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Temps de lecture estimé : 14 mn
01/10/04
Résumé:  Claire doit laisser ses élèves à l'ancien professeur, mais l'aide à se réadapter...
Critères:  fh extracon collègues fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message

Série : Inondations

Chapitre 06 / 06
Réintégration


À midi, Claire a retrouvé Jacques et Alice au restaurant. Les deux amis interrompent leur discussion pour l’accueillir. Elle a le visage un peu triste.



Pascal est d’ici. Il était en classe avec Véronique. Ils étaient très proche et même il paraît qu’il y a eu quelques chose entre eux. Les parents de Véronique sont profs, ils avaient trois enfants : Véronique, Emmanuelle et un frère que je ne connais pas. Le père a eu Véronique et Pascal dans sa classe, deux ans je crois. Il appréciait bien le garçon et c’est lui qui lui a conseillé de devenir prof. Un jour Véronique a amené Pascal chez elle, il a rencontré Emmanuelle qui avait quatre ans de moins que sa sœur. Et ça a été le coup de foudre. Les deux sœurs étaient très proches, cette liaison a brisé leur complicité. Quand sa fiancée a eu terminé ses études ils se sont mariés. Après, Véronique et le couple se sont beaucoup moins vus. Emmanuelle était de santé assez fragile et on lui a déconseillé d’avoir des enfants. Elle, ou lui - d’après Véronique - , en a voulu quand même. Grossesse difficile, la mère est morte à l’accouchement.

Inutile de dire le chagrin de toute la famille. Le jour de l’enterrement, au cimetière, Véronique a crié à Pascal : « C’est toi qui l’a tuée ». Ils sont retournés à la maternité pour voir la petite Léa, et n’ont pas vu arriver Pascal. Les parents se sont inquiétés, sont allés chez lui, l’ont trouvé moribond, il avait avalé un tube de barbituriques. On l’a sauvé, mais il a fait une dépression. Perdre sa femme qu’il adorait, se faire accuser de l’avoir tuée alors qu’il avait essayé de la dissuader d’avoir un enfant, c’était trop. Les grands-parents, et Véronique, se sont occupés de Léa. Quand il est sorti de maison de repos, il a voulu reprendre sa fille. Les parents sont prêts à accepter un arrangement, mais sa belle-sœur fait un scandale. Voilà où l’on en est.

Les trois amis gardent le silence.



En rentrant en voiture, les deux époux cherchent un moyen pour aider ces collègues malheureux.


Claire a pris en main Pascal. Elle lui précise tout ce qu’elle a fait, le renseigne sur le travail des élèves, ils sont toujours ensemble. Elle l’invite même un après-midi libre à venir chez elle pour corriger ensemble les copies. Jacques les retrouve en plein travail. Ils discutent de la situation de Pascal.



Pascal se confie de plus en plus à Claire. Il s’est créé une connivence qui rassure le proviseur. Aussi, laisse-t-il toute liberté à Claire pour l’aider lorsqu’il reprend sa classe. Dans les moments partagés, il lui avoue qu’elle est la seule femme avec qui il a pu parler depuis un an. Il lui dit ses angoisses, ses besoins, ses désirs. Son abstinence lui pèse. La présence de son amie réveille ses sens. Bien qu’il ne lui ait avoué, elle le sent. À chaque séparation ils s’embrassent amicalement. Pourtant un soir, ils se sont retrouvés bouche à bouche. Aucun n’a osé forcé la barrière des lèvres, mais ils se sont quittés troublés, sans un mot.


Jacques a expliqué à Véronique que sa femme aidait Pascal à reprendre sa place au lycée. Elle l’a écouté, silencieuse. Il lui a proposé de venir discuter avec elle à la maison. Après bien des réticences, elle a accepté, non pas pour Pascal, mais parce que pour elle la situation est difficilement tenable. Et aussi parce qu’elle est seule depuis ces tristes évènements. Et cela lui fait du bien de pouvoir un peu parler, laisser échapper quelques sentiments.

En rentrant, Claire a entendu du bruit dans la maison. Jacques lui a présenté Véronique. Pour on ne sait quelle raison, le courant est passé entre les deux femmes. Il est allé se changer, préparer le café, les laissant parler toutes seules. L’une s’est épanchée, l’autre l’a écoutée, sans l’interrompre. Puis Véronique a voulu savoir ce que voulait Pascal.


Elle est repartie un peu apaisée, heureuse de trouver un couple qui la comprenne, même s’ils ne l’approuvent pas entièrement.

Pascal habitant Nîmes, un après-midi ils ont trouvé plus pratique d’aller chez lui. Ils ont un peu travaillé. Rapidement, Pascal en est venu à parler de lui. Il est très triste, et Claire lui a prêté une épaule compatissante. La tête reposant dans son cou, il dit son désespoir de ne pas voir sa fille, d’être seul. S’il pouvait trouver comme aujourd’hui une présence féminine lorsqu’il rentre, il pourrait se confier, se sentir compris. Claire, prise de pitié, lui caresse les cheveux. Et sans qu’aucun ne s’en soit rendu compte, ils se retrouvent enlacés, dans un baiser calme. Mais le besoin d’affection, d’amour est trop fort et l’homme viole la bouche qui d’ailleurs ne résiste pas trop. Elle a accepté par compassion, mais elle se laisse prendre au jeu. Lorsqu’il lui prend la tête pour approfondir ce baiser, elle ne dit rien. Enhardi, il laisse ses mains descendre, enlacer sa collègue. Elles remontent sous le polo, reviennent sur le devant et caressent timidement les seins. Passive, Claire voudrait le repousser, mais comprenant sa détresse, le laisse opérer sans réagir. N’étant pas rejeté, il s’enhardit, allonge sa compagne sur le canapé, et dégage le buste. Le soutien-gorge est dégrafé, pour la première fois depuis longtemps il contemple des seins. Timidement il les embrasse, les caresse, puis leur rend un hommage fougueux. Gênée et ne voulant pas abîmer ses vêtements, c’est elle qui se dépouille de son polo et soutien-gorge. Pour Pascal, c’est l’autorisation à poursuivre sa quête. Une main glisse sous la jupe et atteint la fourche. Avec passion il butine la poitrine, caresse la culotte, puis y glisse un doigt. Claire cède par charité, mais ces attouchements réveillent en elle sa libido. Elle se lève, se dévêt totalement et se rallonge. Pour lui, c’est une vision de rêve, cette femme jeune, belle et compréhensive qui accepte ses hommages.


Il la caresse longuement, comme sur un clavier ses doigts courent le long du corps. Il s’immobilisent pourtant sur la toison, la lissent, s’insinuent dans la fente. Puis la langue vient goûter sa nouvelle conquête. Claire apprécie un connaisseur qui sait trouver les points sensibles. Pour elle, la charité a fait place à la sensualité. Elle écarte les jambes pour lui faciliter le travail. Sa main guide la tête qui lui donne le plaisir. Pascal sent ses efforts récompensés quand une humidité odorante sourd entre les lèvres. Il se déshabille rapidement et vient s’allonger à côté d’elle, présentant sa flèche face à la cible. Elle le prend dans ses bras et l’amène au-dessus d’elle. Il pénètre dans le saint des saints. Comme étonné de cette acceptation, il reste d’abord immobile, puis lentement se met en mouvement. Il est à la fois excité par sa victoire, son plaisir et apaisé par cette femme si douce. Ils font lentement l’amour. Le plaisir monte lentement, la cadence s’accélère et bientôt c’est un déchaînement. Il se vide de sa sève mais aussi de toutes ses angoisses. Claire le regarde en souriant. Pour elle cela a été un moment agréable sans plus. Pas d’orgasme fulgurant comme les autres fois. Mais elle est bien, heureuse malgré son infidélité.


Il s’est redressé, est allé se doucher. Elle l’a attendu, sans bouger. À son retour elle est allé elle aussi se nettoyer. Il l’attendait pour la remercier, lui exprimer toute sa reconnaissance. Elle a posé un doigt sur ses lèvres, s’est rhabillée, est partie sans même un baiser d’adieu.


Jacques poursuit sa démarche auprès de Véronique afin qu’elle accepte de rencontrer Pascal, « pour Léa » lui explique-t-il. C’est toujours un refus net et précis. « Au moins, pourrais-je la voir » lui demande-t-il. Elle accepte, ce n’est pas la même chose.

L’après midi, ils sont allés chez les grands parents qui ont profité de leur présence pour sortir un peu. La petite fille a maintenant un an. Elle a encore besoin d’une main secourable pour marcher, mais elle ne va pas tarder à partir seule. Avec plaisir elle joue avec les deux adultes. La fatigue se fait sentir, il est l’heure de la sieste. Ils sont allés la coucher. Véronique la tient dans ses bras et se penche sur le lit. Jacques est derrière elle, la prend par la taille afin qu’elle ne tombe pas. Elle se redresse, regarde sa nièce qui se met sur le coté, le pouce dans la bouche et ferme les yeux. Ils n’ont pas bougé, les bras masculins enserrent toujours la taille et sa compagne ne fait aucun geste pour se dégager. Elle pivote et ils se retrouvent face à face, nez à nez, bouche à bouche. La proximité était trop évident et le baiser incontournable. Véronique se dégage, prend la main protectrice. Quittant la chambre enfantine, elle l’emmène dans la sienne. Fermant la porte, elle se tourne à nouveau et c’est elle qui prend l’initiative. Lui enserrant le cou elle prolonge le baiser. Les mains de Jacques descendent le long des jambes, remontent la jupe et viennent empaumer les fesses. Il la serre contre lui afin de lui faire sentir combien il la désire. Elle se dégage lentement, le regarde tendrement et se déshabille rapidement. Lui aussi se met nu, à nouveau ils s’enlacent. Le désir que chacun retenait se manifeste maintenant. Elle se colle à lui, manifestant son désir d’être protégée. Il la prend dans ses bras et la dépose sur le lit. Immobile, elle l’attend. Allongé à côté d’elle, il l’embrasse tendrement, effleurant les yeux, joues, lèvres pour finir par un baiser brûlant. Une main glisse derrière le cou pour saisir un sein, l’autre étant déjà pris. Il la retourne doucement, mordille le cou, se couche sur elle, son sexe s’appuyant entre ses fesses. Elle écarte les jambes, par en dessous le saisit le place dans son sillon. Pour faciliter la manœuvre, elle se soulève sur les genoux. Jacques se met en mouvement. Le frottement contre les lèvres, le choc contre son bouton la remplissent d’aise. Elle appuie un peu plus de manière à enfouir le soc afin de se faire défoncer. Il n’y a pas eu de préparation, les lèvres sont encore sèches et pourtant il s’enfonce. Un léger frémissement de son corps, le pincement du bout des seins, les caresses dans le cou le bonheur d’être enfin désirée libèrent la source vaginale. Elle prend l’initiative, se met en branle. Immobile au-dessus d’elle, il la laisse prendre son rythme. Sa cadence d’abord lente s’accélère, longtemps elle se balance jusqu’au moment ou sentant venir le bonheur elle se déchaîne et connaît le bonheur. S’écroulant elle entraîne son comparse sur elle. Ils basculent sur le coté, se délient.



S’asseyant, elle prend en main la queue toute humide de ses secrétions. Elle la contemple puis l’agite, caressant de ses doigts libres les boules lourdes de sperme. À ce traitement il ne résiste pas longtemps et bientôt éclate, arrosant son poignet et son propre ventre.

Lavés et rhabillés, ils reviennent dans le salon. Léa dort toujours. Il lui demande encore de rencontrer Pascal, lui assurant que ce dernier ne lui en veut pas de ses accusations. Elle reste silencieuse, puis avoue :



Et après une longue discussion, elle accepte.

Claire et Jacques se sont retrouvés dans le lit. Ils s’avouent tous deux leur infidélité, par amitié pour leurs amis. Claire fera part à Pascal de l’accord de Véronique.


Le samedi suivant, Pascal est arrivé en voiture, Jacques est allé chercher Véronique qui hésitait encore. Elle a consenti à venir devant son insistance.

À leur entrée, Pascal et Claire se sont levés, Véronique a embrassé ses amis. Elle a regardé Pascal mais n’a pu supporter aucun contact. La discussion s’est engagée, en fait un dialogue entre Jacques et Claire. Puis les antagonistes sont intervenus pour rectifier ce qu’ils jugeaient inexact. Cela a été la source de conflit, mais les époux ont pu les calmer. À l’heure de midi, beaucoup de points d’accord avaient été proposés : il n’y aura pas de plainte, tous deux pourront voir l’enfant, les grands parents hébergeront Léa.

Le repas a été un armistice et l’on a parlé d’un peu de tout, surtout boulot. Et cela a amené un peu plus de compréhension. Ils reconnaissent que le travail ne peut se faire que si l’on est calme, donc si les conflits familiaux sont réglés.

L’après-midi, ils sont allés faire un tour sur les bords du Gardon. Les eaux sont encore hautes, la végétation a démarré, le spectacle est reposant.

Ils sont revenus discuter des derniers points de conflit. Au bout d’un moment, les époux décident de prendre chacun un partenaire afin de le convaincre. Jacques a amené son amie dans la chambre, Claire restant au salon.

Claire et Jacques, chacun de son côté essaie de faire valoir les arguments de l’autre. Mais les invités, ont de toutes autres pensées. Véronique se rapproche de son ami dans le but évident d’obtenir quelques satisfactions sensuelles. Et Pascal fait la même tentative. Leurs partenaires ne leur concèdent que quelques minimes privautés, baisers, caresses, mais pas d’actes importants, prétextant la présence des autres.



Jacques tient à peu près le même raisonnement :



Ils se sont rejoints pour l’apéritif. Surprise pour les deux adversaires, ils acceptent de passer la nuit ici. La discussion reprend et bientôt il est convenu que tous deux s’occuperont de l’enfant, s’arrangeant suivant leur temps libre au domicile des grands parents.

Après manger, Jacques prend Véronique à part et lui murmure quelques mots :



En effet, quelques minutes après, elle prend congé de tous et avec Claire monte se coucher. Jacques déclare qu’il va aller faire un bridge chez un voisin qui l’a invité.



À peine s’est-il éloigné que Pascal, avec beaucoup de précautions monte rejoindre celle qu’il désire. Sans bruit, il s’introduit dans la chambre d’amis, se déshabille et se glisse dans le lit. Un corps tout chaud est là qui l’enlace immédiatement.

En silence, c’est un baiser fougueux, puis l’homme descend le long du corps désiré, profitant au passage de tous les avantages féminins, les seins qui sont longuement malaxés, le ventre tout rond qui finit sur une fourrure parfumée. La langue effectue son travail de préparation nettoyant ce qui est déjà propre. Son interlocutrice l’attire de manière à profiter des avantages masculins. Chacun bientôt s’affaire, l’une absorbant du mieux possible un pénis en pleine forme, l’autre léchant depuis le bouton jusqu’à la boutonnière arrière. C’est un festival de gestes, mais sans musique, tout bruit étant interdit. N’y tenant plus, le male se dégage et présente ses hommages devant le réceptacle qui l’attend. Et dans ce puits bien juteux, il s’enfonce avec volupté. Un léger bruit de clapotement vient troubler le silence et bientôt la femme doit se mordre les lèvres pour ne pas laisser fuser un cri de bonheur. Son partenaire sachant qu’il est arrivé à son but arrête un instant la manœuvre puis reprend de plus belle. Et au bout d’un moment, ils doivent joindre leur bouche dans un baiser ardent pour étouffer leurs cris. Ils retombent cote à cote, toujours en silence dans le noir. Se jugeant insatisfaite, elle descend vers la queue de son compère et décide de ranimer ses ardeurs. Il entreprend de rendre le même service et à nouveau retrouve le buisson avec un goût plus épicé par le piment qu’il a déversé. Il déborde et compte tenu du liquide s’écoulant, il attaque l’autre face, écartant les cuisses, il infiltre avec un peu de difficulté un doigt dans un anneau brun. L’intéressée accepte cet hommage et desserre les fesses. Un peu sceptique, il la laisse faire de son coté, mais bientôt il est lui même étonné de se voir réagir à la bouche qui l’aspire. Prêts pour un deuxième round, ils reprennent place et à nouveau s’enfonce dans le puits d’amour. Ses coups sont tellement puissants qu’il s’échappe de ce doux piège. Tentant sa chance, il se présente un peu plus bas. Acceptant cette initiative, de la main elle le guide vers la cible, lève les jambes. Et lentement il s’enfonce, avec difficulté, lentement mais bientôt parvient à tout insérer. Ils restent sans bouger et c’est elle qui par un léger frémissement autorise la mise en branle. Et bientôt c’est un festival et, tant pis pour les promesses faites, un gémissement, un cri de bonheur même.

Claire dans la chambre d’à côté se mord les lèvres afin de ne pas rire et se serre auprès de Jacques qui était rapidement revenu. Ils décident de se joindre à ce duo d’amour. Ils le font avec beaucoup d’ardeur et ne modèrent pas l’expression de leur bonheur.

Entendant un tel déchaînement, les amoureux dans le noir sont interloqués. Pascal décide d’allumer pour aller voir ce qui se passe. Les anciens ennemis irréductibles se découvrent amants. Leurs premier sentiment est la colère contre ces deux êtres démoniaques qui les ont trompés. Puis, le souvenir du moment qu’ils viennent de vivre leur revient. Ils se sourient, se lèvent et vont tout nus entrouvrir la porte de la chambre voisine.

Leur irruption ne surprend qu’à moitié les acteurs et ne les interrompt pas. Ils continuent jusqu’à l’explosion de leur plaisir. Les amoureux se désunissent, regardent en souriant ce nouveau couple.



Sans un mot ils sont sortis, ont fermé la porte et regagné leur chambre. La nuit ne s’est pas passé en discussion mais en déchaînement amoureux.

Le lendemain ils sont repartis ensemble enlacés, chercher « leur » fille. Et donner tout le bonheur aux grands parents.