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Temps de lecture estimé : 19 mn
03/10/04
Résumé:  Etrange péripétie dans l'initiation de mon épouse : je succombe à la beauté féminine de son soupirant...
Critères:  hh fetiche massage intermast fellation hdanus hsodo uro
Auteur : Restif  (l'homme qui aime les femmes, et pourtant...)            Envoi mini-message

Série : Aux pieds de Cendrillon

Chapitre 06 / 07
Honni soit qui mâle y pense

Résumé des épisodes précédents : Nathalie, ma très belle et chaste femme, de dix ans ma cadette (27 ans), enseignante, m’avoue pour la première fois son trouble pour un collègue, Christian, sensible à ses charmes. Loin de m’en formaliser, je prends plaisir à cet aveu, et j’amène ma femme à imaginer qu’en me faisant l’amour, c’est à Christian qu’elle se donne (épisode 1). Puis, je lui demande d’ « allumer » Christian le dernier jour de classe, ce qu’elle fait avec une délicieuse bonne volonté, et pour notre plus grande jouissance. Nous décidons d’inviter Christian à nous rejoindre pour nos vacances en Corse. (épisode 2). Troisième étape : Les premiers jours en Corse, qui précèdent l’arrivée de Christian, sont placés sous le signe d’un renouveau de notre érotisme conjugal : j’ai fait l’amour avec ma femme sous le regard d’un jeune voyeur de l’immeuble d’en face, et je l’ai, à son défendant, conduite à dévoiler par « accident » sa nudité au regard de trois jeunes hommes avec qui nous sympathisons. (épisode 3) Puis, c’est l’arrivée de Christian, un très beau garçon à qui je propose un pacte : j’accepte son désir pour ma femme, mais c’est à moi de décider de leur carte du Tendre… Le premier soir, je n’offre à Christian que quelques fragments du corps de Nathalie, afin d’attiser son désir. (épisode 4). Dans l’avion qui la ramène en France, ma femme se souvient de l’épisode inattendu qui a suivi : à la plage à l’insu de tous (sauf de moi-même, à qui elle se confiera), c’est au jeune et délicat Sylvio (l’un des trois jeunes camarades rencontrés à l’épisode 3, encore puceau, qu’elle s’est en partie abandonnée (épisode 5). L’épisode qui suit, je reprends la plume pour expliquer ce qui m’est arrivé avec l’amant que je destinais à ma femme…




Note du rédacteur : c’est un hétéro qui écrit. Mais il a écrit en souvenir d’un jeune caissier androgyne rencontré dans un magasin d’alimentation parisien(où il ne travailla que quelques mois) et qui, par sa beauté du diable, avait mis tous ses sens en émoi…






Journal de Corse…


Le soir même de l’épisode Silvio, Nathalie vint me trouver.


« Chéri, excuse-moi, mais je ne me sens pas bien. C’est difficile à dire, mais… je crois que j’ai envie d’être seule ce soir. Je… Comment te dire ? c’est trop d’un coup. Tu me promets à Christian, je joue le jeu ; cet après-midi, je me suis donnée à Sylvio, presque totalement. J’ai l’impression d’être, comprends-moi, dégradée, de ne plus mériter ton amour, d’avoir tout à coup perdu ma dignité…



Elle ajouta : « Je ne sais pas si j’irai jusqu’au bout de notre jeu avec Christian. Pour l’instant, je me suis beaucoup donnée, trop, mais j’ai conservé l’essentiel : nous en sommes restés aux caresses. Je ne veux pas aller plus loin. Christian peut rester bien sûr, mais tu lui feras comprendre que notre petit jeu est terminé. Je t’en prie. »


Je l’ai regardée, je crois, avec toute la tendresse et la compréhension dont j’étais capable. Plongeant mon regard dans le sien, je lui ai murmuré :


« Ma petite Pénélope a besoin de retisser, ce soir, la toile de sa virginité…


« Tu es restée pure, Nathalie, malgré toutes tes tentations, et c’est aussi ce que j’aime et que je vénère en toi. Ne t’inquiète de rien. C’est ton désir que tu écouteras désormais, non le nôtre. Pour les jours qui suivent, c’est toi qui décideras du programme. Ne t’inquiète pas, mon amour. Pour moi, tu es toujours la même, ma fidèle et chaste épouse. Je t’aime. »


Je la serrai très fort dans mes bras. « J’ai envie de dormir seule pendant une ou deux nuits, mon chéri. Cela ne te gêne pas que je prenne le matelas de Christian et qu’il partage le canapé ave toi ? J’ai besoin de me reconstruire, c’est bête, mais c’est comme ça, je n’ai pas d’autre mot : faire mes retrouvailles avec moi-même… Je crois même que je vais prendre un somnifère… »


« Il n’y a rien de bête à cela, ma chérie. Bien sûr, Christian ne fait pas une excellente affaire, mais il faudra qu’il s’habitue à ma promiscuité », dis-je en riant.


Christian était un garçon intelligent. Il n’a pas eu de mal à comprendre, même si j’avais tenu secrète l’aventure de Nathalie avec Silvio. Le reste de la soirée se passa normalement, malgré une gêne sensible : nous mettions tant de soin à éviter les badinages et les mots équivoques que c’en était presque amusant ! Nathalie alla se coucher très tôt : à onze heures, somnifère aidant, elle dormait comme un bébé. Avec Christian, nous sommes restés un long moment seul à la cuisine à poursuivre la conversation, plus librement. Après tout, nous ne nous connaissions presque pas : que savais-je de lui, sinon que ma femme et lui se désiraient, qu’il était son collègue au lycée et qu’il était fort bel homme.


« Bel homme » est à vrai dire impropre, tant son allure était à la fois juvénile (il avait l’air d’avoir vingt ans) et féminine, avec ses longs cheveux blonds qui lui caressaient l’épaule et ses traits d’une extraordinaire finesse. Cette impression de jeunesse et de féminité, il la devait aussi à sa minceur et à la singulière blancheur de sa peau, mais plus encore au fait qu’il était pour ainsi dire imberbe (s’épilerait-il ? Je n’osai le demander). Toutes ces réflexions me vinrent en dialoguant avec lui dans la cuisine, alors qu’il se trouvait face à moi, torse nu, vêtu d’un simple caleçon. « Une belle blonde, décidément », ne puis-je m’empêcher de penser en le regardant, mais cette pensée, aussitôt, me troubla. Je n’avais jamais regardé un homme avec ces yeux-là, et je m’employai aussitôt à combattre de pareilles idées : après tout, j’allais partager le canapé-lit avec lui et ce n’était pas le moment de virer ma cuti !


Pourtant, il y a avait assurément en moi quelque chose d’étrange qui se déroulait. Non du désir, mais une forme d’impatience inhabituelle. L’idée de passer la nuit à côté de Christian piquait ma curiosité. Je me mis à bâiller. Non, soyons honnête : je feignis un bâillement dont je tirais prétexte pour justifier ma proposition : « Et si nous poursuivions notre conversation au lit ? » C’était dur à croire, mais c’était ainsi : j’avais envie de me retrouver seul au lit avec ce beau garçon.



Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous voilà dans ce confortable canapé-lit. À côté de nous, Nathalie dort profondément, mais nous choisissons de parler à voix basse pour ne pas risquer de troubler son sommeil. Et nous voilà tous les deux, à poursuivre la conversation dans la pénombre, chacun tourné du côté de l’autre.


« Tu es sûr que tu n’es pas trop déçu, Christian ? Tu sais, je crois que c’est l’affaire de quelques jours, Nathalie te reviendra, j’en suis sûr… »



Je ne sais pourquoi Christian enchaîna sur une phrase curieuse.



Il y eut un silence, puis ce que j’entendis me fit battre le cœur d’une manière vraiment inattendue. C’était dit avec le ton de la futilité (comme pour me signifier que je n’étais naturellement pas tenu de le prendre au sérieux), mais avec un petit tremblement dans la voix qui trahissait tout autre chose qu’une simple plaisanterie : « Si ça te manque, ne te gêne pas, j’adore les massages ! Moi aussi, ça m’endort ! »


A ce moment-là, je n’eus plus aucune idée claire, sauf une : prendre l’invite au bond, sans lui laisser le temps de revenir sur ce qui n’était peut-être qu’une plaisanterie sans portée.


« Ok, très bien, tu vas voir ce dont je suis capable. Mets-toi sur le ventre… »


Christian ne se fit pas prier. Je me plaçai à califourchon sur le haut de ses cuisses et me mit à lui masser les épaules et le dos, avec une application presque professionnelle. Mes mains pétrissaient avec soin chacun de ses muscles, et je continuai la conversation à voix basse. Ouf, me voilà rassuré, je ne suis pas homo : je m’acquitte de ma tâche avec conscience, certes, mais sans trouble majeur, sans doute parce que la gêne l’emporte sur tout le reste. Et puis, dans la faible clarté de la chambre, la blancheur de sa peau, qui dans la cuisine avait commencé à me brouiller les idées, n’apparaissait plus guère. Bien sûr, le caleçon y est pour beaucoup… Je préfère ne pas avoir à imaginer les fesses blanches qui s’y cachent… Au bout de quelques minutes, pourtant, l’inquiétude revient. Je me suis cantonné au dos et aux épaules, mais mon regard s’attarde de plus en plus sur les hanches. Faut-il ? Ne faut-il pas ? Peut-être devrais-je lui masser les fesses, qu’est-ce que je risque ? Sans doute ne m’arrêterait-il pas, si j’en crois son silence approbateur : il a l’air d’apprécier, le filou. Mais je n’ose pas, car je sens au fond de moi que si je commençais à aborder cette région, la tentation serait grande de baisser le caleçon pour des découvrir de belles fesses rondes et blanches… Qu’est-ce qui me prend de penser à ça ? Des fesses d’homme ? Mais est-ce ma faute s’il est si fin, si doux ? Mince, il faut que je me reprenne.


Toujours à califourchon, je me retournai pour changer le théâtre des opérations, persuadé que le risque était écarté une fois que je n’aurai plus cette tentation sous les yeux. Avec mon bras droit j’allai chercher un des pieds de Christian. Nathalie adorait les massages du pied, pourquoi pas lui ?


De quoi fus-je frappé en premier ? Je crois qu’il y eut d’abord, lorsque ce pied s’approcha à une dizaine de centimètre de mon visage, une odeur à laquelle rien ne me préparait. Une odeur pas très forte, puisqu’elle n’était perceptible qu’à une faible distance, mais qui me prit au dépourvu, et qui pénétra si violemment en moi qu’après un imperceptible mouvement de recul, je fus saisi d’une épouvantable érection. Etait-ce bien moi ? N’étais-je pas en train de rêver ? Mais ce n’était pas tout un rêve : aussitôt que je sentis dans mon corps ce désir inconnu je fus à la fois pris de panique et comme envoûté. Au lieu d’écarter cette tentation, je rapprochai ce pied de mon visage. Je pris le temps de l’observer et mon trouble ne fit qu’augmenter : était-ce vraiment un pied d’homme ? Je n’en avais jamais vu de tels. Une forme grecque, des orteils longs, extraordinairement déliés, harmonieux, un pied tout à la fois fin et musclé, une plante lisse et rose ; si déplacé que cela paraisse, ces pieds me firent penser à ceux que Brigitte Bardot se plaisait à exhiber dans Le Mépris de Godard ou La Vérité de Clouzot.


J’étais saisi, happé. S’en doutait-il à ce moment ? Je ne sais, en tout cas, comment j’aurais pu cacher mon trouble à qui que ce soit. Tout me désorientait, moi, l’hétéro convaincu qui n’avais jamais désiré autre chose que des femmes, des jambes de femmes, des seins de femmes, des pieds de femmes ; j’étais là, tournant le dos à un beau blond très féminin et éprouvant à lui masser ses merveilleux pieds, à sentir ces sublimes effluves de chair et de cuir, une ivresse inconnue jusque-là. N’y tenant plus, je ne pus m’empêcher, profitant de ce qu’il ne pouvait pas me voir, de ménager à mon sexe gorgé de désir une issue en baissant légèrement mon caleçon par-devant : savoir que j’étais, sexe nu à quelques centimètres de ses jambes, accrut encore mon émotion. Et ces jambes, mon Dieu, ces jambes : un duvet blond à peine perceptible, quelle douceur, quel satin…


Je me rendis compte que je m’étais mis, depuis quelques minutes, à respirer très fort, trop fort pour que cela passe inaperçu. J’avais à présent dans mes mains ses deux pieds relevés, tout près de mon visage, et je les massais alternativement, essayant peut-être, mais vainement, d’apprivoiser mes sensations nouvelles, de les maîtriser.


« Tu masses les pieds merveilleusement bien », entendis-je dans mon dos. Cette phrase, combien de fois Nathalie ne me l’avait-elle dit ? Etait-ce une illusion ? mais il me semblait que la voix de Christian était légèrement éraillée, comme si lui-même éprouvait quelque chose de cette émotion que je ressentais depuis quelques minutes.


A ce moment-là, oubliant toute prudence, je m’enhardis à lui lancer, la voix tremblante :


« Peut-être, mais je crois que je vais être forcé d’arrêter…



Mes aveux, à ce moment, étaient facilités par ma position. Je lui tournai toujours le dos, je ne voyais pas son visage, et je poursuivais le massage, m’attardant voluptueusement à chacun de ses orteils, en approchant le plus près possible mon visage pour en capter la moindre émanation. Je ne songeais même pas à la contradiction qu’il y avait à affirmer que j’allais cesser le massage et à le poursuivre de plus belle.



J’osais à peine y croire.


« Si ça te plaît de me troubler ? Alors… alors regarde, regarde ce que j’ai envie de faire depuis tout à l’heure… »


Oubliant toute réserve, je baissais mon caleçon, me retrouvant entièrement nu et précipitant mon visage sur la plante de ses pieds. Je fis avec eux ce que faisais si souvent avec les pieds de ma femme : je m’en couvris entièrement le visage, y plongeai avec une ivresse sans pareille, traquant toutes les nuances de parfum, léchant, baisant la plante introduisant ma langue entre ses orteils humides. Je sentis venir la jouissance, la jouissance interdite, illicite, à quelques pas de ma femme qui dormait, avec un homme que je désirais profondément, irrationnellement. Enfouissant mon visage dans ses pieds, me pénétrant en une immense aspiration de son odeur intime, j’éjaculai dans un râle, répandant un peu de mon sperme sur ses jambes nues.


Je restai prostré quelques minutes, entre la honte et la pudeur… Je me retournai enfin, impatient et craintif à la fois de lire sur le visage de Christian ses réactions.


Il me regardait avec une tendresse extrême. Il transpirait. Ses cheveux blonds étalés sur l’oreiller donnait à son visage une apparence angélique et féminine absolument irrésistible.



Avec une délicatesse infinie, il plaça sa main derrière ma nuque, rapprocha mon visage du sien. Allais-je oser ? Oh oui, j’oserais, je ne demandais que cela. Depuis quelques minutes, j’étais sur une autre planète, toutes les règles avaient changé. Ma bouche approcha de la sienne et ce fut un long, un profond baiser, mon premier baiser à un homme, dont je voulais prolonger démesurément la durée. Il enlaçait mon corps, je tenais sa tête en lui caressant les joues. Le rêve éveillé. Et mon ardeur, déjà, se ranimait.


La sienne, je la sentais contre mon ventre, et tout à coup le caleçon qu’il portait encore me parut intolérable. J’abandonnai sa bouche pour me consacrer à d’autres œuvres, dont j’ignorais, cinq minutes plus tôt, qu’elles pouvaient m’effleurer l’esprit. Je lui ôtai son caleçon, et vis se dresser sous mon visage une verge splendide. Je voulais tout, ce soir, tout, ce moment était unique. Je happais goulûment son sexe, sans retenue. À ce moment-là, toutes mes inhibitions étaient oubliées, j’avais faim de sexe et plus encore, je brûlais d’impatience de sentir dans ma gorge, pour la première fois, le goût du sperme. Je me rendis compte alors de ce qu’a de beau un désir d’homme, ce membre dur, luisant, tendu à rompre, qui vivait sous mes caresses. Je me déchaînais, oubliant presque la tendresse pour ne songer qu’à mon appétit. J’opérais des va-et-vient rapides, sans retenue. Je le sentais se tendre et essayer de me modérer. Je sentais bien qu’il ne voulait pas aller si vite, qu’il voulait se retenir. Mais je n’écoutais plus que ma passion : comme c’est bon de sentir une queue se gonfler dans sa bouche, comment ai-je pu l’ignorer si longtemps ? Comme elle se dilate sous les assauts de ma langue… « Viens, mon chéri, laisse venir ta jouissance à moi… » : est-ce que je prononçai ces paroles, ou me contentai-je de les penser ? Il résistait encore. Mais je sus d’instinct, quoi faire pour porter le coup de grâce. Je passais mes mains sous ses fesses, infiltrait mes doigts dans sa raie et, sans prévenir, j’introduisis mon majeur dans son anus. Il manqua de hurler, il l’aurait fait sans la présence de Nathalie. Et il se déversa à grands flots dans ma gorge. Je ne laissai pas échapper une goutte de ce liquide âcre, odorant qui m’envahit et me fit à mon tour rendre les armes pour la deuxième fois.


Pauvre de moi, me voilà dans de beaux draps, c’est le cas de le dire : être devenu l’amant de l’amant que je destinais à ma femme… Je ne sais si le cocasse de la situation l’emportait sur cet entêtant parfum d’interdit dont je venais de savourer les moindres saveurs. Etais-je dégrisé pour autant ? Et lui ? Que pensait-il de ce moment d’égarement ? Je remontais à son niveau : aussitôt, nous nous sommes serré dans les bras l’un de l’autre. Si Nathalie voyait ça, elle qui dort à poings fermés… Il va tout de même falloir nous rhabiller, au moins pour ne pas être surpris tout nus au réveil. Faire comme si de rien n’était. Dans un étrange silence, nous revoilà revenus à la normale… Il doit être une heure du matin, nous sommes ivres de fatigue et il va bien falloir nous endormir. Mais que ce sommeil est léger…


Il doit être trois heures du matin quand une sensation à nouveau me réveille. Je sens contre mon ventre le dos moite de Christian qui se colle à moi, émouvant, ému… réveillé lui aussi ? oui. Je le sais, car il n’hésite pas à coller son caleçon contre ma queue, sachant très bien ce qui en résulterait. Je me serre à mon tour contre lui, je sens sa transpiration en plongeant mon visage dans le creux de son cou, et c’est bon.


Pourtant, nous n’allons pas plus loin, peut-être par fatigue, peut-être pour ne pas épuiser trop vite les découvertes que nous nous promettons. Je me contente de baisoter son cou et de caresser son ventre, puis de descendre ma main jusqu’à sa queue, longue et dure… Et je reprends la parole murmurée :



Christian ne put cacher une certaine ironie en répliquant :



Là, j’avoue que je ne sus que répondre : j’étais piégé. Mais il eut l’élégance de ne pas pousser son avantage. Il se retourna vers moi et me dit, d’un ton qui restera à jamais gravé dans mes archives érotiques :



Le lendemain matin fut étrange. Nathalie se réveilla en même temps que nous, avec le soleil qui pénétrait dans la pièce. Curieuse sensation de lui cacher quelque chose. Le petit déjeuner se passa dans un relatif silence, puis Nathalie m’annonça qu’elle voulait passer la journée un peu seule : « Demain, je serai mieux disposée, tu comprends mon chéri ? J’ai besoin de cette solitude aujourd’hui… » Et moi, j’eus presque honte de réprimer, pour la première fois, un mouvement de joie : car la perspective de me retrouver seul, toute la journée, avec le beau Christian ne m’effrayait plus, mais alors plus du tout…


À neuf heures, Nathalie sortit. Nous étions encore, Christian et moi, en caleçon : nous nous sommes regardés avec un sourire. Christian s’approcha de moi, se colla contre moi : « Je suis sûr que ce petit déj ne t’a pas rassasié… Alors, viens, suis moi. », dit-il en me prenant par la main. Moi je ne pouvais détacher mes yeux de son beau corps de blond, si mince, si délié, et je bandais déjà sans même savoir ce qu’il préparait.


Il entra dans la cuisine, se colla contre moi. Je fis descendre son caleçon. C’était la première fois que je voyais sa nudité en plein jour. Ciel, qu’il était beau à la lumière ! La blancheur de ses fesses était plus éclatante encore parce qu’elle formait un contraste avec un léger bronzage du reste du corps. Je n’avais pas vu le meilleur. Christian s’allongea sur la table, et je vis alors ce splendide corps étalé de toute sa longueur. « Je t’ai dit que j’étais ta putain… Aujourd’hui, je suis ton petit déjeuner… Sers-toi donc… »


« Espèce de jeune diable, tu veux donc m’ensorceler ? lui répondis-je. La vue de tes fesses me rend dingue ! »


Il me regarda d’un air mutin : « Je suis ta tartine. Beurre-moi ! »


Lui, que j’avais connu si réservé, tout à coup, ne connaissait plus de limite… Et moi non plus : comme sous hypnose, je me transformai en maître et esclave de ce corps. Le beurre était déjà bien fondu sur le plat. J’y trempai carrément mes mains, qui devinrent grasses, et je les passai avec un incroyable plaisir sur le dos, puis les fesses de Christian, comme pour prolonger le massage de la veille. Lui se laissait faire – oh, quelle délicieuse passivité ! – ; mon sexe était gorgé, tout plein de lui, de ces rondeurs sur lesquelles ma main ne se lassait pas de repasser. Je retrempai régulièrement mes mains dans le beurre : mais au bout de quelques minutes, j’allai plus loin, j’allai où il attendait que j’aille. Mon majeur bien gras s’enfonça profondément dans son anus. Il se poussa un petit cri de surprise ; avec ma main gauche, je saisis sa queue – cette queue pour laquelle je me passionnais étrangement. Je me mis à le branler d’abord tout doucement, actionnant mon doigt dans son anus de plus en plus souple et accueillant, caressant de ma main droite ce sexe tout près d’exploser sous mes va-et-vient.


Il était à ma merci. J’aurais pu, je le sais le faire jouir ainsi, quelques minutes auraient suffi pour que ses halètements prennent fin… Mais j’avais décidé d’aller jusqu’au bout. Je retirai mon doigt, me plaçai derrière Christian. J’écartai ses somptueuses fesses blanches, luisantes, toute couvertes de la trace de mes caresses : je me mis à lécher patiemment, amoureusement, ces fesses. Le goût du beurre se mélangeait délicieusement à l’odeur du corps. Ma volupté s’accrut lorsque je portai ma langue entre ses deux fesses, désireux de ne pas laisser échapper la moindre trace de ce divin petit déjeuner. Je pointai ma langue vers son anus ; je le sentis gémir et se tordre à ce délicieux contact de nos intimités. Ses fesses étaient trempées de ma salive.


Je rapprochai mon gland. J’allais commettre l’irréparable, je le savais bien. Un petit moment d’anxiété en voyant la grosseur de mon gland s’approcher de la jolie petite rosette qu’il me tendait comme une catin… Oserai-je, saurai-je, pour la première fois ? Un premier mouvement : je pénétrai d’un ou deux centimètres, fis une pause, car l’émotion était forte. « Comme tes fesses sont belles, mon amant, comme j’ai envie de te faire l’amour ». « Vas-y, je t’en prie, je n’attends que cela, prends-moi, prends-moi, c’est pour toi ! », cria-t-il. Je m’enfonçais de moitié dans son anus. Il cria, cria comme une pucelle. « Encore, dit-il essoufflé, je t’en prie, défonce-moi ». Je ne me possédais plus. J’enfonçai mon membre jusqu’à la garde. Je sentis alors une délicieuse sensation de chaleur, inouïe, mon sexe gonflé à bloc prisonnier d’un écrin, serré à en crever dans ce petit cul qui se contractait. Je ne rêvais pas. Je restai un moment immobile, tant c’était bon, tant la sensation était neuve. À chacune des contractions de son anus, je devais me retenir pour ne pas tout lâcher dans son corps. Enfin, je sentis qu’il était sur le point de hurler. Je me mis alors, brutalement, à pistonner son petit cul de rêve, son beau petit cul blanc et imberbe ; je savais que j’allais déverser en lui des tonnes de sperme et ça me rendait encore plus fou. Je criais, je gémissais, bêtement, sauvagement » et me répandis lentement en lui, qui râlait comme un animal blessé.


Nous sommes restés prostrés de longues minutes, sales et pleins de sueur. J’avais la tête posée sur le dos de Christian sur lequel je déposais des baisers tendres. J’avais en quelques heures changé ma manière de voir et de sentir.


« Et si on allait se doucher ? », dis-je au bout d’un quart d’heure. Je le pris par la main, jusqu’à la salle de bain. Naturellement, à peine entré dans la douche, je me mis en devoir de le savonner, passant sur tout son corps un gel de douche. J’étais certes hors d’état de repasser à l’assaut, et lui aussi, mais c’était si agréable, presque conjugal, que cette petite douche… « J’ai envie de pisser », dit Christian en souriant, s’apprêtant à sortir de la douche. Je le retins par le bras et, sans tout à fait me comprendre moi-même, je lui lançai : « Eh bien, pisse donc ici ! »


« Tu plaisantes ? » me dit-il en souriant. « Non, ça n’est pas sale, nous sommes sous la douche… » Christian fut pensif pendant quelques secondes, avant de dire : « Je vais essayer, mais c’est la première fois que je ferai ça devant quelqu’un… » Il fallut, en effet, attendre de longues secondes avant que sorte la première goutte dorée. Mais sitôt qu’elle sortit, renonçant à mettre de l’ordre dans mes idées, je m’agenouillai, en plaçant mon visage juste en dessous du sexe de Christian. Je reçus en pleine face, sous son regard effaré, le puissant jet qui coula longtemps, délicieusement, je n’hésitais même pas à entrouvrir les lèvres pour éprouver un peu de ce goût fort et nouveau qui, loin de me dégoûter, réveillait déjà en moi un soupçon d’ardeur. Aussitôt après, toutefois, je plaçais mon visage sous la douche me nettoyer. Christian me contempla avec ce sourire irrésistible dont j’étais tombé amoureux et nous échangeâmes un long et profond baiser…