n° 06892 | Fiche technique | 20217 caractères | 20217Temps de lecture estimé : 13 mn | 24/10/03 |
Résumé: C'est fou ce qui se passe pendant les fêtes nimoises; | ||||
Critères: ff jeunes frousses hotel voyage douche cunnilingu 69 fdanus ecriv_f | ||||
Auteur : Suzy Sioux |
Épisode précédent | Série : Les bonheurs de Suzy Chapitre 05 / 05 | FIN de la série |
Mon père veut faire la paix avec moi. Ça fait trois ans qu’il ne me parle plus, le rock et mon homosexualité sont venus à bout de son esprit petit-bourgeois. Pour cela il m’invite à Nimes pour la féria. Il a bien fait les choses, train première classe, hôtel de luxe, dîner dans un restaurant 3 étoiles.
La soirée est très agréable, le souper merveilleux, et petit à petit, le lien se retend. Niveau tenue, j’ai fait un effort : Robe longue, assez moulante, à col roulé (pour cacher mon tatouage), de jolis escarpins. Il faut que mon père soit fier de la belle fille qui dîne avec lui. Une petite flamme d’admiration se lit dans ses yeux, je suis sûre qu’il a vu que je ne portais rien dessous. Une marque de soutien-gorge ou de string, c’est nul sous une belle robe comme ça ! Une vraie femme du monde.
Je lui explique que je gagne raisonnablement ma vie entre la musique et les quelques articles que j’arrive à vendre comme journaliste free-lance. Avec l’âge, il devient compréhensif, presque tendre, c’est bien. Nous rentrons à l’hôtel, et je regrette de ne pas pouvoir participer à la fête qui anime les rues, mais ma tenue n’est vraiment pas adaptée. Nous nous souhaitons bonne nuit dans le hall. Je n’ai pas sommeil et je veux aller boire une dernière coupe de champagne au bar. Rendez-vous à 10 heures, il a une surprise pour demain.
Le bar est comme je les aime, sombre et enfumé. Dans un coin, un pianiste enchaîne des standards de jazz, plutôt bien d’ailleurs. Je me coule au comptoir et commande du champagne, du Ruinart, ma faiblesse. Je sirote mon verre et j’aperçois une jeune femme entrer. Sa démarche me fascine, gracieuse, rythmée, on dirait qu’elle danse, qu’elle glisse. Elle a un port de tête et une cambrure de reins totalement improbables dans ce lieu. Elle se sait observée, mais joue avec, elle y est habituée. Orgueil, condescendance, son attitude a tout du ridicule, et pourtant elle me fascine par son assurance inébranlable. Tout son être respire la fierté, même ses seins, que je devine nus sous un chemisier brodé, sont arrogants. Deux jolies poires, placées haut sur sa poitrine, sont tendues, dressées. Quand elle passe devant moi, je regarde son petit cul rond et ferme, serré dans un pantalon noir et moulant. Ses cheveux blonds, aux reflets plus sombres, laissent traîner un parfum capiteux. Nos regards se croisent, je plonge dans deux saphirs d’un bleu profond. Je fixe sa bouche, très rouge et charnue, lorsqu’elle commande un cognac, dans un français très approximatif. Je lui trouve enfin un défaut, ses sourcils épais sont noirs. C’est une fausse blonde, mais, est-ce vraiment un défaut ?
Le pianiste joue «Summer times» que je ne peux m’empêcher de fredonner. Il l’interprète bien et j’aime cette chanson, ma voix se place et je chante. À la fin du morceau, j’ai droit à quelques applaudissements. Le barman m’amène une nouvelle coupe de champagne, m’indiquant qu’elle m’est offerte par la belle mystérieuse. Ne résistant pas à l’opportunité de la rencontrer, je me lève et me dirige vers elle. Féline, je la rejoins, en ondulant mes hanches, je veux la vamper. Nous échangeons un sourire, je craque. «Je suis Suzy, merci» dis-je en soulevant ma coupe à son intention. Elle me répond d’une voix rauque avec son fort accent, que je suppose être espagnol, «Moi Lola». Elle allume une Fortuna et m’en offre une. Nus fumons un instant, nous dévisageant, glissant quelques coups d’œil à nos anatomies respectives. Ces regards simultanés provoquent un nouveau sourire commun plus complice. Je lui offre un nouveau cognac et nous décidons de nous installer dans sur une banquette, la plus éloignée du bar et des quelques clients encore présents.
Le dialogue n’est pas très facile, elle parle très mal le français et moi pas du tout l’espagnol, mais le désir de se découvrir prend le dessus. Chaque fois qu’elle se penche pour faire tomber sa cendre dans le cendrier, je me plonge dans son décolleté. Elle le sait, et je suis sûre qu’elle le fait exprès. Elle a raison, ses seins son magnifiques. Je retire mes chaussures et passe un pied sous mes fesses. Ce mouvement fait remonter ma robe, assez fendue, pour dévoiler une cuisse. Lola me gratifie d’un clin d’œil appréciateur. Notre discussion est interrompue par un homme qui vient lui parler. Rapidement, il s’en va. Je vois à son visage qu’elle est déçue. Elle m’explique qu’elle doit se coucher tôt, elle travaille demain matin. La frustration se lie sur son visage, et j’imagine sur le mien aussi. Je lui propose de la raccompagner à sa chambre, ce qu’elle accepte avec plaisir. Nous nous glissons dans un minuscule ascenseur en fer forgé. Collées l’une à l’autre, nos seins se touchent presque, et, je suis fière que mes tétons se dressent crânement sous ma robe. Je respire son haleine où se mêlent tabac et cognac. Nos chambres sont face à face. Nous nous tendons la main pour nous saluer à l’espagnole, mais je sens qu’elle me tire vers elle. Je me rapproche et pose un baiser sur ses lèvres qu’elle me rend avec ardeur. Nos langues fusionnent. Ma main passe sous son chemiser et caresse ses reins, son dos. Sa peau est douce et chaude. Elle me repousse, les yeux brillants de regret, et rentre seule dans sa chambre.
Je suis seule sur le pallier, et me dirige vers ma chambre en traînant les pieds, déçue, presque désespérée de perdre ma belle hidalgote. Une fois nue sur mon lit, je me console, solitaire, en pensant à ce que nous aurions fait ensemble. Lola, pourquoi m’as-tu abandonnée ? Ma main caresse mes seins imaginant sa poitrine arrogante. L’autre descend sur mon ventre, vers mon sexe lisse, en rêvant à son triangle doux et noir. La privation m’énerve et m’excite à la fois. Je force mon con, pas assez humide, de trois doigts que je commence à agiter avec violence. Je me fais presque mal, j’ai envie de jouir vite. Je pince mes tétons et les trois qui me fouillent déclenchent un orgasme violant, presque douloureux. Les yeux fermés, je vois le visage de Lola au-dessus du mien. Je m’endors, quelques larmes de dépit coulent de mes yeux.
10 heures, je rejoins mon père pour le petit déjeuner. Pas maquillée, les traits tirés, j’explique que j’ai mal dormi à cause du bruit de la fête dans les rues. La surprise attendue finit de me démoraliser. Nous allons à la corrida. Je veux refuser, mais sa joie de m’inviter m’en dissuade. Il est tellement heureux, il a eu des places introuvables, en bas sur la piste, derrières les barrières. J’ai beau lui dire que je n’y connais rien, que je suis pas super tentée, rien n’y fait.
Je me change, jean, basket, tee-shirt blanc et blouson en jean. Nous entrons dans les arènes antiques pour nous faufiler vers ce lieu mythique. 11 heures, les trompettes annoncent l’entrée en piste des bouchers en chaussettes roses. Sous les acclamations de la foule, la troupe en habit de lumière se présente sur le sable. Ma mâchoire se décroche, mes yeux sortent de leurs orbites, je ne sais si c’est un rêve ou un cauchemar, mais là, à 15 mètres de moi je découvre ma Lola.
Instantanément, je comprends son comportement, son attitude. Elle, la fille qui m’a désespérée hier soir va combattre des monstres de 500 kilos devant moi. Je vais mourir. Ma tête va exploser dans une tempête de sentiments contradictoires fierté, peur, envie, dégoût, mépris, amour …Elle est là, droite, concentrée, emmitouflée dans une cape brodée. Son habit blanc est décoré d’une multitude de fils d’or dessinant des fleurs. Elle porte ce petit chapeau ridicule des toreros sur sa crinière blonde, noué en queue de cheval. Sa tenue lui va à merveille, Son petit cul est moulé par un pantalon aussi étroit qu’un fuseau, d’où sortent deux mollets fins et galbés dans des bas rose. Ce qu’elle va accomplir me dégoutte, mais je ne vois qu’elle.
Elle est soudain seule dans l’arène. Elle accueille le toro à genoux, dès sa sortie du torril. La foule acclame ce geste fou. Je suis en transe, j’ai peur pour elle, mais mon regard est aimanté à ce corps gracile qui danse avec une créature de muscle et de fureur. En quelques mouvements de cape, elle l’entraîne au centre de la piste. Mon père m’explique ce qui se passe, commente les gestes de Lola avec admiration. Je n’entends pas grand chose et j’ai du mal à respirer. Après la pique à cheval, moments que j’ai du mal à supporter, elle quitte la piste, laissant ses assistants placer les banderilles. Nous ne sommes qu’à quelques mètres, elle tourne la tête dans ma direction, mais je ne sais si elle me voit, son visage est fermé, elle semble possédée par la corrida. Les péons quittent la piste. Le toro est seul, il l’attend.
Elle prend l’épée et la muleta et entre en piste, sous les vivats du public. Lola salue, retire son chapeau et vient dans ma direction. Par-dessus la barrière, elle m’offre son couvre chef, et m’embrasse fraternellement en me disant quelques mots que je ne comprends pas. Nos regards se croisent, un seul mot sort de ma bouche «suerte» (bonne chance). Mon père est fasciné par la scène «comment la connais-tu ? C’est exceptionnel, elle vient de te dédier le toro qu’elle va combattre ». Je n’entends rien, subjuguée par l’émotion du moment. Lola, muleta à la main, appelle le toro. Il fonce sur elle, d’un mouvement de cape elle le détourne et commence un ballet de mort. Lentement, fermement la belle domine la bête. C’est une domination lascive presque érotique entre mon amour de 50 kilos et un animal d’une demie tonne. Elle est sublime, tous ses gestes sont d’une sensualité à couper le souffle. Soudain, d’un coup de tête dramatique le toro la percute. Elle tombe. Je hurle. Mon cri est couvert par le bruit de l’arène. Ses péons se précipitent et l’aident à se relever. Furieuse, elle les renvoie. Et retourne affronter la créature. Elle est couverte de sang, et je ne sais si c’est le sien ou celui du monstre. Ils s’arrêtent, face à face, elle lève l’épée, et en un éclair la plante dans la bête qui s’effondre.
La foule rugit et se rue dans l’arène pour porter en triomphe Lola qui semble KO debout. Elle est juchée sur des épaules et une marée humaine l’emporte hors de ce cirque. Je suis charriée par le flot. Tremblante d’émotion, je cours à travers la ville. Je me rue à l’hôtel, espérant son arrivée. Pantelante, je vois la vois arriver, depuis le hall, portée par la masse. Elle s’échappe et nous montons dans l’ascenseur comme deux furies. En pleurant, je la serre dans mes bras L’émotion me submerge, je sanglote comme une enfant. Elle caresse mon visage et me disant des mots doux, que je ne comprends pas.
Je me retrouve dans sa chambre, nous sommes toujours collées. Je ne veux plus la lâcher. Lola prend mon visage entre ses mains et me couvre de baisers d’une tendresse infinie. Nos lèvres se rejoignent enfin, je ne pleure plus et, toujours tremblante, je lui rends ses baisers. Je me recule, et la regarde. Son habit blanc est recouvert de sang, sa chemise déchirée laisse apparaître un peu de peau couverte de sang et la bande de toile qui lui écrase les seins. Deux grosses larmes coulent sur mes joues, elle essaye de me rassurer. Elle me reprend dans ses bras, je pose mes lèvres dans son cou et l’embrasse tendrement. Son odeur aguiche mes sens. Un mélange de parfum, de sueur, de sang et d’odeur de bête crée une fragrance forte, capiteuse, bestiale et envoûtante. Par un geste similaire et coordonné l’une fait glisser le blouson de l’autre. Avec précipitation je l’aide à se dévêtir. Dieu que ce costume est compliqué à ôter. Je m’agenouille pour déboutonner ses mollets et enlever cette carapace lourde. Ses jambes sont douces. Un sourire éclaire enfin mon visage quand je découvre un brésilien de dentelles, la seule touche de féminité qu’elle a porté sous son armure de combat. Lola est presque nue, elle a gardé ses bas roses et m’aide à retirer mon jean.
Elle est belle, sa peau est rayonnante, pas celle de la fille qui dore à la plage, mais celle de la fille qui vit au grand air. Elle a des marques de bronzage, débardeur, short, manches de tee-shirt, qui feraient honte à une citadine. Mais elle assume, telle qu’elle est. Je découvre des cicatrices sur ses cuisses, ses bras ou son ventre, je sais que ce sont les stigmates de ses combats et j’en suis à nouveau émue. Elle fait mine d’aller prendre une douche, mais je la retiens. Je veux l’aimer maintenant. Elle me prend par la main et nous glissons sur le lit. L’odeur du combat, qu’elle a mené pour moi, me plaît. Ma bouche repart à l’assaut de ma blonde, qui m’accueille souriante et bras ouverts. Un moment de bonheur nous unit. Nos seins se frottent, nos mains s’agrippent. Une sorte de fureur s’empare de nous. Ma bouche quitte la sienne pour découvrir son cou, derrière ses oreilles. Elle lève un bras, prenant une pose sensuelle et je me rue vers son aisselle où m’attend un buisson noir et mouillé de sa sueur parfumée. L’une après l’autre, je me délecte de ses forêts, elle a chaud et ses bras coulent.
Lola prend à son tour les choses en mains, m’enlève mon tee-shirt et arrache pratiquement mon string tant le désir l’envahit. Elle a un moment de surprise et d’arrêt à la contemplation de mon sexe glabre, mais se rue rapidement dessus, la langue tendue. Je me débats pour ôter ce brésilien qui cache, j’en suis sûre, un bosquet noir de jais. Mes doigts jouent enfin dans cette touffe trempée à l’odeur forte. Elle est bien taillée, mais ses poils sont longs, je les prends à pleine main pour l’attirer vers moi. Elle répond à mon appel en s’installant au-dessus de ma bouche. Ses seins pendent un peu sur mon ventre, je glisse une main entre nous pour jouer avec. Ils sont durs et ses tétons se dressent dès que je les prends entre mes doigts. Son pubis descend sur mon visage, je le respire, mon nez est emplit de sa forte odeur de femme. Je pointe une langue à la recherche de ses lèvres dissimulées par cette jungle imprégnée. Le contact d’une ficelle me révèle la cause de tant d’effluves. Loin de me dégoutter, cette découverte m’enhardit. J’enlève délicatement ce dernier obstacle pour glisser ma langue dans cette vulve que j’ai eu si peur de ne jamais connaître.
Dès que ma bouche prend le contrôle de son con, elle me rend le même hommage. Elle répond à chacune de mes caresses par une autre. Je mordille et aspire ses lèvres, elle tête mon clitoris. Je glisse un doigt en elle, c’est sa langue qui s’enfonce en moi. Ma main, restée sur ses seins, les pince, les triture, provoquant des mouvements incontrôlés de ma Lola qui frotte son sexe sur mon visage. Ma langue se trouve alors face à son petit cratère noir. Cette vision me ravit et je le lèche avec avidité. Une nouvelle fois elle me répond, en forçant ma rondelle de son index. Cette délicatesse fait monter en moi une onde de plaisir. Sa bouche continue de s’acharner sur mon sexe qui mouille de plus en plus, alors que mon petit trou se détend sous son doigt. Tandis que ma langue entre dans son anus, mon majeur rejoint mon index dans sa grotte. Nous sentons monter, en même temps nos plaisirs. Spasmes et contractions se rapprochent, nos gémissements s’amplifient. L’intensité de nos ébats a rendu nos corps glissants de sueur. C’est au même instant que nous sommes submergés par une vague de plaisir qui nous tétanise.
Nous glissons dans la tendre léthargie qui suit l’intensité de nos ébats.
Plus tard, dans un demi-sommeil, une caresse éveille mes sens. Le frôlement des doigts de Lola se concentre sur mon ventre. J’ai lu la fascination sur son visage, lorsqu’elle a découvert mon abricot lisse. Elle l’effleure, doucement, comme s’il était fragile. Répondant à sa curiosité, j’écarte machinalement les cuisses pour satisfaire sa curiosité. Un doigt dessine mes lèvres, fait le tour, les écarte peu à peu, à la recherche d’une goutte de rosée qui ne tarde pas à poindre. Comme au ralenti, ma Lola ouvre ma fleur. Des petits frissons m’agitent, dès que sa première phalange s’introduit en moi. Avec une tendresse rare, elle s’enfonce, sans forcer, aidée par la cyprine qui commence à inonder mon puits d’amour. Je suinte comme une source, pour le plaisir de mon amante, qui commence à aller et venir. Les yeux mi-clos, je la vois lécher ses doigts pour se régaler de mon jus. Sa bouche les remplace pour mieux goutter mon miel. Sa langue, délicatement râpeuse, s ’attaque maintenant à mon clitoris. Il gonfle, flatté par cet hommage. Il se tend pour mieux se faire sucer, ce que ma Lola s’empresse de faire. Elle l’aspire, une nouvelle onde de plaisir commence m’envahir. Elle doit le sentir, car, à cet instant, de deux doigts elle reprend possession de mon sexe. Les petits tremblements de mon ventre affirme sa nouvelle victoire.
Elle me pose un chaste baiser sur ma bouche, de ses lèvres encore mouillées de mon plaisir, et se rend vers la douche, qu’elle a bien méritée.
Quelques instants plus tard, à pas de loup, je la rejoins. Je me plaque contre son dos. La tête sur son épaule, je fais remonter mes mains sur son ventre glissant. J’empaume ses seins, transformant mes mains en soutien-gorge, pour que mes doits puissent bien titiller ses tétons. Ses pointes se dressent. J’adore cette chaleur moite qui nous entoure. Lola se retourne pour m’embrasser à pleine bouche. L’eau ruisselle sur nos corps reluisants. Je m’agenouille entre ses jambes. L’eau dégouline sur son pubis, je la bois, tout en lapant son sexe. Elle écarte elle-même les lèvres de sa chatte pour que ma langue puisse mieux explorer son intimité. Ce n’est plus de l’eau qui glisse sur ma langue, mais le nectar de cette touffe brune qui envahit ma bouche.
Son goût de femme en chaleur excite mes sens. Mon envie d’elle se transforme en faim d’elle, je veux la rendre folle de plaisir. Mes lèvres s’emparent alors de son bouton de chair que je maltraite avec vigueur. Je le mordille doucement, provoquant des râles presque inhumains. Ma main frotte les babines de son con, et, quand je la sens prête, se sont trois doigts qui s’enfoncent en elle amenant de nouveaux gémissements. Elle cherche ce contact en s’écrasant sur ma main. Elle s’accroche comme elle peut, pour mieux coller son ventre à mon visage. Ses mouvements deviennent spasmodiques. Son sexe est à moi, à mes doigts, à ma bouche. Mais j’en veux encore plus. Ma main libre s’aventure sur ses fesses, les malaxe. À cette nouvelle caresse elle répond par des mots dont le sens m’échappe, à part un «SI» que j’interprète comme une invitation. Je frotte ma main contre son con dégoulinant pour pouvoir poser sur son anus, deux doigts lubrifiés par sa mouille. Dans un coup elle s’empale elle-même dans un cri, qui est un nouveau «SI» de jouissance. Elle fixe le rythme qui guide mes mains dans ses deux orifices. Ses grognements se font plus forts, elle en veut plus, je le sais et je veux lui en donner plus. Je retire mes mains, elle me regarde hébétée, mais à sa nouvelle cambrure, elle se prépare à être à nouveau honorée. Simultanément, j’enfonce 3 doigts dans chacune de ses ouvertures. En quelques mouvements fébriles, elle provoque, toute seule, l’orgasme qui la ravage.
Nous finissons de nous rincer et, encore mouillées, nous retournons dans son lit pour une sieste bien gagnée. À mon réveil, je suis seule. Elle est partie. Je suis triste mais je le savais. Sur une table, elle m’a laissé son ridicule chapeau de torero.