n° 06861 | Fiche technique | 11043 caractères | 11043 1917 Temps de lecture estimé : 8 mn |
07/10/03 |
Résumé: ...Puisque tu veux savoir, voici la suite | ||||
Critères: fh ffh fplusag extracon vacances amour tutu -lettres | ||||
Auteur : Libertade |
Épisode précédent | Série : Correspondance Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Ile de Ré, le 1er Juillet 2003
Mon cher petit mari,
J’ai reçu ta réponse à mon courrier ce matin même et je ne peux m’empêcher de te répondre aussitôt. Je l’ai lu et relu sous toutes ses coutures pour être bien certaine de ne pas me tromper car je m’attendais à tout sauf à çà. J’imaginais plutôt une demande de divorce voir une tentative de réhabilitation mais sûrement pas des encouragements. Car c’est bien de çà qu’il s’agit même si tu ne dis pas directement le mot.
Savoir que je t’ai trompé sans le moindre remord t’excites au plus au point, et çà pour moi c’est vraiment une incroyable surprise. Si seulement tu me l’avais dit plutôt ! Mais tu n’as jamais osé, c’est ce que tu m’écris. Ton problème est justement de ne jamais oser. Crois-moi, si un soir tu m’avais confié à quel point tu aimerais me voir coucher avec un autre homme, l’idée n’aurait pas manqué de faire son chemin car même si j’ai mis du temps, j’y pense déjà depuis un bon moment. Cette histoire a au moins le mérite de clarifier la situation. Et puisque tu sembles enfin accepter ta vraie nature, je vais tout faire pour ne pas te décevoir.
D’abord, je tiens à te rassurer sur un point. Tu te demandais si tout ce que je racontais était bien réel tant mes révélations t’ont surpris. Pour t’en convaincre, j’ai trouvé la meilleure solution. La seconde enveloppe contient des photos qui, j’en suis sûr, ne manqueront pas d’éveiller ta curiosité. Il y en a 5 dont voici les légendes.
1. Ta petite femme chérie en pleine fellation dans la salle de bain
2. La même prise en levrette sur le tapis du salon
3. Dread posant nu dans toute sa splendeur
4. Le même Dread de dos (que fait-il le nez entre mes cuisses ?)
5. Quatre mains de femmes sur ce qui ressemble à un sexe en pleine gloire
Comme tu as l’œil, tu te dis que 4 mains, c’est 2 de plus que je n’en possède. Tu dois t’en douter, il s’agit des petites menottes de la belle Marianne qui n’a pas souhaité t’en dévoiler plus. Je t’avais dit qu’elle avait l’intention de me rejoindre les week-end et comme je te sais curieux, je vais te raconter à quoi nous avons joué.
Avant qu’elle nous rejoigne, j’ai donc continué à voir Dread chaque jour de la semaine. Comme je te l’avais laissé entendre, je l’ai débauché de son emploi de serveur pour l’engager à mon service exclusif (d’ailleurs ne t’inquiète pas trop en découvrant le prochain relevé de banque, il a fallu que je le paye à la hauteur de son talent). Nos après-midi ont continué sur le même rythme, au programme sexe, sexe, sexe.
Au bout de trois jours, j’avais des courbatures partout, peu habituée à me faire secouer de la sorte. C’est un sportif, un vrai, endurant, plein d’énergie mais aussi un artiste capable de transformer la moindre banalité en émerveillement. Très rapidement, j’ai réalisé que j’étais tombé accro. En son absence, je n’arrivais à penser à rien d’autre que lui. Chaque soir quand monsieur avait quartier libre et partait faire le beau dans les boites de l’île, je me caressais seule dans mon grand lit en repensant à nos séances de l’après-midi. Le sexe appelle le sexe et j’en réclamais sans compter.
Dès qu’il apparaissait dans la propriété, je sentais mon corps se détendre sachant le plaisir proche. Bien sûr, je lui ai caché l’arrivée de Marianne. J’avais convenu avec elle qu’elle arrive discrètement sur le coup de 15-16 heures pour nous surprendre. Ce jour là, j’étais littéralement dans un état second, encore plus déchaînée que d’habitude. Alors que nous étions en plein accouplement sur la moquette de la chambre, j’ai entrevu la porte qui s’ouvrait, un œil coquin nous observait. Tout à ce qu’il me faisait subir, Dread n’avait rien remarqué. J’ai senti un plaisir rare m’envahir, quelque chose de très cérébral. Car bien qu’entraînée sur les chemins de la débauche par Marianne, je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation en sa présence.
Elle attendit que Dread achève son œuvre en moi avant d’ouvrir la porte d’un geste théâtrale en applaudissant de tout son cœur. La surprise passée, mon amant se mit à rire, visiblement ravi de la surprise. Puis Marianne commença son numéro.
Elle était superbe dans son long fourreau noir, elle s’approcha de Dread pour l’embrasser avec fougue, lui demanda d’ouvrir la fermeture de sa robe et s’installa au bord du lit vêtue d’une audacieuse camisole à lacets et d’un slip brésilien du plus bel effet. Dread qui venait de payer de sa personne n’en semblait pas moins très ému. Imagine, mon petit chéri, dans quel état tu serais en compagnie de deux femmes prêtes à tout pour que tu leur fasses l’amour. Il n’en fallait guère plus pour que notre jeune amant retrouve force et vigueur.
Devant mes yeux, il la posséda sans crier garde, sauvagement. La douce Marianne m’apparu sous un jour fort différent. Elle se tordait sous les coups de boutoir du colosse, l’invectivait pour qu’il la prenne plus fort encore. J’étais fascinée par le spectacle. Marianne tendit le bras vers moi, malgré la bestialité de la scène elle m’adressa un regard plein de tendresse, je plaçais ma main dans la sienne. J’eus l’impression exquise d’être à sa place, elle me communiquait son plaisir par ce simple contact. Elle cessa tout soupir, fixa mon regard comme pour me dire regarde moi jouir. Dread semblait encore plus fou qu’à l’ordinaire, comme incapable de se contrôler.
D’un geste, il me retourna sur le lit, m’installant dans la même position que mon amie. Sans cesser de la pénétrer, il plaça une main sur ma petite chatte pour m’entreprendre avec ses longs doigts habiles. Mais il en voulait plus, il était hors de lui. Sans ménagement, il se releva, me prit par la taille pour me soulever et me plaça sur Marianne. Il hurlait, voulait nous voir nous caresser, nous embrasser. Je sentis la langue de mon amie venir à la rencontre de la mienne, ses mains se posèrent sur mes hanches, mes petits seins pressaient sa belle poitrine, je sentais nos pubis l’un contre l’autre. Sans m’y attendre, je fus envahie par un membre dur comme de l’acier. Dread me possédait de toute sa force herculéenne puis glissait vers le sexe offert de Marianne, passant de l’une à l’autre pendant que nous nous laissions aller à des caresses de plus en plus torrides.
Comment expliquer l’inexplicable, comment dire ce que l’on vit quand on sent le corps d’une autre se tordre de plaisir au même moment que le sien. C’est bien sûr impossible, mon petit chéri, mais j’essaie malgré tout de partager ce moment avec toi. Hors de contrôle, Dread sauta sur le lit, nous ordonnant de le sucer.
Nos bouches gourmandes prirent le relais de nos sexes épuisés pour accueillir la semence chaude qui ne tarda pas à nous couler le long des lèvres. Il fallut un bon moment pour retrouver nos esprits. J’avais évidemment conscience d’avoir été plus loin que je n’aurais jamais pu imaginer, peut-être trop loin, je frôlais l’état de choc principalement en raison du plaisir que j’avais ressenti. Mais Marianne fut assez douce pour me faire atterrir. Elle m’expliqua qu’elle n’avait jamais eu ni attirance, ni expérience avec une autre femme, qu’elle aussi avait été surprise dans le feu de l’action mais que nous n’avions aucune culpabilité à ressentir, qu’elle avait certainement ressenti autant de plaisir que moi.
Curieusement le plus gêné semblait être Dread. Sa fureur, sa férocité soudaine ne lui ressemblait pas, il savait se montrer très dur mais en prenant soin de garder le contrôle de la situation. Cette fois elle lui a échappé. Loin de nous l’idée de l’en blâmer.
Pour fêter nos retrouvailles et nous remettre de nos émotions, nous nous sommes mis à boire plus que de raison. Puis vers minuit nous avons décidés d’aller en boite. Tu aurais vu le tableau, ce jeune mâle viril et séduisant aux bras de deux quarantenaires aux yeux pleins d’amour. Je crois que la boite s’est arrêtée de respirer quand nous sommes entrés. D’autant que nous n’avons rien fait pour rester discrets. Nous dansions autour de Dread, l’embrassant passionnément à tour de rôle, cherchant ses caresses, enflammant les esprits de tous ceux qui nous observaient.
Immanquablement, nous nous sommes faites branchées par tous les dragueurs du lieu. Marianne, décidément plus coquine que moi, m’avoua son trouble pour un mec d’une trentaine d’année, bien fait de sa personne, du genre latino, qui ne la lâchait pas. Elle s’isola un moment avec lui puis revint nous proposer un tour sur la plage à quatre.
L’instant d’après nous marchions pieds nus dans le sable sous la pleine lune, moi dans les bras de Dread, Marianne main dans la main avec José sa nouvelle conquête. C’est elle qui a lancé le signal en se déshabillant complètement avant de se jeter à l’eau sans une hésitation. Nous la suivîmes d’un même élan, Nous avons joué comme des enfants un moment, puis j’ai commencé à entendre des petits cris. José, collé à Marianne, ne semblait pas gêné par la fraîcheur de l’eau, il s’était introduit sans coup férir dans le sexe de la femme de ton collègue qui semblait en avoir oublier jusqu’à son existence.
Dread ne voulut pas paraître en reste et imita notre nouvel ami. Il me prit par derrière, me soulevant les cuisses hors de l’eau, je coulissais comme une mécanique bien huilée en observant ce qui se passait à quelques mètres. Dread avait retrouvé toute sa maîtrise, m’empalant lentement sur son vigoureux membre. Malheureusement José ne semblait pas doté du même talent et après quelques minutes, il lâcha un hurlement avant de sortir précipitamment de l’océan pour prendre ses affaires et disparaître. Le goujat se contentait de bien peu, Marianne nous rejoint. Dans ses yeux je lisais « encore ». Je demandais à Dread de me reposer. Je les ai emmené jusque sur la plage où j’ai installé Marianne sur le sable avant de guider Dread en elle pour qu’il mette fin à sa frustration. Il lui fit l’amour avec une infinie délicatesse.
Ce beau spectacle décupla mon audace, je me suis approchée de Marianne pour embrasser ses seins, son ventre. Dread se retira, laissant place à ma bouche. Mon dieu que j’ai aimé ! Rien n’est plus tendre que le sexe d’une femme, je me suis régalée. J’ai joui au même instant qu’elle sans caresses ni pénétration, un pur plaisir spirituel d’une force incroyable. Bien sûr, quand j’ai senti Dread se coller à mes reins, j’ai retrouvé une émotion que je connaissais mieux. Il m’acheva doucement sur cette plage alors que le soleil apparaissait sur l’horizon. Nous sommes rentrés nous coucher tous les trois dans mon grand lit aussi ivres de vin que de bonheur.
Voilà donc comment se sont passées nos retrouvailles avec mon amie que tu as, j’en suis sûre, rêvé de posséder en secret sans jamais oser me l’avouer. Comme je te comprends, elle en vaut la peine. Mais ne soit pas frustré, j’ai discuté avec elle de ton goût certain pour l’humiliation et je pense qu’elle a encore trouvé la bonne solution. Nous avons finalement tous décidés de t’inviter à nous rejoindre le week-end prochain, car je te l’annonce j’ai prolongé de 15 jours, et nous t’avons déjà réservé quelques surprises.
On compte sur ta présence dès samedi !
Ta petite femme chérie