les sentais durs et tendus derrière son soutien-gorge.



J’intensifiais très légèrement mes caresses, massant progressivement plus fermement sa poitrine qui me semblait durcir encore.



Elle raccrocha, puis se retourna brusquement entre mes bras. Son regard me parut à la fois inquiet et heureux. Sans dire un mot, elle se libéra de mon étreinte et alla s’asseoir sur le canapé. Elle s’alluma une cigarette et se resservit du thé. Elle ne me regardait plus du tout à présent. Moi, j’étais mi-gênée, mi-déçue. Déçue car tout ceci m’avait surexcitée, et je regrettais que ça se termine ainsi. Du coup j’en venais à regretter de l’avoir provoqué. Cécile semblait perturbée. On ne disait rien. Je restais debout près du bureau, et elle, assise sur le clic-clac, consumait sa cigarette. Il faisait extrêmement chaud dans le studio, ou du moins en avais-je l’impression. Et il n’y avait pas le moindre bruit.



Je restai perplexe, la contemplant toujours. Elle détacha la pince qui retenait ses longs cheveux bruns, et ceux-ci tombèrent, raides, jusqu’en dessous de ses épaules. Ainsi je la trouvais plus belle que jamais. Elle releva la tête, et plongea dans les miens ses grands yeux verts. Elle poursuivit:



J’étais déjà perplexe, mais là, je sombrai dans la perplexité la plus profonde. De quoi donc pouvait-elle bien être désolée ? C’était plutôt à moi de m’en vouloir. Je restai silencieuse.



J’avais bien envie de lui dire que moi non plus, je n’avais jamais été aussi proche d’une fille. Mais je la laissais parler.



J’avais l’impression qu’elle avait besoin de parler, d’extérioriser ce qu’elle avait ressenti. J’avais envie de la prendre dans mes bras, de la consoler, bien qu’il ne me semblât pas qu’elle fût triste. Je voulus lui répondre, mais elle continuait:



Elle semblait en avoir terminé. J’hésitai un instant, avant de lui répondre.



J’hésitai de nouveau.



Son regard s’intensifia, et me parut se faire plus perçant que jamais, comme voulant lire le fond de mes pensées. Je le soutins sans ciller, durant une bonne dizaine de secondes. J’avais de plus en plus chaud, et je sentais que mon visage avait dû s’empourprer. D’ailleurs, en fait, j’avais toujours envie d’elle, et je n’osais pas l’admettre, et moins encore lui dire. Est-elle parvenue à le lire dans mes yeux ? Mystère…


Je finis par la quitter du regard et par décider d’aller m’asseoir sur le canapé à côté d’elle pour savourer moi-aussi un peu de thé et une bonne cigarette. Mais nous gardâmes nos distances. Aucune de nous deux n’osait trop s’approcher de l’autre. Nos regards, de même, s’évitaient soigneusement. L’ambiance était lourde, et le silence pesant. Je finis par craquer:



Sa voix, l’espace d’un instant, m’avait paru se faire suppliante. C’était comme si elle s’était trahie. Je cherchai ses yeux. Elle baissa la tête, mais la releva une seconde après. À nouveau, nos regards se croisèrent. Mais cette fois-ci, j’eus l’impression qu’elle attendait quelque chose. En fait, elle me suppliait du regard, j’en suis sûre. Honteusement, elle voulait que je sois de nouveau celle que j’avais été dix minutes auparavant. Je lui pris la main, tendrement. Elle me la serra. Je m’approchai doucement d’elle, jusqu’à être presque contre elle. Elle me serra la main plus fort encore. Je penchai mon visage vers le sien. Il me sembla qu’elle me tendît ses lèvres. Je l’embrassai.


Tendrement, langoureusement, nos langues s’emmêlèrent dans une valse infinie