Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 05336Fiche technique14210 caractères14210
Temps de lecture estimé : 9 mn
12/12/02
Résumé:  Marie arrive au couvent...
Critères:  ff jeunes religion grosseins école intermast cunnilingu fist journal
Auteur : Secu Slayer  (Ecrivain pour le fun)      

Série : Le couvent Ste-Marie

Chapitre 01 / 03
Christelle

Elles ont fait un vœu : consacrer leur vie à Dieu. Beaucoup de personnes pensent aujourd’hui que c’est passer à côté de belles choses dans la vie. Peut être. Mais les sœurs du couvent Ste-Marie ne s’en soucient guère. Elles aident leur prochain voilà tout. Moi c’est un peu différent. Je suis rentrée ici il y a un an, à cause de quelques petites bêtises qui n’ont pas vraiment plu à mes parents, plutôt stricts et rétrogrades. Mais à 18 ans qui n’en fait pas ? Enfin, toujours est-il qu’ils ont décidé de m’envoyer ici pour me "remettre dans le droit chemin", et me voici donc, Marie De Bourdin, 19 ans, dans un couvent, entourée de bonnes sœurs chastes et dévouées. Bien sûr, ce n’est pas drôle tous les jours, néanmoins je dois dire que cet isolement forcé m’a appris beaucoup de choses, et que, sous certains aspects, je me plais beaucoup ici. Mais avant d’aller plus loin, je crois qu’il faut quand même que je vous raconte ce qui m’a amené à Ste-Marie.


Je suis donc issue d’une famille plutôt bourgeoise de Bretagne, pour qui l’éducation est tout ce qu’il y a de plus stricte et traditionnel. Trop bien ! Certes, ça a marché avec mon grand frère et ma petite sœur, tous deux sont "sur la bonne voie" comme disent mes parents, mais il y a eu quelques ratés avec moi. L’éducation style XIXème siècle c’est pas mon truc, et je ne suis pas forcément d’accord avec les valeurs rétrogrades de mes parents. Mais en dehors de quelques différents quant à mon attitude "branchée", mes tenues résolument modernes (certes un peu délurées parfois), mes jupes trop courtes et mon vocabulaire citadin, le vrai gros problème concerne ma conception de la sexualité. Je suis plutôt libertine, sans complexes ni tabous, et j’affiche une relative sérénité par rapport au sexe. Autant le dire franchement, j’aime bien tout ce qui tourne autour du sexe. En plus, il faut voir les choses en face, je suis plutôt mignonne dans mon genre : petite brune aux yeux verts, un visage de bébé et un corps bien fait. Sans me vanter, j’ai un succès certain. J’ai également depuis toujours, des penchants très affirmés pour les personnes du même sexe que le mien. Et c’est là que ça fait couac… Une De Bourdin obsédée et libertine c’est déjà difficilement supportable, mais lesbienne en plus… Ça devient une tare !!!! Et puis faut quand même avouer que je n’ai pas été très futée : j’ai quand même réussi à me faire choper en flag’ avec une de mes conquêtes dans une position quelque peu… inconventionnelle, si vous voyez ce que je veux dire. Toujours est-il que ça n’a plu que très modérément à mes parents, qui ont décidé dans la foulée de m’envoyer dans un endroit où je pourrais réapprendre les bonnes manières.


Et voilà, direction le couvent Ste-Marie, à 2 heures de voiture de chez moi, en pleine cambrousse, entouré de vaches et de pâturages et à 15 minutes du village le plus proche. Trop cool ! Mais bon, il y a, comme je vous l’ai dit, de très bon côtés. Car, n’en déplaise à mes parents, cet endroit regorge de jeunes filles comme moi, et il faut bien avouer que nous prenons quelques libertés avec le règlement. Si ils savaient ! J’en ris toute seule.


En fait, l’internat n’est pas très grand, nous ne sommes qu’une dizaine de filles réparties dans deux dortoirs, toutes de bonne famille. Certaines sont ici depuis longtemps, et ont fini par adopter le style de la maison, genre sainte-nitouche, bas de laine et jupe sous les genoux. Pas très ouvertes et plutôt frigides, je les laisse où elles sont. À l’inverse, il y a Justine, Claire, Christelle et moi, arrivées trop tard et, de ce fait, irrécupérables, pas farouches et bouillonnantes. On est devenues inséparables et on est toutes les quatre dans le même dortoir. Quel pied ! Et je peux vous dire qu’on prend du bon temps.


La première avec qui j’ai pris contact c’est Christelle. Grande blonde aux yeux bleus, bien foutue, et arrivée en même temps que moi. Le profile type de la bombe sexuelle, toujours prête à rendre service. Je me souviens encore de ses habits quand elle est entrée dans le bureau de la mère supérieure le jour de notre arrivée: une mini jupe très très mini et un débardeur qui s’arrêtait au nombril et laissait largement entrevoir sa poitrine généreuse, histoire de ne pas suffoquer sous le doux soleil de juin. Si vous aviez vu la tête de la vieille Thérèse (la mère sup) ! Outrée !!! Moi j’étais déjà assise dans le bureau, et je dois dire que Christelle m’a tout de suite plu. Ça m’a rassuré de voir une fille un peu comme moi. Non, visiblement encore pire que moi !


Bref, après une visite rapide du couvent, on s’est retrouvées dans le dortoir, toutes les deux. Les autres filles étaient avec les sœurs. On a commencé à ranger nos affaires dans nos commodes attitrées.



Elle sortit quelques affaires de son sac et s’assis sur le lit juste à côté du mien.



Ca c’est du Chris à 100%, direct et sans détours. Elle continua.



C’est tout ce que j’ai réussi à lui dire. Elle venait d’enlever son débardeur pour mettre quelques choses de plus "correct", comme le lui avait demandé expressément la mère sup’. C’était la première fois que je voyais une poitrine aussi belle. Deux beaux seins bien galbés, retombant avec douceur sur son corps de rêve. L’extase totale. Ce fut ensuite le tour de la mini jupe, dévoilant des fesses bien fermes et rebondies, ainsi qu’un petit minou tout lisse à peine masqué par un string en dentelles.



J’étais plutôt mal à l’aise. Pas parce qu’elle était presque nue face à moi, mais parce que j’avais envie d’elle, de la toucher. C’est plutôt inexplicable comme sensation : c’était physique, comme un aimant devant un morceau de métal, enfin vous voyez (je suis plus douée pour les sciences naturelles que pour la physique !).



Elle rit un bon coup, un rire cristallin, éclatant, sensuel. Puis elle se laissa tomber sur le lit et soupira en regardant le plafond.



Elle rit de nouveau. Elle était vraiment trop craquante comme ça, allongée à moitié nue sur son lit.



Je sais pas pourquoi j’ai dit ça, je n’attendais même pas de réponse. C’était juste une pensé formulée à voix haute. Elle se redressa et me jeta un regard incrédule, tellement attendrissant.



Oups… C’était sorti tout seul. J’aurais bien voulu creuser un trou pour me mettre dedans. Quel conne ! J’ai souvent tendance à dire ce que je pense en oubliant de le faire pour moi seule. Du coup il m’arrive tout aussi souvent de me retrouver dans des situations comme ça. Ok, ça fait partie de mon charme, mais en attendant ça me fout mal. Surtout quand je sors ce genre de trucs. Je la revois encore : un temps d’hésitation puis elle éclate de rire.



Et elle rit de plus belle. Puis me regarda l’air amusé et devint finalement presque sérieuse, mais néanmoins toujours souriante.



Là, j’avoue que je savais plus où j’étais. Hallucinant comme situation. Christelle se leva et me poussa sur le lit. Elle se mit à genoux au-dessus de moi et enleva son soutien-gorge. Son bas ventre frottait doucement le mien, à travers mon pantalon de toile légère. D’une main je saisis son sein, et fis rouler son téton entre mes doigts. Elle avait l’air d’apprécier cela. Mon autre main caressa son corps, remontant jusqu’au visage. Elle m’enleva mon t-shirt, puis mon soutien-gorge, et entrepris de me lécher les seins. Mes doigts se crispaient à présent sur ses fesses bien fermes. Hmmmm, c’était trop bon. Puis, doucement, sa langue vint se poser sur ma bouche, et nous nous embrassâmes avec passion. Elle descendit ensuite le long de mon corps, jusqu’à la ceinture et défit lentement et un à un les boutons de mon pantalon. Sa bouche s’arrêta au-dessus de mon sexe, et le lécha à travers ma petite culotte. Je mouillais déjà comme une folle. Elle savait comment s’y prendre ! Christelle se releva ensuite, et fit glisser l’ensemble pantalon-culotte jusqu’à mes chevilles. Ainsi nue je me sentais vulnérable, mais tellement bien avec elle.



Lentement sa main s’approcha de mon sexe et commença à le caresser, titillant mon clitoris et pénétrant lentement mon vagin. De son autre main, elle se touchait la poitrine, sans me lâcher du regard. Elle était vraiment sublime. Puis tout à coup elle m’enfonça trois doigts, m’arrachant un petit cri de plaisir. Elle commença à me pénétrer avec vigueur, entraînant mon bassin et le reste de mon corps dans sa danse infernale. Oh oui, c’était bon, mieux qu’avec n’importe laquelle des filles que j’avais connu. Puis ce furent quatre doigts, et sans que je m’en rende compte, sa langue. Avec agilité, elle fouilla l’ensemble de mon sexe, plongeant dans les profondeurs humides de mon intimité, jouant avec mon clitoris, me pénétrant à nouveau… J’étais en transe. C’était vraiment l’extase. Je pressai sa tête de plus en plus fort contre mon sexe pour ne pas qu’elle s’arrête.



Et elle se remit au travail de plus belle, m’arrachant à intervalles réguliers de profonds soupirs. Puis elle se releva et me regarda l’air amusé. Soudain, je sentis son poings fermé me pénétrer. Je ne pu retenir les cris de plaisir qui venaient à présent, l’orgasme n’était pas loin. Mon bassin faisait des mouvements de plus en plus amples pour accentuer la pénétration. Je sentais l’excitation monter, et monter encore… Puis ce fut le paradis. Brusquement, mon corps se déroba de tout contrôle, mon dos se cambra, mes muscles se crispèrent, ma respiration s’arrêta… Et enfin, après ces quelques secondes de bonheur indescriptible, sortit de ma gorge un cri de jouissance extrême. C’était si bon. Chris enfonça son poing encore plus loin en moi ; Je hurlais presque. J’aurais voulu que cet instant soit éternel. Enfin, petit à petit, mon corps se relâcha, mes muscles se détendirent et je me laissai aller à long et passionnel baiser avec Christelle. Je venais d’avoir le plus bel orgasme de ma vie. J’étais littéralement épuisée, mais tellement bien. Comme si j’étais allongée sur un nuage, comme dans un rêve.



Cette douce voix me sortit brutalement de mon petit monde merveilleux, et je vis dans l’encadrement de la porte deux jeunes filles qui nous regardaient, Christelle et moi, l’air amusé. Je n’aurais su dire quand elles étaient arrivées.





(à suivre : si ça vous plaît évidemment !)