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Temps de lecture estimé : 10 mn
09/09/03
Résumé:  Pauvre petit mari, tu as voulu jouer, tu as perdu !
Critères:  fh fplusag extracon vacances amour vengeance lingerie -lettres
Auteur : Libertade  (Amoureuse à en perdre la raison)

Série : Correspondance

Chapitre 01 / 02
Mes vacances se passent bien...


Ile de Ré, le 23/06/2003



Mon cher petit mari,



Cette lettre risque de te surprendre, je préfère te prévenir. En général, je me contente d’une carte postale vite rédigée mais décidément ces vacances n’ont rien d’ordinaire. Il est donc préférable que tu t’installes tranquillement pour lire la suite.


Sans préambule, je tiens à te mettre au courant d’un détail que tu ignores. Je sais que tu me trompes depuis environ six mois avec une jeune secrétaire de ta boite. Et oui, tout se sait mon chéri ! Ta fierté risque d’en prendre un coup mais sincèrement çà ne m’a pas bouleversé plus que çà, malgré ton égocentrisme prononcé tu as quand même dû remarquer que ma passion pour toi s’est disons amoindrie au fil des années. Je comprends parfaitement que tu es voulu goûter autre chose. Ce que je te reproche c’est bien sûr ton hypocrisie, cette façon agaçante de faire comme si de rien n’était. Tu me trompes, tant mieux, dommage que tu es attendu de devenir plus que bedonnant et franchement dégarni pour passer à l’action, il y a de çà quelques années tu aurais pu en séduire de plus belle. Compte tenu de ce que j’ai à te dire, je devrais même te remercier, cette révélation m’a servi de déclencheur.


Quand je t’ai annoncé que je m’étais inscrite à la Gym, que chaque week-end j’irais courir avec mon amie Marianne, tu as sûrement mis çà sur le compte d’une certaine crise des quarante ans, la peur de vieillir et tout ces trucs de bonnes femmes que tu supportes si peu. En réalité, j’entamais un parcours qui allait me conduire jusqu’ici. Première étape, cure de fraîcheur et remise en forme. J’ai perdu mon petit ventre, raffermi ma poitrine, retrouvé mon énergie mais j’ai peine à croire que tu t’en sois aperçu, ni que tu es constaté l’évolution de ma garde robe. Ce que je cherchais ? Les regards ! Susciter l’intérêt des hommes. Tu n’imagines pas le plaisir que j’ai ressenti quand j’ai capté la première paire d’yeux qui s’est retournée sur mon passage depuis bien longtemps. J’étais sur la bonne voie, j’ai mis les bouchées doubles, je voulais être prête pour le mois de juin. Ah oui…juin…les vacances, tu te souviens, la dernière fois qu’on a du vraiment se parler. Je t’ai joué celle qui rêve d’une seconde lune de miel, tu as fait semblant d’y croire, tu as dit oui à tout, la villa rétaise hors saison pour être tranquille, oui tu allais t’arranger avec ta boite même si juin c’est pas facile. Rassure toi, je savais très bien que tu ne viendrais pas, c’était même prévu. Et puis çà te faisait une occasion unique de ramener ta pouf à la maison. Tout s’est passé comme je l’avais imaginé, zut un gros contrat de dernière minute, quel dommage. Oui, oui, la meilleure décision c’est que je parte quand même, je sais tu feras tout pour me rejoindre les week-ends, je t’attendrais avec impatience mon gros nounours. Tiens, j’avais aussi oublié de te prévenir que les week-ends justement, j’avais plutôt prévu de recevoir Marianne. Tu m’avais fait la réflexion d’ailleurs, tu me trouvais beaucoup plus proche d’elle qu’avant, quel sens de l’observation. Avant c’était juste la femme de ton collègue, cette belle amitié entre comptable qui nous obligeait à passer des samedis ennuyeux depuis près de dix ans que tu as rejoins ce cabinet.


Et puis un jour, juste après les révélations sur ton compte, elle est devenue plus que çà. Je t’explique, je me suis confiée à elle, les femmes çà parle mon petit chéri, et là j’ai découvert une personne très différente de ce que j’imaginais. Sentimentalement, à peu de choses près, elle a vécu le même parcours que moi, si ce n’est que son mari, si falot qu’il paraisse, semble être beaucoup plus entreprenant que toi. Mais la dame a de la ressource, je précise d’ailleurs qu’elle m’autorise à te faire ces révélations sachant que son bon mari doit lire le même genre de courrier en ce moment. Elle décida de découvrir l’adultère à son tour. Et depuis trois ans, cette femme dont tu apprécies tant la pondération a connu quelques uns des meilleurs amants de la région.


Pour ma part, j’ai pris mon temps. J’avais besoin de distance et de tranquillité. Tu commences à comprendre l’île de Ré ? Au fait merci, la villa est superbe, tu as dû te ruiner. Curieux hasard, c’est justement sur cette île que Marianne a passé ses vacances l’an dernier. Disons que j’ai cru comprendre qu’outre les charmes du dépaysement, ce bout de terre recelait d’autres trésors à découvrir. Notamment un, un surfeur qui fréquente souvent la plage qui jouxte la propriété. Ton sosie, 1m90, taillé comme un décathlonien, le regard bleu délavé, une coiffure à la bob marley, çà s’appelle des dreadlocks et c’est pour çà qu’on l’appelle Dread. Comment je sais tout çà ? Je l’ai rencontré. En plus, çà n’a rien d’un hasard, j’y allais un peu dans ce but. D’après Marianne, Dread était tout ce qu’il me fallait. Sur le coup, l’idée m’a un peu effrayée. D’abord et j’ai oublié de le préciser parce qu’il a à peine plus de vingt ans ! Ensuite parce qu’aux dires de ma copine, il risquait de représenter une rupture brutale d’avec mon quotidien. Mais d’autres choses qu’elle m’a dit ont emporté la décision. Quelles choses ? Ne t’inquiète pas j’y arrive.


Je suis donc arrivé voici plus de deux semaines et tu as remarqué qu’en dehors de quelques sms pour rappeler que j’existe, je ne t’ai pas harcelé de coups de fil, ce qui semble te convenir d’ailleurs. Loin des yeux, loin du cœur mon chéri ! C’est un peu çà en effet. C’est aussi parce que je n’ai pas vraiment le temps. Dès le lendemain de mon arrivée, j’ai fait comme convenu avec Marianne, j’ai été me promener pieds nus sur la plage à l’heure où la marée est au plus haut. Je ne pouvais pas le louper, à cette saison ils sont encore peu à affronter les vagues. Je me suis assis non loin de ce que je pensais être ses affaires et j’ai attendu qu’il revienne sur la plage après avoir vaincu l’écume. J’ai eu tout loisir de l’observer, Marianne était presque en dessous de la vérité. Une montagne de muscles sur un visage d’ange. Il m’aperçu dès qu’il posa le pied sur le sable. Mon petit mari, il faut que tu saches une chose, certains hommes ont le pouvoir de nous faire fondre dès le premier regard. Un peu comme s’il y avait un avant et un après. Désolé si cet avant c’était toi mais cette rencontre a développé chez moi une profonde envie de franchise. Tu ne m’en veux pas au moins ? C’est bien de se dire les choses.


Je reviens donc à l’instant où j’ai plongé dans son regard, c’est drôle mais j’ai eu l’impression d’oublier tout le scénario qu’on avait mis au point. Plus il me fixait et plus j’avais l’impression de disparaître sous le sable. Il consentit à m’offrir un sourire éclatant. Avec l’air de celle qui sait ce qu’elle fait, je lui demandais s’il s’appelait bien Dread. Puis je l’invitais à me suivre en lui indiquant la propriété, j’avais quelque chose à lui dire. Il me suivit sa planche sous le bras sans poser de question. Quelle audace, malgré des jambes en coton, j’étais déjà fière de moi. Rendus derrière les murs de la villa, je lui offrit un rafraîchissement, il ne buvait pas d’alcool, moi si ! J’en avais bien besoin. Et je me suis lançé : « Tu te souviens de Marianne ? Elle voulait te faire passer un message ». Puis je lui tendis un papier sur lequel était écrit « Dread mon chéri, je compte sur toi pour faire passer un séjour mémorable à ma meilleure amie ». Sitôt avoir pris connaissance du texte, il éclata de rire sans retenue. Tu m’imagines à cette instant, ta petite femme s’offrant sans un mot à un inconnu de 25 ans ton cadet !


Quand il se leva, je perdis définitivement ma belle contenance, je n’étais plus certaine de ce que l’avenir me réservait. Il passa derrière ma chaise et commença par me masser le coup. Sûr que la tension était palpable au contact de ma peau. Par contre lui était très sûr de ce qu’il faisait, il m’invita à m’allonger sur le transat pour m’offrir un massage. Quand il me sentis plus détendue, il laissa glisser ses mains sur d’autres parties de mon corps. Tu sais ce que çà fait de découvrir ces nouvelles sensations, un incroyable plaisir pas vrai ? C’est aussi le moment qu’il choisit pour se dévoiler entièrement, il ôta sa combinaison qui n’était en fait qu’un shorty de surf et m’offrit une vision qui restera marquée dans mon esprit. Marianne m’avait pourtant prévenu ! Ni voit là aucune dérision quand à tes proportions modestes mais Dread est monté comme un taureau. En fait, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que si dieu existe il est bien injuste. Pourquoi lui et pas toi hein ? C’est la vie, c’est comme çà, c’est tombé sur lui. Pour te rassurer tu peux toujours croire en cette expression stupide et vulgaire qui dit qu’il vaut mieux en avoir une petite travailleuse qu’une grosse faignante. La suite prouve qu’une grosse travailleuse n’est pas pour déplaire.


Il me faisait donc face dans toute sa splendeur. Il était loin d’être en pleine érection même si j’observais son membre se gorger de sang. Je ne pus résister à l’envie de placer mes mains sur cette hampe. Mes mains, oui, mes petites mains incapable d’en couvrir la longueur ni la circonférence. À mon contact, cette chair brûlante pris du volume, elle avait l’apparence d’une quille ou plutôt d’un obus surmonté d’une balle de tennis. Je t’ai déjà dit qu’il y a des regards qui font fondre, j’ajouterais aussi qu’il existe des sensations qu’on n’oublie pas, me saisir de cette magnifique queue en est une. Dès cet instant, tu imagines bien, les choses se sont précipitées. Rapidement, je me suis retrouvé à effleurer ce vibrant hommage avec mes lèvres. De fil en aiguille, je suis devenue plus gourmande, moins farouche. Tu m’aurais vu ! Je faisait tout mon possible pour tenter d’envelopper cet énorme gland, je ne pouvais guère faire plus. Devenu aussi dur que de l’acier, Dread a reprit les choses en mains. Et là, crois moi, j’ai laissé faire le maître. Habillement, il m’enleva ma petite robe, me laissant mes sous-vêtements qu’il devait trouver à son goût. Il m’installa de dos sur le transat, me couvrit de baisers des pieds à la tête et s’empara de mon intimité avec sa bouche. Sans vergogne, il me dévora.


Dès la seconde où j’ai senti sa langue me pénétrer, j’ai joui sans relâche. Tu sais cette fameuse cascade d ’orgasmes qui fait tant fantasmer, elle existe ! Par soucis d’honnêteté, je dois aussi préciser que jamais avec toi je n’ai atteint le millième de ce que j’ai ressenti à cet instant. Je l’ai sûrement suppliée de me faire grâce, j’ai dû pleurer, j’ai dû m’évanouir. Tout ce dont je me souviens c’est d’avoir refait surface, jambes écartées, ma petite culotte arrachée au bord de la piscine et mon bel étalon m’observait l’air ému en caressant mes petits seins. Passage dans la pénombre de la chambre, caresses, baisers, j’arrivais à peine à la naissance de ses pectoraux, collée à lui, j’avais son sexe à porté de langue. Il irradiait de puissance. Toujours maître de lui, il m’installa de dos sur le bord du grand lit. Puis très lentement, il me prit dans toute sa longueur, sans douleur aucune, jamais je n’aurais pensé pouvoir accueillir un tel pieu. Puis il m’entraîna dans un voyage qu’on n’oublie pas. Il dut prendre possession de moi vers midi, il ne m’autorisa le repos que 6 heures plus tard. Entre temps, il m’avait fait subir tout ce qu’il est même impossible d’imaginer sans que l’idée me vienne de lui dire non, la raison m’avait fuit depuis longtemps déjà. Il me pénétra d’abord ainsi, lentement, comme pour me travailler, me préparer. Ce traitement aurait suffit à mon bonheur si je n’avais connu la suite. Il mit un peu plus de puissance dans sa charge, me souleva toujours empalée, me besogna debout un long moment, puis contre le mur, sur le secrétaire. Il explosa une première fois, m’arrachant une jouissance encore supérieure à toutes celles qu’il venait de m’offrir.


Il resta en moi, reprit très vite de la vigueur sous l’effet de mes ondulations et me prit sans ménagement en levrette sur le tapis. Il entama un petit jeu qui me fit beaucoup d’effet. Il voulait que je lui dise que j’étais sa petite chienne, que j’obéirais à tout ce qu’il me dirait. T’imagines si tu avais fait çà ? Je t’aurais trouvé d’une vulgarité sans nom. Et bien là, j’étais prête à lui hurler tout ce qu’il voulait, oui j’étais à lui, oui je le suppliais de me baiser. Ce qu’il fit encore très longtemps. Après sa troisième éjaculation, je dû m’employer un peu. Sur son conseil, qui pour moi équivalait à un ordre, je passais quelques tenues sexys que j’avais acheté avant de partir. C’est en porte jarretelles et bas noir que je l’accueilli à nouveau. Là il me fit l’amour de façon exquise sur le lit, me glissant des mots doux, j’étais belle, désirable, mon corps lui plaisait. Il m’entreprit un long moment ainsi, m’offrant une nouvelle ribambelle d’orgasmes aussi cérébraux que physiques cette fois. Puis il dû se résoudre à me quitter, il travaillait le soir comme serveur pas loin d’ici. Avant de sombrer dans un sommeil réparateur, je lui glissais qu’on pouvait trouver un arrangement et que j’étais en mesure de lui offrir au moins autant que son employeur pour passer la durée de mon séjour à mes cotés. L’idée sembla lui plaire, de toute façon il m’avait déjà prévenu qu’il passerait le lendemain après sa séance de surf.


Tiens, la sonnette vient de retentir, il va falloir que je te laisse, je suis nue sous mon kimono et déjà toute mouillée, c’est l’effet Dread çà. J’ai encore plein de choses à te raconter mon cœur, notamment, le premier week-end où Marianne nous a rejoint. Je sais, tu en as déjà l’eau à la bouche mais gardons çà pour la prochaine fois, mon amant n’attend pas. En attendant amuse toi bien avec ta nouvelle conquête et n’oublie pas d’arroser les plantes.




Martine.