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Temps de lecture estimé : 9 mn
23/12/02
Résumé:  Marie range des livres au fond de la bibliothèque...
Critères:  f ff jeunes religion amour voir fmast uro
Auteur : Secu Slayer  (Auteur pour le fun!!!)      

Série : Le couvent Ste-Marie

Chapitre 02 / 03
La bibliothèque

Avant toute chose, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont écrit. C’est très encourageant et ça fait plaisir. J’espère que la suite des aventures de Marie sera à la auteur de vos attentes… Merci à tous.



Sœur Thérèse arrive… À peine le temps de prendre conscience de la signification de ces mots, que voilà la mère supérieure. Aie, on aurait pu rêver mieux après un tel moment d’extase. Elle n’avait pas franchement l’air très heureuse de nous voir comme ça. Enfin… de me voir comme ça ! Je me retourne, et hop, plus de Christelle ! Plus rapide que moi la garce !!!



La mère supérieure tourna les talons et s’en fut. Dans la seconde où elle fut partie, je vis la tête de Christelle émerger de sous le lit. Elle éclata de rire, imitée par Claire et Justine.



Pendant que nous descendions vers la bibliothèque, je regardai la dénommée Justine. Petite brune aux yeux sombres, un peu rondouillette, elle ne manquait pas de charme et avait un sourire enjôleur. D’ailleurs, elle semblait beaucoup s’amuser de la situation.



Elle rit de bon cœur. Après avoir traversé une multitude de couloirs et de corridors, descendu et monté des escaliers dans tous les sens, nous nous retrouvâmes devant une lourde porte en chêne.



Sur ce, elle m’embrassa sur la joue, tourna les talons et s’en fut. Honnêtement, j’étais un peu abasourdie. Mon séjour au couvent Ste-Marie commençait de manière bien étrange ! Après être restée un instant devant la porte, j’entrai dans une vaste salle mal éclairée, et jonchée de dizaines de vieux livres disséminés sur de lourdes tables en bois. Au milieu de ce joyeux chaos, trottait une vieille none corpulente, aux cheveux rabougris et l’énergie visiblement inépuisable.



Aie, aie, aie… c’est sûr, on aurait pu voir pire comme punition, mais bon, ça risquait être plutôt chiant. Mais bon, il fallait bien y passer, et autant éviter de trop attirer l’attention sur moi… Si ce n’était déjà fait bien sûr. Je saisis donc le tas destiné à la poésie. Six vieux manuscrits énormes, pesant au moins une tonne chacun.



A vos ordres chef ! Je descendis donc un vieil escalier de bois, et me retrouvai dans un labyrinthe d’étagères. Un panneau en carton indiquait le rayon poésie. J’entrepris de le suivre. Après m’être frayé un passage dans la multitude de livres qui traînaient çà et là, je me retrouvai à l’endroit souhaité. Evidemment, le coin poésie se trouvait tout au bout de la vaste pièce. D’où j’étais, je ne voyais même pas l’escalier que j’avais emprunté ! Je posai les livres par terre, et m’assis sur un petit banc en bois pour reprendre mon souffle et essuyer la transpiration qui coulait de mon front. Tout était calme. Au moins j’étais tranquille ici. Je me mis à ranger les livres que j’avais amené et ceux qui traînaient. Quelles poussière ! Au bout de dix minutes, alors que je prenais une nouvelle pause, un bruit étrange vint troubler le silence environnant. Un bruit humain, un bruit de respiration. Je me souvint alors de ce que m’avait dit soeur Bernadette, sans doute soeur Lucie. Mais pourtant, j’étais seule. J’avais beau chercher, je n’arrivai pas à localiser la provenance de ce bruit. C’était un souffle, non profond soupir plutôt. Enfin, en poussant quelques livres pour regarder le rayon d’à côté, j’eu ma réponse.


Assise sur le sol, au milieu d’une dizaine de livres, soeur Lucie. Ce qui me frappa d’emblée fut son apparente jeunesse : 25-26 ans, tout au plus. Mais bien vite, ce fut surtout sa beauté. Son visage fin aux traits doux était surmonté d’une longue chevelure noire, tombant avec légèreté sur ses épaules. Elle avait de magnifiques yeux verts, et une bouche tendre. Mince et élancé, son corps semblé sculpté dans le marbre, sa poitrine, quoique plutôt menue, dégageait une impression de fermeté troublante. Son bassin, dessiné avec précision, s’élargissait doucement et se terminait sur des jambes souples et fines. Je croyais rêver. Un tel corps, une telle jeunesse et une telle fraîcheur ici, c’était à peine croyable. Mais le plus troublant, était sans aucun doute sa position. Les jambes largement écartées et la soutane remontée jusqu’aux hanches, soeur Lucie semblait prendre quelques libertés avec le seigneur.


Ses grands doigts fins allaient et venaient avec douceur sur son sexe dégarni. Ils couraient avec agilité entre ses lèvres, pénétrant à demi son vagin, puis remontaient pour s’attarder sur le clitoris. Et le ballet recommençait avec une lenteur excitante. La tête appuyée contre le mur, les yeux à demi clos, soeur Lucie goûtait pleinement ce instant. De mon poste d’observation, j’avais une vue imprenable. Les gestes de la none commencèrent ensuite à se faire plus précis, plus marqués. Non pas plus violents, plus intenses mais toujours aussi doux. Chaque mouvement était désormais accompagné d’un léger bruit humide, baromètre du bonheur brillant à la lumière et coulant doucement entre ses cuisses. Puis le son s’amplifia, timidement d’abord, de façon plus marquée ensuite, accompagnés de profonds soupirs qui semblaient jaillir de la gorge de Lucie. Elle entrait en transe, ses yeux définitivement fermés, la lèvre inférieure coincée sous des dents blanches étincelantes. Elle avait vraiment un visage merveilleux. Et toujours ces soupirs, à la fois graves et féminins, battant au rythme de son coeur. Son jus d’amour coulait à flot. C’était le moment.


Tendrement, elle plongea deux doigts dans la fosse béante et abyssale de son sexe, aussi loin qu’elle le pu, puis les ressortit, et recommença. La machine du bonheur était en marche. Tandis que, de sa main droite, elle explorait ses profondeurs vaginales, de sa main gauche, Lucie se frottait avec insistance le clitoris. Les mouvements étaient fluides, précis, coordonnés, et la jeune soeur semblait avoir beaucoup de mal à contenir les petits cris qui sortaient de sa gorge. Sa poitrine rebondissait au rythme des pénétrations, et son visage paraissait plus crispé. Un troisième doigt vint rejoindre les deux premiers. Je pouvais voir le vagin de la soeur s’ouvrir et se refermer, dans une cadence de plus en plus infernale. Cela semblait si bon, je sentis une vague de chaleur monter jusqu’à mon cou.


J’étais tellement subjuguée par le spectacle qui s’offrait à mes yeux, que je n’avais même pas remarqué le long filet humide qui coulait sur ma cuisse. Cette vision paradisiaque avait fait naître en moi un désir intense, sans limites, irréversible. Il fallait que je le satisfasse, tout de suite pour ne pas exploser. Lucie venait de glisser un quatrième doigt dans son sexe. Elle ne cherchait même plus à se contenir, elle gémissait sans retenue à présent. Elle était prisonnière, comme j’étais en train de le devenir, esclave du plaisir. Sans la perdre des yeux, j’ouvris maladroitement et avec beaucoup de difficultés la fermeture éclair de mon pantalon. Mes doigts n’hésitèrent pas, j’étais la lionne en chasse. Ils glissèrent sous ma culotte, caressèrent mon vagin brûlant et le pénétrèrent avec violence. Sœur Lucie allait venir, je ne voulais pas qu’elle le fasse sans moi. D’abord trois, puis quatre doigts, je mouillais abondement. À chaque mouvement, je sentais mon sexe se dilater, s’offrir un peu plus à moi. Ohhhhhhhhhhh… Mes doigts allaient et venaient, sans ménagement. Mais ce n’était pas assez. Mon corps en voulait plus, il en voulait encore. De l’autre côté du rayon, Lucie commençait à se cambrer et à se crisper. Ce fut alors ma main entière qui entra. Mon sexe était au bord de l’explosion, de la rupture, tendu à l’extrême, comme un volcan prêt à entrer en éruption. Oui, le moment critique arrivait, il était là, tout proche. Lucie se contenait du mieux qu’elle pouvait, pour arracher au temps quelques secondes d’extase encore, une éternité. Moi j’étais toujours debout, les yeux rivés sur cette none indécente, les cuisses serrées, crispées, le vagin en feu.


Puis se fut l’explosion. Lucie poussa un ultime cri de bonheur, les doigts enfoncés le plus loin possible, les membres paralysés. Moi, je du m’accrocher au rayonnage, tant la secousse fut brutale. De la lave en fusion monta de mon entre-jambe, traversa mon ventre, ma gorge pour finir sur mon visage. Cette bouffée de chaleur indescriptible s’empara ensuite de mon cerveau, me fit tourner la tête. Je n’étais plus sous contrôle, j’avais abandonné toutes les commandes. Ma respiration se bloqua, et mon corps tressailli tandis que mon sexe explosa. Je ne pus me retenir, j’urinai, la main toujours enfouie dans ma grotte intime, et poussai un violent cri de plaisir, me couchant sur l’étagère et faisant tomber plusieurs ouvrages. C’était énorme, une sensation unique. La chaleur du sang qui cognait dans ma tête, la chaleur de mon ventre en fusion, la chaleur de l’urine coulant sur mes jambes. Encore un cri, le bonheur suprême, l’odeur de l’urine et de mon sexe mêlées…


Puis, lentement mon corps se relâcha, et les signaux de détresse se calmèrent. Durant tout se temps, j’en avais arrêté de respirer, et je du reprendre mon souffle. Mon coeur battait la chamade. Doucement je levai la tête et ouvrit les yeux. Mon regard s’arrêta sur celui de Lucie, pétrifiée de terreur, les jambes encore ouvertes, si vulnérable, mais si belle. Elle semblait complètement perdue, ahurie. Elle ne s’attendait pas à ça, c’est certain. Moi je venais de commettre la deuxième gaffe de la journée. Avec précipitation et maladresse, la jeune none se redressa, s’habilla et partit en courant. Je restai ainsi plusieurs minutes pour reprendre mes esprits. J’étais trempée. De sueur, d’urine, de bonheur. Mais il fallait que je me remettes au travail. Mon absence prolongée n’avait pas du passer inaperçue, et la sortie brutale de soeur Lucie allait sans doute intriguer soeur Bernadette. Sans doute mon sixième sens féminin. La none arriva en trombe, tel un boulet de canon.



Puis elle remarqua le désordre profond du lieu.




Je fus tentée de répondre "comme soeur Lucie", mais il était évident que j’avais plutôt intérêt à taire la chose. Sœur Bernadette ne se doutait de rien, et je m’étais d’entrée faite cataloguée par la mère supérieure, donc inutile d’en rajouter. De son côté, soeur Lucie était tenue au silence. Donc pour l’instant, motus et bouche cousue. La soeur bibliothécaire, quant à elle, resta sur mes talons jusqu’à la fin de l’après-midi. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’eu pas le temps de m’ennuyer. Ensuite, il me fallut affronter la mère sup’. Un savon dans les règles de l’art. Je me revois encore, assise dans son bureau en attendant que l’orage passe.



Quitter des parents aliénés pour me retrouver dans une prison ! N’empêche que je n’étais pas prête d’oublier mon arrivée au couvent. Je jonglais avec les extrêmes. Entre plaisirs sexuels intenses et grosse déprime. Spécial comme début. Enfin, il fallait un temps d’adaptation. L’heure du repas était arrivée. Christelle était à côté de moi. Elle me demanda comment s’était passé l’après-midi, un grand sourire aux lèvres. Puis ce fut la prière d’usage, et nous nous assîmes en silence devant les assiettes. La soupe fut servie. J’étais dans mon petit monde, en train de me poser dix mille questions sur ma situation actuelle. Juste le temps, entre deux bouchées, de lever la tête pour voir le visage gêné de Lucie qui baissa aussitôt les yeux. Elle était encore plus belle qu’à la bibliothèque, et sa vue me remonta soudainement le moral.



A suivre…