n° 07589 | Fiche technique | 15072 caractères | 15072Temps de lecture estimé : 9 mn | 09/09/04 |
Résumé: Dix ans de la vie sexuelle d'un couple depuis la rencontre jusqu'à la vie commune avec des enfants. | ||||
Critères: fh jeunes couple amour pénétratio init ecriv_c | ||||
Auteur : Pierre et Carole Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Une éducation conjugale : initiation et perfectionnement Chapitre 01 / 06 | Épisode suivant |
Nous nous appelons Carole et Pierre. Nous sommes âgés d’une bonne trentaine d’années, et nous nous connaissons depuis l’âge de 18 ans. Cependant, à partir de notre rencontre, il nous a fallu plus de 3 ans pour nous trouver sentimentalement et sexuellement parlant.
Carole est brune, pas très grande, 1m62, ni trop maigre ni trop grosse avec un poids oscillant entre 50 et 55 kg au fil des années, de belles formes là où il faut, avec un appétissant 85D. Comme beaucoup de femme, elle se trouve grosse avec de trop gros seins, et je m’évertue chaque jour à lui faire admettre le contraire; le désir que j’exprime chaque jour envers elle devrait d’ailleurs facilement la convaincre.
Je suis châtain, 1m80, entre 70 et 75 kg en fonction des saisons, ni moche ni beau.
Nous étions tous les deux vierges lors de notre rencontre et n’avons connu depuis personne d’autre. Carole ne connaît donc physiquement qu’une seule bite et moi une seule chatte. Tout le secret du maintien de notre vie sexuelle tient donc dans notre capacité à savoir entretenir le désir et l’envie l’un de l’autre avec le principe suivant « il vaut mieux faire l’amour de mille façons différentes avec le même partenaire, plutôt que de le faire de la même façon avec mille partenaires différents », principe simple dont la mise en œuvre n’est pas toujours aisée lorsqu’il s’agit de maintenir la flamme.
Avant notre rencontre, Carole était plutôt chaste avec peu d’idées sur les choses de l’amour. Elle avait une pratique quasi inexistante de la masturbation et n’avait échangé que quelques baisers avec des garçons. Pour ma part, j’avais également échangé quelques baisers à l’occasion de rencontres et aventures mais sans aller beaucoup plus loin que la caresse d’un sein sous un tee-shirt. J’avais cependant une connaissance théorique assez développée qui s’accompagnait d’une pratique du plaisir solitaire tout aussi développée.
Aujourd’hui, Carole aurait tendance à dire que je ne pense qu’à cela, alors que pour moi c’est plutôt Carole qui n’y pense pas assez. En conséquence, je pense qu’elle ne fait pas assez souvent le premier pas, alors que Carole trouve qu’elle ne peut pas avoir un moment à elle. Carole est, à mon goût, un peu trop attachée à son lit et à son confort alors que je serais plutôt attiré par les situations imprévues et originales.
Un point où nous nous rencontrons : Carole présente une légère tendance à l’exhibitionnisme, ce qui me ravit, moi qui serait plutôt voyeur. Ainsi j’adore que Carole se promène nue sous une robe, d’autant plus lorsque je peux immortaliser ces instants avec mon appareil photo. Carole, de son côté, même si elle est souvent d’abord réticente à cela, mouille comme une folle lorsqu’elle est prise en photo dans des situations coquines. Vous en aurez de larges aperçus par la suite.
Nous allons maintenant tout vous raconter depuis le début : de notre rencontre, en passant par nos découvertes jusqu’à notre vie actuelle avec plusieurs enfants, ce qui immanquablement oblige à faire preuve d’imagination et d’opportunisme pour conserver une vie sexuelle digne de ce nom. Le but n’est pas d’écrire notre auto biographie amoureuse, mais plutôt de décrire les étapes importantes de notre vie sexuelle et de dégager les pistes qui vont nous permettre de tenir encore quarante ans au moins sans avoir envie d’aller voir ailleurs. C’est un écrit à quatre mains. J’ai écrit l’ensemble des chapitres sur la base de mes souvenirs, Carole y a apporté son grain de sel par la suite en faisant part de ses commentaires et compléments éventuels.
Au début j’ai écrit cela comme un nouveau jeu entre nous deux ; le temps passant, j’ai trouvé intéressant de le publier, notamment, pourquoi pas, pour recevoir quelques réactions de lecteurs.
Tout a commencé à la fin des années 80, alors que nous étions élèves dans la même école depuis plus d’un an. Nous nous connaissions auparavant, et le hasard des concours a voulu que nous intégrions la même école à plusieurs centaines de kilomètres de notre région commune d’origine où nous nous étions rencontrés. Avant cette date, je ne l’avais jamais considérée plus que comme une copine comme une autre, l’a trouvant même parfois chiante avec ses passes de mauvaise humeur. De son côté, elle ne portait pas plus d’intérêt à mon égard. Pour ce que je m’en souviens, le déclic s’est produit pour moi à l’occasion de cours de danse que nous suivions en commun un soir par semaine. Nous apprenions toutes sortes de danses, et c’est à l’occasion de mes premiers pas de tango dans ses bras que j’ai senti que je n’étais pas indifférent à ses charmes. Ses hanches fines entre mes mains et ses seins contre mon torse ont petit à petit éveillé chez moi le désir… de la connaître un peu mieux. Suite à ces rencontres hebdomadaires, il y eut au mois de décembre la fête de l’école ; fête au cours de laquelle je la découvre dans une robe de velours vert dont le souvenir m’émeut encore. C’est une robe assez courte à mi-cuisse, moulante qui mettait son corps parfaitement en valeur. À l’occasion de quelques danses, je peux tester la magie de cette robe qui déclenche chez moi plusieurs érections qui à l’époque passent, me semble-t-il, inaperçues. À partir de cet instant, elle commence à prendre une place de plus en plus importante dans mon esprit. Cela doit par ailleurs commencer à être réciproque puisque plusieurs fois à l’occasion de voyages en train pour retourner dans nos familles, nous nous retrouvons à faire le voyage ensemble dans le même compartiment. Ce que nous nous disons à ces moments là, mystère, je ne m’en souviens plus. Tout ce que je sais, c’est que cela doit rester relativement neutre et qu’aucun n’ose faire le premier pas.
Tout se précipite au cours du mois de janvier suivant. Plus le temps passait, plus je pensais à elle ; elle devenait ainsi l’actrice principale de mes séances solitaires ; et plus j’avais l’impression que je n’étais pas le seul à lui tourner autour. J’apprendrai d’ailleurs par la suite que ces impressions étaient en partie fondées. Il me fallut donc me résoudre, malgré mon peu d’expérience dans le domaine et mon trac à me dévoiler, à passer à l’action. C’est ce que je fais un samedi après midi, où je vais sonner chez elle, un petit appartement qu’elle partageait avec une amie près du centre ville. Elle est seule et travaille ses cours. Je ne sais plus quelle excuse je prends pour la déranger, mais elle me fait entrer et retourne dans sa chambre à son travail. Je m’installe sur son lit, un matelas à même le sol, et la regarde travailler à son bureau, me demandant comment je vais me sortir de cette situation. Je me vois déjà n’osant même pas lui dire ce pour quoi je suis venu et repartir sur un échec. Elle, de son côté, semble indifférente à ma présence et fait comme si de rien n’était, du moins en apparence ; ce qui n’ajoute rien à mon courage. Enfin, l’inspiration vient : ce que je n’ose lui dire, je vais lui écrire. Je lui demande une feuille et un crayon, et commence à griffonner. Je ne me souviens plus précisément de ce que je lui ai écrit, ni jusqu’où je suis allé dans la déclaration ; mais tous simplement je lui déclarais ma flamme. Une fois mon papier terminé, je me lève prestement, lui donne mon courrier en lui disant que c’est pour elle, et parts sans attendre mon reste, déjà très impressionné de mon audace. En marchant vers chez moi, j’avais néanmoins l’impression du devoir accompli : bientôt je saurai à quoi m’en tenir. À l’angoisse de faire le premier pas succéda l’angoisse de l’attente : comment allait-elle réagir ?
La délivrance vint le lundi après midi alors qu’un cours allait commencer. Elle me remet prestement son message et s’envole tout aussi rapidement : son courage dans ce domaine semblait égaler le mien. J’attends la fin du cours pour oser ouvrir sa missive et connaître enfin le sort qui m’est réservé. Mon cœur s’emballa en découvrant qu’elle partageait mes sentiments : notre histoire commençait.
Notre premier tête à tête eu lieu le mardi soir suivant, à l’occasion d’une fête chez un copain dans un immeuble voisin du mien. Assez vite, je lui propose de nous éclipser et l’invite chez moi. Nous étions tous les deux assez nerveux et je ne sais même pas si nous avons échangé un mot au cours du trajet de quelques minutes. Arrivés dans mon appartement, je m’assois sur le lit tandis qu’elle reste debout. Je lui dis quelque chose du style « tu vas rester là longtemps ? ». Elle me rejoint sur le lit et nous échangeons enfin notre premier baiser. Par la suite, nous restons habillés toute la soirée à s’embrasser, et à échanger quelques caresses. Je crois me souvenir avoir réussi à lui dégrafer son soutien-gorge et lui caresser les seins nus pendant qu’avec ma jambe je lui frottais l’entrejambe ; cela réussit à lui soutirer quelques soupirs. Ce soir-là, nous ne sommes pas allés très loin dans l’exploration mutuelle de nos corps. Carole est cependant ressortie de chez moi les lèvres gonflées par la violence de mes baisers.
La scène suivante se passa le jeudi soir, suite à un entraînement de sport à l’issue duquel elle me propose de me ramener chez moi. Arrivés dans mon appartement, je m’isole un instant pour une douche et je viens la retrouver en peignoir. Nous reprenons notre position sur le lit. Cette fois, je réussis à lui faire enlever son pantalon mais pas encore la culotte. Cela permet un contact plus direct et le frottement de ma cuisse sur son sexe l’amène plusieurs fois à la jouissance. De son côté, elle n’ose pas approcher mon petit oiseau bien à l’étroit dans le slip que j’ai mis sous mon peignoir. Avec le recul, je me dis que j’aurai du lui prendre la main pour l’accompagner jusqu’à mon sexe ; cela ne m’est même pas venu à l’esprit. Suite à son départ, j’étais donc toujours autant excité ; je n’ai néanmoins même pas envisagé de me soulager manuellement.
Le vendredi, c’était les vacances. Nous devions rentrer chez nous le samedi et elle m’invita à dormir chez elle. Nous n’avons pas fait grand chose le vendredi soir, elle dormant en chemise de nuit et culotte (une fâcheuse habitude que j’ai eue bien du mal à lui enlever), moi nu ou en slip, je ne sais plus. C’est au réveil que nous partons en exploration l’un de l’autre. Assez vite, nous nous retrouvons nus à nous embrasser. Nous essayons plusieurs fois de faire entrer l’oiseau dans la cage, sans succès : l’inexpérience associée à un con de vierge plutôt étroit ne nous simplifiait pas la vie. Elle essaye en se mettant au-dessus de moi, mais sans succès, et elle réussit simplement par ses frottements incessants à me libérer de la tension qui m’habite depuis plusieurs jours ; j’éjacule donc sans même l’avoir pénétrée. Nous en sommes restés là, ou peut-être l’ai je masturbée pour la faire jouir. Dans tous les cas ce fut rapidement l’heure du train et du retour vers chez nous ; nous étions toujours deux jeunes puceaux.
Lors du voyage qui fut tout à fait sage, nous n’avions pas encore acquis le goût ni l’expérience des situations hasardeuses, nous convenons de nous revoir en début de la semaine suivante. Carole me demanda de trouver un lieu calme pour nous promener. Après quelques réflexions, où aller au mois de février pour être tranquille et au chaud, j’ai l’idée d’une caravane. Je demandais donc à un ami de me prêter les clés de celle de ses parents. Elle se trouvait dans un camping de bord de mer, fermé hors saison. Carole voulait du calme, elle allait être servie.
Le mardi, je viens donc la chercher chez elle et nous partons pour la mer à environ 60 km de chez nous. Elle ne sait pas où nous allons. Arrivés à destination, nous nous promenons sur la plage en nous embrassant. Assez rapidement, nous avons atteint les limites de ce que nous pouvions faire sans se faire remarquer des autres rares promeneurs. C’est la que je sors ma botte secrète : je repasse à la voiture prendre une couverture que j’avais mise dans le coffre et j’emmène Carole, interrogative, à l’entrée du camping tout proche. Le portail principal est fermé, et seul un petit portillon ouvert en permanence permet l’accès à l’intérieur. Elle me suit, de plus en plus intriguée de se promener dans un camping désert. Après quelques mètres nous arrivons à la caravane et je sors la clé. Elle comprend enfin où je l’amène et ce que j’ai derrière la tête. Nous entrons. Nous sommes en février et il y fait un peu frais. C’est une caravane assez grande, et comme souvent le coin salle à manger est également prévu pour y dormir. Je prépare donc le lit et étend dessus la couverture. Ensuite, rapidement nous nous mettons nus. Nos caresses et nos baisers échangés depuis le début de notre promenade nous ont suffisamment chauffés pour que nous n’ayons besoin d’autres préliminaires. Nous sommes impatients, et cette fois-ci la pénétration se fait très facilement et sans douleur. Nous avons adopté la position du missionnaire, classique pour une première fois. La bonne surprise, c’est que nous avons jouis tous les deux, même la jeune vierge qui venait de perdre son pucelage. Par la suite, nous avons recommencé plusieurs fois dans l’après midi, 3 ou 4 environ, avec toujours le même résultat, en nous réchauffant par nos caresses échangées sous la couverture pendant les pauses. Cela a ainsi duré jusqu’à la nuit sans que nous ne nous en apercevions. Et c’est là que ma capacité d’organisation fut prise en défaut pour la première fois de la journée. Pour des raisons de sécurité, l’alimentation électrique du camping été interrompue, nous n’avions donc pas de lumière dans la caravane ; et je n’avais pas prévu de lampe. Il nous fallut donc, dans l’obscurité quasi complète, retrouver nos vêtements et remettre la caravane en état. Ensuite, nous avons regagné la voiture et j’ai ramené Carole chez ses parents où je la déposai devant chez elle : je n’avais pas encore été introduit dans la famille et ne franchis donc pas le seuil de la maison.
Aujourd’hui encore, nous parlons souvent de cette journée et de notre dépucelage commun dans une caravane.