n° 07028 | Fiche technique | 11623 caractères | 11623Temps de lecture estimé : 7 mn | 01/02/04 |
Résumé: Suite des découvertes que me réserva mon initiatrice | ||||
Critères: fh jeunes piscine intermast pénétratio | ||||
Auteur : Artnaud (Jeune épicurien) Envoi mini-message |
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Delphine boudait. Elle avait insisté longuement pour que, lorsque qu’on se répartit dans les chambres de sa nouvelle maison, nous puissions être ensemble.
Ces parents refusèrent. L’ambiance de cette première soirée à Fontainebleau sans trouva donc bien affecté et nous allâmes nous coucher bien dégoûté.
La nuit, la demeure qui allait être désormais la sienne ne ce fit pas complice. La chambre parentale était proche de la mienne, le vieux parquet du couloir qui nous séparait refusait de rendre ses lames muettes et grinçait même sous le pas le plus léger. Impossible de jouer les somnambules.
C’est la piscine sensée refroidir nos ardeurs qui à l’inverse fut témoin de notre première étreinte. L’air doux contrastait avec la fraîcheur de l’eau. Ces conditions clémentes à cette époques de l’année nous permirent de nous éclater un bon moment. C’était comme si cette demeure, consciente des obstacles quelle avait dressé entre nous décidait de se rattraper. Notre moral remonta en flèche et nous nous amusions franchement. La vue de nos corps, les contacts répétés et pas toujours innocents de nos jeux aquatique rallumèrent bien vite le besoin impétueux de satisfaire nos sens. Nous dessinions des arabesques dans l’eau à l’écoute tous deux du bruit de la tondeuse que passait son père. Celui ci faisait ce pourquoi il avait été embauché et essayait de redonner une allure respectable au parc qui avait été quelque peu négligé par l’ancien gardien de la propriété. Je décidai de profiter de ce moment où nous échappions à la vigilance des adultes.
Delphine se montra alors terriblement aguichante. Elle avait trouvé le moyen de transformer son maillot plutôt austère. En tirant sur ce dernier vers le haut, elle le rehaussa sur ces hanches. Ce string improvisé eu pour effet de séparer légèrement et de manière très sensuelle ses fesses. Le tissus sensé les couvrir n’était presque plus visible. De profil, le dos cambré accentuait la rotondité de ce que je brûlait d’explorer de ma verge. Le tissu de son une-pièce légèrement trop petit pour elle n’arrivait pas à comprimer ses seins généreux. La température de l’eau, l’excitation travaillèrent de pairs pour en ériger la pointe clairement visible. Je n’aurait pas pu sortir de l’eau sans trahir l’érection qui transformait mon caleçon en tipi indien. Nous avions pieds tous deux. Je me glissai derrière elle et la serrai contre moi. Se tournant légèrement, sa bouche trouva la mienne et nos langues se mélangèrent dans une danse effrénée. Je mordillai légèrement sa nuque pendant qu’elle me murmurait: "Toi aussi tu en as envie, nous l’entendrons si mon père arrête de bosser ou s’il vient par là, vite! viens en moi!"
Toute prudence me quitta.
Toujours derrière elle, je continuais à parcourir de mes dents le creux de son épaule tout en laissant mes mains courir sur son corps. Je m’amusai un moment à pincer à travers le tissus, entre le pouce et l’index, les tétons qui en devinrent que plus visible encore. Si Delphine appréciait que je maltraite légèrement la pointe de ses seins, elle préférait la douceur. Mes doigts écartèrent délicatement la bande de tissus qui moulait son sexe et entamèrent leurs petites rondes sur le sommet de sa fente. Nous mimions l’amour, prélude à ce qui allait suivre et Jean Jeudi * dressé dans son caleçon vint fureter entre les fesses de ma petite femme.
Delphine se retourna et se pendit à mon cou. Elle enserra ma taille de ses deux jambes et m’embrassa à perdre haleine. Quiconque nous aurait surpris alors n’aurait vu que deux jeunes amoureux dans les bras l’un de l’autre et s’embrassant fougueusement.
Glissant mes mains sous ses fesses, j’écartai le rempart de tissus qui protégeait encore sa chatte de mes lubriques intentions. La relative apesanteur que procure l’eau me permit de rester dans cette situation quasiment sans effort. Delphine avait depuis longtemps dénoué mon caleçon. Plusieurs fois déjà une de ses mains s’était glissé dedans pour venir flatter Jean Jeudi.
La tondeuse était toujours audible, signe que nous pouvions poursuivre. Le moment était magique, l’endroit magnifique voire quelque peu intimidant. Les bancs de marbres, les statuts de corps nues, les arbres probablement centenaires, le court de tennis, ce parc était l’image même de la démesure qu’apprécie la noblesse. Pour le moment, seule la nature était le témoin de nos caresses.
Je la soulevais légèrement d’une main et me positionnais à l’entrée de son vagin de l’autre. Je séparais de mon gland les lèvres de son sexe et agaçais au passage son clitoris. L’eau neutralisait la lubrification de sa chatte et rendait ce contact plus sensible que d’habitude. Bien qu’étroite, Delphine m’accueillait habituellement sans difficulté mais dans l’eau cela fut légèrement plus complexe. Je progressai lentement en elle, centimètre par centimètre, attentif au moindre signe de douleur. Elle s’ouvra néanmoins petit à petit à moi. C’était comme une seconde défloration où l’eau, hymen naturel, se disputait avec moi la possession de sa chair. Le contraste entre la température extérieure et la moite chaleur qui enserrait ma verge, le piquant de la situation du à la peur de se faire surprendre agissait comme le meilleur des préliminaires. Nous étions à point pour partager un plaisir intense.
Delphine gémissait aussi discrètement que possible, allant même jusqu’à me mordre légèrement lorsque Jean Jeudi atteignit le fond de son antre contre lequel il vint doucement buter.
Nous restâmes deux minutes immobiles et j’en profitais pour faire le point sur la situation, moyen pour moi de tempérer mon ardeur. Son père s’affairer toujours à tondre et au vue de la taille du jardin de devant, j’espérais que nous aurions encore un moment d’intimité pour poursuivre nos ébats. Et quand bien même il passerait à l’angle de la demeure, celle-ci se trouvait à cinquante mètres de nous. J’estimais qu’il ne pourrait pas à cette distance faire la nuance entre un jeu innocent et le coït subaquatique qui se déroulait vraiment.
Une nouvelle sensation vient me tirer de mes pensées: Delphine innovait. Comprenant qu’il serait périlleux de se lancer dans une grande chevauchée, elle refusa de coulisser le long de mon sexe.
Elle commença alors une pratique que j’enseignais par la suite à mes amantes. Ses muscles internes se mirent en branle, c’est le cas de le dire et commencèrent un délicieux massage. Celui ci d’abord léger se renforça à mesure qu’elle accédait à la maîtrise de cette découverte.
Je décidais de changer de méthode. Mes mains toujours calés sous ses fesses, je la repoussai légèrement jusqu’à sortir presque entièrement du carcans de ses lèvres pour replonger tout doucement en essayant d’aller le plus profondément possible. Je renouvelai la manœuvre tant et plus que le paroxysme de notre plaisir approchait.
Je la contemplais sans obtempérer pour autant, essayant de lire sur son visage les signes annonciateurs de son orgasme que j’avais appris à guetter. J’observai ses joues pivoines, son souffle court, les contractions spasmodiques de son ventre qui venait désormais franchement butter contre le mien.
Pris alors d’une tétanie incontrôlable, je me déversai en elle puissamment et longuement, puis reprenant vie à défaut de ma pleine conscience, je fini de me répandre en elle accompagnant mes dernières estocades de grognements rauques.
Heureusement que nous avions pieds car rejoindre le bord de la piscine à la nage eu été hors de nos possibilités.
Delphine me regarda un moment. elle me sourit et m’embrassa. Nous nous déplacions lentement dans l’eau, enlacé, amoureux. Quelques instants passèrent ainsi quand mes sens m’avertirent d’un changement que je perçu soudainement: La tondeuse s’était tu !! Me retournant vivement vers l’allée qui bordait le parc, j’aperçu son père à vingt mètres de nous. Un bidon à la main, il se dirigeait nonchalamment vers le petit hangar tout au fond, sans doute pour aller y chercher un peu d’essence. Nos regards se croisèrent et cet homme d’ordinaire bourru et taciturne nous fit un salut de la main.
Impossible de dire si nous avions été découvert, son attitude par la suite n’en laissa rien transparaître. Sans doute à quelques minutes près, il en aurait été autrement.
Aujourd’hui encore, je me pose parfois la question car je ne devins jamais assez proche de lui pour oser lui demander.
Heureux de la complicité qui régnait entre Delphine et moi, je décidai de faire fi de mes craintes et de profiter au mieux de ce week-end.
Nous abordions rarement le sujet mais parfois je trouvais ma Delphine pensive et l’expression malheureuse. Je savais qu’à ce moment elle désespérait de devoir me quitter bientôt, même momentanément. C’est ce qui explique je pense notre boulimie de sexe durant ce week-end. Il nous réserva par la suite d’autres moments d’intimités pour continuer l’exploration de cet univers qui s’ouvrait à nous. Ce n’est pas sans une profonde nostalgie que je repense à ma petite initiatrice, malgré les quinze années me séparant de ces souvenirs. Celle ci orienta à jamais ma vie vers une dévotion profonde vouée aux femmes, aux plaisirs des sens et au partage de cette quête avec mes partenaires .
Arno
* note de l’auteur - Jean Jeudi: référence à Henri Miller qui dans certains de ces romans ( dont Opus Pistorum -1941) nomme ainsi son membre.