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Temps de lecture estimé : 16 mn
26/10/04
Résumé:  Les oisillons prennent leur envol.
Critères:  fh couple poilu(e)s forêt amour cunnilingu pénétratio
Auteur : Jad

Série : Monstrueuse

Chapitre 07 / 09
Monstrueuse - Une femme de tête

13- Une femme de tête



« … Samedi prochain, ce serait génial si nous pouvions passer l’après-midi ensemble.

Et pourquoi pas la journée entière mais je ne te promets rien. Le samedi matin, il y a souvent des coups de bourre et je suis en général de corvée.

Le plus simple c’est que je passe te chercher quand je serai prête, si ça te convient… »


De son côté, le retour au bercail s’était plutôt mal passé. Ses parents l’avaient vraiment incendiée, presque frappée. Majeure, certes, elle l’était, mais ils la jugeaient totalement irresponsable, totalement immature, totalement ’conne’ en somme. Et qu’elle passe ainsi une nuit dehors était totalement inconcevable et totalement proscrit.

Ils avaient cherché à en savoir plus, ils l’avaient tannée, cuisinée, assaillie des questions les plus diverses. Et, devant son silence effronté, ils avaient proféré toutes les menaces.


Et le pire c’est que cet enfoiré de Philippe exultait.



Mais il fallait beaucoup plus que trois débiles décérébrés pour déstabiliser mon ange. Leurs conneries, elle s’en foutait, royalement. Même face à l’inquisition, elle n’aurait pas parlé.



Philippe choisit ce moment pour éclater d’un rire grotesque :



Annick eut le malheur d’hésiter ne serait-ce qu’un dixième de seconde mais cela suffit pour qu’elle s’aperçoive qu’elle venait de se trahir. Elle essaya tant bien que mal de rattraper le coup mais sans parvenir à garder sa crédibilité.

Ainsi ils me connaissaient ! Pour eux ça restreignait passablement le champ de leurs investigations.



Sur ce, elle s’en fut en répétant haut et fort :




<div class='cen'>***

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Cette idée folle me trottait dans la tête depuis quelques heures. Il faudrait bien de toute façon qu’ils la rencontrent un jour et qu’ils la voient ! J’en avais mal au ventre.


Dring, dring… J’ai failli renoncer.



Annick était toute tremblotante.



Je l’ai prise dans mes bras et l’ai embrassée avec passion.




<div class='cen'>***

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Passé le court instant d’incrédulité pendant lequel elle s’est demandé si c’était du lard ou du cochon, ma mère est devenue livide.



Elle m’entraîna jusqu’à la table et, sans aucune gêne apparente, elle s’assit tranquillement sur mes genoux en passant un bras autour de mon cou.



Ma mère avait les joues roses, c’était bien la première fois que je voyais ma mère rougir devant quelqu’un. Mon père souriait bêtement et ma sœur regardait ses pieds. Quelle famille !



Maline la guêpe, elle avait dû lire dans mon journal que ma frangine était à l’époque une fervente admiratrice de Brigitte Bardot et de sa croisière contre la maltraitance des animaux. Et le pire c’est qu’elle venait de se faire une copine.



Mince alors, aucun détail ne lui avait échappé !



L’atmosphère s’était vraiment détendue entre nous quatre. Elle était franche et conviviale, à tel point que ma mère, lorsqu’elle revint avec son café, eut l’impression d’avoir raté quelque chose, surtout quand son mari lui avoua :



« Annick est charmante » : Et bien il n’y allait pas par quatre chemins le pater. Il voulait me la piquer ou quoi. Ceci dit, comment le contredire, Annick était effectivement tout ce qu’il y a de plus charmante.



Et comme Annick était vive comme l’éclair :



Je suis sûr qu’elle voyait très bien, d’ailleurs elle rougissait encore. Je crois qu’Annick aurait pu faire n’importe quoi avec ma mère. Pourtant d’habitude celle-ci ne s’en laissait guère conter.



Toutes choses qui peuvent rassurer une mère par trop inquiète.

Petit passage dans ma chambre et nous nous envolions vers d’autres cieux, laissant derrière nous ma famille qui avait probablement désormais un « très » gros sujet de conversation.




14- Blair Wich Revival




Putain, quelle organisation !


Et nous voici partis sur une petite route de campagne, direction plein sud à travers les marécages. Cela faisait bien 5 ans que je n’étais pas venu dans ce coin là.

Sur cette route déserte nous zigzaguions comme des petits fous, nous amusant à nous dépasser. Nous étions vraiment comme des mômes.


Plus loin nous avons traversé une forêt en prenant des chemins à peine carrossables. Et plus nous avancions et plus la végétation se faisait dense. La forêt semblait se refermer sur notre passage. Nous avons finalement dû abandonner les mobylettes, la sente étant impraticable.



En fait de bisou, nos bouches se sont soudées, nos langues se sont cherchées, nos salives se sont mélangées, j’avais tellement envie d’elle. J’ai dégrafé son jean, glissé la main dans sa culotte, dans son buisson luxuriant. L’envie était très forte de la violer sur place. Sa chatte poilue était le fruit de tous mes fantasmes. J’en rêvais la nuit de cette grosse touffe bien noire !

Et elle était trempée comme à chaque fois que je risquais la main entre ses cuisses, elle dégoulinait d’envie.


Comme je lâchais sa bouche :



Je me suis laissé tombé à genoux devant elle :



Elle disait « Non, sois raisonnable. » mais d’un « non » qui signifiait « oui, vas-y, dépêche-toi, bouffe-moi, j’ai la chatte en feu ». J’ai écarté ses chairs et j’ai glissé la langue dans son fruit juteux. Elle a écarté légèrement les cuisses.



J’ai sucé son gros bouton, il était dur et turgescent, avant de replonger plus avant dans son antre et d’aspirer bruyamment son jus. Quelques minutes sous le léchage méticuleux de ma langue frivole et je la sentais se raidir de plaisir, tétanisée par la jouissance.

Elle me retint par la tête pour ne pas basculer en arrière, le temps de reprendre ses esprits. Levant les yeux, je vis les siens vitreux, perdus dans le brouillard…



Je l’ai prise dans mes bras et l’ai embrassée passionnément.



Je me suis mis à rougir, honteux.





<div class='cen'>***

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Annick ouvrait la marche, volontaire et décidée pour se frayer un chemin dans ces obscurs sous-bois. Nous étions vraiment seuls au monde et éloignés de tout. Par moment des animaux bruissaient dans les feuilles : Des serpents ou des rongeurs. Mais au fur et à mesure que nous avancions les bruits se faisaient plus rares.


Annick s’arrêta et se retourna lentement vers moi :



Elle était fiévreuse, presque en transe :



Et ce faisant, nous étions en train de nous dévêtir mutuellement, dans la fièvre mais avec des mains quelque peu malhabiles. Et lorsque nous fûmes entièrement nus tous les deux, dans la pénombre du sous-bois, elle se retourna et se pencha vers un arbre en présentant ses fesses :



Elle réclamait son dû et rêvait de rapports « contre nature ». Moi aussi je connaissais parfaitement ses classiques et son journal comme ma poche. La sodomie était aussi un de ses fantasmes préférés, peut-être le plus fréquent de ses fantasmes.

Mais pour le moment nous n’en étions pas là et c’est dans sa chatte poilue et baveuse que j’enfonçai mon vit, dans cette sorcière lubrique à grands coups de rein rédempteurs. De longs gémissements démoniaques remplirent la forêt et ponctuèrent cette copulation frénétique… jusqu’à ce que je me vide entièrement en elle en ahanant comme un cerf.



Nous nous sommes rhabillés vite fait après cette copulation à la va-vite, la forêt autour de nous était toujours aussi humide et obscure.

Nous nous sommes encore roulé des pelles, après l’amour c’était toujours difficile de nous séparer. Et, plus nous nous bécotions, et plus c’était difficile :



Les fantômes des moines émasculés nous cernaient de toute part, l’angoisse nous étreignait. Et, pour avoir une vague idée de l’endroit vers où nous dirigions nos pas, je savais qu’ensuite ça risquait d’être encore bien pire…




A suivre…