n° 07882 | Fiche technique | 11695 caractères | 11695Temps de lecture estimé : 7 mn | 05/10/04 |
Résumé: Solitude d'un jeune homme sous les tropiques qui découvre par un nuit torride, le corps d'un autre jeune homme | ||||
Critères: hh couleurs copains vacances massage intermast fellation hdanus hsodo | ||||
Auteur : Mario Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Tropiques Chapitre 01 / 02 | Épisode suivant |
Je viens de me réveiller en sursaut !
La chaleur encore !
Le ventilateur a beau tourner, il fait une chaleur moite ! oh je m’y suis fait depuis que je vis ici, mais toutes les nuits je me réveille…
Le choix entre allumer la radio, écouter un CD, me branler, aller pisser, me doucher…
Je vais me doucher…
L’eau tiède coule sur mon corps et vient apporter la fraîcheur tant désirée…
Je ne me sèche pas… je ne me sèche jamais…
Nu, je sors sur la terrasse en bois qui surplombe le par cette la plage…
Les grillons font entendre leur gentil bruit… les vagues viennent régulièrement et doucement se briser sur la plage…
Comme à minuit le générateur est coupé, et que seules quelques batteries permettent aux ventilateurs de tourner, toutes les lumières sont éteintes… seules la lune et les étoiles viennent illuminer le décor !
C’est… magique et intime !
C’est chez moi !
Je suis là depuis 3 mois…
Comme d’habitude mon voyageur de père n’a vu aucun inconvénient à ce que je quitte Lyon où je déprimais, arrête le lycée où j’asphyxiais, et vienne me ressourcer dans notre maison du Cap Vert.
Pourquoi le Cap Vert ?
Parce que j’y suis né, il y a 18 ans, fruit d’une passion rapide avec une beauté locale..
D’elle, il ne me reste que la couleur cuivrée de mon corps, un goût atavique pour la rêverie et la fête, un amour inconditionnel pour le Cap Vert.
Sans bruit, venu de nulle part, comme d’habitude, Paolo est venu s’accouder à la rambarde à mes côtés. Il ne dit rien, j’ai l’habitude. Et moi non plus. On se connaît depuis toujours, est-il plus jeune ou plus vieux que moi, je n’en ai aucune idée, et lui non plus…
Père l’a trouvé un jour devant la maison, pas plus haut que trois pommes. Même pas adopté. Il l’a pris dans ses bras, l’a emmené à la cuisine pour le mettre dans les bras d’une domestique.
Et depuis, Paolo est resté dans la maison !
Il ne parle pas beaucoup, mais j’aime beaucoup sa présence, et il se sent à l’aise avec moi.
Paolo ! Qui lui a donné ce nom ? Mon père sans doute !
En tout cas, il m’est plus cher qu’un frère… que je n’ai pas d’ailleurs.
La maison dort, il est 3 heures du matin, et nous sommes tous deux à écouter le chant nocturne de la mer.
Paolo a posé la main sur mon cou.
Il sait que j’adore ça ! Ca et qu’on me gratte le dos.
Comme un chat qui ronronne, je laisse les mains de Paolo masser ma nuque. Je sais exactement à quel moment ses ongles vont descendre le long de ma colonne.. j’ai l’impression parfois que c’est mon esprit qui, par télépathie commande le mouvement de ses mains…
A gauche… A droite… et le sentiment de bonheur vient à gauche… puis à droite…
Il est surpris. C’est lui qui gratte, jamais moi. Mais Paolo a toujours obéi à mes désirs. Je ne sais pas pourquoi. Ça ne s’explique pas.
Je le déplace devant moi. Il s’appuie contre la rambarde. Il est torse nu avec son habituel maillot de bain short rouge que je lui ai ramené de Lyon.
Mes doigts massent sa nuque, puis descendent le long de la colonne. Puis passent sous ses bras. Il réagit un peu lorsque je passe sous les aisselles, comme s’il était chatouilleux.
Me mains viennent explorer ses pectoraux, et viennent inspecter le bout de ses tétons qui, bizarrement sont aussi durs que ceux d’une femme.
Paolo et moi avons déjà baisé ensemble… la même femme… une jeune mulâtre qui a travaillé quelques temps à la maison…
Elle nous a appris beaucoup de trucs pas possibles la salope !
Paolo se laisse faire sans rien dire. Un vertige inconnu m’envahit.
Ce n’est pas l’idée de mal faire. Ce genre de sentiment m’est étranger. Le sentiment d’être sur un terrain inconnu… d’avancer à tâtons dans le noir.
Mes deux mains caressent inlassablement la poitrine et les tétons de Paolo.
Paolo analyse ma question, pendant que ma caresse continue, sans qu’il bronche.
Nos yeux sont toujours hypnotisés par l’écume des vaguelettes qu’illumine la pleine lune.
Mes mains reviennent caresser son dos.
Ma main droite vient doucement caresser sa fesse droite sous son maillot. La gauche va devant pour vérifier l’effet de mes caresses sur la pudeur de Paolo.
Son membre en érection ne me surprend pas.
Moi-même, j’ai mal tellement je bande.
Que m’arrive-t-il ?
Je n’avais jamais pensé avant que la caresse d’un garçon pouvait me provoquer un tel trouble.
Paolo se retourne délicatement, retire doucement mes mains, enlève son short qu’il laisse choir sur le plancher, et vient poser sa main gauche sur la longueur de mon sexe.
Son contact m’électrifie littéralement.
Sa main découvre à mon tour ma poitrine, faisant naître d’incroyables sensations électriques et la chair de poule.
Ses yeux rient et éclairent la nuit.
Sur ses cheveux crépus qu’il porte longs à la mode rasta, à l’inverse de moi qui les ai très très courts, on distingue les reflets blonds, résultats de la décoloration des longues heures que nous passons tous au soleil et sur l’eau pendant la journée.
Paolo continue à me sourire dans la nuit. Sa tête s’incline vers moi, et ses lèvres viennent se poser sur ma poitrine, exactement sur le téton. Je suis pétrifié par la brûlure intense que je ressens sous le baiser. Ma bouche est sèche. Quelque chose est en train de se passer. Quelque chose que je n’aie pas pensé, pas imaginé.
Ses lèvres viennent embrasser l’autre téton
Son corps s’est rapproché du mien jusqu’à le toucher, car je sens son sexe brandi qui vient s’appuyer et caresser ma hanche.
Sa main sur mon sexe est comme du courant électrique. Je suis tellement paralysé de bien-être que je me laisse faire paresseusement… comme d’habitude.
Lorsque je rouvre les yeux Paolo, Paolo s’est accroupi devant moi…. Pendant que ses mains massent mes fesses comme pour en faire sortir le jus, sa bouche a avalé mon sexe brandi.
Des sons incontrôlés sortent de ma bouche. Je n’ai jamais connu un tel plaisir, une telle sérénité !
Je me rends compte que tout ce que j’ai connu jusque là n’était qu’une pâle copie du plaisir que le sexe peut donner. Plus Paolo engloutit mon sexe, plus je gémis… bientôt le gémissement devient un cri… le cri devient un hurlement lorsque ma semence vient inonder sa bouche… le plaisir douleur est si intense que je bouscule Paolo… Nous tombons enlacés sur la terrasse… et mes cris meurent petit à petit tandis que Paolo continue à me manger…
Nous nous relevons plus tard, sans dire un mot… nous nous regardons… nous nous interrogeons du regard…
De n’est pas la première fois que Paolo et moi partageons le même lit.
Sans un mot, Paolo me suit. Nous rentrons dans la chambre. Nous passons sous la moustiquaire et nous allongeons à plat dos.
Je me tourne vers lui. Nos regards interrogatifs se croisent. Ma main vient caresser son visage. Peut-être pour vérifier sa réalité.
Sa main vient à son tour effleurer mes cheveux
Je mets des mots pour transcrire nos émois, alors que nos regards communiquent bien éloquemment.
C’est vrai… je me tourne de l’autre côté, lui tournant le dos. Son corps vient aussi tôt se lover exactement contre le mien. Ses mains caressent mon dos.
Puis sa bouche vient lécher le long de la colonne faisant naître une sensation aussi inconnue que paralysante.
Sa langue est maintenant sur mes fesses. Tout d’abord il les mordille… un petit peu… puis beaucoup… comme pour que la douleur me sorte de ma semi-torpeur…..
Puis je sens la caresse brûlante de sa langue sur mon trou.
La caresse dure, dure… c’est bon, très bon. Je ne veux pas que ça s’arrête… jamais…
La main de Paolo est venu prendre mon sexe dans sa main. Mon érection est encore plus forte que tout à l’heure. De nouveau, je m’entends gémir.
Je pousse un cri lorsque Paolo introduit l’un de ses doigts dans mon cul…délicatement pour commencer, puis de plus en plus fort, en décrivant des mouvements circulaires qui m’excitent au plus haut point.
Paolo vient alors s’allonger sur moi… ses larges épaules sont sur les miennes… ses cuisses et ses jambes sur les miennes, sa bouche dans mon cou, son sexe flirtant avec mon cul.
Ma main s’empare de sa queue et vient la guider à l’entrée de mon cul.
Il donne une pression que je retiens, car ça fait d’abord mal. Paolo comprend et s’évertue à me donner de tous petits coups de queues répétés… Le liquide qui coule du sexe de Paolo vient aider le glissement… la brûlure n’en est plus une…
Ma main lâche son sexe… Les siennes s’emparent violemment de mes fesses, et il entreprend de pilonner mon cul. Il y va doucement pour commencer. Je me laisse totalement aller à mon plaisir et au bout d’un moment son sexe est enfoncé en moi jusqu’à la garde.
Il me pilonne avec violence et je crie mon plaisir en entendant ses propres râles de plaisir.
Lorsqu’il éjacule en moi, la sensation que j’éprouve est si intense que je hurle… puis plus rien… le trou noir…
Lorsque je me réveille, Paolo est à côté de moi… Il me regarde avec son regard habituel … ni étonné … mi-admiratif
Je lui souris. Il ne répond qu’à peine à mon sourire tellement il a l’air loin dans ses pensées.