Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 06983Fiche technique39903 caractères39903
Temps de lecture estimé : 23 mn
20/01/04
Résumé:  Clo joue les voyeurs(ses) et reçoit une visite inattendue
Critères:  fh voir travesti intermast pénétratio fsodo hdanus
Auteur : Domi Dupon  (Homme du bon côté de la cinquantaine)            Envoi mini-message

Série : Banale Story

Chapitre 03 / 05
Entrez dans le rêve


PAS CHICHE 8


UNA LACRIMA SUL VISO




Le 14 septembre 1989 était un jeudi, je m’en souviens comme si c’était hier. Je venais d’avoir dix-huit ans. Plus grand chose ne m’intéressait et la sexualité qui en théorie n’avait plus guère de secret pour moi ne me concernait pas. Mes expériences pratiques, depuis Anne-Lise, se limitaient à des pollutions nocturnes dont j’ignorais la plupart du temps le déclencheur. Je lisais parfois des bouquins érotiques quand mes parents avaient le malheur de les laisser traîner mais cela ne m’excitait vraiment pas. En fait, au matin de ce 14 septembre 1989, jamais encore, je ne m’étais masturbé. Je vivais avec le sentiment profond que mon existence n’avait aucun sens et la sexualité qui était le symbole même de la vie m’indifférait totalement. Je ne sus jamais ce qui motiva la décision que je pris ce matin-là, peut-être une curiosité « scientifique », morbide : voir ce qui m’était à jamais interdit. Il était 7 h 30 et je partais pour le lycée. Je descendais de ma chambre, et je me dirigeai s vers la porte d’entrée quand j’entendis, venant du salon, le rire de ma sœur aînée. Pas un rire normal ! Curiosité ! Sans bruit, je m’approchai et restai dans l’embrasure de la porte, dissimulé à la vue des occupants de la pièce: ma sœur me faisait face. Son copain la tenait enlacée ( explication avant d’aller plus loin : ma sœur et Julien, son copain, vivaient sous notre toit), ses mains disparaissant sous un peignoir largement ouvert. Je ne m’attardai pas sur la nudité de ma sœur. Nous avions l’habitude de nous promener dans le plus simple appareil et la nudité n’était l’objet d’aucun tabou à la maison. Ce qui m’intrigua plus c’était son rire, son souffle court, ses yeux qui brillaient.



Julien bougonna quelque chose que je ne compris pas. Delphine, avec un petit rire dans la voix, lui répondit :



Personne ne rentrera avant cinq heures ! Nous pouvons avoir deux heures ! Alors à toi de te débrouiller !



Je fis un repli stratégique, remontai trois ou quatre marches que je redescendis bruyamment.



A dix-huit ans, j’étais déjà comme ça ! La porte franchie, je savais que j’assisterai au spectacle. Avant même d’arriver à l’arrêt de bus, j’avais trouvé l’excuse que j’allais donner au Conseiller d’Education pour rentrer à midi et faire sauter les cours. Durant tout le trajet, mon problème fut de trouver une cache dans la chambre de Delphine, d’où je pourrais voir et entendre sans être découvert. Problème résolu à mon arrivée au bahut.


A deux heures moins dix - treize heures cinquante -, j’avais rejoint mon futur poste d’observation et préparais mon installation. La chambre de ma frangine avait une porte officiellement condamnée donnant sur une chambre que la famille n’utilisait pas et qui servait de débarras. Cette ouverture créait un réduit que maman avait dissimulé par l’ajout de lourdes tentures; réduit t aménagé en penderie, dont Delphine usait, également, comme range-tout et n’importe quoi. Le petit génie du bricolage que j’étais s’attaqua d’abord à la porte pour me réserver « une porte de sortie » justement. Bien sûr, les clefs avaient disparu depuis longtemps mais que ne faisait-on pas avec une fourchette, un tournevis et de l’huile. Je vins à bout de la porte en une petite demi-heure, mise en conformité comprise : à savoir qu’elle était parée pour des utilisations à répétitions. Ensuite, je m’arrangeai un petit coin douillet en déplaçant quelques cartons aux contenus incertains. Premier contact avec les vêtements féminins : en effet ma tête se glisserait entre deux robes. J’avais pris un risque : j’avais entaillé verticalement la tenture, entaille qui adroitement ouverte me donnait une vue imprenable sur le lit. Petit risque car ni maman, ni encore moins Delphine n’étaient pas des affolées du ménage et je pensais - et la suite me donna raison – que ni l’une, ni l’autre ne s’apercevraient de ma petite manipulation. À trois heures moins vingt, j’étais prêt.


A moins cinq, Delphine entra dans la chambre. Elle se déshabilla rapidement, plia ses vêtements et passa, une de ses petites culottes noires en dentelles qui, plus tard, allait me faire tant rêver. Elle ouvrit le lit et se pelotonna sous les draps. L’attente ne dura guère. Trois heures venaient juste de sonner que la porte d’entrée déjà claquait. Julien grimpait, quatre à quatre, les escaliers et entrait en trombe dans la chambre. En deux temps, trois mouvements, il éparpilla ses fringues aux quatre coins de la pièce et se trouva nu comme un ver, le sexe déjà tendu. La vue de Delphine nue ne m’avait pas causé grande émotion mais la vision de son copain, enfin surtout la vision de sa virilité ( je ne l’ai, évidemment, pas compris sur l’instant), déclencha en moi une émotion trouble, une certaine agitation dans mon bas-ventre. Je ne m’étendrai pas trop sur cette première séance amoureuse : en premier lieu parce que la trouille d’être découvert m’avait préservé de toute excitation, ensuite parce que la manière dont ils firent l’amour cet après-midi-là fut très classique et n’était qu’une mise en image de mes lectures.


Ce qui me marqua le plus à cette occasion- hormis la bite de Julien- c’était le bruit et le tumulte générés par cette « activité », deux éléments qui n’avaient pas retenu l’attention des « auteurs » que j’avais fréquentés jusqu’alors. Pas les paroles car ils causèrent peu ou pas mais le bruit, les bruits devrai-je dire. D’abord feutrés, du drap qu’on rejetait, d’un oreiller qu’on déplaçait, de la bouche sur la peau, d’une main dans les cheveux, le crissement d’une culotte, chuintement d’une succion mammaire, soupirs. Puis, intensification graduelle : froissement d’une culotte dont on se débarrassait précipitamment, grincement du sommier, clapotis provoqués par une main qui s’égarait dans une vulve trop humide, gargouillement d’une gorge trop bien remplie, gémissements syncopés, petits cris. Paroxysme : Souffles qui se perdaient, mélopée lancinante, trépidations matelassières spasmodiques, souffles qui se brisaient, flop-floppements ininterrompus d’un vit s’actionnant dans un réceptacle débordant de liquide crémeux, râles d’un plaisir retenu. Tumulte: au fur et à mesure, de l’avancée de leurs ébats, toute la pièce me semblait entrer en mouvement. La crainte irraisonnée que le lit ne s’écroule, que leurs corps emmêlés roulent jusqu’à mon abri me tenailla longtemps. J’avais l’impression que les robes qui m’encerclaient participaient, elles-aussi, à cette vibration infernale. Puis après un double cri, ce fut le silence et l’apaisement, aussi impressionnants que l’agitation qui avait précédé


De ce premier acte de voyeurisme familial, je ne gardai aujourd’hui qu’un souvenir confus. Seulement quelques flashs: la bite du garçon, encore, glaive immense dressé vers le ciel et prêt à pourfendre, je ne sais quel ennemi. La bite du garçon, toujours, énorme transperçant le frêle abdomen de ma frangine. Comment cela était-il possible ? Comment ce machin démesuré pouvait-il pénétrer avec tant d’aisance le menu minou fraternel ? A posteriori, l’expérience aidant, j’ai compris que son pénis, s’il était d’une taille et d’une épaisseur plus qu’honorable – rien à voir avec mon p’tit clito -, n’avait rien d’exceptionnel. Mais ce jour-là, je sortis de ma cachette, persuadé que le copain de ma sœur avait un sexe monstrueux, en tout cas bien plus énorme que tous ceux que j’avais côtoyés dans mes lectures.


Après ce premier succès, je m’enhardis. Les séances récréatives en mâtinées se révélèrent fort rares mais celles en soirée, s’annonçaient si peu discrètement qu’un petit curieux comme moi ne pouvait en rater les signes précurseurs. Jamais, je ne me déplaçai pour rien. Je jouai ainsi au voyeur régulièrement pendant presque six mois. J’abandonnai non pas parce que j’avais été surpris mais parce que j’avais entrouvert une porte, une autre porte… Pendant plusieurs mois, je me comportai en ethnologue menant des observations quasi cliniques sur les procédures employées pour baiser sans que cela ne me procure une réelle excitation. Inéluctables et classiques procédures, où Julien, de la bouche, de la main et parfois du pied ( du bout du), mettait Delphine en condition. L’étape numéro deux, tout aussi inexorablement, renversait les rôles : ma sœur, par des moyens identiques à ceux de son amant, amenait celui-ci au bord de l’explosion. Je découvris ainsi la perfidie féminine : elle laissait croire au mâle qu’il dirigeait la manœuvre mais c’est elle qui, chaque fois, induisait ce que serait le combat final. Ni l’un, ni l’autre n’était des bêtes de sexe. Ils accordaient beaucoup d’importance aux préliminaires, à la tendresse et lorsqu’ils avaient joui, le spectacle était terminé. Souvent, je devais assister, mal à l’aise à ces après très sentimentaux. Quelque part, ces séances me confortaient dans l’idée négative que, avec la disparition d’Anne-Lise, j’avais tout perdu



Mon comportement et mes certitudes basculèrent la nuit de Noël : nous avions fêté le réveillon. Julien et Delphine s’étaient alcoolisés. Sportifs, l’un comme l’autre, peu habitués à l’alcool, le peu qu’ils avaient bu les avaient grisés. Leur comportement devenait très suggestif. Je reniflai la bonne affaire. Pendant qu’ils aidaient les parents à terminer la vaisselle, que mon autre sœur, avachie devant la télé, regardait une quelconque débilité dont elle était friande, je m’installai dans mon repaire secret. Peut-être, ma doulce Cécilia, que si j’avais cru au Père Noël, j’eusse été me blottir dans mon lit douillet et ce soir, au lieu de te raconter mon histoire, je dormirais, solitairement, tenant dans mes bras un gros nounours. Mais je ne suis pas allé me coucher… Si l’on excepte le fait que Delphine semblait en condition optimum avant même d’entrer dans la chambre, les premières échauffourées ne furent guère différentes de ce que je connaissais. Tout me semblait affreusement « normal » et je commençai à regretter mon pieu lorsque ma sœur, par une initiative inaccoutumée, rompit le ronron habituel: ses longs doigts fins s’infiltrèrent prestement entre les fesses de son mec et vinrent en taquiner l’anus. Julien me tournant le dos, j’avais une vue imprenable sur les exactions de « la main de ma sœur ». Au moment où l’ongle manucuré et verni à l’occasion du réveillon s’introduisit dans le rectum de son copain, je sentis un mouvement singulier dans mon bas ventre: ma verge gonflait outrageusement repoussant l’étoffe de mon slip. D’un geste machinal, je la dégageai et la flattais de la main droite. Le rouge me montait à la figure alors que mon pénis montait contre mon ventre… un étrange sentiment m’envahit. Il ne m’envahit pas très longtemps car les basses flatteries de ma dextre avaient eu un effet immédiat : ma paume et mes doigts étaient poisseux. Je ne savais quoi faire de ma main, je n’avais rien pour m’essuyer et surtout, je ne pouvais détacher le regard de cette autre main qui poursuivait sa besogne : déjà l’incarnat de l’ongle avait disparu, elle avait plongé entièrement son doigt, le chat de sa bague de fiançailles appuyait fortement contre le cul de ce brave Juju qui soupirait d’aise. Je fus stupéfié par l’aisance avec laquelle le médius pénétra à son tour. Une cuisse à la musculature déliée me dissimulait la tête du garçon qui manifestement s’affairait en un endroit, qui, si j’en jugeais par les soubresauts du fessier fraternel, devait se montrer très, très sensible. Il me semblait que les mains vigoureuses de Julien s’occupaient ardemment des fesses de ma sœur mais je ne pouvais en être certain. En tout cas, toutes ces menottes évoluaient dans le même tempo. Mon regard se focalisait sur le cul ouvert et sur cette main élégante qui s’y enfonçait presque entièrement. Ma petite verge était à nouveau tendue à me faire mal. Je baissai mon slip pour me faciliter la tache: je me branlai du bout des doigts à l’unisson de la masturbation anale à laquelle j’assistais. Julien avait arrêté ses caresses et, paresseusement, s’abandonnait à celles de Delphine. Il gémissait comme je ne l’avais jamais encore entendu, poussant des petits cris incompréhensibles. Soudain, ma sœur changea de position : délaissant la bite, elle s’agenouilla face au ventre. Lui, toujours sur le côté, étendit sa jambe gauche, tandis qu’il posait la droite sur l’épaule de sa partenaire. Avant qu’il soit à nouveau assailli, j’eus le temps d’apercevoir son trou du cul largement dilaté. Largement dilaté, il l’était et quatre doigts joints n’eurent aucun mal à s’y enfourner. Heureusement qu’elle avait pris la précaution de tourner le chat de sa bague vers l’intérieur ! Les yeux exorbités, je vis cette main disparaître… disparaître jusqu’à l’attache du poignet ! Non, là doulce Cilia, j’en rajoutai un peu ! Delphine avait beau avoir la main fine, elle ne l’enfonça que partiellement : seules les phalanges disparurent. Alors, elle s’immobilisa puis initia un mouvement de torsion. Le corps agité de tremblements convulsifs, son copain couinait littéralement de plaisir ou… de douleur ! Je crus qu’il allait jouir mais c’était mal connaître ma petite sœur… Brusquement, elle retira sa main et dans un souple déplacement, se retrouva de l’autre côté du lit, à quatre pattes, la tête reposant sur l’oreiller, jetant son cul très haut, ouvert, offert.



Alors que les deux protagonistes étaient partis pour des ablutions post-coïtales, je restai un long moment, anéanti, vidé ma main étreignant toujours ma bite rabougrie. Quand je repris le chemin de ma chambre, la main pleine de foutre, l’anus en compote et la tête pleine d’images, j’ignorais que ce « spectacle » allait influencer tout mon futur. Plus jamais, je n’eus l’occasion d’assister à de tels ébats ( ce devait être une soirée de gala, une représentation unique!) et peu à peu, je m’en désintéressais. À partir de cette aventure, je regardais Julien autrement et je devins jaloux de ma sœur. Cilia, ce que je vais te dire est horrible mais combien de nuits, combien de fois, ai-je rêvé/fantasmé que Julien me rejoignait dans ma chambre et que sa grosse queue me fouissait. Combien de fois me suis-je secoué la queue en sentant la sienne remuer en moi. Combien de fois me suis-je imaginé à ses genoux buvant à ce gros robinet. Pendant des mois et des mois, j’ai culpabilisé sur ces visions. Il a fallu que je sois « initié » pour comprendre que ce n’était pas le copain de ma sœur qui m’attirait mais simplement son membre.




Tout à mon histoire, je ne m’étais pas rendu compte que ce mufle s’était endormi. Ça ne flattait pas mes talents de conteuse, à moins que mon histoire fut vraiment inintéressante au possible. Mais peut-être est-ce mieux, puisque c’était à toi, Cécilia que je me confiais.

Seule et abandonnée par ce lâcheur ronflant, il ne me restait plus qu’à dormir. Je récupérai mon shorty et ma nuisette et je me couchai. Le sommeil me prit aussitôt.




PAS CHICHE 9


ENTREZ DANS LE REVE




Assise à ma coiffeuse, je finissais de me maquiller. Je devais être très vigilante quant à mon apparence, ce rendez-vous était très important pour mon avenir. J’espérai bien que mes qualités professionnelles, à elles-seules, me permettraient d’emporter ce marché mais deux précautions valaient mieux qu’une comme disait ma grand-mère. J’avais décidé de porter un de ses tailleurs stricts bien plus érotisants que n’importe quelle mini jupe si y est associée la lingerie adéquate et quelques « rince-toi l’œil » discrets. J’y avais donc prêté beaucoup d’attention. Le tailleur étant de couleur crème, après de longues hésitations et de nombreux essayages, j’avais opté pour des sous-vêtements blancs. Rouge me semblait par trop vulgaire, noire faisait trop pute et les dégradés de mauves dont je raffole me parurent trop voyants. Donc du blanc… il fallait que je sois complémentairement virginale et salope ! Je sélectionnai finalement un petit coordonnée slip/soutien gorge en tulle façon résille bordée de dentelles. Le soutif ampliforme à balconnets modelait parfaitement mes seins sans les écraser. La veste de tailleur portée à même la peau, habilement fermée, influencerait certainement très favorablement mon interlocuteur. Je complétai mon opération séduction par des bas auto-fixants, fin voile extensible, couleur chair. Arrivée au terme de mon maquillage, je brossai mes cheveux quand l’interphone grésilla. Merde ! Quel était l’imbécile débarquait fort importunément? Peut-être mon rendez-vous qui n’avait rien compris et qui se pointait chez moi. Je ne pouvais ignorer ce coup de sonnette. Je décrochai le téléphone intérieur :



Je m’entendis répondre :



Dans un état comateux, je débloquai la porte du hall.



Je réalisai, qu’en effet, j’étais à moitié nue. Je me précipitai dans ma chambre et enfilai… Shit ! Qu’est-ce que je pouvais bien enfiler ? Mon lit était recouvert de la lingerie : tous les slips, culottes, string, soutif, jusqu’aux porte-jarretelles que j’avais sortis avant d’effectuer mon choix… A part ça, pas une fringue décente à l’horizon. En désespoir de cause, je m’engonçai dans une espèce de peignoir/ robe de chambre/couverture réchauffante que je mettais la nuit quand, seule au fond de mon lit, j’avais froid. Ça commençait bien: j’avais l’air complètement ridicule dans cet accoutrement. Déjà, ignorant le carillon, tu toctoquais à mon huis. Jambes flageolantes, j’atteignis ma porte. Incrédule, j’observai par l’œilleton : c’était bien toi ! Mais qu’est-ce que tu venais faire chez moi ? Où avais-tu déniché mon adresse ? J’ouvris la porte et je restai là plantée, bouche bée, à te manger des yeux. Loin des extravagances vestimentaires de la soirée, tu portais, sur un jean tuyau de poêle élimé, un boléro tout simple mais très sexy qui dévoilait tes seins plus qu’il ne les cachait. Quant à un éventuel soutien-gorge, tu avais dû l’oublier dans son tiroir.



Evidemment que j’avais quelque chose à cacher ! à te cacher ! quelque chose qu’il m’était de plus en plus difficile à dissimuler d’ailleurs, mon slip était devenu beaucoup trop étroit pour ce qu’il contenait : une boule d’un côté, une bite de l’autre, tout foutait le camp. Si tu m’ôtais mon truc en pilou, ça allait être la cata ! Je me cramponnais comme je pouvais à ce dernier rempart qui existait entre toi et l’horrible vérité… Fou, l’effet que tu avais sur moi : tu me faisais déparler, traiter d’horrible, tout ce que pourquoi je m’étais battu. Il fallait que je me reprenne ! J’abdiquai toute résistance, advienne que pourra ! Comme je relâchai mon étreinte, tu abandonnas ton idée première. Ta main se faufila entre l’étoffe et ma peau, entrouvrant le haut de mon vêtement.



Je me tenais devant toi, en soutif et culotte, toujours aussi empruntée mais rassurée. Tu n’avais pas lâché mon pénis. Bien au contraire, tu avais écarté ma culotte et en avais extrait entièrement mon gros clitoris. Le coquin sûr de ton approbation relevait fièrement la tête. Grâce à ta dextérité manuelle, mes deux boules avaient sauté de l’autre côté de mon slip et avaient reconstitué mon service trois pièces.



Mignon ! Pas d’autre mot ! Ce petit triangle de poils bruns bien entretenu ( gazon anglais)! Faible protubérance qui expliquait l’appellation « mont » ( Au mieux les Ardennes) ! Cette fente sombre dont je n’étais malheureusement pas dotée ( douloureuse infirmité), ouverture secrète et mystérieuse, luisante d’une humidité révélatrice! Au pinacle de cette blessure verticale, un ridicule bourgeon pointant sous le capuchon symbole de ton entière féminité. Oui, à cette minute, j’étais jalouse de toi, de ta féminité génétique que je ne possèderai jamais. Je t’enviais ce vagin sécréteur de sublime liqueur, cette chapelle incandescente où le pieux pèlerin pouvait découvrir l’éden. Fine mouche, tu remarquas mon trouble et en compris la cause évidente:



Cette question me tira de cette torpeur hypnotique dans laquelle m’avait plongée la vision de ta chatte. Un « non » étranglé s’extirpa, je ne sais comment du fond de ma gorge.



Car, depuis ton arrivée, tout à nos découvertes réciproques, nous n’avions pas décollé de l’entrée. Tu me pris par la taille et tu nous dirigeas directement vers ma chambre. Instant de lucidité : comment savais-tu ? A la vue de toute ma lingerie en désordre sur mon plume, tu éclatas de rire.



C’était la journée des premières: le cœur de la féminité comme je ne l’avais jamais imaginé. Cet abricot bien mûr prêt à être cueilli ! Le p’tit encapuchonné dont seul l’extrémité rondelette dépassait ! Tes grandes lèvres, pas vraiment grandes d’ailleurs mais rebondies, bien en chair, en un mot pulpeuses! Tes petites lèvres, douillets méandres, portes entrebâillées sur l’inconnue ! De cette cavité sourdait ta cyprine ! Abondance qui recouvraient les parois externes de ta vulve d’un couche luisante. Tu rompis le charme :



J’avançai la main, timidement, avec une anxiété visible.



contractait autour de ma langue. Soudain ton corps se cabra et une coulée de cyprine importante inonda ma bouche. Littéralement, tu t’arrachas à mes caresses et tu crias :



Je te regardai interloquée, interrompant mon mouvement.





A suivre