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Temps de lecture estimé : 14 mn
01/04/04
Résumé:  Il déluge sur la route et Claire cherche un abri
Critères:  fh fellation 69 pénétratio fdanus fsodo init
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message

Série : Inondations

Chapitre 01 / 06
Inondations - Claire


« J’aurai mieux fait d’écouter mes élèves et rester en ville »

Claire peste contre la pluie qui redouble, frappant le pare-brise ; Les balais d’essuie glaces battent comme des ailes de libellule, mais sans aucun effet. La voiture a déjà esquissé quelques fantaisies dans les virages, et la conductrice a eu du mal à les rattraper.



Sur cette route étroite où, en temps normal, il est difficile de se croiser, c’est la solution la plus prudente. Elle connaît une aire où les Ponts et chaussées laissent du gravier, elle va s’y garer.

Avec Jacques son mari, ils sont tous deux professeurs, mais dans des lycées différents, à Nîmes. C’est assez loin de leur ville natale. Mais ils sont quand même chanceux : ils travaillent dans la même ville. Ils se sont mariés dans l’été, il y a quatre mois. Il y a trois semaines, ils ont trouvé une petite maison dans un village à une quinzaine de kilomètres et ont aménagé. Elle n’est pas très grande ni très récente, mais ils y sont bien. Leurs horaires étant différents, chacun a sa voiture.

Ses élèves lui avaient dit de se méfier, « Attention, au Gardon, quand il pleut en automne, on ne sait jamais ce qu’il va faire ». D’autant que pour le franchir, il y a un pont submersible. Certes, les voisins leur ont dit qu’on pouvait le franchir s’il y avait un peu d’eau, mais qu’il fallait bien connaître. Aussi préfère-t-elle s’arrêter. Elle sait qu’il y a une maison pas très loin, elle va y demander l’asile et préviendra Jacques.

Elle tombe sur la messagerie. Il doit être en cours.



Elle prend son parapluie et sort. Heureusement, il n’y a pas de vent. Il n’est que cinq heures et demie, mais tout est noir. Cent mètres sur la route, puis, sur la gauche, le chemin qui conduit à cette maison. L’eau dévale la pente, déborde du fossé et recouvre le petit pont devant l’entrée. Elle avance doucement et brutalement perd pied. Elle pousse un hurlement d’épouvante et se retrouve dans le fossé, entraînée par le courant. Elle tente de se raccrocher. Les secondes défilent, elle pousse des cris désespérés.



Une puissante traction la sort de l’eau. Un homme assez jeune, très grand et très costaud la redresse.



Ne bougez pas, laissez-vous faire »

Et il charge sur l’épaule ses cinquante kilos, comme un tapis, se dirige vers la maison, saisit la rampe et monte l’escalier extérieur abrité par un auvent. Il ouvre la porte. L’intérieur est encore plus sombre. Il s’avance au fond d’un couloir, pénètre dans une pièce, pose délicatement son fardeau sur un tabouret.



Son sauveteur repart. Une fois séchée, elle s’aperçoit qu’elle peut un peu s’appuyer sur sa jambe. Mais elle est obligée de l’appeler car dans le noir elle est perdue.



Il la conduit dans une pièce qui doit être la cuisine, lui tend une chaise. Une bonne odeur de café flotte dans la pièce.



Il lui prend la main, la guide vers la tasse ou baigne une cuillère, et pousse le sucrier contre.



Les quelques minutes lui semblent une éternité. Il revient, se déplaçant rapidement, il est vrai qu’il connaît les lieux !



Il la soutient, et dans le noir évolue sûrement, la main tendue en avant. Il la soulève, elle se retrouve assise, les jambes pendantes.



Elle est à la fois surprise et rassurée : il connaît son métier. Des mains grandes et pourtant très douces se saisissent de la cheville et la caressent doucement. Un pouce appuie sur un point :



En effet à chaque fois elle gémit. Puis il presse plus fortement d’autres parties sans qu’elle réagisse



Il pose la cheville doucement. Elle entend un bruit d’armoire que l’on ouvre, de tiroir glissant, se refermant. Une sensation de fraîcheur sur le pied, la crème qu’il étend. Puis les doigts saisissent le pied, et le ballet des doigts commence.



Elle obéit, et doucement elle sent son corps se détendre. La douleur a disparu, le massage, la caresse presque maintenant est très agréable.



En effet, elle n’osait le lui dire, mais dans sa chute, sa jambe a râpé le long du parapet. Et c’est douloureux. La main remonte et traite le muscle. La chaleur se répand. Il atteint le genou, palpe les différents points, remonte, puis s’arrête au bas de la cuisse. Elle est tellement bien. Elle aurait voulu qu’il continue ; une chaleur a gagné tout le bas de son corps.



Elle se rend compte subitement que c’est elle qui a parlé, ou plutôt son corps, car elle n’aurait jamais osé demander cela d’une manière réfléchie.

Il entreprend un massage de relaxation. Partant du pied, il remonte le long de la jambe. C’est délicieux. Elle d’ordinaire si prude, qui tremble à l’idée de se montrer à sa gynéco, voilà qu’elle demande cela. Il est vrai que c’est un professionnel et de plus, il ne la voit pas.



Elle obéit, lâche le vêtement au sol. Et dire qu’elle n’aime pas que Jacques la regarde nue ! Il est vrai que Marc ne voit rien. Elle pense déjà « Marc » !

Le kiné a repris son ouvrage. Professionnellement il s’occupe du dos, remonte le long de la colonne vertébrale, atteint le cou.



L’adjonction la surprend. Elle était dans un état second, flottait dans un nirvana. Elle se retourne et attend toute nue, avec impatience, les mains enchanteresses. Le massage reprend, évitant le triangle pubien, les seins. La chaleur se répand en elle. C’est aussi bon que quand elle fait l’amour avec Jacques. Elle sourit quand des femmes prétendent que la pénétration leur procure une jouissance incomparable. Elle adore son mari et se sent bien quand ils font l’amour, mais de là crier au miracle ! Et puis là, maintenant, pas de gêne à l’intérieur de son ventre, c’est paradisiaque. La couche est dure et pourtant elle croit flotter. Et elle s’entend murmurer :



Marc ne dit rien. Ses mains peu à peu entourent les seins, les doigts les massent doucement. Leurs fraises grossit et un murmure s’échappe des lèvres de la patiente. Il les abandonne au grand regret de Claire. Alors les aines deviennent les lieux des travaux ; un glissement dans ces vallées, une remontée vers l’arrondi du ventre, une descente vers la jointure. Il n’a pas encore effleuré les lèvres que le gémissement augmente, la fissure s’humidifie comme une source. Un doigt vient effleurer le bouton. Les jambes imperceptiblement s’écartent. Le massage peut maintenant partir du périnée et longeant les lèvres se perdre dans la forêt pubienne à présent odorante. Les pouces redescendent et viennent s’appuyer au centre névralgique. Le tunnel baille et l’un, puis les deux s’enfoncent dans cette cavité. La plainte s’amplifie, des paroles émergent :



Les jambes se séparent encore plus, les genoux plient, le liquide devient abondant. Les doigts en profitent pour s’enfoncer encore plus. Puis c’est un mouvement de va-et-vient. Le bassin se soulève, le corps se tend tel un arc. Et bientôt un cri :



Et soudain, c’est le relâchement, la détente. Claire ouvre les yeux. C’est toujours le noir. Et pourtant elle a entrevu des lueurs magnifiques.



Alors osant un geste qu’elle aurait jugé scandaleux quelques minutes auparavant, elle tend le bras pour connaître l’état de Marc. Elle rencontre la robe de chambre, le caleçon contenant un membre plus important que celui de son mari. Elle le saisit à travers l’étoffe, en mesure le diamètre, ose pour la première fois de sa vie le manipuler comme elle l’a lu dans certains ouvrages. Marc est resté immobile, silencieux. Pourtant sa main saisit le poignet avec l’intention de faire cesser ce mouvement. Mais elle résiste :



Passant au-dessus de la ceinture, elle atteint la chair enviée. Le masseur a fait tomber robe de chambre et sous-vêtement. Ses mains se posent à nouveau sur le corps et reprennent le massage érotique. De son côté Claire masturbe cette colonne. La chaleur remonte en elle, et à nouveau le plaisir revient. Ses jambes reprennent la position antérieure. Marc les prend, fait pivoter le corps, amenant le bassin au bord de la table. Il place les chevilles de chaque côté sur ses épaules. Elle est ainsi offerte. Elle lâche le membre qui vient de lui-même se placer dans la fourche. Sa main le reprend et elle s’en sert comme d’un coton tige pour nettoyer son bouton. N’y tenant plus, elle le place face à son vagin et tente de le faire pénétrer. Comprenant son intention, son partenaire s’avance et se plante au fond de son corps. Au lieu de la légère gêne éprouvée les autres fois, c’est un sentiment de plénitude qui l’envahit. Et son amant déclenche le manège amoureux. Ses mains s’emparent de ses seins et par de savantes pressions les font gonfler, au maximum. Claire saisit les bras de Marc et se redresse pour être contre lui. Ses jambes se referment autour des hanches interrompant le mouvement. Elle loge la tête dans son cou et l’embrasse, le lèche. Lui, la saisit sous les fesses, la soulève. Le suc coulant à flot inonde l’entrecuisse. Un doigt vient s’appuyer sur l’entrée interdite. Elle le sent, au lieu de protester, elle désire ardemment qu’il poursuive. Transmission de pensée, il avance la pointe d’un doigt à l’intérieur de l’intestin. Et c’est pour elle une nouvelle explosion. Elle se crispe contre son amant, puis après l’orage, se relâche. Marc se retire d’elle, la repose doucement sur la table.

Elle reste inerte un long moment, puis sent que son amant la nettoie avec un tissu très doux.



Pour la première fois, spontanément, elle le tutoie, emploie des mots qu’elle s’était jusqu’à présent interdit.



Dans le noir, il ramasse les peignoirs et lui tend le sien. Elle s’habille, il la prend par la taille et la conduit à la cuisine. Elle admire son aisance à s’avancer seulement avec le bras en avant. Il la fait asseoir. Elle l’entend se laver les mains.



De la main il lui tend les aliments. Elle lui saisit le poignet, reconnaissante de ce qu’il vient de lui apprendre. Elle attend avec impatience la fin de ce repas frugal pour continuer son éducation. Lui ne paraît pas pressé.



Interloquée, Claire ne sait comment exprimer son désir sexuel. Elle comprend que Marc la provoque, qu’il veut qu’elle exprime clairement, crûment son besoin.



S’exclame en riant Marc. Il la prend dans ses bras, chemine dans l’obscurité, ouvre une porte et la dépose sur un lit. Elle se dépouille de son vêtement et déshabille son partenaire. Elle s’allonge et demande impérative :



Et il reprend le massage érotique, varie un peu les gestes, et arrive rapidement au résultat attendu.



Il s’allonge à côté d’elle, mais tête bêche, d’une manière parfaitement évidente. Entendant le sommier gémir, elle tend la main et trouve devant elle un manche bien droit. Elle comprend de suite la proposition faite. Elle qui hurlait quand on lui parlait de ces pratiques, la voilà confrontée à la réalité. Alors, jouant le jeu, elle saisit l’engin, l’approche de ses lèvres et dépose un baiser. Puis du bout de la langue elle lèche la larme qui pointe au méat. Et ouvrant la bouche, elle gobe le gland. Son amant ne reste pas inactif et lui prouve que sa langue est aussi habile que ses mains. La pointe lui titille le clitoris, sa fraise se dresse. Ses mains malaxent ses fesses, le doigt appuie au centre névralgique. Chaque passe lui procure un plaisir intense qui la fait gémir et absorber un peu plus, si c’est possible, la queue de son amant. Elle vient buter au fond de sa gorge et pourtant son nez est loin de toucher le pubis. C’est à celui qui s’appliquera le plus. Elle ne veut pas jouir de cette façon et surtout elle craint le jaillissement de sperme. Aussi, s’arrête-t-elle, au grand soulagement de Marc qui était prêt à craquer.



Docile, il obéit, s’allonge sur le dos. Elle prend la direction des opérations, et se place elle-même au-dessus du dard. Lentement elle descend, s’immobilise, envahie, se délectant de cette présence en elle. Puis elle entreprend la danse lascive. Son suc inonde le champ de bataille. Marc a glissé sa main derrière les fesses et taquine la rondelle. Puis pointant le doigt, il le présente en face, et du fait du mouvement pénètre peu à peu, sans protestation de la propriétaire. Se voyant accepté, il y joint un deuxième. Et le tout parvient à pénétrer.

Soudain elle arrête le mouvement. Marc croit à un refus de cette pratique. Elle se dégage de la pointe, avance un peu et la place face au trou du cul.



À la fois fataliste et heureux, il la laisse mener le jeu. Elle s’appuie un peu. Le pal huilé par ses secrétions, se met en place. L’homme change de cible et s’attaque à la face avant. Avec ses doigts il fait le nécessaire pour provoquer le plaisir. La jouissance revient et distrait l’attention de Claire. Son corps détendu, descend un peu et le gland pénètre en entier. Un temps d’arrêt, et puis résignée, elle se laisse descendre. Un sentiment double, de jouissance et de douleur l’envahit. « Ce doit être cela le masochisme. » Pense-t-elle.

Elle demeure immobile, investie au plus profond d’elle-même. Mais son amant ne reste pas inactif. La masturbation est parfaite. Le clitoris, le vagin sont sollicités, excités. La deuxième mains s’occupe des seins et bientôt c’est un plaisir un peu douloureux que connaît Claire. Marc profite pour se déverser dans ce boyau étroit.

Encore imbriqués, ils basculent sur le côté. Marc se dégage lentement, la prend dans ses bras et embrasse le visage baigné de larmes. Elle se serre contre lui et lui murmure « Merci ». Elle a voulu ce soir faire son apprentissage d’amante, même si cela a du être douloureux.

Il descend du lit, la place à plat ventre et lentement lui prodigue un massage relaxant, tout en caresses. Elle se détend et s’endort.


La sonnerie stridente du téléphone la tire du sommeil. Comment, Jacques n’est pas encore levé ! Et puis tout lui revient à l’esprit. Cette folle nuit. Elle l’a particulièrement appréciée, mais voudrait pourtant l’oublier car elle aime Jacques.

Le jour gris à pointé. Elle trouve des repères. La salle de bain est en face, elle y entre. Elle entend au loin Marc qui parle à sa femme et lui indique qu’il a recueilli « une naufragée ».

Douchée, habillée avec ses vêtements qui ont séché, elle arrive à la cuisine. La table est garnie.



Elle comprend que lui aussi veut oublier les évènements de cette nuit. Un moment après, elle est prête, son mari rassuré, elle va retourner au lycée. Elle veut vite partir et aurait souhaité qu’ils ne se voient pas afin de ne pas se reconnaître. Mais tant pis.

Il sort de la salle de bains et se dirige vers elle.



Sur le chemin, elle croise une jolie femme de son âge.



Claire part en souriant. Elle est heureuse de sa nuit. Maintenant il faut qu’elle entreprenne l’apprentissage de Jacques. Et pourquoi n’accepterait-elle pas l’invitation ? En attendant, elle va avoir des difficultés à s’asseoir…