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Temps de lecture estimé : 5 mn
11/06/04
Résumé:  Une femme s'offre à la vue d'un inconnu, près d'une rivière
Critères:  f campagne voir
Auteur : Meteor  (Amateur)      

Série : Balade au bord de l'eau

Chapitre 01 / 02
Balade au bord de l'eau


Balade au bord de l’eau.


Je suis un amoureux de la nature. Cela me vient de mes années d’enfance passées à la ferme de mes parents où je m’occupais des animaux et courrais dans les champs. Il m’arrivait aussi fréquemment de prendre ma canne à pêche puis d’aller au bord du ruisseau qui coulait près du village. J’y attrapais friture et bon bol d’air durant les après-midi d’été. J’ai grandi et la trentaine passée, je vis maintenant dans une petite ville de province. Mes activités me laissent maintenant moins de temps libre mais j’aime toujours autant fréquenter le bord des rivières et taquiner le poisson. Mes instincts me guident vers des endroits discrets et solitaires. Il arrive cependant que je rencontre épisodiquement des promeneurs, joggeurs et VTTistes près des berges de mon canal préféré.


Je me considère comme « normal », c’est à dire que je mesure 1,78 m, 70Kg, yeux marrons, toujours une barbe de 4-5 jours et on me trouve un aspect un tantinet baroudeur (selon mon amie….Mais bon, c’est une fan d’Harrisson Ford, période d’Indiana Jones !).


Il m’arrive de consulter ce site ou certains racontent des histoires vécues ou inventées. Aussi ai-je décide de vous conter une aventure unique qui m’est arrivée l’été et l’automne dernier.


Je fréquente donc les bords d’une rivière pour m’y livrer à ma passion favorite. C’est un coin que j’ai choisi pour son calme et il est loin de toute accès de voiture, j’y suis donc tranquille et loin de la foule. J’arrive généralement aux aurores et je repars aux alentours de 10h30, heure ou la chaleur commence à devenir difficile à supporter pour les poissons et moi-même. Un jour, vers les 7h30, horaire où les plus courageux dorment encore, une joggeuse me doubla à un bon train. Je la salue, comme je le fais habituellement aux promeneurs et sportifs que je croise sur ma route. À vrai dire, et pour être très honnête avec vous, chers lecteurs, les méandres de la rivière m’avaient permis de la voir arriver de loin. J’avais remarqué cette fine silhouette athlétique arriver vers moi et avais momentanément cesse mon activité.


Une belle fille, châtain clair, autour de la trentaine, sportive, les joues rougies par son effort, vêtue d’un short, une poitrine comprimée sous un soutien-gorge de sportive bien ajusté. Elle me double, puis se retourne (ayant remarqué que je la suivais des yeux) me fait un magnifique sourire, et tout en courant en marche arrière, me gratifie d’un salut énergique et poursuit son chemin. Cette énergie me mit de bonne humeur et en me souriant à moi même, je me suis dit que cette journée commençait bien. J’ai toujours apprécié la bonne humeur et la jovialité. Un sourire et un merci de la part des gens qu’on laisse passer au passage clouté me mettent de bonne humeur pour une journée entière.


Bref, je poursuivis donc ma balade au bord de l’eau tout en écoutant les oiseaux. Une heure se passe et je suis ensuite arrivé sous un pont de chemin de fer. La demoiselle (appelons là par ce nom) y était mais avait parcouru un bon chemin et s’était retrouvée en sens inverse sur l’autre rive pour son trajet de retour, elle s’était arrêtée et semblait récupérer de son effort. La pêche est une activité ou le silence est d’or et je m’approchais en silence tout en poursuivant mon activité piscicole. En m’approchant, du pont, mon cœur faillit s’arrêter, la demoiselle, récupérait, en effet….Mais d’une manière très particulière.


Elle s’était appuyée sur la pile du pont, le dos sur la pierre de granit. De l’endroit où elle était, elle pouvait surveiller les allées et venues de son côté de la rivière. Elle avait baissé légèrement son short et sa main droite tournait de manière régulière sur son bas-ventre, masqué par le tissu, je la voyais respirer et sa poitrine se soulever par le plaisir. Soudainement, elle jeta un coup d’œil à droite et à gauche puis baissa short et culotte à mi-cuisse. Sa main caressait une toison châtain clair, de façon délicate, ses doigts allaient et venaient et sur son intimité ouverte et sa toison s’humidifiait peu à peu sous cette caresse. La caresse dura un moment puis sa main gauche glissa sous son tee short et je devinais qu’elle stimulait ses seins emprisonnés sous son soutien-gorge. Je la vis ensuite insinuer un, puis deux doigts dans son sexe inondé, tout en continuant sa caresse sur ses seins. Elle commençait à onduler du bassin doucement d’abord, puis plus rapidement.


Elle ne pensait plus à surveiller d’éventuels arrivants. Elle se mordait les lèvres puis un spasme la fit se raidir. Elle resta ensuite une ou deux minutes, pantelante, toujours appuyée sur le granit rugueux de la pile du pont. Je n’osai bouger, de peur qu’elle ne me voit mais c’est là que ma surprise fut la plus grande.


Elle se rajusta tranquillement, tourna la tête vers moi puis me regarda droit dans les yeux , bien en face. Elle me lança alors avec un clin d’œil « Ca vous a plu ? ». J’ai du avoir l’air d’un parfait idiot car elle éclata de rire et commença à poursuivre son chemin, en marchant cette fois. J’eus juste le temps de répondre, « Oui, beaucoup, à bientôt ». Elle s’arrêta un instant, sembla réfléchir puis continua sa marche. J’eus l’impression de percevoir un « OK » hésitant.


Je suis resté longtemps planté sous le pont, en essayant de reprendre mes esprits.


Il me semblait évident que la demoiselle m’avait vu venir et savait très bien que je la regardais de l’autre côté de la rivière. L’ayant observée assez attentivement, elle était d’une beauté que l’on ne remarque pas immédiatement mais ses traits étaient fins et réguliers. Pour tenir un jargon de mec, elle était rudement bien faite, une fille aurait dit : « Une belle femme ». J’ai ressassé le problème toute la semaine. Serait-elle présente la semaine prochaine ? Avais-je bien compris ?


A vrai dire, j’y ai pensé et repensé, et à chaque fois j’étais estomaqué par son culot et excité (je ne suis qu’un homme). Les balades au bord de l’eau prenaient d’un coup une autre tournure et la traque des poissons devenait secondaire. La semaine d’après, je ne l’ai pas revue et je me suis contenté de pêcher, plein de fantasmes, de regrets et de questions. Sans doute avait-elle agi sous le coup d’une envie soudaine et inexplicable ?

Peut-être avait-elle changé de coin pour pouvoir courir tranquillement ?


Je la revis deux semaines après notre première rencontre. Ceci se passa presque comme la première fois. Je vous en reparlerai un jour…. Si vous insistez.