n° 07359 | Fiche technique | 33164 caractères | 33164Temps de lecture estimé : 20 mn | 19/06/04 |
Résumé: Je m'excuse d'ors et déjà auprès des organisateurs de ce site pour la longueur de ce récit, qui n'est en réalité que le premier volet d'une série en chantier. | ||||
Critères: f fh jeunes asie couple vacances plage amour volupté voir massage | ||||
Auteur : Incubus |
DEBUT de la série | Série : Casting I Chapitre 01 / 07 | Épisode suivant |
Le contact d’une main chaude et fine sortit Cathy de son observation muette et fixe du paysage tropical s’ouvrant devant elle. Dans sa contemplation ébahie de l’azur de la mer et du charme des petites îles qu’elle croisait, elle en avait oublié le bateau, les autochtones discutant sur le pont, les quelques rares touristes prenant leurs premières photos et même Marie, sa meilleure amie, dont la main venait la sortir de la paralysie. Cathy sursauta légèrement et se retourna pour sourire à son amie.
« Alors, Cat’, ça te plait ? »
Cathy revint au paysage, observant avec ravissement les vagues bleutées, les palmiers de jade et les plages dorées, et lâcha sans se retourner :
« Tu me poses encore la question ? C’est merveilleux, tout simplement merveilleux. »
Elle sentit Marie se coller contre son dos et nouer ses bras autour de son cou, appliquant sa joue contre la sienne. Le contact était charmant et plaisant, et Cathy soupçonna son amie d’y prendre un peu de plaisir. Cathy savait depuis quelques temps que Marie avait des tendances bisexuelles, et qu’elle aurait voulu faire céder à ses avances Cathy, mais celle-ci n’était pas prête à essayer ce côté-ci de l’amour. Pour l’instant, Philippe, son petit ami, lui suffisait bien, même s’il n’arriverait sans doute que dans une semaine, à cause de son travail.
Le bateau poussa un grondement de corne de brume, annonçant son entrée prochaine dans le petit port de l’île de San Vincenzo, et les machines ralentirent, ce qui fit vibrer les rambardes. Cathy se détacha du bord et, avec Marie lui tenant l’épaule, elles retournèrent à leurs sacs de voyage. Lorsque Marie se pencha, Cathy remarqua que sa robe violacée se collait habilement au derrière de son amie, soulignant les contours d’une paire de fesse splendide et d’un tanga provocateur. Elle sourit en observant cette manifestation supplémentaire de la coquetterie de la blonde aux yeux bleus, et se demanda une fois de plus ce qui, en elle, la retenait lorsqu’elle voulait faire de même. De son côté, Marie lui aurait sûrement rétorqué que rien ne l’en empêchait, que c’était dans sa tête que cela se passait, et que, même si elle ne jouait pas les coquines, elle était vraiment craquante. Cathy devait en convenir : elle savait qu’avec ses longs cheveux bruns, son visage d’ange, ses seins fermes et ronds, sa peau douce, ses fesses bien portées et ses longues jambes, elle n’avait pas à se plaindre. En fait, Cathy n’avait qu’un seul problème : elle avait peur de s’abandonner au plaisir. Marie lui reprochait souvent de s’être montrée trop imperméable aux avances d’un garçon, mais Cathy n’y pouvait rien, elle était comme ça. Et Marie avait bien l’intention de la faire changer…
Cathy passa la bandoulière de son sac sur son épaule, remettant au passage la bretelle de son soutien-gorge blanc sous celle de son haut orangé. Un cri grave se fit entendre et les insulaires se dirigèrent vers le débarcadère. Marie poussa Cathy en avant en lui mettant une petite claque aux fesses, caressant au passage le pantalon blanc et lissant les coutures invisibles d’une culotte trop couvrante à son goût. Cathy fit semblant de ne pas remarquer et descendit à terre, suivie de la blonde.
« Et maintenant, c’est par où ? »
Marie sortit de son sac un petit papier.
« Mon père m’a laissé un plan et l’adresse. C’est par là, le Casa Hôtel. Il parait que c’est le plus sympa de l’île. »
« Je suis sûre que c’est le seul de l’île. »
« Ouais, sûrement. »
Elles pouffèrent et, bras dessus, bras dessous, suivirent la route longeant les plages. C’était bon de se sentir en vacance, de se dépayser dans les îles lointaines, et surtout gratuitement. Le père de Marie, qui travaillait comme chef d’agence pour une boîte de tourisme universel, avait reçu en guise de prime un séjour pour deux personnes, pendant un mois, dans l’île de San Vincenzo. Mais, n’ayant pas le goût des pays tropicaux, il avait gentiment laissé Cathy à sa place aux côtés de sa fille. Seul Philippe devrait payer son voyage aller-retour dans une semaine, mais, pour ce qui était du logement, Cathy lui offrait avec envie une place dans sa chambre, et surtout dans son lit. Marie avait vu ça d’un mauvais œil – elle aurait tellement voulu rester seule avec Cathy – mais n’avait rien dit. Et puis, Philippe était un garçon très aimable, et même Marie l’appréciait, bien qu’il soit un adversaire pour elle.
« Tiens, regarde, c’est là. »
Elles obliquèrent vers une grande bâtisse en pierre, qui en imposait dès le premier regard. À l’intérieur, un réceptionniste au rire franc faisait signer quelques papiers à un touriste au départ. Une fois la signature acquise, il se tourna vers les deux nouvelles venues et, posant les mains sur son comptoir, lança :
« Oh, bonjour, mesdemoiselles. Si vous venez pour moi, je suis libre de suite ! Si vous venez pour les chambres, j’en ai quelques-unes de libre aussi ! »
Et il partit d’un rire bruyant et communicatif. Cathy rougit et Marie décida de s’occuper des formalités. Elle donna leurs noms et Cathy tiqua lorsque son amie l’annonça sous le nom de Catherine. Elle n’aimait pas trop son nom complet, préférant qu’on l’appelle plutôt Cathy ou Cat’. Le réceptionniste dut s’en apercevoir et lui offrit un sourire de coin amical.
« Bien, les filles, comme prévu, je vous ai mis des chambres attenantes, la 26 et la 28, qui font face à la mer. J’espère qu’elles vous conviendront. Marco va vous porter vos sacs. »
Un jeune gars un peu boutonneux leur prit leurs sacs de voyage et les invita à le suivre. Cathy nota que le rapprochement des chambres devait être du fait de Marie, mais n’en fit pas la remarque et suivit Marie, qui discutait déjà avec le groom. C’est vrai qu’il était mignon, et les garçons mignons comme les filles craquantes attiraient toujours Marie.
La blonde prit la chambre 26, mais rejoignit vite Cathy dans l’autre chambre, en passant par la porte commune. Son amie était en train de déballer son sac et de ranger ses vêtements. Marie regarda d’un œil critique l’équipement de la brune et lâcha :
« J’espère que tu as rempli ton compte bancaire, ma jolie, parce que je ne vais pas te laisser passer un mois habillée comme ça. »
D’habitude, Cathy aurait répondu qu’elle n’avait pas besoin des conseils pour s’habiller, et que ses vêtements lui allaient très bien, mais, cette fois-ci, elle sourit et hocha la tête. Elle vit briller en retour une étincelle victorieuse dans les yeux bleus de Marie.
Pendant les quatre jours suivants, Marie et Cathy écumèrent les magasins, les plages et les boîtes de nuit de l’île. Heureusement que Cathy avait bien renflouer ses économies, car elle fit de nombreuses dépenses en maillots de bain, en sous-vêtements et en robes légères. Elle n’arrêtait pas de répéter que c’était de la folie, mais elle laissait Marie la guider dans les rayons. Marie fut assez adroite pour ne pas pousser Cathy à l’achat de vêtements provocateurs, et ne ramena pas de garçon ni de fille dans sa chambre, même si elle en charma quelques-uns. Bientôt, Cathy abandonna ses gros maillots une pièce pour de petits deux pièces terriblement mignons, et ses culottes trop grossières pour des brésiliens beaucoup plus sexy. Elle se laissait métamorphoser et s’abreuvait des conseils de Marie comme jamais auparavant.
Et puis, le cinquième jour de leur séjour, alors qu’elles prenaient le petit-déjeuner à l’hôtel, sur une terrasse en bois donnant sur la mer, le réceptionniste vint les trouver.
« Salut les filles. Dîtes, je ne sais pas si vous avez vu, mais ça fait deux jours qu’un photographe du continent est arrivé et il fait des castings pour de futures top modèles. Alors, je me suis dit que ça pourrait intéresser d’aussi jolies filles que vous. »
Avant que Cathy n’ait rien pu dire, Marie demanda :
« Eh, Paulo, ça nous intéresse, c’est où ? »
Paulo fut vague dans ses explications, mais Marie semblait voir où cela se déroulait. Quant à Cathy, elle préparait son discours de refus. En fait, elle avait toujours voulu devenir une actrice célèbre, et, bien souvent, on lui avait recommandé de passer par des castings pour commencer, puisqu’elle se montrait trop timide pour le théâtre. Mais Cathy avait entendu beaucoup d’horreurs sur les top modèles, entre les droguées, les prostituées, les abusées… Décidément, elle ne se sentait pas prête pour se lancer à l’assaut d’un casting, d’autant plus qu’elle avait face à elle Marie, une fille vraiment aguicheuse qui, à tous les coups, serait prise. Elle ouvrit la bouche pour refuser, et la referma aussitôt lorsque la blonde lui dit, les yeux dans les yeux :
« Ne refuse pas, Cat’, c’est une occasion en or. Et puis, ça me ferais tellement plaisir. Allez, dis-moi que tu viens avec moi. »
Les yeux volontairement suppliants de Marie eurent raison du discours tout frais de Cathy et elle répondit d’un air las.
« D’accord, si tu veux. »
Cathy ne s’était jamais sentie aussi vulnérable et aussi malléable. Elle se trouvait bien trop soumise à la volonté de Marie, mais ce n’était pas pour lui déplaire. Et puis, après tout, ce n’était l’affaire que d’une petite heure. Elle remonta dans sa chambre et enfila un slip et un soutien-gorge blancs, avant de boutonner un chemisier blanc légèrement transparent et un jean assez moulant. Puis, elle passa dans la chambre de Marie et la trouva uniquement vêtue d’un string bleu, alors qu’elle tentait de rentrer dans une robe blanche assez diaphane. Cathy l’aida et se dit que, ainsi habillée, le photographe serait vraiment idiot de ne pas la sélectionner.
Serrées l’une contre l’autre, elles traversèrent le seul petit village de l’île pour aller trouver les lieux du casting, près d’une zone de bungalows et d’un golf. Ce fut Marie qui repéra le premier panneau, et elles descendirent un chemin dallé pour arriver au bord d’une piscine. Là, une jeune asiatique les accueillit.
« Bonjour, je suis Lucy. Vous venez pour le casting ? Alors, suivez-moi, je vais vous présenter à Franck. »
L’homme en question sirotait un cocktail au bord de la piscine, à l’ombre d’un parasol, mais il se leva aussitôt pour tendre une main chaleureuse aux deux filles. Il s’appelait Franck, était photographe et souhaitait trouver de nouveaux modèles. Les regards de Marie et de Cathy se croisèrent et elles tombèrent silencieusement d’accord sur un point : c’était un homme vraiment craquant, avec ses larges épaules, son torse nu et son port de tête de vedette de film. Cathy avait hâte de sentir son regard posé sur elle, mais Marie annonça qu’elle passait en premier. Franck n’y voyait pas d’inconvénient, mais c’est Lucy qui prit l’appareil et qui donna les premières indications à la blonde. Visiblement, Marie trouvait également l’asiatique à son goût et, au faire et à mesure des poses, elle se montra de plus en plus allumeuse. Cathy convenait que Lucy était très joli, avec ses petits seins pointus moulés dans un petit haut rouge et noir et son très appréciable derrière, serré dans un pantalon noir en stretch qui soulignait les bordures d’un slip en dentelle. Cathy détacha avec peine son regard de ces fesses charmantes, et revint à Marie, qui relevait très haut les pans de sa robe et avait déboutonné le haut de son vêtement jusqu’à dévoiler les cercles sensuels de ses tétons. Sans pudeur, elle se trémoussait au bord de la piscine, et Franck jetait un coup d’œil intéressé à ses formes mouvantes. Au moment où Marie tentait de faire glisser l’une de ses bretelles, Lucy lui demanda d’arrêter et invita Cathy à suivre ses conseils. La brune prit une profonde inspiration et sourit en entendant un discret encouragement de Marie.
Alors, Cathy obéit de son mieux aux conseils de l’asiatique, prenant des poses lascives sur commande, arrangeant ses cheveux pour donner du volume, jouant avec ses lèvres et ses yeux pour s’offrir des moues rebelles, utilisant ses quelques années de gymnastique pour former son corps à demande. Avec plaisir, elle s’aperçut que Franck la regardait intensément, et que les clichés défilaient. Lucy tournait autour d’elle pour la prendre sous tous les angles et lui en demandait toujours plus. Uniquement concentrée sur ces conseils, Cathy ne s’apercevait même pas du regard alléché de Marie, ni du fait qu’elle avait déboutonné son chemisier et qu’elle offrait le splendide spectacle de ses seins gonflés et serrés dans son soutien-gorge. Bientôt, ce fut Franck qui récupéra l’appareil et qui la prit en photo. Il lui fit abandonner son chemisier et la reprit sous tous les angles, la faisant, s’asseoir, se lever, s’allonger, offrant sa peau nue au soleil et à l’œil mécanique de l’appareil. Ce fut l’appareil photo qui déclara forfait en annonçant qu’il n’y avait plus de pellicules.
Franck fut très gentil avec Marie en lui annonçant que, malheureusement, elle n’était pas ce qu’il recherchait. Puis, il tendit à Cathy un verre et un contrat pour une durée d’une semaine. Cathy signa aussitôt, sans trop lire, heureuse de pouvoir enfin se dire qu’elle faisait ses premiers pas dans le grand monde. Elle vida son verre en souriant et Franck lui annonça qu’ils l’attendaient le lendemain pour une nouvelle séance.
Elles rentrèrent heureuses à l’hôtel. Marie était très contente que Cathy ait été sélectionnée, et n’en avait rien à faire de ne pas avoir été prise. Elles s’installèrent au calme sur le balcon de la chambre de Cathy et rirent ensemble du casting. Elles évoquèrent les manières abandonnées de Cathy – qui ne s’en défendit pas et qui ne sut les expliquer – les différentes poses toutes plus tordues les unes que les autres et la beauté du photographe. Elles passèrent sous silence celle de Lucy, mais Marie se fit élogieuse sur le charme que dégageait son amie.
« Tu étais superbe, si sensuelle, si rayonnante. Je ne t’avais jamais vue comme cela. »
« Ouais, peut-être, mais j’étais tellement stressée que j’en ai des crampes aux jambes. »
Marie éclata de rire, puis alla chercher une crème apaisante dans sa chambre.
« Tiens, je vais te mettre ça, ça va aider les crampes à passer. Enlève ton jean, ce sera plus facile. »
Avec peine, Cathy se releva du transat et déboutonna son jean. Elle le fit tomber au sol, mais retendit son chemisier pour dissimuler son entrejambe et le haut de ses cuisses, sous le regard amusé de son amie. Puis Cathy retourna sur le transat et se laissa aller aux massages de Marie. Celle-ci lui commença par lui masser les chevilles, faisant glisser ses doigts sur le talon et la malléole, venant jouer sur le dessus du pied et avec les doigts de pied. Marie semblait concentrée sur son massage et Cathy souriait en silence en la regardant faire. Les mains de la blonde montèrent sur son mollet droit, lissant l’os, puis la partie charnue et un peu tendue par la nervosité. Les doigts agiles et le gel frais firent bientôt effet et la blonde sentit les muscles se détendre, la peau perdre de sa rigidité. Les mains remontèrent sur le genou, diffusant une douce sensation de douceur et de plaisir à partir de la rotule jusqu’aux cuisses de Cathy, et même plus haut. La brune ne comprenait pas cette chaleur qui l’envahissait progressivement alors que les mains escaladaient son corps. La crème apaisante vint masser les cuisses fermes et douces, glissant avec moins de professionnalisme et plus de désir sur cette peau parfumée. Puis, Cathy sentit le bout des doigts de Marie frôler le devant de son slip sans réagir, pleinement abandonnée aux caresses irradiant ses cuisses et se rapprochant de plus en plus de son entrejambe. Elle se laissait aller peu à peu.
Elles sursautèrent toutes les deux lorsqu’on frappa à la porte et Cathy, prenant conscience de sa faiblesse passagère, se rua vers la porte, heureuse d’échapper aux caresses si charmeuses de Marie. Elle ouvrit et découvrit en face d’elle un beau brun à la barbe mal rasée tenant en main un sac de voyage. Surprise et amoureuse, elle lui sauta au cou aussitôt, oubliant en un instant le casting, les vacances et les caresses de Marie. Il n’y avait plus que Philippe et elle. Phil, les lèvres collées aux siennes, la poussa progressivement dans la chambre et laissa tomber son sac de voyage pour enlacer fiévreusement Cathy. Il ressentait avec surprise tout le désir qui habitait Cathy et s’étonnait avec plaisir de cette soudaine frénésie d’envies qui la prenait. Elle qui avait toujours été très sage, la voilà qui réclamait l’amour à pleine bouche.
Leurs langues se soudèrent et Phil se laissa aller à cette aubaine, saisissant les fesses bien pleines et à peine couvertes de sa petite amie. Cathy noua d’une poussée ses jambes autour de son tronc et colla sans pudeur son bassin contre celui du garçon, notant au passage le désir qui le taraudait physiquement. Les baisers de Phil glissèrent sur ses joues et son cou, et le couple, un peu déséquilibré, s’écroula sur le canapé, les lèvres de Phil cherchant, avec l’aide de ses doigts, à se frayer un chemin jusqu’à la poitrine de Cathy. La brune l’invitait à venir explorer ses seins et se débattait pour se libérer de son chemisier. Phil réussit enfin à dégrafer le soutien-gorge et l’envoya voler au travers de la chambre. Il ne le suivit même pas du regard, tout entier concentré sur la poitrine en tension de sa petite amie. Il embrassa ces deux dômes de chair, goûtant la peau de sa petite amie, redécouvrant la perfection de sa plastique. Mais, lorsqu’il eut enroulé sa langue autour de ses tétons dressés, elle le guida plus bas en elle. Elle le repoussa, ses mains plaquées sur ses épaules, jusqu’à la guider vers le slip blanc. En chemin, il embrassa le dessous de ses seins, si chaud, son ventre si plat et les prémices de son bas-ventre dont il avait été privé pendant une semaine bien trop longue. Il fit glisser sa langue sur le tissu blanc, sans s’intéresser à la nouveauté du slip, embrassa les coutures latérales et caressa les lanières qu’il baissait peu à peu, découvrant une toison sombre et entretenue. Cathy l’aida à retirer l’obstacle et l’invita en lui saisissant la nuque à venir s’abreuver de son désir à la source. Elle sentit la langue s’insinuer en elle, visiter son intimité et laper son plaisir, alors qu’elle s’emparait d’un de ses seins en la faisant délicieusement rouler. La tête entre les jambes de sa petite amie, Phil fit passer ses bras de part et d’autre de ses cuisses et s’enfonça encore plus profondément en elle, appréciant tout son abandon et toute son excitation. Il tendit une main pour saisir le sein libre et le saisit quelques instants avant que Cathy, gémissant dans son ivresse de plaisir, ne saisisse sa main et ne lui suce un à un les doigts. Saisie par un premier orgasme, elle se redressa violemment et retira Phil de son entrejambe pour l’embrasser à pleine bouche, goûtant son propre jus. Phil se laissa faire et l’aida à le débarrasser de ses vêtements. Nus, ils tanguèrent sur le canapé, puis titubèrent l’un contre l’autre jusqu’au lit où ils s’écroulèrent, l’un sur l’autre, Phil dominant Cathy de ses larges épaules et de son visage en feu. La sueur et le désir avaient huilé leurs corps et ils se léchèrent mutuellement en attendant que leurs sexes viennent à se rencontrer. Cathy gémit de plaisir en sentant le membre de Phil glisser sur sa fente intime et lui cria de la prendre. Il ne se fit pas prier et entra délicatement en elle, retrouvant avec délice la chaleur connue de l’antre intime de Cathy. Celle-ci prenait grand plaisir à leurs ébats.
Cathy ne comprenait pas la chaleur qui l’envahissait, ce besoin de sexe qui la poussait à s’offrir si fiévreusement aux assauts de son petit ami, ce qui ne la dérangeait pas au fond. Entre ses montées de plaisir, elle cherchait l’origine d’un tel désir : les vacances ? les garçons sur la plage ? les fruits exotiques ? les sous-vêtements ? Lucy ? Franck ? les caresses de Marie ? Elle rejeta soudain la tête en arrière en gémissant et repéra l’ombre, dissimulée à moitié derrière un rideau, de Marie. Depuis le début de leurs ébats, elle était là, et sa présence, qui avait un moment disparu de l’esprit de Cathy, revint à la brune. Mais elle n’en fit pas la remarque et, au contraire, plongea ses yeux noisette dans les prunelles bleues de la blonde, qui les observait sagement, un sourire coquin au coin des lèvres. Marie s’étonnait de cette fièvre sexuelle de son amie, mais cela ne lui déplaisait pas, le spectacle offert était saisissant. Lorsque ses yeux croisèrent ceux de Cathy, Marie crut que le spectacle était terminé, mais, au contraire, la brune redoubla d’effort et lui sourit. La blonde se sentit fondre sous ce regard mi-innocent, mi-pervers, et ressentit la résurrection de ses désirs la terrasser. Sous sa robe, elle sentit ses seins se tendre et son sexe s’humidifier. Hypnotisée par le regard empli de plaisir de Cathy, Marie défit les boutons de sa robe blanche et posa une main sur son sein, toujours concentrée sur les prunelles de son amie. Il suffisait de regarder ces deux points bruns pour savoir le plaisir qu’elle prenait et s’en abreuver. Marie malaxait son sein avec force, pinçant son téton en étouffant ses miaulements, mordillant ses lèvres pour dissimuler son plaisir. Cathy ne devait rien ignorer du plaisir qu’elle provoquait chez la blonde, qui fit glisser sa deuxième main vers son bas-ventre. À ce moment, le couple bascula sur le lit sous l’impulsion de Cathy, qui entama la chevauchée de son petit ami, s’empalant avec fièvre sur son membre surexcité, offrant ses seins à ses mains baladeuses. Phil n’avait rien remarqué de la présence de Marie, le jeu de regard ne concernait que les deux filles qui, presque involontairement, s’allumaient réciproquement. Marie finit par glisser sa main dans son string et il n’en ressortit que quatre doigts, le dernier fouillant généreusement son intimité. Cathy continuait à jouer de son bassin pour jouir davantage, Phil avait posé ses mains sur ses fesses pour s’enfoncer toujours plus en elle. Cathy s’aperçut bientôt que deux doigts s’étaient glissés dans la fente de Marie, à peine couverte d’un string distendu et trempé. Elles continuaient à se regarder lorsqu’elles sentirent toutes deux le plaisir s’imposer inexorablement et les pousser vers l’orgasme. La brune poussa un grand cri et rejeta la tête en arrière, faisant voler sa longue chevelure. Marie écarquilla les yeux et étouffa avec peine son propre cri dans un gargouillement que Phil n’entendit pas, tout à son plaisir.
Cathy s’écroula à côté de son petit ami, couverte de sueur, son intimité souillée, mais le sourire aux lèvres. Elle l’embrassa tendrement et il lui chuchota quelques mots doux à l’oreille avant de s’endormir. Il ne tarda pas à ronfler doucement, alors que Cathy sentait les brumes du sommeil l’envelopper. Elle vit Marie sortir de derrière son rideau, la robe à la main, et s’approcher avec le sourire. Elle lui déposa un chaste baiser sur les lèvres et quitta la chambre. Cathy sourit et, se lovant dans les bras de Phil, s’abandonna au sommeil.
Le lendemain, Cathy se réveilla un peu courbaturée. Ils avaient refait l’amour deux fois cette nuit, et Phil dormait maintenant à poings fermés. Cathy se rappela avec une sorte de nostalgie le plaisir inégalé qu’elle avait connu en faisant face à Marie, puis se remémora soudain qu’elle devait être attendue au casting. Elle se leva et, discrètement, prit quelques affaires dans un tiroir, avant d’écrire un petit mot pour Phil. Elle n’y parla pas du casting, puisque Phil considérait que les tops modèles n’étaient guère plus valables que des stripteaseuse ou des prostituées, ce que, maintenant, Cathy jugeait excessif. Elle annonça qu’elle était partie faire les magasins avec Marie et qu’elles ne reviendraient qu’en début d’après-midi.
Elle posa le billet sur la table et passa dans la chambre de Marie en silence. La blonde était allongée sur son lit, complètement nue, mais un pan de drap couvrait son intimité alors qu’elle lisait. Elle posa son livre en voyant son amie entrer.
« Tiens, salut ma Cathy. »
« Salut. Je peux emprunter ta douche ? Je ne veux pas réveiller Philippe. »
« Ben, j’allais prendre la mienne…On a qu’à la prendre ensemble. »
Cathy hésita, puis trouva un certain charme à l’idée et accepta. Elles entrèrent sous la douche et se lavèrent en discutant.
« Et tu ne lui a rien dit sur le casting ? »
« Non, tu connais Phil. Pour lui, les tops modèles sont des putes, il n’apprécierait sûrement pas que je me laisse prendre en photo comme ça. »
« C’est dommage, tu es vraiment craquante quand tu poses. »
« Merci. »
« De toutes façons, tu me fais toujours craquer. Tu étais superbe hier, tu sais. »
Cathy poussa un soupir et rougit. Elle était un peu gênée de son attitude du jour précédent et ne parvenait pas à comprendre ce qu’il l’avait poussé à agir ainsi. Et Marie remuait le couteau dans la plaie.
« Tu sais, je n’avais jamais eu une expérience aussi chaude. Tu étais tellement…en chaleur. »
Cathy se rendit compte que son amie ne cessait de l’embrasser dans le cou et qu’elle s’était collée contre elle. La brune sentait les cuisses de Marie frotter son corps, ses mains masser ses seins, ses lèvres, goûter sa peau. Une main descendit vers son ventre, mais Cathy se retourna d’un bond.
« Non, Marie, non…pas de ça. »
« D’accord, comme tu veux. »
Elles ressortirent de la douche et s’habillèrent ensemble. Cathy enfila un tanga et un soutien-gorge bordeaux, puis passa un petit haut d’un violet pastel et finit par enfiler une petite jupe assortie à son haut. Elle se retourna et, voyant que Marie n’avait enfilé qu’un string rouge, elle comprit qu’elle avait passé son temps à la regarder s’habiller. Pour dissimuler sa gêne, la brune s’éclaircit la voix et dit :
« Au fait, je suis censée être avec toi en train de faire des courses, d’accord ? »
« A une condition. »
« Ah, laquelle ? »
Marie fondit sur elle et colla ses lèvres aux siennes. Contre ses premières résistances, la langue de Cathy vint très vite se joindre à celle de Marie et leur baiser dura assez longtemps pour qu’elles prennent chacune plaisir à ce moment. Lorsque, enfin, Marie libéra les lèvres de Cathy, elle lâcha :
« C’était ma condition. Allez, vas-y, tu vas être en retard. »
Sans réfléchir, Cathy sortit et ne comprit qu’une fois sortie de l’hôtel qu’elle venait de se faire embrasser – ou plutôt de partager un baiser – avec son amie. C’était son premier contact avec une fille, et il n’y avait rien de désagréable là-dedans, au contraire. C’est les yeux dans le vague que Cathy se dirigea vers les bungalows du casting, cherchant à comprendre ce qui l’avait poussé à partager ce baiser et à y ressentir tant de plaisir. Certains piliers de sa conception du plaisir et du bien-être venaient de s’effondrer en quelques instants. Elle se reprit arpentant le chemin dallé et en redécouvrant la piscine. Elle découvrit Franck et Lucy attablés autour d’un cocktail, et en présentèrent un à la nouvelle venue. Cathy le vida en écoutant les projets de Franck et de Lucy. Ils passèrent ensuite aux photos.
Comme le jour précédent, Cathy s’abandonna complètement aux conseils de Lucy, qui la mitraillait de clichés en tous sens. C’était bon de se sentir admirée. Lucy ne tarda pas à l’aider à enlever son haut, puis son soutien-gorge. Cathy ressentit un étrange frisson en sentant les doigts de l’asiatique entrer en contact avec sa peau. Il y avait quelque chose de très sensuelle dans la manière d’être de la photographe. Franck les observait sans manifester la moindre émotion, et cette apparent contrôle de soi le rendait encore plus séduisant aux yeux de Cathy. Elle fut un peu triste de les quitter, mais soulagée de les entendre lui dire « à demain ». Elle remonta l’allée et rencontra Marie, qui l’attendait, vraiment bien moulée dans un ensemble rose et blanc. Elles rentrèrent ensemble à l’hôtel et trouvèrent Phil dans la chambre de Cathy, qui les attendait pour manger. Ils mangèrent en riant de tel ou tel souvenir de la faculté et décidèrent d’un commun accord de se retrouver sur la plage.
En se déshabillant pour endosser son maillot de bain, Cathy offrit à Phil une magnifique vue sur ses fesses, délicieusement soulignées par un tanga tout neuf. Elle était penchée pour ramassée sa jupe lorsqu’elle sentit une main masculine se poser sur ses fesses et les doigts suivrent les bordures du tanga. Aussitôt, elle comprit qu’elle venait de dévoiler son récent changement – elle ne le mettait plus en doute – et qu’elle ne savait pas comment l’expliquer à Phil. Mais il ne posa pas la moindre question.
« C’est mignon, tout ça. Cela te met bien en valeur, et tu me plais de plus en plus. »
Il l’embrassa dans le cou et la redressa. Bientôt, sa main vint errer sur ses seins et ses lèvres trouvèrent celles de Cathy sans attendre. Ils échangèrent de petits baisers humides et excités, et Cathy sentit contre ses fesses battre le membre dur de son petit ami, dont les gestes équivalaient à des suppliques pour le soulager. Mais la brune voulait jouer de son corps, qu’elle sentait de plus en plus ravageur, et continua à coller son dos contre le torse de Phil, tout en remuant assez le bassin pour faire redoubler sa tension. Les baisers de Phil se faisaient de plus en plus violents et ses mains, pinçant ses tétons dressés, étaient habitées d’une frénésie qui enflammait encore plus le désir de Cathy. Finalement, une main glissa le long du val de ses seins, passa sur son ventre et se glissa sous le tissu du tanga. Philippe sembla heureux de l’humidité qu’il y trouva et manifesta son plaisir en mordillant l’oreille de sa petite amie, lui arrachant un geignement faussement indigné et vraiment excité. La main s’activa, d’abord à plat, sur sa fente humide, sans respect pour le tissu du tanga, puis Phil enfonça un doigt en elle, doucement, mais en lui faisant explorer chaque paroi de l’antre intime de Cathy. Celle-ci retint son souffle en se mordant la lèvre inférieure avec une moue coquine, et activa le mouvement de son bassin, ressentant avec plaisir le sexe rigide battre contre ses fesses et se tendre inexorablement vers le tissu qui dissimulait encore un peu la raie de ses fesses et son sexe en proie à un doigt inquisiteur. Phil retira son doigt et changea de main, celle qui était humide des sécrétions de Cathy vint mouiller son sein, alors que l’autre plongeait dans le tanga. Cathy poussa un nouveau gémissement et s’empara des doigts mouillés pour les lécher.
Philippe fut surpris de ce nouveau libertinage allumeur de sa petite amie, et cela ne fit que redoubler ses ardeurs. Il était nu, Cathy l’était presque elle aussi, et elle savait que, à l’allumer ainsi, il ne pourrait pas se calmer avant d’avoir obtenu réparation. À peine eut-elle formulé cette idée mentalement qu’il la plaqua contre le mur et baissa son tanga. Il retira son doigt au grand désespoir de la brune, mais il arrangea son bassin pour la prendre aussitôt en levrette, la soulageant bien plus qu’elle ne l’aurait cru. Il entra en elle sans le moindre problème, et Cathy sentit son plaisir couler le long de ses jambes. Il la retenait par les seins, elle s’agrippait au mur comme une désespérée, criant comme une démente le bonheur qu’elle ressentait en se faisant ainsi pénétrer. Soudain, elle sentit le sexe en elle tressauter et Phil jouit en elle, la poussant inexorablement vers un bruyant orgasme qui les fit chuter tous les deux sur le sol.