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Temps de lecture estimé : 10 mn
08/10/04
Résumé:  Mouss s'abrite dans une île pour passer la nuit. Il est le témoin d'un étonnant spectacle.
Critères:  hh plage voir hmast intermast fellation hgode
Auteur : Mario  (Jeune homme fou de Corto Maltese, s'il était noir et gai)            Envoi mini-message

Série : Tropiques

Chapitre 02 / 02
Tropiques


Voilà plus de 24 heures que Mouss navigue sur la mer. Au début, tout allait bien, malgré cette brise qui gonflait un peu trop les voiles, et puis les voiles ont été chahutées… De l’eau est rentrée dans la frêle embarcation… Mouss a écopé rapidement… jusqu’au moment où son œil aguerri lui a fait réaliser que rentrer à la case ce soir n’était plus possible !

Pas grave !

Dans les îles, ce genre de choses arrive.

On est fataliste et on ne se pose pas de questions.

S’il ne rentre que demain, les copains en rigoleront avec lui.


Mouss navigue et pêche depuis qu’il a 12 ans. Fallait bien, sinon il aurait crevé de faim.

Mouss est noir… corps d’ébène.

Ce qui attire immédiatement l’attention sur lui, ce sont ses grands yeux gris clairs qui effraient les jeunes filles et font rire les petits !

Les cheveux de Mouss sont blonds et noirs, longs et crépus… Ca, ce n’est pas rare, dans les îles, où tout le monde vit la moitié du temps dans l’eau, et l’autre moitié sous le soleil…

Il est fier de son corps et des ses muscles qu’il fait bisquer… ce qui fait que les filles du village sourient sur son passage… et se retournent après…

Mouss aime le soir dans sa paillote, s’enduire le corps d’huile de coco ou de tortue, et gonfler ses muscles devant le miroir.

Il vient d’avoir 18 ans, il aime la vie, la mer et il n’a peur de rien…

A part des filles, bien sûr…


L’île dont il s’approche pour s’abriter pour la nuit, possède une grande anse protégée par la barrière de corail.

Les vagues viennent mourir sur le corail, et passée la barrière, on est en sécurité.


Mouss saute dans l’eau à l’approche de la plage et vient tirer la barque pour la protéger.

Il descend le panier de poissons et va l’immerger dans l’eau, un peu plus loin.

S’il repart tôt demain matin, il sauvera sa pêche, sinon, tant pis !


Mouss retire ses habits, c’est-à-dire son vieux tee-shirt rouge et son short, qu’il conserve toujours pour se protéger de la brûlure du soleil.

Enfin nu, il pique une tête dans les vagues pour se rafraîchir et s’assouplir les muscles…

Dans une autre vie, il devait être poisson pense-t-il souvent !


Le soleil est sur le point de se coucher… le vent a beaucoup faibli, ce n’est plus qu’une brise. Mouss reste étendu sur le dos, à contempler le ciel sans nuages. Il fait lourd et chaud, comme d’habitude… Des éclats de voix au loin le sortent de sa demi torpeur.

Cette île n’est jamais habitée pense-t-il tout haut… Peut-être d’autres pêcheurs qui se sont réfugiés pour la nuit…

Mouss marche dans la direction des voix… qu’il n’entend plus… Sur cette île volcanique, des rochers séparent chaque plage de l’autre, faisant découvrir à chaque fois un spectacle nouveau fait de sable blanc et de cocotiers…


Et enfin il les voit… Ce sont deux garçons lui semble-t-il qui nagent dans une petite crique isolée.

Mouss ne voit pas leur bateau ! Peut-être vivent-ils ici ? Pourquoi pas !

Il monte avec agilité et rapidité à un petit cocotier… De là où il s’installe confortablement, il a une vue imprenable sur la mer et les garçons.


Ils jouent et rient ensemble … et Mouss les observe… A aucun moment il ne songe à les rejoindre… il a toujours été un peu sauvage… et il ne fait rien de mal à les regarder …

Bien sûr, il est surpris quand il les voit s’embrasser, et son intérêt à regarder leurs ébats devient excitation. … car Mouss aime bien le corps des hommes.


Il devine leurs caresses… est fasciné … et son sexe est bandé comme un arc…



De longues minutes s’écoulent… les 2 garçons sortent enfin de l’eau, et se dirigent en riant aux éclats… en direction de Mouss.


En fait, Mouss constate qu’en dessous du cocotier où il est installé, se trouvé une paillote qu’il n’avait même pas remarquée, tant son attention était concentrée sur les garçons.


Les garçons s’allongent sur sable, devant la paillote.

Avec le bruit sourd des vagues, Mouss ne peut entendre ce qu’ils se chuchotent… seuls les rires montent jusqu’à ses oreilles… Alors que l’un d’eux est allongé sur le dos, le second l’a chevauché et est assis à hauteur de son membre…

Tous deux échangent un long baiser…. Mouss n’en peut plus d’entendre leurs gémissements… sa main s’est portée sur son sexe et il se branle avec lenteur en contemplant le spectacle qui ne fait que commencer…


Mouss a une queue très large à la base qui se termine par un gland assez réduit… et bien entendu circoncis… Ici c’est la règle pour tous !

Lorsqu’il est en érection, comme c’est le cas maintenant, son engin prend une telle dimension et une telle fermeté qu’il ne peut cacher aux autres son état… Souvent, cela fait rire ses amis… et cela le fait rire aussi..



Le garçon qui se trouve dessus s’est retourné de l’autre côté, et a pris dans sa bouche le sexe de l’autre. Il lui suce bruyamment la tige, en riant, crachant, rotant et en déclenchant chez son ami autant de rires et de mouvements de défense impossible.


Mouss aussi ne peut s’empêcher de rire, comme s’il participait à un spectacle.

Quant à l’autre, il enserre dans ses mains les fesses de son ami et tantôt les masse, tantôt les caresse, tantôt y assène de fortes claques, ce qui a pour effet de provoquer une faible tentative d’évasion de son ami, et sans doute une caresse plus mordante au niveau de la queue…

Le tout ponctué sans cesse de rires et de coups amicaux…


Mouss est bien installé dans son arbre. Il branle sa queue avec calme et une vague de désir qu’il sait contrôler commence à envahir le creux de ses reins.


Les 2 garçons se sont relevés. Vont-ils se pénétrer se demande Mouss ?

Non ! Tous deux s’approchent d’un arbre qui se trouve à leur côté. L’un des garçons s’échappe un instant dans la paillote et en ressort aussitôt avec une gamelle qui semble contenir quelque liquide…

Qu’est-ce qu’ils vont faire ? se demande Mouss, intrigué


Le garçon qui porte la gamelle se dirige vers l’arbre, trempe sa main droite dans la gamelle, et enduit une partie de l’arbre avec sa main…

Grâce à la lune qui éclaire comme en plein jour, Mouss découvre et comprend que ce que le garçon enduit est un wantla !


Un wantla, c’est une branche qui dépasse d’un arbre qu’on appelle par ici le shita. On coupe toutes les autres branches basses du shita et on ne conserve que celle qui fait le bon angle…avec le ciel… branche que l’on coupe à 20 ou 30 cm de son tronc, branche que l’on sculpte de longues heures avec son couteau, branche que l’on polit d’abord avec du cuir… jusqu’à ce que l’on ait la représentation la plus parfaite possible d’un sexe masculin… et que l’on finit de polir avec son cul…


Dans les villages, on dit que les femmes viennent y chercher du plaisir lorsque leur homme ne leur en donne pas assez… Mouss est bien placé pour dire que les garçons aussi, pratiquent ce genre de plaisir…


L’autre garçon vient présenter son anus au wantla, et s’empale en douceur sur l’arbre… Le wantla est à la bonne hauteur… le garçon n’a eu ni à se dresser sur les pieds, ni à incliner les genoux…

Ils savent y faire, apprécie Mouss !

L’autre garçon le regarde faire en rigolant !

Mouss aimerait bien savoir ce qu’ils ont bu ou mangé ou fumé pour rire autant…


Mouss observe les ondulations, d’abord timides, du wantla qui doit s’échauffer progressivement !!

Il sait que son sexe à lui risque d’exploser lorsque le garçon se mettra à gémir, et qu’il imaginera que c’est son membre à lui et non pas le wantla que l’autre a dans le cul !


Alors il s’oblige à retirer sa main et la repose délicatement sur une branche.


Le wantla pénètre de plus en plus profondément à chaque mouvement, et le garçon émet un han de plaisir !

Son ami s’est approché et leurs bouches se joignent dans un long baiser qui vient assourdir pour mieux faire entendre le bruit maintenant répété des « Hans !!! » de l’enculé…

Mouss voit le garçon, celui dont le cul est resté vide, mettre ses mains sur les hanches de l’autre, et imprimer lui-même les mouvements de pénétration du cul de son ami…

Mouss imagine les 2 sexes qui doivent frotter l’un contre l’autre… il reprend délicatement les caresses sur son propre membre douloureux tellement il est prêt d’éclater !!


Les mouvements d’empalement sont devenus de plus en plus violents… Celui qui est enculé hurle sa douleur ou son plaisir dans la nuit tropicale…sans aucune retenue…

On dirait que tous les animaux de la nuit se sont arrêtés et, comme Mouss, écoutent le plaisir des hommes !


L’ami arrête soudainement d’empaler l’autre et lui souffle quelque chose à l’oreille que Mouss n’entend pas… mais comprend bientôt… Celui qui est libre s’est retourné…

Tournant dos et cul à l’autre, il prend avec la main cet énorme membre que Mouss n’a aucune peine à distinguer dans la semi-obscurité du crépuscule…

Et, tout en s’enduisant de l’autre main du produit de la gamelle, que Mouss devine être de l’huile de coco, il s’introduit progressivement le membre de l’autre dans son cul…


Mouss imagine que c’est son sexe à lui qui pénètre cet anus, et il est sur le point de jouir.


Ils sont là, tous deux à gémir maintenant…. Leurs cris de jouissance sublime déchirent la nuit… Mouss va devenir fou de n’être que le témoin passif d’un tel spectacle… il n’ose plus toucher son membre… la moindre caresse lancerait de longs traits de sperme dans la nuit…

C’est l’enculé du wantla qui crache le premier… En fait le plaisir l’a catapulté hors le wantla… d’un seul coup… et a, du coup, violemment projeté son ami au sol… Mais il n’en continue pas moins ses violents coups de butoirs qui résonnent dans la nuit, lorsque les cuisses de l’un touche les fesses de l’autre… Ce ne sont que cris et mots incompréhensibles d’amour et de plaisir, jouissance et douleur !


Lorsque celui qui vient d’enculer et de jouir, amok de plaisir, freine l’ardeur de son étreinte, l’autre se dégage sauvagement, et vient à son tour chevaucher son ami dont il pousse la tête dans le sable… en riant à gorge déployée…


Ils rient ensemble tous les deux… Puis se relèvent, toujours enlacés… C’est au tour de celui qui n’a pas connu le wantla de venir s’empaler à son tour sur l’arbre, après s’être à son tour enduit l’anus… Et tout recommence à nouveau… faisant naître un nouveau tourbillon dans la tête de Mouss…


Mouss possède aussi son wantla bien sûr ! Et Taraf lui a répété un jour ce qu’un vieux lui a dit ! Si tu mets de l’huile de Katuwa sur le wantla, avant de l’enfiler, alors le plaisir devient chaleur, deviens vie, deviens folie, et tu pleures en t’empalant car tu voudrais te sauver mais qu’une force plus forte que le plus fort des champignons rieurs te laisse cloué au Wantla…

Mouss a essayé bien sûr, avec et sans Taraf ! Et la première fois, tous deux ont failli mourir, tellement l’effet du Katuwa les a terrassé de plaisir ! Mouss se rappelle qu’il ne pouvait plus bouger une fesse d’un millimètre… le moindre mouvement les portant à nouveau au bord d’un orgasme qu’ils avaient eu déjà maintes fois !


Mouss aimerait connaître le plaisir avec ces garçons, mais la peur le retient caché dans son arbre, avec sa jouissance qu’il retient prisonnière !


L’enculé crie à son tour son bonheur de connaître le wantla, tandis que son ami s’est agenouillé et lui suce le membre en de longs mouvements de la tête qui font coulisser entièrement la tige de l’autre jusqu’au fond de la gorge….


Lorsque l’enculé bondit à son tour hors du wantla, l’autre se retrouve catapulté au sol, relâchant ainsi sa proie…

Laquelle proie n’a plus le temps de contenir quoi que ce soit, et fait jaillir les longs traits de sperme qui viennent inonder le torse et le visage de l’autre…

Mouss jouit du plaisir de voir cet immense garçon beau et sauvage qui, face à la mer, nu, les bras écartés, hurle sa jouissance, et envoie sa semence sur son ami…


Mouss les regarde encore et encore…

Des larmes de bonheur et de frustration coulent en silence sur ses joues.

Il les entend encore rire et plaisanter tendrement … puis s’embrasser après s’être léchés !


La nuit est bien noire maintenant ! La lune éclaire toujours la plage et ses habitants…

Au pied de l’arbre, les deux garçons se sont endormis.


Mouss veut savoir !

Pour le wantla !

Il descend de l’arbre, passe devant les deux corps endormis dont il entend la respiration lente et régulière.

Son envie est grande de les toucher et de les caresser.

Il n’en fait rien. Trop peur !

Il s’approche du wantla…


Il a fait comme eux, s’est enduit le cul de l’huile de la gamelle…

Il lui a semblé que le wantla était encore chaud lorsqu’il s’est empalé dessus !

Et maintenant il sait que le secret du katuwa a dépassé les plages de son île… car son cul chauffe de bonheur… et irradie jusque dans sa tête des ondes d’électricité et de folie…

Ses yeux se ferment… les étoiles restent…

Lorsqu’il explose dix minutes plus tard, avec ce pieu planté en lui, mille feux viennent lui vriller la vue… il crie la jouissance et la joyeuse folie consommées sans retenue…


Lorsque passe la bourrasque de l’orgasme, il est à genoux dans le sable, complètement ivre !

Il ouvre les yeux.

Devant lui, les deux garçons… assis l’un à côté de l’autre… et qui l’observent bouche bée…

Seul, le bruit des vagues pour venir troubler le silence de la nuit…